Le 18 novembre dernier, la Princesse Hélène de France, comtesse Evrard de Limburg Stirum, était l’invitée d’honneur de la cérémonie organisée à Lyon par les Chasseurs pour commémorer le combat de Sidi Brahim contre l’émir Abdel Kader en 1845.
La soeur du Comte de Paris, Marraine de l’Amicale du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins, a assisté d’abord à la messe célébrée en la basilique Notre Dame de Fourvière, puis à la prise d’armes, à la remise de la gerbe et enfin au déjeuner.
La Princesse Hélène et les autorités militaires, lors de la messe célébrée en la basilique Notre Dame de Fourvière. La soeur du Comte de Paris a conservé des liens très forts avec le 7ème BCA, Bataillon dont elle fut la Marraine, et qui fut le Bataillon de son frère le Prince François mort au combat le 11 octobre 1960.
clementine1
25 novembre 2018 @ 06:48
toujours heureuse de revoir la Princesse Hélène.
Bastien
25 novembre 2018 @ 10:59
J’apprécie la fidélité de la Princesse Hélène de France envers les chasseurs
Danielle
25 novembre 2018 @ 11:05
La princesse honore chaque année cette cérémonie, un beau geste pour son frère.
Merci Charles.
Charles
25 novembre 2018 @ 11:36
C’est avec constance et fidélité aux chasseurs que la Princesse Hélène de France s’est rendue à Lyon cette année à la cérémonie de la Sidi-Brahim.
La Princesse honore les Chasseurs mais aussi chaque année son frère François mort au combat.
Servane
25 novembre 2018 @ 12:39
Bravo à la Princesse Hélène pour sa présence
Muscate-Valeska de Lisabé
25 novembre 2018 @ 12:41
C’est vraiment utile de commémorer ce genre d’événements?…les gens s’ennuient décidément infiniment. …
Brigitte - Anne
26 novembre 2018 @ 13:58
Je pense comme vous mais quand on a l’esprit 19 ème siècle oui ! Et comme le dit el malik , du côté de l’émir combien de morts ?
particule
26 novembre 2018 @ 14:51
Pensez vous que la princesse Hélène de France s’ennuie au point de vouloir rendre hommage chaque année au bataillon de son frère, le prince François, mort pour la France en Algérie. Mais est il besoin de souligner une telle stupidité ?
Muscate-Valeska de Lisabé
28 novembre 2018 @ 16:00
Je pense que tout le monde s’ennuie,Orléans ou pas,Particule.Et je pense aussi que commémorer des événements mineurs aussi anciens(1845!!), sans aucun contemporain vivant, est une stupidité.Mais on s’occupe comme on peut.
ghislaine-Perrynn
26 novembre 2018 @ 15:16
c’est surement ce qui les poussent actuellement à se distraire sur les Champs- Elysées
Françoise2
25 novembre 2018 @ 15:24
Bravo Madame de soutenir nos soldats qui se sentent bien seuls en ces temps difficiles et surtout d’honorer la mémoire de son frère mort pour la France.
L'Alsacienne
25 novembre 2018 @ 16:29
Ce n’est pas mère, Isabelle, comtesse de Paris, qui se serait présentée ainsi :
sans sac, sans gants, manteau ouvert sur un col sans écharpe ou foulard.
Autre temps, autre époque, autre vision de la tenue en représentation.
Juliette d
27 novembre 2018 @ 04:43
Elle fait vraiment négligé. Quand on pense à une princesse, c’est pas ainsi qu’on l’imagine. Et l’âge n’est pas un prétexte.
Alix-Emérente
28 novembre 2018 @ 22:38
Je suis d’accord, nous avons vu dernièrement la sœur Anne à l’anniversaire de la Reine Sophie, et elle était très élégante. Sa sœur Diane aussi est très stylée. Ce n’est pas une question d’époque.
L'Alsacienne
25 novembre 2018 @ 16:30
Veuillez lire : ce n’est pas sa mère…
Nour
26 novembre 2018 @ 16:01
Oui mais avec le serre tête !!!
el malik
25 novembre 2018 @ 20:41
combien de morts du coté de l’emir,?
Si la France de 1845 avait su respecter les « SEIGNEURS des grandes tentes » nous aurions « économisé » bien des vies!
Brigitte - Anne
26 novembre 2018 @ 13:55
Très certainement el malik !
clementine1
26 novembre 2018 @ 14:46
d’accord avec vous El Malik. D’ailleurs on pourrait poser la même question « combien de vies épargnées de TOUS les côtés » pour chaque guerre, même celles qui ne disent pas ouvertement leur nom.
Gérard
27 novembre 2018 @ 21:39
À 10 000 contre 500 les pertes de l’émir, qui ne sont pas connues, ont dû être limitées et les horreurs de ce combat et du traitement des prisonniers français sont encore en mémoire.
Muscate-Valeska de Lisabé
28 novembre 2018 @ 16:03
Parce que les français ont TOUJOURS traité leurs prisonniers avec compassion et respect,c’est connu^^.
Gérard, Gérard, Gérard. …..l’homme est une bête pire que les autres,quel que soit son camp,et la guerre libère tous ses démons.
Gérard
30 novembre 2018 @ 16:27
Je vous aime bien et vous apprécie Muscate mais je ne voulais pas faire de la philosophie sur les lois de la guerre. Je ne voulais pas non plus stigmatiser un groupe ethnique, religieux, social ou politique. Nous avons commis des atrocités nous Français un peu partout dans le monde y compris en France à l’égard des Cathares, des Camisards, des Vendéens, des Juifs même si ce ne fut pas de notre seul fait … des atrocités ont été commises dans nos colonies. Mais il reste que ce combat inutile de Sidi Brahim fut particulièrement meurtrier du côté des Français et entraîna beaucoup de prisonniers qui furent particulièrement mal traités. Et l’on concédera que la France de Louis-Philippe et de Napoléon III n’en a pas tenu rigueur à l’émir Abdelkader qui fut toujours traité avec déférence.
Il faut bien que de temps en temps nous rappelions certaines anecdotes à propos de certains faits qui expliquent que l’on en garde la mémoire. Aujourd’hui il n’est plus question d’accuser quelqu’un de quoi que ce soit et tous les protagonistes sont morts depuis longtemps.
Dans ce blog chaque fois qu’il est question d’une naissance princière certains de nos amis écrivent ce n’est pas ce n’est pas le seul enfant qui naît, chaque fois qu’il est question d’une mort princière on nous dit ce n’est pas le seul mort et ainsi de suite. On pourrait peut-être gagner du temps et de la place en estimant que ces considérations sont inutiles puisque nous sommes des adultes qui savons qu’il y a des naissances et des morts, qu’il y a des crimes, qu’il y a des atrocités et qu’il y a aussi des actes de courage, d’héroïsme, de sollicitude et que c’est le lot de l’humanité qui majoritairement essaie cependant d’agir au mieux.
En l’espèce on peut se souvenir aussi que le caïd de Nedroma, recueillit une partie des survivants et refusa d’ouvrir les portes de sa ville aux troupes de l’émir.
Les prisonniers de l’émir furent forcées de transporter les têtes enduites de miel, pour les conserver, de 250 soldats français tués au combat jusqu’au camp des vainqueurs et de les disposer en cercle avant une fantasia. Ostensiblement cependant Abdelkader avait demandé que les prisonniers surtout les officiers soient bien traités.
Abdelkader fit envoyer les têtes au sultan du Maroc en lui disant : « Vois ta faiblesse contre les Français dans la bataille d’Isly ; ta puissante armée a été massacrée ou a disparu… J’ai su où ils étaient, je suis arrivé et j’ai détruit tout ce que j’ai vu. » Moulay Abderrahmane ben Hicham répondit à l’émir : « Tu n’as pu couper autant de têtes aux Français que par un acte de brigandage ou de trahison. Qu’Allah te pardonne ! »
Dans la nuit du 26 au 27 avril 1846, sept mois après leur capture, le beau-frère d’Abdelkader, le cruel Mustapha ben Thami, fit égorger les soldats français faits prisonniers lors de cette bataille.
Le 5 janvier 1848, Victor Hugo écrivait : « Abd el-Kader a rendu son sabre au général Lamoricière dans le même marabout de Sidi-Brahim où se fit, en septembre 1845, la boucherie de Djemâa-Ghazouet. Lugubre victoire qu’il est venu expier au même lieu, deux ans après, comme si la Providence l’y ramenait par la main ».
En 1945, les restes des soldats tués à Sidi-Brahim ont été réunis dans un mausolée à Djemmâa-Ghazaouet (Nemours) appelé « le tombeau des braves ». En 1962, ils ont été transportés à Paris au Musée des Chasseurs, puis, en 1965, au vieux fort de Vincennes.
Rosa
25 novembre 2018 @ 22:48
Très beau reportage de la Fête de Sidi Brahim de Lyon en présence de la Princesse Hélène de France
Kardaillac
26 novembre 2018 @ 16:42
De tout le rang d’officiels c’est la seule qui fait « accoutrée ».
Pas grave, c’est l’intention qui compte.
La bataille est ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Sidi-Brahim
Cette charge désespérée a créé l’expression « faire Sidi-Brahim » pour lancer un dernier et inutile assaut pour la gloire.
Claude Patricia
26 novembre 2018 @ 20:00
Je n en comprends pas bien l intérêt, cela s est passé il y a longtemps et pourquoi ressasser ce genre de bataille?? Pour arranger le conflit avec Daesh?? Pardon, pardon, je n ai rien contre personne mais je voudrais penser aux massacres inutiles. Dont ceux des petits au Bataclan. Les nouvelles générations voudraient vivre en paix!!!
Berlioz Hélène
26 novembre 2018 @ 20:33
J’avais entendu dire dans la famille que mon grand père maternel chantait :Sidi Brahim a vu nos frères.Je pensais qu’il s’agissait d’une victoire.L’an passé, à la suite de l’article paru sur ce site, j’ai cherché des renseignements et j’ai réalisé que ce n’était pas du tout ce que j’imaginais.
beji
27 novembre 2018 @ 11:16
La princesse est fidèle à cette cérémonie,il est important de soutenir nos soldats.Comme
l’écrit l’Alsacienne,il manque le sac et les gants.
Gérard
2 décembre 2018 @ 20:27
Et c’est de cette bataille qu’est en effet venue l’expression faire Sidi-Brahim c’est-à-dire évidemment illustrer un dernière effort désespéré, et lors d’une bataille des chasseurs alpins dans le Vercors le 23 juillet 1944 l’adjudant-chef haut-alpin Abel Chabal émit ce dernier message : « Je suis presque encerclé, nous nous apprêtons à faire Sidi-Brahim. Vive la France. ». C’était la veille de ses 34 ans à
Valchevrière. Ils avaient voulu contenir l’avance ennemie.
Il fut promu lieutenant à titre posthume et reçut la Légion d’honneur.
À Marseille aussi les chasseurs alpins à pied et mécanisés ont célébré la Sidi-Brahim par une messe à Saint-Laurent en présence des autorités civiles et militaires.