126 ans après Mayerling, une lettre d’adieu de la jeune Maria Vetsera qui indique vouloir suivre Rodolphe d’Autriche dans sa décision d’en finir, a été retrouvée dans le coffre de la Schoellerbank et transmises à la Bibliothèque nationale d’Autriche.
Mayerling, ce nom d’un petit village autrichien est définitivement entré dans l’Histoire en 1889. C’est en effet dans un pavillon de chasse de cette localité que l’on retrouva l’archiduc héritier Rodolphe d’Autriche, fils de l’empereur François Joseph et de l’impératrice Sissi et sa maîtresse Maria Vetsera morts dans leur lit, tués d’une balle.
La mort des deux amants a donné lieu à bien des écrits et même des films notamment avec Omar Sharif et Catherine Deneuve. L’archiduc réputé pour vouloir moderniser l’austère Cour impériale avait-il fait les frais de ses projets futurs ? Il faut dire que les précautions prises par l’entourage de son père pour organiser les funérailles donnèrent lieu à de nombreuses spéculations.
La seule lettre que l’on possédait jusqu’alors était celle que l’archiduc avait adressée à son épouse la princesse Stéphanie de Belgique, fille du roi Léopold II.
Rodolphe qui souffrait de troubles nerveux aigüs en raison de la syphilis, a donc entraîné avec lui sa jeune amie de 17 ans. Une version bien moins romantique que la légende qui a toujours entouré depuis le tragique destin des amants maudits. (Merci à Colette)
limaya
9 août 2015 @ 07:20
» Elle » la jeune Maria Vetsera ? ? ? oui sans doute. Une passion romantique ,une vulgaire histoire de……comme Rodolphe avait dû avoir auparavant
Robespierre
9 août 2015 @ 08:00
Vous avez raison, l’histoire d’amour n’était que dans sa tête à elle. Lui cherchait quelqu’un pour l’accompagner dans le Grand Saut. Quand on pense à tous les mensonges qu’a essayé de faire croire Zita et son entourage (complot, assassins venus de l’exterieur).
Francine du Canada
10 août 2015 @ 03:19
Wow Robespierre, calmez-vous! Zita n’aura pas menti… ça c’est certain. FdC
Lisabé
10 août 2015 @ 10:34
Ne jamais être certain de rien.
Hermione
10 août 2015 @ 16:10
Francine, comment pouvez-vous affirmer avec certitude que l’impératrice n’a jamais menti ? Ce n’est pas parce que l’impératrice a été béatifiée qu’elle était parfaite . Même Pierre a renié Jésus ! Bonne semaine.
Gabrielle
10 août 2015 @ 22:35
L’impératrice n’a pas été béatifiée.L’Empereur oui.Gabrielle
bernadette
10 août 2015 @ 08:16
Je vois mal Zita mentir….! Ce n’était sûrement pas dans sa mentalité !
En tout cas, elle aura emporté ce secret dans sa tombe !
Gustave de Montréal
10 août 2015 @ 12:15
Qu’est-ce qu’elle en savait de la tragédie de 1889 Zita? Elle n’était pas au monde étant née en 1892.
Robespierre
10 août 2015 @ 20:15
Eh bien justement, elle n’était pas née, donc que peut-elle savoir et affirmer ? Je suis catholique et je connais les « mensonges pieux ». Et je ne parle même pas des mensonges « raison d’état ». Le suicide déplaisait … souverainement, c ‘est le cas de le dire à l’illustre famille. Donc on table sur un complot et un assassinat.
ML
11 août 2015 @ 13:28
Je penserais plutôt que l’impératrice Zita ne pouvait concevoir que l’on puisse se suicider .
val
13 août 2015 @ 09:08
Robespierre,
Ils étaient tous un peut allumés dans cette famille a part François Joseph qui semblait équilibré lui le pauvre Rodolph entre drogue, alcool et syphilis cela fait beaucoup pour un seul homme finalement heureusement qu’il a mis fin a sa vie vous imaginez un Empereur a ce point déjanté?
Lisabé
9 août 2015 @ 08:00
Oh,limaya,comme vous êtes prompte à trancher et à nous ôter la faculté de rêver….
J’ai visité Mayerling avec mon père en 2001….Pas d’émotions particulières en ce lieu,il est vrai.
« Une vulgaire histoire de …. »,comme vous dites,peut avoir des ressentis très romantiques,Limaya ma chère,même quand ils sont éphémères…Et si vraiment ces amants se sont suicidés ensemble,c’est qu’eux,justement,ne voulaient pas qu’ils le soient,tout simplement,mais au contraire,pérennes,voire éternels dans le temps….la preuve,vous et moi en parlons encore maintenant!
Suicide ou meurtre,une bien triste histoire d’amour,quand même…Mais finir ensemble,comme Diana et Dody,rend bien ces histoires-là les plus marquantes et importantes d’une vie.Puisqu’il n’y en aura plus après.
« L’homme veut être le premier dans la vie d’une femme…
La femme veut être la dernière dans la vie d’un homme…. »
limaya
9 août 2015 @ 08:44
Elle sûrement Lisabé « on n’est pas sérieux quand on a 17 ans » mais lui……avec ses heures de vol ,permettez le doute ! ! ! l Las de la vie pour des raisons perso, peut être ,mais trop lâche pour s’en aller seul a facilement convaincu la naïve qu’elle était . Pour moi fin de la romance
Damien B.
9 août 2015 @ 11:00
Lisabé, je pense de manière générale qu’il est plus respectueux de ne pas projeter sur les personnages historiques nos propres fantasmes.
Présenter Rodolphe comme un amant défiant le temps n’a pas de sens et de grâce ne comparez pas Rodolphe à Dodi car tout les sépare : la naissance, les goûts, les manières et l’époque.
Bien à vous
Lisabé
10 août 2015 @ 08:39
Je contemple deux couples d’amants qui sont morts ensemble,le même jour,et quasi en même temps,tout simplement,Damien B.
Les comparaisons fantasmées que vous voulez y voir,c’est chez vous et pas chez moi qu’elles sont nées.
Damien B.
10 août 2015 @ 12:02
Lisabe votre commentaire n’était pas clair.
Lisabé
11 août 2015 @ 08:41
Mon message ne vous a peut-être pas semblé assez clair pour vous plaire,Damien B…
Damien B.
9 août 2015 @ 10:55
En effet Limaya, je l’ai déjà écrit plusieurs fois ici : le drame de Mayerling se résume au suicide d’un Prince malade lequel a entraîné une jeune fille naïve qui correspondait au casting du scénario conçu par Rodolphe.
Elle a été là au mauvais moment, tout simplement.
Toutes les autres hypothèses relèvent du roman de gare.
Cosmo
10 août 2015 @ 10:40
Cher Damien,
Malgré mon respect pour l’impératrice Zita et mon admiration pour les Habsbourg en général, je ne crois pas à la thèse de l’assassinat, politique ou non.
La réalité me semble tristement banale. Le public a voulu en faire une histoire romantique et la famille a eu du mal à admettre le suicide. Alors on a laissé filer les bruits et les doutes.
Pour quelle raison, aujourd’hui, le Vatican laisserait-il dans le secret de ses archives des documents qui permettraient d’étayer la thèse défendue par la famille ? L’empire n’est plus que souvenir et les appuis mutuels de l’Eglise et des Habsbourg font partie de l’Histoire. Tout le monde gagnerait à savoir ce qui s’est passé, si quelqu’un peut le prouver.
Il n’y a peut-être tout rien de tangible dans la correspondance entre l’empereur et le pape, qui mérite d’être révélé.
Amicalement
Cosmo
Damien B.
10 août 2015 @ 11:31
Cher Cosmo je suis parfaitement d’accord avec vous !
Amicalement,
Damien
Robespierre
10 août 2015 @ 16:24
bravo Cosmo ! Vous avez bien résumé la situation et Damien aussi.
Gibbs
10 août 2015 @ 19:20
Cher Cosmo,
Je rejoins votre analyse.
Amitiés
Gibbs
Corsica
11 août 2015 @ 00:16
Cher Cosmo,
J’apprécie votre analyse très pertinente .
Cordialement
Corsica
l'Alsacienne
9 août 2015 @ 07:42
Mayerling : Marie Vetsera, jeune maîtresse de Rodolphe, se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment, avec la mauvaise personne.
Alain Golliot
9 août 2015 @ 08:06
Que devient la version Zita, relayée par J des Cars ? Comme quoi, tout à été dit, vrai/faux…mais attendons l’authentification.
Damien B.
9 août 2015 @ 11:01
Alain Golliot, il y a belle lurette que cette hypothèse s’est effondrée.
Nelly
9 août 2015 @ 08:32
Le pavillon de chasse, où s’est produit le drame a été entièrement rasé après le drame. Lisabé , en 2001, vous avez du visiter le couvent qui a été construit à l’emplacement du pavillon.
Plusieurs personnes qui ont vu les corps ont déclaré que le corps du prince portait des traces de coups (il avait les doigts brisés), il y aurait donc eu une lutte et la version du suicide dans ce cas ne tient pas;
Jean Pierre
9 août 2015 @ 09:57
Fin de l’histoire !
aubert
9 août 2015 @ 11:40
17 ans !!! pauvre fille, quel salaud.
Lisabé
10 août 2015 @ 10:36
Là-dessus,Aubert,sa réputation à lui n’est plus à faire! ;-))
Robespierre
10 août 2015 @ 16:27
A peu près à la même époque que sa liaison avec la petite naïve Vetsera, il proposa à une actrice de ses amies de faire avec lui le Grand Plongeon, mais horrifiée, elle se récusa et le prit pour un cinglé.
Damien B.
10 août 2015 @ 19:24
Exact Robespierre : il s’agit de Mizzi Kaspar à laquelle Rodolphe avait proposé le même scénario macabre en automne 1888, soit quelques mois avant Mayerling.
Corsica
11 août 2015 @ 00:23
Merci Robespierre et Damien B pour cette précision qui jette sur l’histoire une lumière glaçante . Autant je peux comprendre le suicide d’une personne dont la souffrance morale est insupportable, autant l’incitation au suicide de jeunes femmes me semble un comportement pitoyable et impardonnable !
flabemont8
9 août 2015 @ 11:58
Je ne crois pas à la thèse du suicide .
Berthold
9 août 2015 @ 13:22
C’est bien ce que je disais hier!!! Et vous avez pas fini d’en apprendre d’autres… c’est beaucoup plus difficile de cacher certaines choses de nos jours!!
Gérard
9 août 2015 @ 14:58
Elle écrit notamment à sa mère : «Chère Mère
Pardonne ce que je fais
Je n’ai pas pu résister à l’amour
D’accord avec Lui, je veux être enterrée à ses côtés dans le cimetière d’Alland
Je suis plus heureuse dans la mort que dans la vie.»
Le pavillon dépend de la commune d’Alland en Basse-Autriche.
Marie repose pas loin au cimetière d’Heiligenkreuz.
Les autres lettres déposées là en 1926 sont pour son frère Feri et sa sœur Hanna.
COLETTE C.
9 août 2015 @ 15:01
J »ai correspondu avec la Bibliothèque Nationale de VIENNE : ces lettres (il y en avait 3), seraient exposées en 2016, à l’occasion de la commémoration du centenaire de la mort de François-Joseph. Lettres déposées dans un coffre de la Banque Schoeller, en 1926, par un inconnu.
Je reste sceptique, surtout à cause des révélations de l’Impératrice Zita à Jean des Cars, en 1983. Ce dernier vient tous les ans à la Foire du Livre de Brive la Gaillarde,
je lui rends régulièrement visite, et parle de l’Affaire avec lui. L’an dernier, il m’avait confié avoir fait sortir du vatican, après de nombreuses années de discussions, la dépêche de François-Joseph, disant que c’était un assassinat.
J’en saurai davantage début novembre, et vous tiendrai au courant.
A noter que Rodolphe était un exalté, et avait écrit à plusieurs reprises des lettres
d’adieu, M. Vetsera l’était autant que lui.
Vicky
10 août 2015 @ 16:12
Le fait qu’ils aient écrit de nombreuses lettres prouve que, peut être, ils envisageaient tout de même de passer à l’acte. L’autre hypothèse qui a circulé, était qu’il s’agissait de faux très bien imités. Donc, il s’agirait effectivement d’un assassinat politique ??? L’on peut également envisagé qu’il s’agit bien de lettres authentiques, mais que quelqu’un était encore plus pressé qu’eux de les voir mourir. Enfin bref, tout ce que l’on peut dire à l’heure actuelle, eh ben c’est qu’on sait pas !!!
Gérard
10 août 2015 @ 21:39
Le suicide de Rodolphe était une abomination pour ses parents et il me semble qu’on aurait préféré un assassinat.
Robespierre
11 août 2015 @ 08:28
C’est plus qu’évident, et c’est ce que les Habsbourg ont essayé de faire croire pendant des décennies.
Gibbs
10 août 2015 @ 19:22
COLETTE C;,
Merci de nous tenir informés.
Damien B.
10 août 2015 @ 19:29
Merci Colette C
Bien à vous,
Damien B.
septentrion
11 août 2015 @ 08:21
Bonjour COLETTE C,
Claude Anet parle déjà de ces trois lettres dans son livre en 1922, intitulé « Mayerling ».
Il précise que les lettres ont été remises à Marie Vetsera (la mère) contre la promesse de les remettre à l’envoyé de l’empereur après leur lecture.
Cdt,
septentrion
12 août 2015 @ 06:44
Hélène (sa mère)
bar
9 août 2015 @ 16:05
bonjour à toutes et à tous
je viens de prendre connaissance des messages ci-dessus ; d’après un historien bien connu, Maria Vetsera était la demi-soeur de Rodolphe. Le père de Rodolphe étant
l’amant de la mère de Maria Vestsera. Si quelqu’un peut me répondre.
A vous lire.
MICHELE
Gustave de Montréal
10 août 2015 @ 12:21
Bon voilà une histoire d’inceste maintenant !
Gibbs
10 août 2015 @ 19:27
bar,
Je n’ai rien trouvé.
ML
11 août 2015 @ 13:45
J’avais lu cela ,il y a belle lurette ,dans un article d’Historia ou de Miroir de l’Histoire ,je ne me souviens plus de l’auteur de cette hypothèse farfelue . Il y en a eu aussi une autre tout aussi tirée par les cheveux selon laquelle les deux amants auraient été s’installer en Grèce,je crois et auraient eu une descendance !! Et ce serait un soldat ,décédé à ce moment là,qui aurait été enterré à la place de Rodolphe ! J’essaie d’imaginer l’empereur acceptant qu’un inconnu soit inhumé au milieu des Habsbourg ,dans la crypte des Capucins !
clementine1
9 août 2015 @ 16:54
rien de bien nouveau. La réalité est moins romantique que la fiction créée autour de cet évènement.
Jean Pierre
10 août 2015 @ 10:20
Vous avez raison clementine1, mais vous n’empêcherez jamais les « complotistes » qui persisteront à croire que Maria Vetsera a été assassinée par la Grande Duchesse Anastasia sur ordre de Clemenceau un 11 septembre.
Damien B.
10 août 2015 @ 19:44
Eh oui Jean Pierre on ne nous dit pas tout !
Berte
9 août 2015 @ 23:14
Cette lettre a-t-elle été authentifiée ?
Anne-Cécile
10 août 2015 @ 07:35
Un assassinat?
Et les lettres authentifiées de leurs mains disant qu’ils voulaient mourir?
La société était particulièrement décadente à l’époque, mais très attachée à proclamer comme d’ailleurs toute société des principes moraux stricts.
Le Prince Héritier dépressif et pessimiste depuis toujours sur les chances de survie du régime impérial, a cherché à se divertir notamment de l’ennui de sa vie d’héritier, les activités étant rares surtout que son père restait très jaloux de ses prérogatives. Il détestait particulièrement sa vie de militaire.
Aussi a t-il fréquenté les lieux où son milieu traînait et testé drogues, prostitution et alcool.
Syphilis plus effets néfastes des drogues ont très certainement du déclencher sa dépression, surtout qu’il y avait un terrain génétique familial qui ne demandait qu’à être activé, et l’aggraver très rapidement jusqu’aux pensées suicidaires.
J’ai lu que Vienne à l’époque comptait le plus grand nombre d’endroits de débauches parmi les capitales (je pensais bêtement que c’était Paris :)), la prostitution de mineurs était particulièrement appréciée et était en conséquence bien plus élevée que dans les autres capitales. Cela en dit long sur le délabrement moral de la société.
Michèle
10 août 2015 @ 07:52
Découverte sensationnelle dans la Schoellerbank:
La Bibliothèque nationale autrichienne reçoit les lettres d Adieu de Marie Vetsera que l on croyait perdues.
Communiqué de Presse
Dans le coffre-fort de la Schoellerbank des documents de valeurs de l année 1926 étaient découverts lors d une révision d archives : Une personne inconnue avait déposé dans une reliure en cuir de nombreux documents de vie, lettres et photographies de la famille Vetsera, y compris les lettres d’adieu de Mary Vetsera de l année 1889, qui étaient considérées jusqu’à présent comme détruites. Ces documents historiquement importants de la tragédie de Mayerling venaient maintenant comme prêt permanent à la Bibliothèque nationale autrichienne.
Découverte de sensation
La banque privée « Schoellerbank » fondée en 1833 doit enregistrer une découverte sensationnelle : Une reliure en cuir brun déposée en 1926 que l Archiviste de la banque, le Dr. Sylvia Linca a découvert au cours d’une révision des archives, contenait une série de documents chargés d’histoire qui étaient considérés avant ce jour comme détruits. Particulièrement remarquable : les lettres d’adieu de Mary Vetsera de Mayerling à sa mère Helene, à sa soeur Hanna et au frère Feri, qui se trouvaient dans une enveloppe originale avec les sceaux du prince héritier Rudolf.
Jusqu à présent, le texte de ces lettres d’adieu était seulement partiellement connu du mémorandum de sa mère Helene. Le séjour des originaux était obscur jusqu’à cette découverte. Jusqu à présent on acceptait que les lettres auraient été détruites après la mort de la mère. C est pourquoi une valeur tout à fait particulière vient aux originaux maintenant apparus pour la recherche historique.
La reliure contient à côté de ces trois lettres d’adieu une série d’autres documents importants : l’extrait de baptême de Maria Alexandrine Freiin de Vetsera, appelé Mary Vetsera, l’extrait du registre de baptême pour sa soeur Johanne (Hanna) Vetsera qui contient les données de mariage des parents, le certificat de décès en double exemplaire et une longue lettre inconnue jusqu’à présent de Hermine Tobis, le professeur de piano de de Mary Vestera, à Hanna la soeur de Mary.
Ces documents historiquement remarquables autour de Mary Vetsera et de sa mort mystérieuse venaient maintenant comme le prêt permanent à la Bibliothèque nationale autrichienne où elle pourvoit actuellement à la conservation et sont catalogués et digitalisée. A partir de août 2015, ils seront à la disposition de la recherche scientifique. Pour la première fois, dans l’exposition prévue pour 2016 pour le 100ème anniversaire de la mort de l empereur François Joseph, les objets choisis seront montrés en public dans la grande salle de réception de la Bibliothèque nationale autrichienne.
Prises de position
Mag.François Witt-Dörring, président du conseil d’administration de la Schoellerbank : « Je me réjouis, que les lettres et les documents de vie de Mary Vetsera que l ont a cru perdu depuis longtemps aient été trouvés dans la Schoellerbank. Volontiers nous les remettons maintenant à la Bibliothèque nationale autrichienne qui garantit un accès sûr pour la recherche et le public à ces sources importantes pour l’histoire de l’Autriche . “
Dr. Johanne Rachinger, directrice générale de la Bibliothèque nationale autrichienne :
„Comme connue dans le public de recherche internationale, la Bibliothèque nationale autrichienne possède les documents originaux déjà importants du prince héritier Rudolf et à la famille Vetsera. La bibliothèque nationale autrichienne est donc particulièrement prédestinée d’archiver de façon durable et sûrement les lettres d’adieu de Mary Vetsera et les documents de vie personnels. Je me réjouis tout particulièrement que le Schoellerbank ait transmis ces documents historiques précieux à nous.
Traduction de l article de Presse de la Schoellerbank
Österreichische NationalBibliothek
http://www.onb.ac.at/files/Abschiedsbriefe_Wortlaut.pdf
http://www.onb.ac.at/files/pressebild_01_vescera.jpg
http://www.onb.ac.at/files/pressebild_02_brief.jpg
http://www.onb.ac.at/files/pressefoto_03_kronprinzrudolf.jpghttp://www.onb.ac.at/files/pressebild_04_mayerling.jpg
Michèle
Michèle
10 août 2015 @ 08:05
http://www.onb.ac.at/files/pressefoto_03_kronprinzrudolf.jpg
Michèle
10 août 2015 @ 19:08
Schloss Mayerling
http://www.onb.ac.at/files/pressebild_04_mayerling.jpg
Berte
10 août 2015 @ 23:17
Un grand merci, Michèle, pour votre traduction fort instructive.
Cosmo
10 août 2015 @ 08:41
Une histoire, somme toute, assez banale ! Seule la qualité de l’un des protagonistes, héritier d’un empire, a permis d’en faire un mystère. Beaucoup de bruit pour rien…et ce rien dure depuis plus de 120 ans.
Nelly
10 août 2015 @ 10:03
@ BAR : c’est une légende. Le bruit a même couru que Marie était la fille de Rodolphe. Il n’y avait aucune parenté entre eux.
L’état du corps de Rodolphe porte à croire à un assassinat. Seule son cousin connaissait la vérité, il a vécu sous le nom de Jean Orth, puis banni de la cour, il a disparu
clementine1
11 août 2015 @ 09:00
avec ou sans assassinat, Jean Orth était un Archiduc excentrique.
COLETTE C.
10 août 2015 @ 16:29
D’autres connaissaient la vérité : le valet, le cocher de Rodolphe, le comte Hoyos, présents sur les lieux, et Philippe de Saxe-Cobourg-Gotha, le beau-frère de la princesse Stéphanie, et époux de sa sœur Louise de BELGIQUE.
François-Joseph aurait dit « tout, sauf la vérité » .Personnellement, je pense à ce qui s’est dit , à savoir que François-Joseph avait envoyé sa police personnelle pour ramener Rodolphe à Vienne, lequel avait refusé, et tiré, et que tout s’était ainsi envenimé.
Je suis sceptique au sujet des lettres, dont certaines ne sont pas datées et ce n’était pas la première fois que les amants en écrivaient.
Un seul moyen de savoir la vérité : exhumer le corps de Rodolphe, et là on verrait si sa sœur Marie-Valérie était dans le vrai, en constatant que les doigts du mort étaient mous ,et les gants bourrés de coton.
Le corps de M. Vetsera a été exhumé dans les années 50 (1959, je crois), à la demande de sa descendance qui voulait savoir de quoi elle était morte : aucune trace de balle dans le corps, sa tête était enfoncée. D’autre part, Rodolphe avait une balle qui avait pénétré dans la tempe gauche, or, il était droitier;
BAYA
10 août 2015 @ 17:05
Rodolphe était le fils de Sissi, dans sa famille pas mal de cas spéciaux psychiatriques et en plus souffrant de syphillis, maladie qui attaque le système nerveux tout ceci explique la fin tragique du personnage et de cette malheureuse enfant.
Nelly
10 août 2015 @ 19:46
@ Colette : Marie Vetsera n’a eu AUCUNE descendance, et pour cause !!!! (elle est morte à 17 ans, sans enfant)
Michel
10 août 2015 @ 20:48
Il y aurait peut être une seule chose à faire pour avoir le fin mot sur cette histoire, ouvrir le cercueil de Rodolphe, les progrès de le science feront le reste mais je doute que ça se fasse un jour, puisqu’il faut l’accord de tous les Habsbourg vivants!
clementine1
11 août 2015 @ 09:02
bonne idée Michel, à condition que l’on révèle ensuite toute la vérité et rien que la vérité.
Jean Pierre
11 août 2015 @ 12:21
Ce n’est pas l’accord des Habsburg qu’il faudrait mais des Windisch Grätz, qui sont les seuls descendants de Rodolphe.
Vicky
13 août 2015 @ 17:26
Tout à fait !
COLETTE C.
10 août 2015 @ 20:53
NELLY, bien entendu, M. VETSERA n’a pas eu de descendance !
Je parlais de sa famille actuelle, dont j’avais vu une représentante à la TV dans l’émission « Les Dossiers de l’écran », dans les années 80.
COLETTE C.
13 août 2015 @ 11:16
Vu récemment dans un livre de tourisme que le cercueil originel de Mary VETSERA était visible dans une salle du Couvent de Mayerling. J’avais visité ce lieu en 1989, et il n’y était pas. Je me demande dans quel état il est, vu que la jeune femme avait été inhumée directement dans la terre. A moins que sa famille ait eu à coeur de lui donner une sépulture
plus raffinée, le cercueil d’origine fait en toute hâte étant plus qu’ordinaire! Se pose la question : à quelle date , peut-être lors de exhumation en 1959 ?
Evelyne
9 février 2020 @ 08:56
La version officielle est que Rodolphe a tué son amie Marie Vetsera puis s’est tué lui-même, il aurait eu des idées suicidaires depuis un an avant le drame. La version officieuse est que les amants auraient été empoisonnés par Stéphanie de Belgique puis leurs cadavres blessés par un des membres du pavillon pour faire croire au suicide. Actuellement les originaux des lettres de Mary Vetsera ayant été retrouvées, il apparaît que c ‘est bien le double suicide surtout compte tenu de la position des corps trouvés par le valet et le médecin de la Cour.