Jusqu’au 1 octobre 2023, le château de Chantilly présente dans la salle du jeu de paume l’exposition « Ingres, l’artiste et ses princes ». Vous pourrez y admirer ce portrait de madame Duvaucey appelé aussi la « mystérieuse Joconde d’Ingres ». (merci à Bertrand Meyer)
1 août 2023 @ 06:00
Merci! J’aime tellement Ingres!
1 août 2023 @ 07:28
Il me semble que les visages peints par Ingres auraient pu aussi l’être par Holbein.
1 août 2023 @ 07:46
Surnom donné par Théophile Gautier à l’oeuvre.
D’après certains critiques et les commissaires de l’exposition, la perfection de l’ovale du visage, les courbes et proportions seraient plus « ingresques » que réels.
Ce qui n’empêche d’admirer le tableau.
1 août 2023 @ 08:08
Oui, tout Ingres encore dans ce regard…j’aime beaucoup.
1 août 2023 @ 08:23
Anna Antonia de Nittis, née à Naples, épouse le capitaine d’infanterie Charles-Louis Duvaucey avant de devenir la maîtresse, en 1802 ou 1803, du baron Charles-Jean-Marie Alquier (1755-1826), alors ambassadeur de France. Lors de sa nomination d’ambassadeur de France près le Saint-Siège à Rome, il quitte Naples en 1806. Ingres peint, en 1807, ce portrait de Madame Duvaucey, alors veuve, qu’il avait rencontrée dans les Appenins romains.
Anna Antonia était demeurée fidèle au baron Alquier toute sa vie, le suivant ensuite à Stockholm, puis à Copenhague. Ils se marient, en 1824. Elle est veuve en 1826 et doit se séparer de son portrait lorsqu’elle vient à manquer d’argent. Ingres expose alors le portrait au Salon de 1833 et, plus tard, à l’Exposition Universelle de 1855. Frédéric Reiset, collectionneur et conservateur du Louvre, avait racheté le tableau à Mme Duvaucey, en 1847, contre une rente annuelle qui lui permit de finir ses jours (en 1852, à l’âge de 70 ans) à l’abri de la gêne.
(d’après le site du musée Condé)
1 août 2023 @ 10:54
Celle-ci me plaît beaucoup.
1 août 2023 @ 13:35
Quelle finesse !
1 août 2023 @ 14:33
Magnifique portrait
1 août 2023 @ 16:26
On pourra surtout voir le portrait de la comtesse d’Haussonville, née Louise de Broglie et petite-fille de madame de Staël. C’est un merveilleux portrait et qui sort très rarement des États-Unis. La ressemblance de monsieur d’Haussonville, le directeur de Chambord, avec son ancêtre est d’ailleurs frappante.
1 août 2023 @ 19:23
» Marraine, il faut être plus attentive, Monsieur Bertrand Meyer le 28 juillet dernier nous a déjà donné à admirer le portrait de Louise de Broglie, présenté à Chantilly à l’occasion de cette exposition.
http://www.noblesseetroyautes.com/le-portrait-de-louise-de-broglie-par-ingres-a-chantilly/
Et Monsieur d’Haussonville est depuis hier « ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès la Principauté de Monaco » adieu Chambord, bonjour le Rocher !
Loulotte
2 août 2023 @ 11:06
Les nouvelles tardent à arriver à Clocher-les-Bécasses…
2 août 2023 @ 18:23
Bravo pour votre humour !
3 août 2023 @ 21:49
Ma chère enfant, comme aurait dit la feue duchesse de Sabran » Bon sang ne peut mentir » ;)
1 août 2023 @ 22:46
La Vicomtesse d’Haussonville est un portrait peint par Jean-Auguste-Dominique Ingres, en 1845 qui représente Louise de Broglie, comtesse d’Haussonville
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vicomtesse_d%27Haussonville
Louise de Broglie est une femme du monde et historienne, née à Coppet (Suisse) le 25 mai 1818 et morte à Paris le 21 avril 1882. Elle devient, par mariage, après la mort de son beau-père en 1846, Louise de Cléron, comtesse d’Haussonville
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_de_Broglie
Paul Gauguin écrit à propos de Ingres que « cette froideur apparente qu’on lui reproche cache une chaleur intense, une passion violente. » Il admire chez le maître « un amour des lignes […] grandiose, et une recherche de la beauté dans sa véritable essence, la forme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Auguste-Dominique_Ingres
2 août 2023 @ 08:42
De citer vos sources rend vos commentaires attractifs. C’est bien.