La maison de Chateaubriand se situe dans la Vallée-aux-Loups dans les Hautes-Seines. C’est là que le vicomte François-René de Chateaubriand (1768-1848) s’y installe en 1807 en compagnie de son épouse. Le célèbre homme de lettres et homme politique est le descendant d’une longue lignée aristocratique de Saint Malo. La maison accueille régulièrement des expositions temporaires, des animations culturelles et littéraires. Cliquez ici pour en savoir plus.
Francine du Canada
22 août 2014 @ 05:57
Merci Régine; c’est une maison de rêve, tout comme l’œuvre de son propriétaire. Amitiés, FdC
Gibbs
22 août 2014 @ 08:02
FdC,
Voici la réponse à ta remarque dans l’article concernant la princesse Haya de Jordanie et l’équitation.
Cette règle a déjà été débattue sur N&R.
Problème d’accord sur… « pas de problème(s) »
On peut avoir le choix entre le singulier et le pluriel selon qu’on pense au problème général ou en soi lié à la situation, ou aux problèmes divers grands ou petits qu’elle peut présenter. Dans tous les cas, attention au contexte !
Question-Réponse
Des amis me disent que l’expression « pas de problème » s’écrit avec un S à la fin de problème, alors que moi, je pense le contraire. Qui a raison et pourquoi ?
La réponse tient en un mot : syllepse (accord selon le sens). Tout le monde peut avoir raison. Dans l’absolu, on peut aussi bien penser (donc écrire) :
qu’il n’y a pas de problème du tout (pas un seul problème) ;
qu’on n’est pas dans la situation (par exemple une mise au point technique) où il pourrait y avoir, on pourrait penser à des problèmes (de petits problèmes, le cas échéant).
« Où en est la révision de la voiture de monsieur Gaston ?
— Pas de problème(s) ! C’était juste un mauvais additif de carburant. »
Sous-entendu :
au singulier : pas de gros souci, on fait ça sans problème en général ;
au pluriel : nous n’avons pas rencontré les petites difficultés qu’on aurait pu craindre sur un aussi vieux modèle.
Je n’ai donc pas commis d’erreur.
Gibbs
marielouise
24 août 2014 @ 13:29
Pour ce qui est des règles de conjugaison et grammaticales……vous pourriez correspondre,Gibbs par mail…………
Merci car cela est d’un auto-suffisant!
DEB
22 août 2014 @ 06:44
Maison très élégante.
Quelle chance qu’elle puisse être visitée et serve de décor à des expositions !
Gibbs
22 août 2014 @ 07:26
Une magnifique demeure.
François-René fut aussi le propriétaire du château de Combourg.
Enfance et mariage
Chateaubriand naît dans l’hôtel de la Gicquelais de l’ancienne rue des Juifs de Saint-Malo.
Le vicomte François-René de Chateaubriand est issu d’une très vieille famille aristocratique ruinée de Saint-Malo où elle s’est établie en 1757, famille qui a retrouvé sa dignité d’antan grâce à la réussite commerciale du père de Chateaubriand, le comte René-Auguste (René-Auguste de Chateaubriand, chevalier, comte de Combourg, seigneur de Gaugres, le Plessis l’Épine, Boulet, Malestroit en Dol et autres lieux). Cette réussite commerciale est fondée sur le commerce avec les colonies1 où il fut corsaire en temps de guerre, pêcheur de morue et négrier en temps de paix2. Cadet de dix enfants, dont quatre sont morts en bas âge, le jeune François-René doit d’abord vivre éloigné de ses parents, à Plancoët où il est placé en nourrice chez sa grand-mère Madame de Bédée qui l’amène souvent chez son grand-oncle, au manoir de Monchoix. Il a trois ans lorsque son père, réussissant dans les affaires, peut racheter en 1761 le château de Combourg en Bretagne, dans lequel la famille Chateaubriand s’installe en 1777. François-René y passe une enfance qu’il décrira comme souvent morose auprès d’un père taciturne et d’une mère superstitieuse et maladive, mais gaie et cultivée, Apolline Jeanne Suzanne de Bédée, fille du seigneur de La Bouëtardaye.
Il fait successivement ses études aux collèges de Dol (1777 à 1781), de Rennes (1782) et de Dinan (1783), il obtient un brevet de sous-lieutenant au régiment de Navarre à 17 ans, sous les ordres de son frère Jean-Baptiste (lequel le présentera à la Cour pour qui il ressent « un dégoût invincible »), puis est fait capitaine à dix-neuf ans. Il vient à Paris en 1788, où il se lie avec Jean-François de La Harpe, Jean-Pierre Louis de Fontanes et autres écrivains de l’époque. Chateaubriand fait ses débuts littéraires en écrivant des vers pour l’Almanach des Muses. Il est alors nourri de Corneille et marqué par Rousseau.
En janvier 1789, il participe aux États de Bretagne. En juillet de la même année, il assiste à la prise de la Bastille avec ses sœurs Julie et Lucile.
Il se marie en 1792 avec Céleste de La Vigne-Buisson (Céleste de Chateaubriand), descendante d’une famille d’armateurs de Saint-Malo, âgée de 17 ans. Ils n’auront pas de postérité.
laure2
22 août 2014 @ 16:21
Je pense que c’est son frère qui possedait Combourg ou il passa une partie de son enfance et qu’il evoquera dans ses mémoires d’outre tombe . Il appartient encore à de lointains descendants .
Anne Souris
22 août 2014 @ 07:46
Une ravissante visite à inscrire au programme de l’année ! Régine, en tant qu’altoséquanaise, je me permets de vous signaler une coquille dans le nom du département : « Hauts-de-Seine ».
Charlanges
22 août 2014 @ 08:20
Cette maison et son parc sont un véritable enchantement et l’environnement est au diapason. Je m’y trouvais hier et ne saurais trop recommander la merveilleuse exposition de portraits de l’époque romantique qui s’y tient actuellement et qui est remarquablement mise en valeur dans les différentes pièces de cette attachante demeure très bien gérée par le conseil général des Hauts-de-Seine.
Azilis
22 août 2014 @ 08:38
à vistiter aussi le château de Combourg…
Azilis
Jacqueline
22 août 2014 @ 08:48
Je recommande la visite à tous ceux qui ne connaîtraient pas cet endroit! La décoration, quoique pas toujours de l’époque de son illustre propriétaire, est très soignée et agréable! J’ai beaucoup apprécié la petite guérite au fond du jardin qui était le lieu d’écriture préféré de Chateaubriand.
flabemont8
22 août 2014 @ 10:48
Je me permets de rectifier : c’est le département des Hauts -de-Seine .
bianca
22 août 2014 @ 20:04
Dans le département 92 !
marianne
24 août 2014 @ 05:10
Ah non , pitié !
COLETTE C.
22 août 2014 @ 12:08
J’ai visité plusieurs fois le château de Combourg, très intéressant, avec son lac.
Cette demeure doit être « reposante » .
Zeugma
22 août 2014 @ 15:16
Chateaubriand aimait diner a six heures et sa femme a quatre heures.
Ils dinaient donc a cinq heures et – ajoutait le genial vicomte – personne n`etait content.
ghighi
22 août 2014 @ 19:00
J ‘ ai envoyé 2 commentaires ce matin à 7 h pour signaler qu’ il s ‘ agissait des Hauts de seine et ils ne sont pas passés . Celui-ci … ????