La princesse Dina Mired de Jordanie (en tailleur pantalon blanc) était en déplacement au Qatar en sa qualité de présidente de l’Union of International Cancer Control (UICC) et en vue d’un sommet sur le cancer qui se tiendra en 2020 au sultanat d’Oman. (merci à Guizmo)
Silvia
27 avril 2019 @ 03:21
Très jolie femme 🌸🌺
Anna 1
27 avril 2019 @ 13:16
La dame à gauche porte son foulard comme comme dans certaines représentations de la vierge Marie. Excusez mon ignorance, je n’ai pas votre culture, mais je ne l’avais jamais remarqué de façon aussi flagrante.
Philippe
28 avril 2019 @ 18:04
Oui, peut-être, mais au XXIè siècle, l’usage en est différent … Il s’agit aujourd’hui d’afficher son adhésion à une idéologie mortifère !
Rien à voir donc, du moins si je m’en tiens à la bio supposée de ladite Marie.
Alinéas
27 avril 2019 @ 16:37
Joli tailleur-pantalon blanc mais la ceinture ne l’avantage pas beaucoup !!!
Mary
28 avril 2019 @ 05:46
Une nouvelle venue ?
Gérard
28 avril 2019 @ 18:46
Il a déjà été question de cette princesse à plusieurs reprises ici. Son altesse royale la princesse Dina Mired est née à Amman, le 12 octobre 1965, Dina Mohammad Khalifeh, et elle est notamment présidente de l’Union for International Cancer Control.
Elle a épousé en 1992 le prince Mired bin Ra’ad qui est le fils du prince Ra’ad bin Zeid et de la princesse Majda Ra’ad née Margaretha Lind, une suédoise d’origine, descendante du roi Charles XI Vasa de Suède.
Le prince Ra’ad a été longtemps grand chambellan de Jordanie. Il est le chef des maisons royales d’Irak et de Syrie et il est fils du major-général prince Zeid cinquième fils d’Hussein bin Ali roi du Hedjaz.
Le prince et la princesse Mired ont trois enfants, le prince Rakan bin Mired né à Amman le 20 novembre 1992, la princesse Shirin binti Mired née à Amman le 19 mai 1993, et le prince Jafar bin Mired, né à Amann le 4 septembre 2002.
Le prince Mired dirige la Commission nationale de déminage humanitaire et de réhabilitation, et il est vice-président du Conseil suprême pour les personnes handicapées et il a été aussi de 2014 à 2018 le haut-commissaire aux Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies. Il avait été nommé par arrêté royal en 2014 directeur du Conseil suprême pour les personnes en situation de handicap. Il fut régulièrement envoyé spécial pour promouvoir la Convention internationale sur l’interdiction des mines antipersonnel ou Convention d’Ottawa dont il présida les travaux de la huitième convention à Amann en 2008, mais qui n’avait pas été ratifiée partout. Aujourd’hui encore elle n’a pas été ratifiée dans 34 États.
La princesse a fait ses premières études à Amman dans l’école nationale orthodoxe et a poursuivi sa scolarité en Angleterre, puis y a fait des études supérieures industrielles, commerciales et d’analyse financière à l’Université de Warwick et à l’Université de Reading. Elle a d’abord travaillé dans le privé avant d’entrer au cabinet du prince héritier d’alors Hassan bin Talal.
Alors qu’il avait deux ans le fils aîné du prince et de la princesse le prince Rakan a été victime d’une leucémie aiguë lymphoblastique qui fut diagnostiquée quelques jours avant ses deux ans en novembre 1997. Cette maladie frappe les jeunes enfants et principalement les garçons. À l’époque la famille vivait en Angleterre.
L’enfant fut pris en charge par le Service national de santé anglais et subit un traitement efficace de chimiothérapie mais au bout de 18 mois il y eut une rechute.
Pour suivre un nouveau traitement la famille se rendit à Boston où l’on pratiqua une greffe de moelle osseuse au Dana-Farber Boston Children’s Cancer ans Blood Disorders Cancer.
Un tel traitement n’existait pas à l’époque en Jordanie malgré l’existence du Centre Al-Amal, c’est-à-dire l’espoir, qui devait devenir lorsque le cancer fut moins tabou dans le royaume le King Hussein Cancer Center en hommage au roi Hussein qui fut le premier jordanien à faire savoir qu’il était victime d’un cancer mais qui dut être soigné à Rochester, Minnesota, et qui dès lors voulut la création d’un grand centre anticancéreux en Jordanie.
La famille rentra en Jordanie en 2000 et la princesse travailla alors pour la fondation associée au centre de cancérologie en 2006, elle en fut directrice puis démissionna en juin 2016. Pendant son mandat elle a levé beaucoup de fonds et sensibilisé l’opinion publique.
La fondation a levé plus de 30 millions de dollars par an mais il y a 4000 nouveaux malades du cancer en Jordanie ou qu’il faut accueillir venus d’autres pays chaque année, des patients syriens, yéménites, soudanais, égyptiens, irakiens, qui viennent ici parce qu’il n’y a rien chez eux ou que la guerre a tout détruit. Pour les plus démunis existe un fonds caritatif et un autre fonds qui sert à payer les transports en tant que de besoin depuis qu’un enfant victime d’une leucémie avait dû cesser d’être soigné parce que son père ne pouvait plus lui payer l’aller-retour en taxi pour l’hôpital. Des accords ont été également pris avec les hôtels proches de l’hôpital pour les personnes qui ne nécessitent pas d’être hospitalisées après qu’on s’aperçut qu’une Palestinienne devait dormir sur le sol des mosquées.
En novembre 2016 la princesse a été élue présidente de l’Union internationale contre le cancer (UICC) qui a son siège à Genève et elle a pris ses fonctions en octobre 2018. Elle les occupera jusqu’en 2020. Elle est le premier président venu d’un pays arabe et elle est le premier président qui ne soit pas médecin.
La princesse Dina a expliqué que la maladie puis la guérison de son fils lui avait fait sentir que la volonté de Dieu était qu’elle se consacrât aux malades du cancer. Elle estime que l’exemple donné dans un pays qui n’est pas riche a montré à beaucoup d’autres pays qu’il n’était pas impossible de lutter chez eux contre le cancer.
Son altesse royale le prince Rakan bin Mired qui a maintenant 26 ans a publié le récit de son expérience dans un ouvrage intitulé My Journey. Il visite régulièrement les hôpitaux pour encourager les jeunes patients.