A l’invitation du directeur du musée d’Art ancien de Lisbonne, la princesse Alexandra de Kohary a visité en compagnie de ses enfants le prince Luis, la princesse Giovanna et la princesse Clémentine l’exposition « Les Savoie, rois et mécènes« .
La princesse Alexandra est la fille de la princesse Marie Louise de Bulgarie (soeur du roi Siméon) et de son second époux Bronislaw Chrobok. Née en 1970 à Toronto, elle a épousé à Estoril au Portugal en 2001 Jorge Champalimaud Raposo de Magalhaes. Le couple a eu trois enfants : Luis (2003), Giovanna (2006) et Clémentine (2010).
En 2012, le roi Siméon de Bulgarie a donné à sa soeur la princesse Marie Louise pour elle et pour sa descendance issue de son deuxième mariage le titre de prince/princesse de Kohary.
En premières noces, la princesse Marie Louise avait épousé le prince Karl de Leiningen avec qui elle a eut deux fils.
La princesse Alexandra est donc la petite-fille du roi Boris et de la reine Giovanna de Bulgarie, née princesse de Savoie et l‘arrière-petite-fille du roi Victor Emmanuel et de la reine Elena d’Italie. (Copyright photo : MNAA)
Severina
22 septembre 2014 @ 07:04
Jolie petite famille que je ne connaissais pas.
JAY
22 septembre 2014 @ 08:19
Que la princesse Alexandra soit titrée je peux le comprendre mais son fils est aussi prince ?
Kalistéa
22 septembre 2014 @ 09:17
ces deux mignonnes petites filles ressemblent aux deux princesses royales.
Gérard
22 septembre 2014 @ 09:18
Merci pour ces renseignements intéressants.
aubert
22 septembre 2014 @ 12:50
ce merci suffit-il de la part d’un fervent orléaniste ? pourquoi ne pas lui joindre une explication historique sur le titre de prince de Kohary et sur ceux qui l’ont porté ce qui nous dispenserait de faire appel à nos bibliothèques ou à Google ?
Gérard
25 septembre 2014 @ 14:53
Bien qu’il y ait eu quelques rares familles considérées comme nobles en Bulgarie, la constitution royale du 16/28 avril 1879 prévoyait en son article 58 dans sa modification du 15 mai 1893 que « Les titres de noblesse et les autres distinctions n’existent point dans le royaume de Bulgarie. » Ceci toutefois ne s’entendait pas des titres de la famille royale.
Les Koháry sont cités pour la première fois en 1380 et la filiation suivie remonte à 1561. Ils furent barons hongrois le 15 février 1616 et comtes hongrois le 15 juillet 1685. Les rois de Hongrie les récompensèrent de leurs actions militaires et de leurs services dans l’administration par l’octroi de terres, ils n’étaient donc pas de basse extraction comme on l’a soutenu.
Par diplôme daté à Vienne du 15 novembre 1815 le titre de prince héréditaire (Fürst) von Koháry (la particule est originale car en Hongrie l’y final en tient lieu), par primogéniture, fut conféré à Franz Joseph (Ferenc József), né à Vienne le 4 septembre 1766, mort à Oroszvár, comitat de Moson (Hongrie) le 27 juin 1826, comte Koháry de Csábrágh et Szitnya, comte zu Murány, seigneur (Erbherr) zu Balogwar, Rimaszécs, Derencsény, Fülek und Ketskemet in Ungarn, c’est-à-dire en Hongrie, dann Walterskirchen, Ebenthal und Dürnkant in Oesterreich unter der Enns erbte, c’est-à-dire en Basse-Autriche, etc. (le majorat de Murány avait été constitué le 12 janvier 1723, les majorats de Rimaszécs, Derencsény et Balog, tous dans le comitat de Gömör, Hongrie, avaient été constitués le 28 avril 1757), alors vice-chancelier de la Chambre aulique de Hongrie, plus tard chancelier, conseiller intime, chambellan et premier grand-maître, chevalier de la Toison d’or.
De nouvelles armoiries furent conférées au prince le 15 novembre 1819 en sorte qu’il portait : « d’azur au lion couronné d’or, armé et lampassé de gueules, tenant de la dextre une épée d’argent montée d’or, mise en barre, sur un mont de trois coupeaux d’argent ». Cet écu se retrouva au quatrième quartier de l’écartelé des armes personnelles de Ferdinand Ier de Bulgarie.
Ce François-Joseph n’eut pas de fils qui lui survive. Or il avait de grands biens entre l’actuelle Slovaquie, la Hongrie et la Basse-Autriche que l’empereur administra à sa mort en 1826. Cependant son gendre parvint à récupérer les terres d’autant qu’il avait toujours été dévoué à l’empereur. Il réussit à rétablir la propriété des Koháry telle qu’elle se trouvait en 1723 et étendit encore les propriétés en acquérant celle de Hrabusice et les usines de fer de Pohorella et Závadka ainsi que la propriété Csérejvar dans le district de Borsod, en Hongrie, louant aussi le domaine de Hevel. L’ensemble représentait environ 80 570 hectares et la troisième fortune immobilière de l’empire d’Autriche.
En effet François-Joseph n’avait plus qu’une fille, Mária Antónia Koháry de Csábrág et Szitnya (1797-1862) de son mariage avec la comtesse Maria Antonia de Waldstein-Wartenberg-Dux. Il aurait obtenu qu’elle soit proclamée
« héritière du nom familial » (fiúsított). Il avait eu un fils, Ferenc qui mourut en bas âge (1792-1795).
En 1815 il n’avait plus l’espoir d’avoir encore un fils. Cette disposition en faveur de la descendance de sa fille était-elle alors dans la concession de 1815 comme cela a été écrit, ou plus tard ? Sans doute elle s’y trouvait d’autant qu’en Hongrie tout descendant d’un magnat pouvait prétendre siéger à la Chambre des magnats et que lorsqu’une fille de la noblesse épousait un roturier celui-ci changeait de catégorie sociale et très généralement était ensuite anobli, en sorte que les femmes jouaient un rôle important dans la société hongroise de ce temps. De fait les descendants Saxe-Cobourg de cette famille siégeaient à la Chambre des magnats. Et ils étaient les propriétaires de tous ces biens. Avaient-ils pour autant le titre de prince de Koháry tel qu’il avait été conféré en 1815 ? Ou étaient-ils possesseurs de cette principauté ? On a considéré assez souvent qu’ils étaient effectivement princes de Koháry (et j’y reviendrai) bien qu’ils n’aient jamais porté officiellement ce patronyme, malgré ce qui a été écrit.
Au moment de son mariage la fille du prince était héritière d’une fortune estimée à 20 millions de francs.
Il faut souligner que c’est le 3 janvier 1816 (et non le 30 novembre 1815 qui est généralement indiqué) à Vienne que la jeune princesse épousa le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg (1785-1851), quelques semaines donc en principe après que son père avait été titré prince et incontestablement le mariage projeté avait pesé dans la balance impériale. Ce prince ne souhaitait pas d’un mariage morganatique quelle qu’ait été la fortune de la fiancée.
En effet en vertu du pacte de famille de la maison princière de Saxe-Cobourg l’héritier de cette maison devait être le fils d’une mère de maison princière. C’est pourquoi une requête fut présentée le 1er juin 1816, à un moment où le mariage avait déjà été célébré, cette requête visait à obtenir un diplôme antidaté, ce qui fut fait par décision impériale du 26 juin 1816. Mais la décision faisait du père de la mariée un prince or il fallait qu’Antonia soit princesse (Fürstin) elle-même et une deuxième requête fut présentée en ce sens le 15 novembre 1816 et entraîna un placet de l’empereur daté du 3 décembre 1816 qui permit la délivrance d’un diplôme le 15 mai 1817 antidaté au 15 novembre
1815 !
La princesse Antonia et son époux Ferdinand furent altesses sérénissimes et en outre altesses royales au Portugal, ils étaient les beaux-parents de la reine Marie II de Portugal.
Le prince Ferdinand était né prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Saalfeld, deuxième fils de Franz, duc de Saxe-Cobourg-Saalfeld et il devint en 1826 prince de Saxe-Cobourg et Gotha quand son frère le duc Ernest Ier fit un échange territorial avec d’autres membres de la famille.
Il eut pour neveux la reine Victoria et le prince Albert son époux, l’impératrice Charlotte du Mexique, le roi Albert II des Belges, il eut pour fille la duchesse de Nemours (par laquelle la comtesse de Paris descendait des Koháry).
Il eut aussi trois fils dont les aînés furent Ferdinand II, roi de Portugal par mariage, et Auguste (1818-1881) qui recueillit le majorat hongrois puisque le roi de Portugal était suffisamment possessionné par sa brillante alliance avec la reine Marie II, et renonçait en 1836, au moment du mariage, au majorat. Auguste épousa la princesse Clémentine d’Orléans, fils de Louis-Philippe.
Auguste et Clémentine eurent Philippe de Saxe-Cobourg et Gotha (1844-1921), l’époux peu reluisant de Louise de Belgique, qui n’eut pas de postérité mâle subsistante, Auguste qui épousa la princesse Léopoldine du Brésil, et Ferdinand qui fut en 1887 prince de Bulgarie et donc futur roi des Bulgares. La fortune des Koháry et l’intelligence et l’opiniâtreté de la princesse Clémentine favorisèrent grandement la carrière royale de Ferdinand. On sait que Ferdinand Ier fut le père du roi Boris III, lui-même père du roi Siméon II.
Ferdinand, époux de la princesse de Koháry, est qualifié de quatrième prince de Koháry, je ne sais pas pourquoi puisque son beau-père était le premier, lequel mourut après son fils, et sa fille, la deuxième princesse, qui mourut après son mari. Auguste leur deuxième fils, époux de Clémentine d’Orléans, est qualifié de cinquième prince. Philippe (1844-1921), fils aîné d’Auguste, est qualifié de sixième prince et meurt après son fils. Louis Auguste (1845–1907), frère cadet de Philippe et époux de Léopoldine du Brésil est qualifié de septième prince.
Le premier fils de Louis Auguste, Peter August, mourut célibataire en 1934 et donc après son père et il aurait pu être le huitième prince, son frère cadet August Leopold mourut avant lui mais il avait épousé l’archiduchesse Karoline et fut notamment le père du prince Rainer mais celui-ci n’épousa pas une princesse.
Il est très difficile en tout état de cause de s’y reconnaître dans cette succession prétendue au titre princier de Koháry et de savoir comment la princesse Marie-Louise serait la neuvième princesse sauf à être la première d’une nouvelle création. Si l’on considère que son frère lui a cédé le titre il aurait été lui le huitième prince, mais comment ?
La postérité de Philippe Josias n’est pas dynaste à Cobourg mais cela a-t-il une importance pour Koháry ? Effectivement son fils Philippe est décédé le 18 septembre dernier laissant un fils Maximilian qui est né le 20 juillet 1972. Dans l’ordre généalogique il prime immédiatement le roi Siméon.
Il a été écrit que pour un mariage inégal l’un des rameaux avait perdu ses prérogatives souveraines en Allemagne sans que ceci n’affecte la qualité de prince reconnu en Hongrie, il doit s’agir à cet égard du prince Philippe Josias (marié à Sarah Aurelia Házlasz) ou de son frère le prince Ernest (époux d’Irmgard Röll, mais qui n’eut pas d’enfant).
Le majorat par définition était destiné à demeurer dans son intégrité dans la possession du chef de la maison de Saxe-Cobourg et Gotha de la ligne Koháry et ne fut perdu qu’avec l’arrivée des communistes au pouvoir en 1945.
À la mort de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha en 1851, il fut donc hérité par August (1818-1881), frère puîné de Ferdinand de Portugal. À la mort d’Auguste ce fut son fils aîné qui eut le majorat, Philipp (1844-1921), dont le fils unique Leopold (1878-1916) mourut donc avant lui. À la mort de Philipp en 1921 Ferdinand de Bulgarie et son neveu August Leopold de Saxe-Cobourg et Gotha (1867-1922) entrèrent en discussion parce que Ferdinand voulait qu’un certain nombre de propriétés soient sous son contrôle. August Leopold mourut l’année suivante laissant trois fils : Rainer (1900-1945), Philipp (1901-1985) et Ernst (1907-1978), puis il y eut aussi Dorothea de Schleswig-Holstein, fille et unique enfant survivant de Philipp (1844-1921).
En gros les propriétés de Hongrie et de Slovaquie resteraient en majorité entre les mains du prince Rainer, et ses frères le prince Philipp et le prince Ernst recevraient les propriétés autrichiennes. Philippe hérita du grand palais Cobourg de Vienne et des terres et du château de Walterskirchen en Basse-Autriche que son fils Philipp junior (1944-2014) continua de posséder et aujourd’hui ses enfants (il a deux filles et deux fils, Maximilian et Alexander). Ernst hérita des terres de Schladming avec le château, et de Gröbming avec le pavillon de chasse. Les terres et le château d’Ebenthal restant indivis, le prince Philipp junior répartissant alors le produit des fermes entre plusieurs de ses cousins comme l’expliquait Arturo Beéche dans Eurohistory.
Les majorats avaient été confirmés aux Saxe-Cobourg le 8 avril 1831, les bénéficiaires devant ajouter à leur qualité de prince le patronyme Koháry, ce qui ne semble pas finalement avoir été fait officiellement.
Un premier indigénat hongrois du 20 décembre 1790 n’ayant pas été suivi d’effet pour manque de résidence suffisante, un deuxième indigénat hongrois avait été conféré à Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha le 8 janvier 1830.
La descendance du prince Auguste fut reconnue altesse héréditaire en Autriche le 2 mai 1881 et la qualité de prince hongrois fut reconnue aux Saxe-Cobourg et Gotha par le ministère hongrois de l’intérieur en 1936 et en 1940.
Sources principales : L’Allemagne dynastique (Familles alliées) tome VII ; Siebmacher (Familles princières allemandes) ; Almanach de Gotha ; L’Ordre de la noblesse, tome I, Saxe-Cobourg-Koháry (par Szabolcs de Vajay) ; L’Intermédiaire des chercheurs et curieux (1993, colonnes 1080 et suivantes. 1995, 349. 1997, 468), et les communications amicales de Georges Dufoux ; Chevalier Wilhelm von Blaschek, Ahnentafeln S.H. Prinzen Philipp Josias von Sachsen-Coburg-Gotha, 1933 ; J.-D. de Joannis, Les Seize quartiers généalogiques des Capétiens ; Olivier Defrance, La Médicis des Cobourg, Clémentine d’Orléans ; Marian Ciz et Marian Lichner, The Mansion in Svätý Anton ; A.N. Wilson, The Rise and Fall of the House of Windsor ; Arturo Beéche, site http://www.eurohistory.com/ ; Paul Theroff, http://www.angelfire.com/realm/gotha/gotha/gotha.htm.
Juan
23 août 2015 @ 12:16
C’est une très interessante description de l’histoire de la famille, et je vous remercie pour les renseignements. Je voudrais seulement ajouter 2 points:
1 -Le marriage inégal du Prince Philipp Josias en 1944 va efectivement contre les lois de la Maison de Saxe-Cobourg et il n’est pas question à cette époche de titre princier réconnu en Autriche Hongrie vu que l’Empire n’existe plus et le dérnier Empereur est dejà mort.
2 – Philipp (Junior) Sachsen-Coburg-Gotha est né illegitime en 1944 avant le mariage morganatique de ses parents (qui l’a legitimé) ce que ne le permet de être en ligne à heriter aucun titre, droits de succession de titres ou répresentations.
Pour ces raisons lui, ou ses descendants ne peuvent pas primer sur les droits sur leur loitaint cousin le Roi Simeon de Bulgarie, parce qu’ils n’en ont aucuns. D’un autre cotê c’est presque drôle qu’ils soient les seuls Cobourgs a heriter des terres ayant appartenu aux Kohary ou Saxe-Cobourg-Kohary – et on peut y voir une sorte de justice cosmique.
Anais
22 septembre 2014 @ 10:49
Très jolie famille. Je me souviens du mariage de la princesse Alexandra.
JAY
22 septembre 2014 @ 12:57
un lien qui explique la provenance du titre http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Koh%C3%A1ry
Marie-Josépha
22 septembre 2014 @ 13:02
Contente de découvrir une nouvelle famille princière. Les enfants sint très mignons!
Anita
22 septembre 2014 @ 16:53
Cela me paraîtrait très étonnant que le mari de la princesse Alexandra n’ait pas été aussi titré prince de Kohary. A moins qu’ils ne soient divorcés depuis…
Nemausus
22 septembre 2014 @ 18:12
Il ne faut pas trop se fier à Wikipédia non plus. Le titre de prince Kohary de Csábrágh et Szitnya est éteint légalement depuis la mort du dernier titulaire de la famille Kohary. Seul le nom a été transmis aux Saxe-Cobourg. Le titre de Prince de Kohary octroyé (sic) par l’ex tsar Siméon II à sa sœur et la postérité Chrobok (dans toutes la descendance masculine et féminine ? cela va en faire des « princes de Kohary » !) reste un titre de pure courtoisie bulgare et n’est certainement pas la continuité du titre princier original hongrois.
Thibaut le Chartrain
23 septembre 2014 @ 09:30
Tout à fait d’accord avec vous Nemausus : les Saxe-Cobourg n’ont repris que le nom (et les immenses domaines des Kohary) et ne se sont jamais prétendu « prince de Kohary ». D’ailleurs même le nom a été abandonné assez vite, préférant celui de prince de Saxe-Cobourg-Gotha.
Si l’on veut s’amuser à faire un peu de « titre-fiction », le légitime héritier du titre de 9ème prince de Kohary serait le prince Maximilien de Saxe-Cobourg-Gotha, né en 1972 et fils du prince Philippe décédé il y a quelques jours (à moins bien sûr qu’il ne soit éliminé parce qu’issu de mariages morganatiques).
Ceci étant, Siméon II en tant que souverain a parfaitement le droit de créer le titre qu’il veut pour sa sœur….
Nemausus
23 septembre 2014 @ 12:05
A condition qu’il soit encore souverain, chose qu’il n’est plus depuis que la Bulgarie est république. Ce titre reste donc bien de pure courtoisie.
COLETTE C.
22 septembre 2014 @ 20:00
Une suite agréable à l’article sur les enfants du roi de Bulgarie.
Laurent F
23 septembre 2014 @ 08:52
On reconnait bien là des descendants du renard des Balkans au moins pour Alexandra et Luis qui ont un visage très Saxe-Cobourg
Arthur
24 septembre 2014 @ 08:29
Il me semble que Simeon de Bulgarie a le droit de changer les lois et les statuts dans sa famille. Ses cousins (jamais régnants et vivant comme lui en républiques) comme Otto de Habsbourg, Henry d’Orleans, Andreas Saxe-Cobourg et d’autres, on donné à des enfants, petits-enfants neveux etc. qui n’étaient auparavant princes (a cause de lois bien établies dans leurs Maisons) des pleins droit des dinastes et des titres qui reflètent leurs traditions familiales. Bien sûr on peut tout remettre en question, mais où est-ce qu’on s’arrête? Esperons que la courtoisie qu’on attribue aux titres s’étendra a tous les membres de ces familles…