Une parure de rubis birmans et diamants ayant appartenu à lady Deterding. Lydia Koudoyarov est née en 1904, elle épousa en 1924 sir Robert Deterding, un riche homme d’affaires. Elle se fit offrir par son époux et collectionna de nombreux joyaux tout au long de sa vie. Décédée en 19810, son importante collection fut mise aux enchères à Genève par Christie’s. Parmi les lots, un collier pendentif de perles et diamants ayant appartenu à la tsarine Maria Feodorovna de Russie et le diamant l’Etoile polaire. Ce diamant exceptionnel de 41,28 carats fut initialement acheté par cartier au prince Youssoupov puis revendu à lord et lady Deterding en 1928.
Philibert
23 décembre 2013 @ 06:41
Et à qui appartiennent ses splendeurs, actuellement ?
marianne
23 décembre 2013 @ 12:32
Superbes rubis comme il est rare d’ en voir !
Kalistéa
23 décembre 2013 @ 12:54
Lire les pittoresques mémoires de Massimo Gargia : »Jet-set ».Il y raconte qu’il fut probablement son dernier amant, puisqu’elle avait plus de 85 ans (mais une belle santé.)..Ce qui est plus savoureux c’est la relation qu’elle eût avec Hitler, une relation avortée à vrai dire , puisqu’elle met en évidence en même temps que ‘l ‘amoralité du monstre, son impuissance!(ceci explique peut-être le reste d’ailleurs.)
Cette dame eût l’imprudence de faire ces confidences à son jeune amant qui en conçut une grande répugnance ,d’après ce qu’il dit, à continuer une relation pourtant très lucrative.
l' Alsacienne
23 décembre 2013 @ 20:49
Pas très fair-play tout ça !
Toutes ces histoires auraient dû rester dans l’intimité de la chambre à coucher…..
Kalistéa
25 décembre 2013 @ 13:39
Je omprends v otre point de vue l’Alsacienne mais d’un autre côté tout cela aide à en savoir plus sur les personnages qui ont fait l’histoire, que se soient des génies du mal c omme Hitler ,soit da’utres ,au c ontraire qui ont fait a vancer l’humanité. L’homme est curieux et toujours en recherche.
Zeugma
23 décembre 2013 @ 13:00
Ce reportage me fait découvrir Henri Deterding (1866-1939).
Il fut un des fondateurs de la Royal Dutch Petroleum Company qu’il dirigea de 1900 à 1936 ayant fusionné avec la Shell en 1907.
La Royal Dutch Shell est aujourd’hui encore une des plus grandes compagnies pétrolière du monde, une « major ».
Le « Napoléon du pétrole » se maria trois fois :
avec Catharina Neubronner,
Lydia Koudoyaroff, qui garda donc les bijoux qu’elle avait reçus pendant son mariage et que nous voyons dans ce reportage,
et enfin Charlotte Knaack.
Il eut sept enfants au total.
Henri Deterding naquit à Amsterdam. Il mourut à Saint Moritz en Suisse, fut enterré à Dobbin (dans le Meccklenbourg en Allemagne) et transféré en 1968 dans un cimetière du Liechtenstein ….
Le roi Georges V le fit chevalier de l’empire Britannique (KBE) en 1920 en récompense de l’aide qu’il apporta aux alliés par ses fournitures de carburants pendant la première guerre mondiale.
Le personnage devint sulfureux après qu’il eut envisagé une collaboration économique avec l’Allemagne nazie ; ce qui explique qu’il fut débarqué de son poste de président de la prestigieuse compagnie anglo-néerlandaise en 1936.
flabemont8
23 décembre 2013 @ 14:11
Les bijoux sont magnifiques !
Caroline
23 décembre 2013 @ 15:11
Kalistéa et Zeugma,merci pour vos commentaires complémentaires!
Je crois que Lady Lydia Pavlovna Koudeyaroff était une aventurière russe,originaire de Tashkent en Ouzbékistan.Avant son mariage à l’age de 20ans avec Lord Deterding,elle était déja mariée à 16ans avec un diplomate russe,le général Bagratouni.
Elle est enterrée en 1980 au cimetière de Sainte Geneviève des Bois dans la région de l’Ile de France!
Zeugma
23 décembre 2013 @ 21:06
Deterding n’était pas membre de la chambre des lords.
Il était simplement « sir » et sa femme pouvait donc se faire appeler « lady » … pendant le mariage.
Francine du Canada
23 décembre 2013 @ 16:00
Merci Régine, j’aime bien vos articles sur les bijoux. J’espère que nos spécialistes en bijoux nous les montrerons d’un peu plus près ces magnifiques joyaux et peut-être portés par lady Deterding? Bonne journée et Joyeuses Fêtes! FdC
Pivoine
24 décembre 2013 @ 00:54
Cette parure est présentée au Grand Palais à Paris dans le cadre de l’exposition Cartier.
Caroline
24 décembre 2013 @ 09:35
Pivoine,vous nous avez donné la bonne explication sur la présentation de cette magnifique parure dans cet article!
Est-elle d’habitude exposée en Angleterre?Qui a le bonheur de la posséder?
Bonne journée et Joyeux Noel!
Gibbs
24 décembre 2013 @ 14:16
Une coquille dans le texte « décédée en19810 » !
Francine du Canada
25 décembre 2013 @ 02:52
Une petite coquille en effet : Elle est décédée en 1980. FdC
Luciano Pouletroti
5 avril 2015 @ 21:33
Dans les années 60, j’étais un jeune prof habitant une chambre de bonne à la Muette.
C’est à cet endroit que, pendant deux ou trois ans, j’ai très bien connu George, l’un des enfants de Sir Henry DETERDING.
Georges était un personnage gentil et convenablement amusant… Pittoresque, aussi, puisqu’encore revêtu de son smoking, il allait offrir le champagne aux ouvriers de BOULOGNE-BILLANCOURT à 8 heure du matin.
Alors qu’il habitait PARIS depuis une vingtaine d’années, son savoir dans notre langue se résumait aux phrases suivantes :
1) -Encore une tournée, s’il vous plait;
2) – Combien dois-je ?
3) – Merci beaucoup, et au revoir.
A cette époque, il passait cependant pour être l’un des collectionneurs mondiaux majeurs de manuscrits français du XVIIIème siècle.
Qu’en faisait-il ? C’est ce que je ne saurai jamais.
Bien plus tard, je l’ai revu dans un café pas trop loin de l’Elysée; je lui ai adressé la parole en le saluant.. Visiblement, il ne m’a pas reconnu….
Je dois dire que j’ai été extrêmement surpris en le revoyant : je ne m’imaginais pas que l’on puisse se promener seul et pendant tout ce temps à PARIS les poches aussi débordantes d’argent tout en y restant vivant (et inchangé physiquement) ……
Fin de l’épisode.
Luciano Pouletroti
7 avril 2015 @ 00:07
C’est encore moi, hélas….
Je suis effrayé des fautes que contient ma modeste contribution, non relue, à vrai dire…
Voici donc certaines des corrections parmi les plus criantes, enrichies de quelques précisions et augmentées des excuses très sincères que je vous prie d’accepter de bon coeur…
1) « Dans les années 60, (en fait, je crois me rappeler que ce devait être entre 1963 et 1965) j’étais un jeune prof habitant une chambre de bonne à la Muette (mais sans la bonne, hélas ! A cette époque, j’en aurais eu pourtant beaucoup plus besoin qu’à l’heure actuelle) »…
2) « George_ était un personnage gentil et convenablement amusant ».
3) « ….à 8 heures_ du matin ».
Quelle honte que toutes ces fautes !!!!
Pour ma peine, j’éprouve donc le besoin de vous ajouter une anecdote.
En compagnie d’un troisième larron, qui, à vrai dire, ne manquait pas d’un certain intérêt lui-non plus, nous nous retrouvions pratiquement tous les soirs que Dieu faisait dans un bar à bière de la rue Bois-le-Vent, si bizarrement nommée par rapport au type d’activité que nous y poursuivions (non sans une certaine assiduité).
Dès les années 75, au moment de la retraite de Mme et M. LESTRAMPE, le bar en question (« Le Cabernet ») a d’ailleurs été démoli, mais sans doute pas pour cette raison…
Toujours est-il que, durant une semaine entière, puis le début de la suivante, George vint à manquer à nos rendez-vous. Soudain, resplendissant comme un coucou suisse et comme toujours revêtu d’un costume gris perle à chevrons du plus grand chic (anglais), l’œillet rouge à la boutonnière, nous le voyons passer la porte, assez curieusement sans être trop « plastered »….
Je saisis l’occasion d’une éclaircie aussi rare pour lui demander s’il avait été malade. Il me répond aussitôt par la négative, en m’indiquant qu’il avait mis à profit le temps écoulé en allant à LONDRES pour vendre quelques appartements.
En flairant par avance une réponse intéressante, je lui demande alors s’il en avait vendu beaucoup. Il me rassure immédiatement en me précisant qu’il n’en avait vendu que 24…
Je vous le disais-bien : on savait rire, à l’époque, messieurs-dames…
Ce qui ne me fait pas rire, moi, c’est qu’il y a déjà un demi-siècle que ces (petits)évènements se sont produits.
Allez… Je vous quitte : c’est l’heure de ma tisane et de mon cachet …. :)