Exposée dans la galerie d’Apollon au Louvre, ce collier et cette paire de boucles d’oreilles qui ont appartenu à l’impératrice Marie Louise et qui sont l’oeuvre du joaillier François Regnault Nitot. Il s’agit d’un présent de l’empereur Napoléon I à sa future épouse l’archiduchesse Marie Louise d’Autriche en 1810. L’impératrice l’a ensuite légué au grand-duc Léopold II de Toscane.
Il a été acheté en 2004 par le fonds du patrimoine et les amis du Louvre. Le collier est composé de 32 émeraudes et de 1138 diamants montés sur or et argent. Les boucles d’oreilles comptent 6 émeraudes et 108 diamants.
andré
16 juillet 2015 @ 05:21
cette parure a-t-elle appartenu aux Orléans ?
Claude MARON
16 juillet 2015 @ 11:53
Cette parure faisait partie des joyaux personnels offerts par Napoléon à sa seconde épouse, et non pas aux joyaux de la Couronne. Les émeraudes du diadème ont été malheureusement remplacées par des turquoises, ce qui change tout. Celui-ci est exposé à Washington.
Ornithorynx
16 juillet 2015 @ 06:09
Splendide !
Philippe gain d'enquin
16 juillet 2015 @ 07:49
Espérons en une fiabilité maximale de la protection de ces joyaux partie intégrante de notre Histoire.
Zeugma
16 juillet 2015 @ 12:11
L’épée en diamants du sacre de Charles X fut volée dans une vitrine de la galerie Apollon le jeudi 16 décembre 1976.
Philippe gain d'enquin
17 juillet 2015 @ 06:58
Et jamais retrouvée…
Lisabé
16 juillet 2015 @ 07:56
UNE PURE MERVEILLE…Bon goût,faste,luxe et élégance…On l’a vu,pas toujours facile d’unir les trois dans cet art-là !
Laurent F
16 juillet 2015 @ 08:23
Le grand diadème de la parure se trouve au Smithsonian Institute de Washington légué par Marjorie Merryweather Post. Elle l’avait acheté au joaillier Harry Winston qui avait remplacé les émeraudes par des turquoises. La dernière à avoir porté la parure complète chez les Habsbourg est la suédoise Alice Ancarkrona, épouse de l’archiduc Karl Albrecht de la branche des ducs de Teschen.
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/236x/2b/64/40/2b644008e0cc28768e95b8b9096b232b.jpg
Mary
16 juillet 2015 @ 14:47
Merci pour le lien . Le diadème,indépendamment de sa valeur,semble sans grâce aucune !
marie.françois
16 juillet 2015 @ 19:12
Cher Laurent
Comment la parure est elle passée des Toscane aux Teschen ? Par Therese d’Autriche Toscane qui avait épouse Charles Etienne d’Autriche Teschen, frere de l’archiduc Frederic de Teschen ?
Laurent F
17 juillet 2015 @ 09:46
Alors si je suis bien la généalogie, Leopold II – Karl-Salvator – Marie-Therese (x Karl-Stefan duc de Teschen) – Karl-Albrecht (x Alice Ankarcrona) – Karl-Stefan qui se défait de la parure en 1953.
marie.françois
17 juillet 2015 @ 13:39
Merci bien.
A qui a t il appartenu entre 1953 et son entrée au Louvre en 2004 ?
Francine du Canada
16 juillet 2015 @ 20:06
Merci Laurent F, c’est un beau diadème (plutôt imposant) mais… remplacer les émeraudes par des turquoises? Quelle drôle d’idée, vraiment! FdC
Laurent F
17 juillet 2015 @ 09:03
Une idée du joaillier américain qui a recrée des bijoux avec les émeraudes en vantant leur origine impériale ! Une photo publiée par Life magazine montre les nouveaux bijoux crées.
http://i13.photobucket.com/albums/a270/faubla2000/Parure%20eacutemeraudes%20de%20Marie-Louise%20-%20Diadegraveme%20Lifemag-1955%202_zpsr7xplsuj.jpg
Francine du Canada
18 juillet 2015 @ 02:36
Bon, les nouveaux bijoux sont beaux mais je trouve tout de même bien triste l’idée d’avoir perdu (à tout jamais) le diadème intégral. Merci Laurent F, FdC
Caroline
16 juillet 2015 @ 11:19
Magnifique!Ce n’est pas aisé de porter ce collier au dos du cou!
Auriez-vous une photo de l’impératrice Marie-Louise portant sa parure d’émeraudes?
Lady Chatturlante
16 juillet 2015 @ 11:42
La photographie n’existait pas encore lors du règne de Napoléon 1er.
Caroline
16 juillet 2015 @ 12:05
Lady Chatturlante,évidemment une photo réalisée sur ce tableau!
Caroline
16 juillet 2015 @ 12:09
Oups!’une photo réalisée sur le portrait officiel de l’impératrice Marie-Louise portant cette parure’!
Tessa
16 juillet 2015 @ 13:11
Quelle belle parure !
Laurent F
16 juillet 2015 @ 13:20
La photo non mais la peinture oui !!!
http://3.bp.blogspot.com/_pAHzzoB72Ww/SUnX-pYNw1I/AAAAAAAAAyA/ieUtWpkzO7Y/s400/1mariethereseduchessofparma.jpg
Gustave de Montréal
16 juillet 2015 @ 15:57
Lors du règne de Napoléon Ier – non. Mais lors du vivant de Marie-Louise, remariée et devenue duchesse de Parme – oui. Marie-Louise est morte à 56 ans en 1847. Fort possible qu’il existe quelque part dans les archives une photo de l’impératrice.
Gérard
16 juillet 2015 @ 20:19
Il y a peut-être des photographies de la vieille impératrice mais en ce cas on imagine en chapeau et sans parure. Je ne sais pas, mais en 1847 la photographie existait. On a ainsi une vue de Notre-Dame pour les obsèques du duc d’Orléans en 1842.
patricio
16 juillet 2015 @ 11:42
la photo es mieux (Louvre)
http://www.louvre.fr/sites/default/files/imagecache/940×768/medias/medias_images/images/louvre-collier-boucles-d039oreilles-l039imperatrice.jpg
amitiés
patricio
Danielle
16 juillet 2015 @ 11:57
Patricio, merci pour cette belle photo de la parure, je suis contente qu’elle soit au Louvre.
MEYER
16 juillet 2015 @ 15:21
Muchas gracias Patricio.
Les émeraudes sont mes pierres préférées et ce cliché est de toute beauté.
Amistad
Severina
16 juillet 2015 @ 15:37
Merci Patricio, une merveille!
Framacesar
16 juillet 2015 @ 18:40
Splendide , merci pour cette photo
Mélusine
16 juillet 2015 @ 18:16
Caroline, vous pouvez voir cette parure portée par Marie-Louise sur le blog « Bijoussimo ».
patricio
16 juillet 2015 @ 11:53
on ne le voit pas très bien , mais c’est le seul tableau que j’ai trouvé.
collier un peu modifié, avec miniature du prince impérial
http://ekladata.com/DrYC7iQCfxdQaBauDRfngafPmCI.jpg
Mayg
16 juillet 2015 @ 12:53
Jolie parure.
COLETTE C.
16 juillet 2015 @ 15:38
Magnifique parure, que je ne trouve pas trop lourde. Pouvez-vous me dire qui était le grand-duc Léopold II de Toscane par rapport à l’Impératrice ? Merci !
Laurent F
17 juillet 2015 @ 08:59
son double cousin germain. Leurs deux pères (François 1er d’Autriche et Ferdinand III de Toscane étaient frères), leurs deux mères soeurs (Marie-Therèse et Louise Marie de Bourbon-Siciles)
COLETTE C.
16 juillet 2015 @ 15:39
Verrons-nous le diadème de la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI ?
flabemont8
16 juillet 2015 @ 18:02
Merci , Patricio , cette parure est magnifique !
ladot Fabian
16 juillet 2015 @ 18:19
Très beau, mais dommage car ces parures sont faites pour être portées.. C’est tellement plus beau pour nos yeux au cou d’une reine ou princesse…
Valerie
16 juillet 2015 @ 20:24
Je suis sans voix c est exceptinnel
Caroline
16 juillet 2015 @ 22:47
Laurent,Mélusine et Patricio,merci et bonne nuit!
Gérard
17 juillet 2015 @ 12:17
Le Louvre précise que lorsque Marie-Louise quitta Paris le 29 mars 1814, elle emporta toutes ses parures ; elle dut restituer les diamants de la Couronne à l’émissaire de Louis XVIII mais elle garda ses bijoux personnels. Elle légua la parure d’émeraude à son cousin Léopold II de Habsbourg, grand-duc de Toscane dont les descendants la conservèrent jusqu’en 1953. À cette date, elle fut cédée au joaillier Van Cleef & Arpels héritier du créateur. Les émeraudes du diadème furent alors vendues une à une ; une riche collectionneuse américaine Marjorie Merriweather Post, acheta le diadème, fit sertir des turquoises à la place des émeraudes et le légua à la Smithsonian Institution de Washington en 1966. Le peigne a été transformé. Le collier et la paire de boucles d’oreilles ont été heureusement préservés dans leur état d’origine et ont rejoint les collections du musée du Louvre en 2004 grâce au fonds du Patrimoine, à la Société des Amis du Louvre et la direction du musée.
Pour le Smithonian la parure avait été donnée par l’impératrice à sa tante l’archiduchesse Élise dont les descendants l’auraient conservée jusqu’en 1953. S’agirait-il de l’archiduchesse Rainier, née princesse Élisabeth de Savoie-Carignan ? Le vendeur aurait été l’archiduc Karl Stefan. Celui-ci ne descendait pas cependant de cette princesse.
En 1953 il y avait le prince Karl-Stefan d’Altenburg, né en 1921, fils de l’archiduc Karl-Albrecht (1888-1951) et de son épouse morganatique Alice Ankarcrona, et petit-fils de l’archiduc Karl-Stefan (1860-1933), dont le père était l’archiduc Karl-Ferdinand de la branche des ducs de Teschen (1818-1874), lequel avait épousé en 1854 l’archiduchesse Élisabeth (1831-1903), veuve de l’archiduc Ferdinand d’Autriche-Este avec lequel elle s’était mariée en 1847. Élisabeth était fille de l’archiduc Joseph (1776-1847), palatin de Hongrie, frère de l’empereur François II (Ier), le père de Marie-Louise, cousine germaine de ladite Élisabeth.
Marie-Louise eut 71 parures dans son trousseau et le Louvre conserve aussi une parure à l’antique en or et micromosaïques de patte de verre d’inspiration romaine, aussi de Nitot et de 1810, cadeau de l’empereur.
Laurent F
20 juillet 2015 @ 13:08
Sympa l’impératrice qui s’enfuit en piquant le magot ! je n’ai jamais eu de sympathie pour cette archiduchesse, sacrifiée peut-être sur l’autel de la politique mais qui s’est comportée de façon étrange pour ne pas dire étrangère par la suite !
Mélusine
17 juillet 2015 @ 13:44
Cette parure est somptueuse, mais je regrette que le joaillier ne lui ait pas inclus deux bracelets. Un pour chaque bras. :)