Lors de son arrivée en France, Catherine de Médicis va révolutionner les habitudes gastronomiques de la Cour en introduisant de nouveaux plats comme les quenelles de volaille, les crépines de veau et les artichauts dont elle raffole.
L’un de ses plats préférés est la blanquette de veau.
Mermaude
15 septembre 2015 @ 11:31
C’est bon pour la peau et rend le caractère doux .
Michèle
15 septembre 2015 @ 12:00
Catherine de Médicis, nous dit-on, est primordial dans l’histoire de la gastronomie. Elle a ramené de Florence le goût pour les légumes et pour les sauces.
Ce sont ses cuisiniers qui auraient enrichi la cuisine française de brocolis, d’artichauts, de haricots, de quenelles de volaille, de crêtes de coq, de crépines de foie de veau ou de cervelles, contrastant avec les énormes rôtis servis sur tranchoir, les fèves et les pois en vogue dans le royaume de France. Sans parler de la pâtisserie qui devrait tout aux artisans florentins, maîtres dans l’art de confectionner des confitures, des gelées, des massepains, des pains d’épices, du nougat, des marrons glacés, des macarons ou de la frangipane, confiée à Catherine par le comte Desare Frangipani. Cerise sur le gâteau, elle serait également l’importatrice des fameuses glaces italiennes, ramenées de Chine deux siècles plus tôt par Marco Polo. D’un mythe à l’autre, la boucle est bouclée.
« Culture Université de Liège ».
Dans le menu du repas offert par la ville de Paris à Catherine de Médicis en 1549, parmi les très nombreux mets des crêtes et rognons de coq aux fonds d artichauts.
Michèle
Michèle
Leonor
15 septembre 2015 @ 21:02
Ah, merci pour cette page d’histoire de la gastronomie.
De quoi saliver.
Sauf pour les crêtes de coq. J’interdis qu’on touche à mon Augustin.
flabemont8
15 septembre 2015 @ 12:54
Moi aussi , j’adore la blanquette et les artichauts !
Juliette d
15 septembre 2015 @ 14:27
La blanquette de veau, j’adore. Il est pour moi aussi un de mes plats préférés.
Violette
15 septembre 2015 @ 16:46
Je laisse à Catherine de Medicis ses artichauts, mais je veux bien la blanquette de veau et les quenelles de volaille.
Corsica
15 septembre 2015 @ 17:40
Peu importe qu’ils soient gros ou petits, verts ou violets, en vinaigrette ou en barigoule, j’aime les artichauts . Ma recette préférée est le velouté de fonds d’artichauts à la truffe (à défaut, quelques gouttes d’une excellente huile parfumée pourront faire l’affaire). C’est facile à faire mais un passage minutieux au chinois s’impose si l’on veut obtenir une texture parfaitement lisse .
Par contre, je n’ai jamais trouvé quelque chose d’intéressant à un plat de quenelles . Comme ces dernières font partie du paysage culinaire lyonnais, j’en ai mangé souvent chez mes parents et j’en mange encore parfois chez des amis, mais cela ne me procure aucun plaisir .
Michèle
15 septembre 2015 @ 21:00
Corsica,
merci de donner cette merveilleuse idée d un velouté d artichauts, je n ai jamais essayé, dès que je reviendrai je le ferai.
Les quenelles, c est mon enfance tout comme Lyon, mais je n ai jamais beaucoup aimé.
Michèle
Corsica
16 septembre 2015 @ 14:30
Michèle,
Je suis ravie de vous avoir donné cette idée qui vous régalera, j’en suis certaine . Merci encore pour vos commentaires toujours instructifs .
Bonne journée
Corsica
Francine du Canada
15 septembre 2015 @ 19:05
Merci Régine; des quenelles de volaille ou des crépines de veau, je ne connais pas mais les artichauts, je connais bien et les utilises bien volontiers. Pour le veau, je soutiens qu’il n’y a que les italiens qui savent l’apprêter et le rendre mangeable; une amie a essayé de m’apprendre mais… mes escalopes de veau ne se sont jamais même « approché » des siennes; j’ai démissionné et convenu que je n’étais pas douée pour ça mais elle… disait : Pas grave « il n’y a que chez vous qu’on peut manger une côte de bœuf ou un bœuf braisé qui nous fait saliver (mon mari et moi) et je ne parle pas des desserts… » hahahahaha!
Catherine de Médicis avait bon goût; les artichauts (tout comme les champignons)… on peut faire des merveilles avec ça. FdC
Claudia
15 septembre 2015 @ 19:36
On peut vraiment remercier Catherine de Medicis qui a fait beaucoup pour la gastronomie française.
Robespierre
17 septembre 2015 @ 21:04
J’adore la blanquette de veau, mais le jour où pour la premier fois ma mère m’a fait manger des artichauts, j’ai cru qu’elle se moquait de moi. Je n’étais pas content ; quelle idée de gratter des feuilles avec ses dents.
Le fond d’artichaut avec huile et moutarde OK.