Le magnifique sequoïa, de 34 mètres de hauteur, du Domaine royal de Randan vient de mourir. Cet arbre majestueux emblématique du parc a été planté en 1875, à une époque où la mode pour les espèces exotiques ramenés des grands voyages déclenchait de véritables passions.
Le prince Antoine d’Orléans, duc de Montpensier, maître des lieux à cette époque, prenait grand soin du domaine hérité de sa tante la princesse Adélaïde.
Hélas la sécheresse de 2003 a porté un coup redoutable au majestueux séquoïa et sa vie n’a été ensuite qu’un lent déclin d’autant qu’un champignon l’a ensuite parasité. (Merci à Charles – Copyright photo : DR)
More
Charlotte 78
15 février 2022 @ 00:34
Quand un arbre meurt, l’être humain ressent un rappel de ce qu’il est mortel aussi d’où peut être cette infinie tristesse qui nous saisit ?
🇨🇦 Mer Limpide 🌊
15 février 2022 @ 00:44
Bien triste .
De plus qu’hier j’ai regardé
» sur la chaîne n° 9 à 12 h50 mn , de dimanche 13 février.
* 2050 climat , peut-on encore éviter le pire ?
Fini 14 h 40mn
Puis , le second 2h40mn :
2050 Tornades, inondations, et mega incendiées.
Fin, à 16 h 15mn .
Vraiment, inquiétant 😬🥵
🇨🇦 Mer Limpide 🌊
15 février 2022 @ 00:45
Oups .W9 …..
Ghislaine
15 février 2022 @ 11:09
Oui en ce moment nous ne sommes pas au bord de la mer de tranquillité . Mais le péril ne vient pas de la terre uniquement , le soleil a des sursauts impressionnants actuellement et un vrai désastre a eu lieu dans le cosmos avec un « ouragan » solaire qui a provoqué une catastrophe parmi les engins lancés , dont ceux du début Février provoquant des pertes immenses tant du point de vue coùt que moyens techniques.
D’après les experts cela risque de se reproduire dans les années qui viennent
🇨🇦 Mer Limpide 🌊
17 février 2022 @ 00:26
Oui, exact. Ghislaine.
Sans vouloir affoler, les âmes sensibles.
Je dirais que nous arrivons à la destruction ( fin ) de notre civilisation.
Comme toutes les citées perdues .Maya, Pharaon, Viking, mammouth, dinosaure, poule qui avaient des dents, oui, oui, c’est vrai !
Du temps préhistorique, les ancêtres de nos poules avaient des dents et mêmes tranchantes ..🐔🦕
Lunaforever
15 février 2022 @ 00:44
C’est triste. Depuis 2003, il a résisté et on n’a pas pu le sauver?😭
Actarus
15 février 2022 @ 03:12
Mes condoléances, Charles.
Philibert
15 février 2022 @ 05:37
Sit transit gloria mundi…
Benoite
15 février 2022 @ 06:32
J’aime les arbres, de toutes tailles, et surtout les forêts, donc j’ai de la peine de savoir qu’il ait fini sa vie. Par contre, en toute franchise, vivant région Paca, je déteste les cyprès et autres arbres « pollinisants à outrance… et qui déversent leurs pollens jaunes ou oranges à chaque souffle de vents ».. Les sapins sylvestres ne sont pas mes amis… pourtant dans leurs forêts, on peut cueillir des chanterelles bicolores, qui sont souvent à ma table, allez comprendre ceci : le corps humain a de ses complexités.. respiratoires, et gustatives.
Val
15 février 2022 @ 07:39
Il rejoint notre vieux Jupiter arbre séculaire et roi de la forêt de Fontainebleau !!
Val
15 février 2022 @ 07:39
Il rejoint notre vieux Jupiter arbre séculaire et roi de la forêt de Fontainebleau !!
Ciboulette
15 février 2022 @ 08:04
La mort d’un être , quel qu’il soit , est toujours tragique . Bien dommage pour ce très bel arbre majestueux qui avait fort belle allure , mais les arbres souffrent partout des aléas climatiques .
Auberi
15 février 2022 @ 08:17
Je n’y connais rien mais n’aurait-il pas été possible en 2003 lors de cette sécheresse de soutenir le grand âge de cet arbre avec des arrosages appropriés ?
Baboula
15 février 2022 @ 13:10
Ses racines nourricières sont aussi profondes que la hauteur de l’arbre ,il faudrait faire un regard d’une vingtaine de mètres pour lui apporter de l’eau .
Ciboulette
15 février 2022 @ 17:42
Ce n’est pas un conifère ? ( ignorance , ignorance ! ) .Si c’est le cas , les racines sont plus » horizontales » .
Comment s’étonner qu’on ait laissé mourir un arbre , qu’on n’ait pas fait le nécessaire , quand on a laissé mourir environ 20 000 personnes ?
Auberi
15 février 2022 @ 19:40
Ah oui quand même… 20m ! Évidemment je suis très loin de mes bonsaïs
Merci pour la réponse Baboula 😊
carmina burana
15 février 2022 @ 08:26
Ici dans les Balkans il est prévu par les climatologues que dans 20 ans il n y aura plus d eau.
Cet hiver,pas de neige,pas de pluie,le maire a réduit le débit de l eau.
Alors au printemps je refait tout mon terrain ou il y a 3 vieux arbres,je fais percer de profonds tous pour pouvoir arroser suffisamment les racines.
Car depuis 2 ans ,j arrose en surface,ça ne suffit pas,l eau s evapore sous la chaleur,la terre n absorbe pas toute l eau.
Ceci pour dire que je m etonne qu il n ait pas été pensé à cette solution pour sauver cet arbre.
Dommage.
Ciboulette
15 février 2022 @ 17:47
Pas seulement dans les Balkans , Carmina burana . . .J’habite dans les Vosges , côté lorrain très exposé aux vents d’ouest , donc aux pluies , région de pâturages et de forêts . Depuis quelques années , nous constatons aussi l’évaporation de l’eau en surface , nous avons des étés caniculaires , il est interdit en été d’arroser ses jardins et de laver ses voitures chez soi . Impensable il y a encore 30 ans ! Les sapins et autres conifères sont détruits par la chaleur ou les insectes , il faut recréer de nouvelles forêts , avec surtout davantage de feuillus résistants aux nouvelles conditions climatiques .
carmina burana
16 février 2022 @ 09:19
Ha,je ne savais pas,ici aussi les forets meurent,et il y a quelques annees,il avait fait 43,7 degres,a l ombre.
Une amie francaise en visite s etait trouvee mal,et mon amie bulgare avait passe 3 jours alitee.
Actuellement ,j entends dans mon village hurler les chacals,ils se rapprochent,en quete de nourriture,donc la nuit je rentre mes chats dont ils sont tres friands…
Tres triste de voir mourir des arbres,j ai remis en route ma source,j espere que ca tiendra.
Pascal M
15 février 2022 @ 09:22
Le sécheresse de 2003 a eu un effet dévastateur sur certains arbres…
Les ennuis d’hygrometrie ont laissé le champs libre aux insectes parasitaires et autres champignons…
J’ai toujours eu un faible pour les sequoias!!!
Ils sont magnifiques, mon rêve serait d’aller découvrir les forêts d’Amérique de l’Ouest remplis des beaux arbres…
JAusten
15 février 2022 @ 09:59
La balade dans ces forêts californienne était superbe. La sensation de notre petitesse (taille) est plus marquée devant un géant vivant, l’arbre, que devant un géant « inerte » , un gratte ciel par exemple. Malheureusement l’énorme incendie de 2020 (Castle fire) en Californie a détruit énormément de Sequoias.
Pascal avec un champignon
15 février 2022 @ 10:23
Un de mes amis , botaniste et médecin , aimait dire : « où pousse un Sequoïa vit un bourgeois « .
Le must c’était « l’allée de Sequoïas » .
FLEUR
15 février 2022 @ 10:59
La sécheresse de 2003 et depuis 2015 les sécheresses de chaque été. Chez nous en Alsace c’est terrible. La sécheresse additionnée à la chaleur de 35-40° durant des semaines… On voit de plus en plus de conifères surtout qui ne résistent pas à ces mauvaises conditions.
L’arbre de fer (Parrotia) devant ma maison a aussi perdu de sa superbe l’été dernier.
Effectivement, comme l’a suggéré Auberi, des arrosages pourraient être salvateurs.
Jean Pierre
15 février 2022 @ 18:26
Les conifères sur le versant alsacien des Vosges lorsqu’ils ne sont pas au dessus de 1.000 mètres, ne sont pas des arbres « indigènes », mais ils ont été plantés dans les années 1950, 1960. J’ignore pour quelle raison.
Cela a eu pour conséquence de complétement fermer les vallées et depuis 10 ans, on déboise (aux frais du contribuable par des subventions) pour rouvrir ces vallées trop sombres.
Moralité, il est toujours hasardeux de mettre des essences qui ne sont pas locales.
Pascal🍄
17 février 2022 @ 10:06
Ah merci !
Je savais que l’épicéa avait plus ou moins été introduit dans nos Alpes où le climax est je crois la hêtraie- sapinière mais j’ignorais que même dans les Vosges…
La raison me paraît être tout simplement la rentabilité liée à la vitesse de croissance, il y a eu chez les forestiers une frénésie d’enrésinement mais je crois au détriment de la qualité marchande.
Je ne connais pas très bien le sujet mais il m’intéresse et j’ai l’impression qu’il y aurait beaucoup à dire sur la ”filière bois ” en sortant des lieux communs .
FLEUR
17 février 2022 @ 10:45
MERCI Jean Pierre pour ces renseignements.
A du A
15 février 2022 @ 11:47
Auberi,je crois que vu sa taille,les racines parlent chinois,alors pour que l eau leur profite efficacement, c est impossible,à moins que ce soit un arbre à racines près de la surface mais je ne crois pas,bonne journée,alix
Auberi
15 février 2022 @ 19:42
🤣🤣🤣 les racines qui parlent chinois, hihihi j’adore ! 🤣🤣🤣
Merci Alix
Dinora
15 février 2022 @ 14:30
Quelle douleur quand un arbre meurt!
PIMONT
15 février 2022 @ 16:13
C’est formidable de pouvoir prévoir le temps qu’il fera dans cinquante ans mais c’est dommage d’être incapable de le prévoir trois mois à l’avance……………………….
Guizmo
15 février 2022 @ 16:50
Encore un témoin de notre histoire qui s’en va
Kardaillac
15 février 2022 @ 17:06
Le domaine appartient à la Région. Fallait-il encore qu’elle soit au courant pour cet arbre majestueux !
Tout ce qui pouvait être vendu aux enchères dans ce domaine, le fut.
Restait l’Arbre.
Danielle
15 février 2022 @ 17:49
Cet arbre ressemble à l’arbre de la vie mais qui meurt.
Voir mourir un arbre m’attriste toujours.
MARQUIS DE CARAMBA
17 février 2022 @ 14:38
Description vers 1850 du château contemporain et du parc de Madame Adélaïde par Georges Touchard-Lafosse :
» Le propriétaire royal de ce domaine ne s’y rend pas très souvent ; néanmoins, c’est un séjour enchanteur. Le parc, artistiquement conçu, est coupé par de nombreuses allées bien sablées ; il est également planté de beaux groupes d’arbres et d’arbustes. Les fleurs répandent partout leur parfum ; les admirables perspectives sont habilement disposées. C’est un spectacle grandiose, qui vaut à lui seul le voyage. Le château n’a rien de positivement curieux : c’est une vaste et splendide maison bourgeoise. L’intérieur est également très moderne : il est très propre, très élégant, très riche. C’est pourquoi nous avons visité Randan pour sa terrasse, pour sa chapelle, pour ses cuisines, pour sa salle à manger ; les cuisines sont si grandes, les foyers, les cheminées, les rôtissoires sont si vastes, si multipliées, que Rabelais s’en est inspiré pour les préparatifs du dîner de Pantagruel. »
Adélaïde, décédée célibataire et sans enfant, le domaine passe aux mains d’un de ses neveux, le plus jeune fils du roi Louis-Philippe, Antoine d’Orléans, duc de Montpensier . A sa mort, sa fille aînée Marie-Isabelle d’Orléans-Montpensier-Espagne hérite du domaine ; épouse du premier comte de Paris Philippe d’Orléans, son cousin germain, elle entreprend de redonner au domaine son lustre et de le doter du confort moderne (électricité en 1909 et eau courante en 1912).
Henri d’Orléans , autre titulaire du titre de 1929 à 1999 (c’est-à-dire deuxième comte de Paris) ; il était le fils de Jean de Guise, lui-même fils de Robert de Chartres, et d’Isabelle d’Orléans-Paris, et par cette dernière le petit-fils maternel du premier comte de Paris – et aussi son petit-neveu, car son grand-père paternel Robert duc de Chartres était le frère cadet du premier comte de Paris – et de Marie-Isabelle d’Orléans-Montpensier, que nous venons de mentionner), reste enfant dans cette propriété familiale, où en juillet 1914 la famille apprend la déclaration de guerre. En 1915, après y avoir installé un hôpital militaire, annexé à celui de Vichy, la première comtesse de Paris et sa fille, la reine du Portugal, Amélie d’Orléans, deviennent infirmières et y soignent les soldats blessés.
En 1919, à la mort d’Isabelle d’Orléans-Montpensier, la propriété passe à son fils cadet Ferdinand, le dernier « duc de Montpensier ». En 1921, à la demande de sa sœur, Isabelle Gonzalez Olañeta e Ibarreta, 3e marquise de Valdeterazzo, fille du vicomte Las Antrinas, se marie dans l’église de Randan. Isabelle a gardé Randan, jusqu’à sa mort, car les Orléans, ruinés, n’ont fait que réclamer des meubles et des objets d’art pour survivre. Isabelle a aidé les proches de son mari du mieux qu’elle a pu, mais ne leur a pas donné le domaine, car elle l’avait payé de son propre argent, en remboursant les énormes dettes de son mari, et en sauvant le château et son mobilier Le couple n’a vécu que trois ans sur le domaine de Randan, et Ferdinand y est mort au début de 1924, à l’âge de quarante ans.
L’été suivant, dans la nuit du 25 au 26 juillet 1925, lors d’un séjour de la « Duchesse » et de quelques amis, le château est ravagé par un violent incendie qui laisse des ruines qui ne seront jamais récupérées.
Après la Seconde Guerre mondiale, le « 2e comte de Paris », héritier du duc de Montpensier, son oncle maternel décédé sans descendance (la mère du 2e comte de Paris était Isabelle d’Orléans-Montpensier (1878-1961) , sœur du duc Ferdinand et épouse de Jean d’Orléans duc de Guise , fils de Robert duc de Chartres , réclame en vain à sa tante par alliance puis à son héritier José María de Huarte, un important lot d’argenterie et de bijoux de la famille du « légataire de Montpensier » ; elle n’a pas de succès au tribunal. Isabelle González de Olañeta e Ibarreta, a légué ses biens à José María de Huarte.