A l’auditorium de la KBC à Bruxelles, la reine Mathilde a remis le « Women Award » décerné chaque année par Markant, un réseau de femmes actives et entrepreneures. Le prix récompense une entrepreneure qui combine de manière harmonieuse son entreprise, sa vie privée et un engagement social. La reine Mathilde a également remis le prix Women Award Sud décerné quant à lui tous les deux ans à une femme entrepreneure d’un pays en développement (cette année El Salvador). (Copyright photos et source : Palais royal)
Gibbs-Dominique ?
10 mars 2017 @ 09:11
Markant : plus d’infos
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwijxtjyvcvSAhXjIsAKHUXiAOMQFghDMAc&url=http%3A%2F%2Fwww.womeninbusiness.be%2F%3Fp%3D801&usg=AFQjCNFul7UnX6sJx_naETle0MEQL5IclQ
Marie1
10 mars 2017 @ 19:46
Merci pour ces précisions.
adriana
10 mars 2017 @ 09:19
toujours tres élégante la belle mathilde; bon vendredi à tous
Jeanne
10 mars 2017 @ 10:29
Ce serait sympa de mettre les infos sur les femmes primées, et de façon + générale, sur les associations, manifestations … honorées de la présence des têtes couronnées. Après tout, leur présence a pour but principal de mettre en lumière certaines causes.
j21
10 mars 2017 @ 13:55
Jeanne, je me joins à votre demande.
Marie1
10 mars 2017 @ 19:49
De votre avis Jeanne.
Gibbs-Dominique ?
12 mars 2017 @ 10:05
Jeanne,
Je le pense aussi.
Claudia
10 mars 2017 @ 10:33
On est obligé d’écrire « entrepreneure » ! Tous ces auteure, chercheure, professeure, me font grincer des dents…C’est dommage de massacrer la langue française tout ça pour quoi ? Est ce que ça empêcher des femmes d’écrire, d’entreprendre, etc ? Pas que je sache. Ce (petit) coup de gueule fait, Mathilde est très jolie, mais combien mesure t’elle ? Elle parait beaucoup plus grande que les autres femmes autour d’elle.
AnneLise
10 mars 2017 @ 12:29
Le E rajouté à tort et à travers, ne fait pas avancer l’égalité salariale ni la facilité d’accès aux plus hautes fonctions.
Je considère cela comme un hochet à la limite un peu méprisant pour les femmes.
framboiz 07
10 mars 2017 @ 20:00
Un peu?
Beaucoup !
Pour les femmes et pour l’orthographe !
Mesure décidée par L’Académie ,où il y a si peu de femmes ,c’est un organisme, si peu féministe …
JAusten
11 mars 2017 @ 12:13
de la pure démagogie mais ça occupe.
Corsica
11 mars 2017 @ 15:16
AnneLise, entièrement d’accord avec votre commentaire. Les femmes n’ont pas besoin de rajouter une petite voyelle au nom de leur profession, elles ont besoin de respect et d’égalité salariale, entre autres. À travail égal, diplômes, compétences et responsabilités égales, salaire égal. Mais apparemment, c’est plus compliqué et coûteux que d’écharper l’orthographe.
DEB
10 mars 2017 @ 12:46
Claudia,
Alors là entièrement d’accord avec vous.
Ces féminisations de noms sont inutiles.
Bientôt des cheffes d’entreprises voire des cheftaines d’entreprise ?
Je grince avec vous !
monica
10 mars 2017 @ 18:15
Claudia Mathilde mesure 1.75 m
AnneLise
10 mars 2017 @ 19:29
J’ajoute qu’il y a des fonctions qui sont difficilement « féminisables » par l’orthographe.
Par exemple :
Madame la Jugesse, Madame la Jugeuse, Madame la JugeE
Ridicule
L’article devant la fonction suffit amplement.
C’était mon « petit gueule » personnel faisant suite au vôtre.
AnneLise
10 mars 2017 @ 19:31
« Coup de gueule » !
AnneLise
10 mars 2017 @ 19:43
Ce soir, je suis vraiment en forme, j’ajoute que pour une femme entrainant un club sportif, devrait-on l’appeler » l’entraineuse » ?
Corsica
11 mars 2017 @ 15:17
???
Marie1
11 mars 2017 @ 15:48
Excellent
Damien B.
10 mars 2017 @ 20:30
Entièrement d’accord Claudia, c’est la novlangue dans toute sa splendeur démagogique qui s’exprime.
tourmaline
10 mars 2017 @ 20:37
Ce qui m’agace, c’est l’abandon du suffixe féminin quand il existe. Les actrices de langue anglaise, les plus féministes, les plus fières d’être femme, se réfèrent à elles-mêmes en tant qu’ »actor’ et non “actress”, comme si le suffixe féminin était un signe d’infériorité et suffisait à dégrader la profession. Je suppose qu’en français ce serait impossible puisque l’article est déterminé, on ne peut avoir par exemple Marion Cotillard dire “je suis un acteur qui, etc…”.
Bernadette
10 mars 2017 @ 23:13
Oui ce féminisme « à tout prix » est d’un ridicule !! « écrivaine » quel vilain mot !
Un pompier, une pompière, etc….Pour ma part, je fais de la résistance et je reste à l’orthographe classique !
Jean Pierre
11 mars 2017 @ 17:35
Vous restez encore au pompier, nous n’en attendions pas moins de vous.
Olivier d'Abington
11 mars 2017 @ 00:09
Chère Claudia, chère AnneLise,
Non, ce E n’est pas un hochet, ni superfétatoire!
Il est là pour rappeler que les femmes aussi sont des auteures, des entrepreneures, des professeures, etc. dans une langue française qui a tendance à effacer la présence du féminin dès qu’il s’agit de postes à pouvoir.
Et désolé que cela vous fasse grincer des dents, c’est juste une question d’habitude.
Pourquoi les dents ne vous grincent-elles pas lorsqu’on vous écrit « chère » et non « cher »?? parce que vous en avez l’habitude… Tout simplement.
Alors, non, en effet, ce E rajouté ne remplace pas l’égalité salariale hommes/femmes, ni ne facilite l’accès aux plus hautes fonctions… Mais cela y contribue (et de de plus en plus)… Malgré les retards, qui, hélas, restent présents.
Juste pour information, sachez que jusqu’au XVIIe siècle, dans la langue française, lorsque les femmes étaient majoritaires dans un groupe, le féminin l’emportait sur le masculin (on disait donc « Elles sont toutes venues », et non « Ils sont tous venus » lorsqu’il n’y avait qu’un homme dans un groupe de 20 personnes). Cette règle a été abolie par des grammairiens machistes qui considéraient que 19 femmes valaient moins qu’1 seul homme… Alors que la règle antérieure ne dérangeait personne (en tout cas pas une majorité, habituée à l’employer).
C’est ne pas changer ces habitudes sexistes qui empêche la progression de l’égalité, et non pas tenter d’y remédier!
AnneLise
11 mars 2017 @ 18:38
Merci beaucoup pour votre commentaire, Olivier d’Abington, mais je ne changerai pas d’avis.
Si derrière cette « réforme » de l’orthographe, il y avait une réelle volonté de changer la situation, je pourrais y adhérer, mais je persiste à penser que cela n’est qu’une forme de poudre aux yeux et que ce ne sont pas ces décisions qui feront bouger les lignes, mais la force des femmes à s’imposer par leur volonté, leurs capacités, leur ténacité.
Et ce n’est pas en opposant les femmes aux hommes par je ne sais quelle figure de style que nous y parviendrons.
Les chercheurs avec ou sans E, les auteurs avec ou sans E, les professeurs avec ou sans E regardent tous dans la même direction.
Ensuite, c’est à la société de reconnaître leurs mérites respectifs, sans que le genre y soit pour quelque chose.
Cordialement
JAusten
12 mars 2017 @ 11:09
je plussois… comme on dit sur ce site.
Claudia
12 mars 2017 @ 12:44
Olivier votre post m’a fait grincer des dents à nouveau !
ambre
11 mars 2017 @ 18:44
Entièrement d’accord.
Merci Olivier !
Jeanne
12 mars 2017 @ 09:54
Merci Olivier d’avoir exprimé ce que je pense.
Le français est une langue qui brille par son immobilisme et la résistance de ses locuteurs.
Une langue reflète la culture, la mentalité, les valeurs de ceux qui la parlent. Il est donc tout à fait logique qu’on tente par de petits signes de la faire évoluer.
D’ailleurs certaines femmes revendiquent haut et fort leur titre d’écrivaine, mme La juge, entraineure (laissant entraineuse à certains contextes), cheffe, …
Olivier, j’ignorais totalement cette époque où le féminin pouvait encore l’emporter. C’est encore plus rageant.
Je pense que peu à peu, on arrivera à l’invariabilité des p.p., et l’expansion de l’usage du « on » impersonnel gommera aussi petit à petit les marques du genre dans le langage courant.
Gibbs-Dominique ?
12 mars 2017 @ 09:54
Cher Olivier,
Votre mail a retenu toute mon attention et m’a titillée.
Un vague souvenir de l’école primaire… et voici ce qui se nomme :
« La règle de proximité »
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0ahUKEwjP4uPoydDSAhWCIsAKHQZxAAIQFggjMAA&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FR%25C3%25A8gle_de_proximit%25C3%25A9&usg=AFQjCNEBUR9KnOOabOurWp7QDhFF7FAtfg
A noter que certains mouvements demandent à l’Académie française de modifier l’accord de l’adjectif afin de revenir à cet accord de proximité.
Vous avez donc tout à fait raison.
Je vous en félicite et surtout je vous remercie de m’avoir remémoré cette règle.
La belle ville de Toulouse est toujours à proximité de chez moi ! ?
Très cordialement,
Gibbs-Dominique
Gibbs-Dominique ?
10 mars 2017 @ 13:48
AnneLise,
Accord complet tout comme la fameuse « journée internationale de la femme ».
En existe-t-il une pour les messieurs ? Non bien évidemment.
Ce qui me laisse à penser qu’il est encore nécessaire de rappeler nos « petites » existences ainsi que nos « petits » rôles !
Et je ne ferai qu’évoquer la multitude de corvées ménagères qui nous incombent toujours à 90 % quoiqu’en pensent certains messieurs; j’y inclus d’ailleurs mon époux. ?
AnneLise
11 mars 2017 @ 18:39
Oh que oui, Gibbs-Dominique !
Excellent week-end !
Gibbs-Dominique ?
12 mars 2017 @ 12:41
Excellente semaine AnneLise !
Jeanne
12 mars 2017 @ 09:55
Ce n’est pas la journée de la femme, mais la Journée des droits des femmes. Et cette nuance est essentielle parce qu’elle coupe court aux critiques, et peut également être célébrée par les hommes.
Gibbs-Dominique ?
12 mars 2017 @ 12:43
C’est exact Jeanne mais je ne connais pas de messieurs qui pensent à souhaiter cette journée.
Ils ne pensent d’ailleurs pas qu’elle existe.
Excellente semaine !
Jeanne
12 mars 2017 @ 20:11
Chère G-D, on n’a pas à souhaiter cette fête, mais au contraire sa disparition le jour où tous les humains seront égaux en droits (et en devoirs il va sans dire).
J’ai pas mal d’amis masculins qui ont partagé pas desarticles sur les droits des Femmes ce jour-là, et qui les soutiennent aussi au quotidien.
A commencer par mon époux qui ne se pose jamais la question de savoir si telle ou telle tâche est « digne » de lui, et qui il y a qques années a été l’objet de quolibets de ses collègues parce que c’est lui qui a pris le congé parental pour s’occuper de notre aîné.
Enfin tout cela sera bientôt dépassé par les discussions autour du 3e « genre » puisque je vois de + en + apparaître le terme « autre » sous « femme », « homme », dans certains documents officiels…
Mais c’est encore un autre débat.
Gibbs-Dominique ?
13 mars 2017 @ 11:06
Chère Jeanne,
Vous avez raison.
Je pense que, dès lors, que l’on garde ce genre de journée, c’est qu’il subsiste un problème.
Une journée par année pour les droits des femmes ?
C’est 365 ou 366 jours où l’on doit s’en occuper sans relâche.
Il n’y aura jamais d’égalité propre; la nature ne l’ayant pas souhaitée mais il doit y avoir un équilibre logique, sain, naturel, intelligent.
J’ai cité mon époux et je reviens en arrière car c’est lui qui prépare le repas chaque jour sachant que je déteste cuisiner…
Concernant le congé parental de votre époux : il s’agit d’un accord entre vous et personne ne doit vous juger.
Il y a beaucoup à dire et le site n’est pas le lieu pour s’étendre.
S’agissant du débat dont vous parlez, c’est encore tout autre chose…
Excellente semaine
Je ne suis pas fière de mon écrit ? …
Gibbs-Dominique ?
13 mars 2017 @ 11:08
… de mon écrit concernant mon époux !
Olivier d'Abington
12 mars 2017 @ 15:07
Merci Jeanne!!
Il semble qu’il y ait encore beaucoup de travail à faire pour faire évoluer les mentalités!!!
ambre
10 mars 2017 @ 15:05
Ce genre de chignon montre qu’une belle coupe courte bien structurée irait très bien à Mathilde, au lieu de ces improbables soufflés à la Fabiola dopés à la laque qu’elle arbore régulièrement pour masquer le fait que ses cheveux sont plats et fins.
Son chemisier lui va bien.
Annmaule
10 mars 2017 @ 15:51
Ce qui m etonne moi…c est surtout que je ne connais pas de prix qui felicitent des hommes entrepreneurs,a la vie privee harmonieuse,et engages dans le domaine social….
Et ca n etonne que moi?
Gibbs-Dominique ?
12 mars 2017 @ 10:02
Pas vraiment Annmaule !
stiernon
10 mars 2017 @ 22:33
Reine Mathilde 1,75 – Maxima 1,78 – Letizia 1,70 – Rania 1,67
Princesse Victoria 1,72 – Mary 1,72 – Charlene 1,77 – Catherine 1,75
Aucune indication pour les princesses du Luxembourg ou Norvège
Ghislaine-Perrynn
11 mars 2017 @ 11:30
Claudia effectivement certaines reines sont très grandes et je ne trouve pas élégant qu’elles se rehaussent encore avec des talons souvent vertigineux , je trouve que cette position n’est pas très courtoise pour les visiteurs ou interlocuteurs.
La reine Elizabeth est de taille moyenne et elle n’a pas besoin d’échasses pour être à la hauteur
ambre
11 mars 2017 @ 18:46
Pour moi, peu importe qu’elles soient grandes.
Les ballerines plates, ce n’est pas du tout élégant, surtout quand on a près de 50 ans et qu’on doit se rendre régulièrement à des rendez-vous officiels.
Olivier d'Abington
12 mars 2017 @ 02:39
Je suis sidéré, après lecture des derniers commentaires, de constater que les plus virulents contre ces initiatives de reconnaissance du travail des femmes viennent… des femmes.
Pourquoi un prix des femmes entrepreneures?
Parce que les prix qui existent déjà du côté des hommes oublient quasiment systématiquement les actions menées par les femmes.
Ces prix sont remis « entre messieurs » qui se congratulent entre eux… Et les femmes passent à la trappe 9 fois sur 10 (à réussite équivalente une fois encore, comme dans les inégalités salariales).
Et pourquoi une « féminisation » en « eure » et non en « euse » (sauf cas extrêmement rares, comme « chercheuse », mais qui est aussi souvent « déprécié » par rapport à « chercheur »), tout simplement parce que, 9 fois sur 10, une fois de plus, le féminin de ces mots comporte une valeur dépréciative, voire une connotation sexuelle complètement déplacée. Quand le féminin n’a pas tout simplement été utilisé pour parler des machines.
Exemples: une camionneuse (connotation lesbienne dépréciative). Une entraineuse (no comment!). une maitresse de conférence (fait école primaire, pas université! Mais heureusement, de plus en plus de femmes l’emploient, ce qui tend à renforcer la valeur sémantique de cette expression). etc.
Pour que les plus jeunes (filles/femmes) parviennent à s’identifier à des figures marquantes dans des emplois forts et prestigieux, la féminisation de ces termes est une clé essentielle (toutes les études linguistiques, sociologiques et psychologiques l’ont mis en évidence) dans l’effacement des discriminations et celui des « plafonds de verre ».
JAusten
12 mars 2017 @ 11:20
Il me semble qu’AnneLise parlait du fond de cette réforme, pas de sa forme.
Cette « réforme » issue des mêmes gens (certainement nuls en orthographe) qui prônent la théorie du genre … un coup du chaud, un coup du froid.
jeanne
12 mars 2017 @ 20:16
JAusten : absolument rien à voir!
Les auteurs de la Réforme de l’orthographe voulait d’ailleurs aller plus loin, mais quand on voit le tollé pour quelques mots…
Quand on voit que « pharmacienne » désigne l’épouse du pharmacien : cela démontre bien qu’à l’époque on n’imaginait même pas une femme occuper cette fonction. Idem pour ambassadrice!
AnneLise
12 mars 2017 @ 21:32
Exact, JAusten !
Très bonne semaine à vous.
Claudia
12 mars 2017 @ 12:47
Vous préférez donc une camionneure ? Moi je dirais une conductrice de camion, et ça change quoi pour la femme qui conduit le camion ? Elle le conduit et c’est tout ! Et « l’écrivaine » et « l’auteure » ça ne les empêche pas d’écrire, non ? Je dois être bien rétrograde, mais ces mots sont affreux.
Pierre-Yves
12 mars 2017 @ 14:06
Je suis assez d’accord avec vous, Olivier.
Je ne vois pas ce qu’il y a de gênant dans le fait d’inventer un féminin à des professions qui, par tradition, n’ont jusqu’ici été conjuguées qu’au masculin. Je dirais même que c’est bien le moins.
L’appréciation esthétique n’a que peu de valeur car tout est question d’accoutumance. Bien des choses qui nous crispent au moment où elles apparaissent nous deviennent digestes dix ou vingt ans plus tard.
Par ailleurs, je ne suis pas, en ce domaine, un fan absolu de la discrimination positive, mais il faut un minimum de pragamatisme: si on veut obtenir un résultat, que ce soit l’égalité des postes ou celle des salaires, il faut s’en donner les moyens.
L’idée qu’ il est préférable de ne rien forcer et d’attendre que les choses se fassent d’elles mêmes, me va plutôt bien dans le principe. Mais dans la réalité, ça n’est pas, ou insuffisemment, efficace. Car si on se cale sur le rythme spontané de l’évolution des choses, dans 30 ou 50 ans, on y sera encore.
Au moins, cette histoire de féminisation des professions, est un signe, pas plus qu’un signe, et pas le plus essentiel, mais quand même un signe, que ça bouge. C’est toujours ça de pris.
AnneLise
12 mars 2017 @ 21:07
Eh bien oui, ou plutôt eh bien non !
Je reste sur mes positions. Et je comprends parfaitement que vous développiez les vôtres parfaitement étayées et respectables, mais pour moi la féminisation des professions passe par la reconnaissance de nos capacités à nous les femmes de nous imposer dans les professions ou fonctions que nous exerçons, mais pas uniquement par la féminisation desdites.
Au Tribunal, je suis Madame la Juge, car j’en exerce la fonction, ma profession étant Magistrate.
Je me pose également la question a contrario : Comment appeler les hommes exerçant la profession de Sage-Femme ?
Que dire des kinesithérapeutes, des anesthésistes , des archivistes, des architectes, des généalogistes ?
Vaste programme, non ?
Bien cordialement.
Corsica
12 mars 2017 @ 22:30
Ma chère AnneLise, le médecin que je suis n’a jamais été troublée d’avoir un nom de profession non féminisée, doctoresse n’étant pas un métier mais la féminisation d’un titre qui, à ce titre, ne peut l’être.
Comme vous, je me suis toujours battue pour améliorer la condition des femmes et trouve que cette féminisation des titres est juste un hochet qui permet d’égaliser les bordures sans s’attaquer à l’essentiel : le respect, l’égalité des chances et des salaires…
Cordialement
Corsica
AnneLise
12 mars 2017 @ 22:01
Eh puis tiens, j’en rajoute un post scriptum, car j’ai un peu l’esprit d’escalier, faute à Patrick Germain avec son magnifique exposé sur Eve Hanska que j’ai attendu le week end pour lire in extenso.
Croyez vous vraiment que le sujet de la féminisation des noms préoccupe les femmes qui occupent les postes de « camionneurs », de « pompiers » etc
D’après les échos que j’en ai, elles regardent surtout la valorisation de leur engagement, des responsabilités qu’elles exercent, attendent la reconnaissance de leur travail à travers les contingences matérielles que cela implique, plus que de savoir si elles seront appelées » conductrices de camions », « pompières » et autres…
Quant aux autres, je ne me permettrai pas de parler en leur nom, mais la valeur ne réside pas, encore une fois , à mon sens, dans l’ajout d’un E, d’un Trice, Euse ou autre mais dans la reconnaissance de leur valeur en tant que telle.
Bon, j’en ai terminé sur le sujet.
Gibbs-Dominique ?
13 mars 2017 @ 11:22
Chère AnneLise,
Madame la Juge,
Je ne peux que partager l’ensemble de vos commentaires.
A vous lire, je suis arrivée à la profession exacte que vous exercez…
A propos de justice, je réagis souvent avec virulence car je déteste l’injustice au-delà de tout depuis ma plus petite enfance.
Mon père souhaitait que je fasse des études de droit mais je n’en avais aucune envie.
Bien cordialement,
Gibbs-Dominique
AnneLise
13 mars 2017 @ 13:18
Avant tout, ici, je suis AnneLise !
Bien évidemment, lorsqu’un sujet s’y prête, je donne mon avis, apporte quelques précisions.
Vous avez raison de réagir sur les questions de justice, vous savez il m’arrive également d’avoir des réactions épidermiques trouvant que « c’est pas juste ».
Nous nous efforçons de faire de notre mieux, mais ne sommes que des humains nous appuyant sur des textes de Loi.
Comme nous n’avons pas le Code Pénal à la place du coeur, nous cherchons toujours à trouver le meilleur moyen de ne pas enfoncer l’un tout en apportant réparation à l’autre.
Pour en finir, il faut écouter ses parents, mais mener sa vie comme on l’entend, c’est déjà assez difficile, alors si en plus on exerce une profession qui ne plait pas …
Tout aussi cordialement