La police suédoise annonce avoir retrouvé les regalia volés cet été dans la cathédrale de Strangnas. l’enquête avait permis différentes arrestations. C’est une heureuse nouvelle qu’une partie du butin ait pu être retrouvée. Il semble que les deux couronnes en fassent partie. Elles auraient été retrouvées dans une poubelle. Il y a deux semaines, la police laissait entendre au vu e l’enquête que les joyaux avaient probablement été morcellés et perdus à jamais. (merci à Alberto et Framboiz)
Baboula
5 février 2019 @ 15:53
Je dis toujours qu’il faut faire attention à ce qu’on met à la poubelle .
Muscate-Valeska de Lisabé
5 février 2019 @ 16:15
Hihihi…j’allais le dire,Baboula-mia ;’)).
Philippe Gain d'Enquin
5 février 2019 @ 16:44
Certain préfet y mit tout Paris…
Chaque chose à sa place
6 février 2019 @ 12:53
Paris en bouteille c’est Mick Micheyl ,des poubelles dans Paris c’est bien le préfet mais tout Paris en poubelle c’est la municipalité actuelle.
Menthe
6 février 2019 @ 17:56
… et de façon sans gêne !
Karabakh
5 février 2019 @ 18:40
Je me suis également fait cette réflexion. On trouve des choses étonnantes dans les poubelles.
Philippe Gain d'Enquin
7 février 2019 @ 12:23
Vous ne croyez pas si bien dire, l’une de mes connaissances – de l’âge de ma grand-mère – m’a relaté que l’un de ses frères, à l’époque du franc, tôt levé pour aérer son clebs avait eu la surprise de sa vie – l’histoire est authentique – en découvrant à deux rues de chez lui, avant le passage des éboueurs l’intégralité de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert !!! Il est vrai qu’en ce temps béni Le B… C…, A……e et E… n’existaient pas et que beaucoup ne savaient pas ce qu’ils avaient. Le bonheur de cette « bonne fortune » trouva sa juste conclusion à Drouot. Qu’en fut il de la « récompense » du clébard ont la promenade s’est très probablement trouvée « écourtée » je ne sais plus.
Karabakh
7 février 2019 @ 15:48
C’est une jolie histoire, dont je crois volontiers à la véracité. De nos jours encore, beaucoup de personnes n’ont pas conscience des objets de valeur qu’ils ont en leur possession.
Après le décès de ma grand-mère maternelle, j’ai été surpris de voir que mon oncle, homme instruit et plutôt curieux par nature, a jeté des livres qui, sans atteindre la valeur de l’Encyclopédie Diderot et d’Alembert, avaient toutefois une petite consistance vénale.
J’ai récupéré les livres, j’ai trié ceux qui m’intéressaient et puis j’ai vendu le reste, dans une salle des ventes de banlieue. Le prix était bon.
teddy
5 février 2019 @ 19:05
Sans pierres une coquille vide
les couronnes des rois d hawai ont été abîmées
Cosmo
5 février 2019 @ 19:40
J’y ai mis des couverts en ragent la semaine dernière et je le regrette…
Charlotte
6 février 2019 @ 12:59
Auriez-vous ragé d’y jeter vos couverts en argent ?
Mayg
6 février 2019 @ 13:18
Des couverts en argent ?
Gatienne
6 février 2019 @ 20:13
Comme quoi la colère (ou pire, la rage) sont mauvaises conseillères car après vient le temps des regrets…😡
Sarita
5 février 2019 @ 21:08
Ça se met dans le bac de recyclage ce genre de choses?
Karabakh
6 février 2019 @ 15:20
Hé hé ! Bien vu. 😁
Gérard St-Louis
5 février 2019 @ 16:55
Miracle… Le peuple suédois et tous les amateurs d’art dont je suis se réjouiront de cette heureuse nouvelle.
Christian Rochefort
5 février 2019 @ 17:12
C’est un vrai miracle qu’on ait retrouvé les 2 couronnes! Félicitations à la police Suédoise!
ambre
5 février 2019 @ 17:17
C’est dingue ce qu’on trouve dedans.
Sérieusement, qui peut bien mettre des couronnes authentiques dans une poubelle ?
Geste de dépit parce que le commanditaire n’en a plus voulu, ou les voleurs ont été trop gourmands ?
Et dans quelles circonstances les a-t-on retrouvées ?!
Maria
5 février 2019 @ 17:42
Che bella notizia!
marianne
5 février 2019 @ 17:46
Dans une poubelle ! Effarant !
Actarus
5 février 2019 @ 18:07
Les couronnes dans une poubelle, c’est un peu l’histoire du diamant de marchand de cuillers au palais de Topkapi. ;-)
J’espère que maintenant ils seront plus sérieux avec les mesures de sécurité.
Kardaillac
5 février 2019 @ 18:08
Les voleurs ont gardé les sceptres pour faire de l’escrime.
Karabakh
6 février 2019 @ 15:22
Ah oui. 😅
Philippe Gain d'Enquin
7 février 2019 @ 17:16
Votre analyse à sceptre large omet un détail d’importance : les voleurs étaient venus en Ottokar… A vous, PGE
Gérard
5 février 2019 @ 18:52
Aujourd’hui 5 février en effet se tenait le procès d’un jeune homme suédois de 22 ans accusé d’avoir volé en juillet des bijoux royaux dans la cathédrale de Strängnäs au sommet d’une colline à l’ouest de Stockholm. Ce procès a été suspendu lorsqu’il a été appris que les bijoux avaient été retrouvés dans une poubelle de la banlieue de Stockholm.
Sur le sac contenu dans cette poubelle il était écrit Bomb ce qui attira l’attention d’un agent de sécurité. Il semble que les objets aient été retrouvés au tout début du mois d’août comme la rumeur l’avait annoncé mais qu’on ait gardé officiellement le secret.
Les deux jeunes voleurs le 31 juillet 2018 étaient partis en vélo avec une orbe et deux couronnes, laissant une autre orbe et deux sceptres après avoir brisé le verre du présentoir.
Les regalia volés représentaient environ 65 000 000 de couronnes suédoises soit 7,1 millions de dollars ou près de 6 260 000 euros. Les voleurs s’étaient enfuis ensuite à bord d’une vedette rapide par le lac Mälären, qui est à une centaine de mètres de la cathédrale, et les nombreux lacs en réseau.
La police vérifie actuellement qu’il ne s’agit pas de reproductions mais bien des objets royaux funéraires du roi Charles IX qui régna de 1604 à 1611 et qui a été inhumé dans un beau tombeau de cette cathédrale aux côtés de ses deux épouses et de plusieurs de ses enfants.
Le prévenu avait été arrêté le 12 septembre, et son identité n’a pas été rendue publique.
Un deuxième homme a été temporairement gardé à vue mais n’a pas été inculpé.
Les objets funéraires étaient soit placés à l’intérieur du cercueil comme c’était le cas initialement ici, soit placés au-dessus.
L’orbe dérobée a été fabriquée pour le roi Charles IX Vasa (1550-1611) et la plus petite couronne qui est en or sertie de cristaux a été créée pour sa seconde épouse, Christine de Holstein-Gottorp dite l’Ancienne (1573-1625).
Mais si des insignes royaux funéraires sont conservés dans les cathédrales de Strängnäs, Uppsala et Västerås, les joyaux les plus importants sont dans les caves du château royal de Stockholm.
En 2013, les regalia funéraires du roi Jean III (1537-1592) avaient été volés dans la cathédrale de Västerås également à l’ouest de Stockholm et ils furent retrouvés plusieurs jours après, dans un sac à ordures laissé sur une route de campagne, à la suite d’un appel anonyme.
Baboula
6 février 2019 @ 12:59
Merci Gérard pour ce reportage ! La poubelle est une habitude des voleurs suédois .
Gérard
7 février 2019 @ 14:49
Ils sont plus propres que les nôtres.
ambre
6 février 2019 @ 13:23
Merci Gérard. Vous répondez à mes questions plus haut :-)
IANKAL21
6 février 2019 @ 14:33
Merci pour votre reportage détaillé.
Danielle
5 février 2019 @ 19:50
Une bonne nouvelle.
Pauline de Roby
5 février 2019 @ 21:41
Voilà une nouvelle inespérée. Retrouver des symboles pareils dans une poubelle, c’est surréaliste.
Laurent F
5 février 2019 @ 22:01
Une bonne nouvelle, je vais fouiller mes poubelles de ce pas !!🤪🤪
Caroline
5 février 2019 @ 23:14
Quelle bonne nouvelle !
Les voleurs craignaient d’etre vite attrapés par la police, ils ont donc décidé de se débarrasser de leur butin en le jetant à la poubelle!
Zeugma
6 février 2019 @ 10:51
C’est une très bonne nouvelle.
L’épée en diamants que Charles X fit faire pour son sacre et fut volée dans la galerie Apollon du Louvre en 1976 n’a jamais été retrouvée.
Gérard
6 février 2019 @ 12:28
La qualité de nos voleurs semble hélas supérieure.
Il semble en outre que le vol suédois ayant été immédiatement signalé (c’était un jour de visite) des hélicoptères de la police aient pris en chasse la vedette mais qu’à l’accostage on ait perdu les voleurs.
Gérard
6 février 2019 @ 17:35
Rappelons que cette épée militaire de Charles X était l’œuvre d’Évrard et Georges- Frédéric Bapt et avait été créée pour le sacre de 1825, elle était ornée de plus de 1500 brillants provenant des collections de la Couronne et elle s’inspirait de l’épée de diamants qui avait été livrée à Louis XVI en 1784 par Pierre Alexandre Bretet et Georges-Frédéric Bapst, épée qui avait disparu dans le vol des diamants de la Couronne au Garde-Meuble royal en 1792. Il semble cependant que seule la garde de l’épée de Louis XVI ait été volée, cette épée qu’il portait à l’ouverture des États généraux de 1789 et qui est maintenant présentée aux Invalides, après être sortie des réserves du Musée de l’Armée, sous l’appellation erronée d’épée du sacre de Louis XVI. On a donc bien là semble-t-il la lame et le fourreau de l’épée de diamants de Louis XVI, épée qui était très proche pour le style de celle du cousin germain du roi, Frédéric-Auguste de Saxe.
La lame de l’épée de Charles X était en acier souple et résistant dit de Damas et elle était due à Charles-Louis Sir-Henry fourbisseur du roi, installé à Paris et réputé pour ses instruments chirurgicaux.
L’épée ne fut pas intégrée au Musée des Souverains de Napoléon III (créé en 1852 au premier étage de l’aile de la Colonnade du Louvre) car celui-ci s’en servit, il la porta à son mariage à Notre-Dame de Paris en 1853 après avoir fait redécorer la lame et transformer le fourreau en y ajoutant des aigles, et avoir commandé l’étui aux armes impériales qui, lui, est conservé. Malgré ce qu’elle aurait pu rapporter l’épée ne fut pas incluse dans la vente des diamants de la Couronne en 1887 car les professionnels de la joaillerie avaient souligné son intérêt à l’occasion des expositions de 1855 et 1878, elle fut donc réservée pour le Musée du Louvre et rejoignit les autres diamants de la Couronne conservés en la Galerie d’Apollon mais c’est là qu’elle fut volée dans la nuit du 16 décembre 1976 ainsi que le rappelle Philippe Malgouyres dans Armes européennes. Histoire d’une collection au musée du Louvre, Louvre éditions.
Les voleurs profitèrent d’un échafaudage mis en place pour le ravalement de la façade. Ils neutralisèrent ensuite le système d’alarme et brisèrent la vitre de protection. On interrogea bien sûr les gardiens, les monteurs de l’échafaudage… ce fut en vain et le dossier fut classé.
Pascal
6 février 2019 @ 19:11
Cela est malheureusement parfaitement exact !
De plus il semblerait qu’une quantité invraisemblable de meubles , tableaux etc. appartenant à l’Etat français et prêtés à de hauts fonctionnaires , ministres ou administrations soient manquant à l’appel et prétendument introuvables .
Après cela on nous présentera en grande pompe un rapport de la cour des comptes qui n’est pas toujours impartial mais souvent » à charge » selon la profession ou l’administration qui est dans le collimateur ; » tragediante ! comediante ! «
COLETTE C.
6 février 2019 @ 11:34
Incroyable !
Gérard
6 février 2019 @ 12:28
La qualité de nos voleurs semble hélas supérieure.
Il semble en outre que le vol suédois ayant été immédiatement signalé (c’était un jour de visite) des hélicoptères de la police aient pris en chasse la vedette mais qu’à l’accostage on ait perdu les voleurs.
Clara
6 février 2019 @ 14:25
Ce sontdes alias, et c’est pourquoi on en a relativement peu parlé dans les médias.
Nivolet
6 février 2019 @ 15:58
🤔🙄😂
Gérard
7 février 2019 @ 17:23
Merci à vous trois et amitiés.
Gérard
17 février 2019 @ 16:55
Malheureusement la photo des joyaux retrouvés montre qu’ils sont très abîmés sans doute par des coups de marteau lors du bris des vitrines de protection. Un gros travail de restauration s’impose.
Gérard
25 février 2019 @ 15:36
Dans la livraison de cette semaine de Point de vue Jérôme Carron explique que les regalia ont été selon la police déposés dans une benne à ordures le soir précédent ou au cours de la nuit du 3 au 4 février où on les a découverts. Les enquêteurs avaient retrouvé l’ADN du jeune homme de 22 ans qui avait été arrêté le 12 septembre sur les vélos utilisés après le vol par les malfaiteurs et le suspect avait reconnu avoir utilisé un de ces vélos mais niait sa participation au vol. Comme il a été depuis incarcéré ce n’est pas lui qui a déposé les précieuses reliques dans une boîte à ordures mais la police étudie les bandes de vidéosurveillance des caméras installées autour du conteneur pour savoir qui donc est le complice du jeune homme arrêté qui a préféré se défaire d’un encombrant trésor trop connu.