Tout à fait d’accord avec vous.
Voici le modèle parfait d’une tenue à bannir, qui exemplifie mon commentaire sur les pantalons trop larges.
A contrario, hier, Angela Merkel amincie, portait un pantalon bien coupé qui flattait sa silhouette.
à propos de ces pantalons très larges je viens de lire dans une revue qu’ils revenaient à la mode ; il va falloir s’y faire qu’on se le dise ; vous voilà prévenus lol
Certes Maxima n’est pas en beauté dans cette tenus bleue mais je pense à son agenda ces derniers jours : Amérique du Sud pour voir son père malade, voyage en Chine et là remise d’un prix à son retour…décalages horaires, tristesse de la situation de son père….les princesses ont le droit d’être fatiguées donc du coup de paraître moins à leur avantage..Maxima se donne énormément pour la Couronne, toujours souriante, elle n’est pas un simple mannequin en représentation, soyons indulgents…
Elle mérite bien notre indulgence, ce n’est pas un prix de beauté ni un mannequin comme vous le dites Avel, ce qui compte c’est son implication, la représentation de son pays, ce qu’elle semble faire avec plaisir et compétence, les hollandais doivent être heureux de l’avoir pour Reine !
Je n’aime guère la tenue ni la coiffure de Maxima . Elle semble affectionner depuis quelque temps des bijoux très lourds ( collier feuille de vigne , et ceux que nous voyons ici ) qui ne lui vont pas .
Cela dit je les plains de devoir arriver telles des apparitions en toutes circonstances ! Etre magnifique à chaque obligation officielle … impossible à mes yeux !
Il y a autant de « ratages » chez Mary que chez les autres reines et princesses.
Je rejoins votre premier commentaire: être parfaitement élégante, reposée, souriante à chaque apparition relève de l’impossible. Toutes sans exception commettent des fautes de goût dont on ne saurait leur tenir rigueur. La palme du « mauvais goût » revient indubitablement à la reine du Danemark mais cela la rend unique et sympathique.
Bien à vous!
ah les feuilles ont quitté le collier pour se transformer en ceinture ! toujours autant de bling bling .. et je trouve que ça s’accentue au fur et à mesure des années, quand à la fatigue, je suppose qu’elle est normale, la Reine doit s’inquiéter pour son père et doit faire de nombreux voyages.
Je vais vous conter les fiançailles et le mariage des anciens souverains, Sa Majesté la reine Juliana et le prince Bernard, vus par l’Illustration.
Les fiançailles de la princesse Juliana (19 septembre 1936)
On a annoncé officiellement, le 8 septembre, les fiançailles de la princesse Juliana, héritière du trône de Hollande, avec le prince allemand Bernard de Lippe-Biesterfeld.
La princesse, qui a eut vingt-sept ans en avril dernier, est de deux ans plus âgée que son fiancé, dont elle a fait la connaissance récemment, au cours de vacances en France et en Suisse. Le prince Bernhard, qui travaille dans la fameuse firme de produits chimiques allemande I.G. Farbenindustrie, appartient à une famille qui, dans l’histoire a souvent combattu aux côtés de celle d’Orange-Nassau pour la cause du protestantisme. Il est le neveu du dernier prince régnant de Lippe, Léopold IV qui abdiqua en 1918. La mère de la princesse Juliana, la reine Wilhelmine est montée sur le trône en 1890 mais demeura sous la tutelle de sa mère-elle n’avait que dix ans-jusqu ‘en 1898. Lorsque la princesse Juliana sera appelée à régner, son mari ne sera que prince consort.
Le mariage de la princesse (16 janvier 1937)
Il y avait une fois…
Mais à quoi bon s’attarder aux contes de fée alors que les temps modernes, voire contemporains, nous en offrent de tout aussi séduisants?
Telle cette histoire de la princesse Juliana de Hollande qui prétendit n’épouser qu’un mari de son choix et mit ainsi la patience de son peuple à une rude épreuve!
Elle trouva cependant le Prince Charmant dont elle rêvait, comme toutes les jeunes filles, et un beau matin, au moment où l’on s’y attendait le moins, on annonça officiellement ses fiançailles avec le prince Bernhard. En gens prudents, les Hollandais n’accueillirent néanmoins qu’avec un certain scepticisme cette nouvelle qui pourtant comblait leurs vœux. On n’était guère encore renseigné sur ce prince de Lippe tombé du ciel!
Et voilà que, dans le courant de l’après-midi du même jour, la princesse Juliana, envers et contre toute étiquette, faisait sa joyeuse entrée dans sa bonne Résidence, assise, radieuse, dans la voiture grise de son fiancé au volant!
D’emblée la population haguenoise fut conquise par cette arrivée d’une simplicité toute démocratique mais surtout par l’allure sportive, le sourire si franc et si sympathique du prince Bernhard, enfin par ce rayonnement si particulier qui émanait du jeune couple et que seul le bonheur communique aux êtres humains.
L’enthousiasme du public haguenois gagna aussitôt le pays tout entier et de la métropole les colonies.
Depuis-on était au début de septembre dernier- une joie fébrile s’est emparée des cœurs hollandais qui battent ardemment pour les rois et les princes de la maison d’Orange, aux bons jours comme aux mauvais, tant sont forts les liens, qui, depuis des siècles, unissent cette dynastie aux Pays-Bas. Cette joie et ce vif attachement à la famille royale se sont traduits de biens des manières : par des démonstrations publiques, défilés interminables, aubades exécutées par des enfants des écoles, représentations de pièces historiques; par une affluence de cadeaux de noces, cadeaux magnifiques comme ce beau yacht que leur offre le peuple néerlandais, cadeaux splendides, comme cet admirable bracelet offert par la population des Indes néerlandaises, composé de 57 beaux diamants de l’eau la plus pure, entourés de 1700 brillants. Cadeaux pratiques comme l’installation dans le goût moderne de l’aile du palais de Soestdyk que va habiter le jeune couple, installation qui est offerte également par la nation. Cadeaux touchants, enfin, comme ces tapis, ces nappes et napperons dont chaque boucle, chaque point a été posé par la main par une femme ou jeune fille hollandaise ou par celle de bonnes vieilles coulant des paisiblement ses derniers jours dans quelque asile de vieillards. Même les femmes détenues à la prison de Rotterdam ont travaillé aux coussins qui furent offerts à la princesse avec le tapis confectionné par la population féminine de cette ville.
D’autres parts, depuis le jour de la publication des bans, c’est à dire depuis le 19 décembre, toutes les villes des Pays-Bas, tous les villages, même les plus reculés, les plus humbles furent pavoisés. Partout on vit flotter le drapeau tricolore rouge blanc et bleu, accompagné le plus souvent du pavillon orange. Peu ou prou, cependant, des drapeaux à la croix gammée, si ce n’est à la délégation d’Allemagne à La Haye, aux consulats allemands, aux habitations ou bureaux d’Allemands, domiciliés en Hollande. Il y eu d’ailleurs à ce sujet quelques légers incidents, grossis démesurément par la presse allemande et qui faillirent jeter une ombre sur toute joie si réelle et si spontanée.
C’est surtout La haye, résidence royale, où le mariage princier a été célébré qui fut de ce fait le plus abondamment pavoisée, décorée et illuminée.
Les rues principales comme les moins fréquentées, les rues par où le cortège nuptial est passé avaient reçu de fort jolies décorations et illuminations générales qui, surtout le soir, faisaient bel effet. Mais à côté de cela, le Hollandais, individualiste dans l’âme, avait tenu à orner sa demeure ou ses bureaux comme bon lui semblait, ce qui contribua largement à donner à la ville un aspect à la fois féerique et pittoresque.
Quant au palais royal, c’est la reine Wilhelmine en personne qui avait présidé à la décoration et à l’illumination de la façade et c’est par milliers que ses sujets ont défilé devant la royale demeure, gardant un silence respectueux et impressionnant.
Le jour du mariage princier, les sentiments s’exprimèrent de façon plus bruyantes. L’enthousiasme fut à son comble. Les rues de La Haye regorgèrent de monde
Comment décrire l’émotion qui s’empara de cette foule immense au passage du cortège nuptial, à la vue de ce carrosse de conte de fée, tout en or, qui contenait la jeune mariée, si rose et si radieuse dans sa toilette et sous son voile blancs aux côtés de son époux, très élégant dans son uniforme bleu de capitaine des hussards. Des larmes sont montées aux yeux de bien des mères, les accents, les accents si graves de l’hymne national hollandais sont montés à bien des lèvres, de vibrantes acclamations, des hourras retentissants sont sortis spontannément de milliers de gosiers.
La reine Wilhelmine a voulu que le mariage de sa fille eût le caractère d’une fête de famille. Seuls y furent invités les parents et amis. Le duc de Kent n’y assista que grâce à une alliance lointaine avec la duchesse d’Athlone qui est parente de feu la reine mère des Pays-Bas Plusieurs amis français du prince Bernhard avaient été spécialement par lui, le commandant de Souzy, du 18ieme régiment de dragons qui fut l’un de ses garçons d’honneur, Maitre Paul Barrelet de Ricou, de Paris, notre confrère parisien M. Claude Blanchard.
Le mariage civil a eu lieu non au palais, selon les usages de la Cour, mais à l’hôtel de ville, conformément au désir de la princesse Juliana, qui a tenu à se marier comme toutes les jeunes filles hollandaises. Les formalités furent remplies par devant le bourgmestre de la ville, M.de Monchy, et non par le ministère de la Justice. Le mariage religieux eut lieu à la Grande Eglise ou église Saint-Jacques, belle cathédrale datant du 13ieme siècle et qui fut consacrée au culte protestant après la Réforme.
Le temps, odieux, la veille encore, s’était soudain mis au beau. Le classique solei d’orange, faisait comme de juste, son apparition, pour ne pas faillir à une tradition séculaire! Ses rayons illuminaient la vaste nef blanche où se trouvaient 2000 invités en rutilants uniformes et costumes de gala, en chatoyantes toilettes féminines.
Ce fut une princesse pâle et défaillante d’émotion et un jeune prince très décidé, très grave qui vinrent s’agenouiller devant l’antique chaire en chêne sombre, à peine éclairée par quelques plantes vertes et quelques lys blancs, pour recevoir la bénédiction du vieux pasteur de la Cour, profondément remué, lui aussi, comme toute l’assistance, tant cette jeune princesse appelée un jour à occuper un trône était touchante de naturel, de simplicité, de ferveur réelle!
Devant elle, assises aux côté des garçons d’honneur, dans leurs robes aux tons délicats et divers de l’arc-en-ciel, ses six demoiselles d’honneur symbolisaient l’espérance.
La princesse Juliana l’avait voulu ainsi, de même qu’elle avait insisté pour que, parmi ces dernières, il y eut au moins deux de ses amies d’étude, dont une Française, Melle Micheline Moreau, fille du pasteur de l’église Wallone à La Haye. De son côté, la reine avait tenu à associer à son bonheur ses serviteurs, qui au nombre de 500, furent invités par la souveraine à la cérémonie religieuse.
C’est l’an dernier, aux sports d’hiver, à Garmisch-Partenkirshen, que la princesse Julianna et le prince Bernhard se rencontrèrent pour la première fois. Ils se plurent tout de suite. L’idylle ébauchée fut continuée à Iggls, en Autriche où la reine et sa fille étaient venues se reposer quelques temps. Le secret en fut bien gardé malgré les visites que le prince fit en Hollande et le temps qu’il passa ensuite avec la famille royale dans les montagnes, en Suisse. Mais, si bien gardé qu’il fût , quelques-unes des amies intimes de la princesse finirent par soupçonner quelque chose et, à l’une d’elle qui s’informait des bruits qui courraient, la princesse Julianna répondit par un vieux dicton néerlandais : « les feuilles ne tombent guère s’il ne souffle pas de vent » ce qui équivaut au dicton français » Il n’y a pas de fumée sans feu »
Que de traits malicieux seraient à citer de la princesse Julianna! Mais c’est sa bonté, sa générosité, sa grande simplicité, la fidélité dont elle fait preuve envers ses amies qui lui ont gagné tous les cœurs. Dons naturels, fruits aussi de son éducation, dirigée par la reine Wilhelmine, qui ne se déchargea de ce soin sur personne.
Née le 30 avril 1909, la princesse Juliana atteignit sa majorité à l’âge de dix-huit ans. Elle prit part, dès lors, d’après la constitution, aux discussions du Conseil d’Etat. Elle entrait, la même année à l’Université de Leyde, où elle vécu l’existence de ses compagnes d’étude, et si elle obtint son titre de docteur es lettres et es philosophie, ce ne fut qu’après avoir passé ses examens et présenté sa thèse comme tout le monde. C’est en vivant ainsi de la vie des autres qu’elle s’est formée aux devoirs qu’elle aura à remplir un jour.
Lorsque la crise économique mondiale se fit sentir en Hollande, la princesse Juliana fut frappée surtout par le grave problème du chômage. Elle mit tout en œuvre pour combattre ce fléau surtout parmi les jeunes, payant souvent de sa personne et faisant des dons considérables.
La princesse se mêle, en outre, très intimement à l’activité du pays en assistant aux manifestations les plus diverses. En ce qui concerne plus particulièrement la France, rappelons qu’elle a bien voulu honorer de sa présence l’inauguration de la maison Descartes à Amsterdam, et qu’elle a daigné visiter l’Exposition de Sèvres modernes qui eut lieu il y a deux ans à La Haye.
C’est un magnifique service à café en Sèvres-aux initiales du couple princier-qui lui a été offert par le ministre de France à La Haye, le baron de Vitrolles, au nom de son pays.
Le prince Bernhard, qui est né en 1907 est un jeune homme intelligent et travailleur et qui a laissé de bons souvenirs dans les bureaux de la succursale à paris d’une grande compagnie allemande de produits chimiques où il était employé. Il a fait, comme nous l’avons dit en débutant, une excellente impression en Hollande. Il entend s’occuper à l’avenir des questions économiques qu’il a mis à l’étude. Le prince qui avait acquis avant son mariage la nationalité néerlandaise, a reçu le titre de prince des Pays-Bas en même temps que le titre de capitaine à la suite au 2ieme régiment de hussards de l’armée hollandaise. Le nouveau prince des Pays-Bas est plein d’entrain et de vie. C’est un fervent de l’auto et de tous les sports de plein air.
Le jeune couple est parti en voyage de noces en Pologne et il a réalisé ce joli tour de force de rester introuvable pendant deux fois vingt-quatre heures!
Merci, Claude-Patricia, pour ce beau portrait des mariés , mais surtout de la reine Juliana dont la simplicité et la bienveillance sont restées mémorables .
Maxima des Pays-Bas sait rester ‘joyeuse’ meme si elle se sent fatiguée!
Elle serait en beauté à la remise du Prix Prince Claus en présence de la famille royale des Pays-Bas le 10 Décembre prochain!
La deuxième photo est vraiment affreuse! maquillage trop lourd, cheveux pas coiffés, couleur de cheveux improbable… A force d’être tape à l’oeil Maxima en devient ridicule et très ordinaire. Et heureusement, que la pauvre Maxima en plus de tout ce qu’elle a à faire n’a pas à se coltiner comme nous ménage, courses,et popote…
Luna
2 décembre 2014 @ 07:45
Je n’aime ni sa coiffure, ni sa tenue vestimentaire. Je trouve que c’est une catastrophe.
marielouise
2 décembre 2014 @ 08:00
Maxima en bleu aussi…..mais dans une tenue peu heureuse pour elle mais accessoirisée d’une très jolie ceinture!
Nos reines sont un peu lasses,ces jours…..vivement la pause de Noël…..et pour tout le monde aussi!
Francine du Canada
2 décembre 2014 @ 14:15
Je pense comme vous Marielouise; vivement la pause! FdC
MEYER
2 décembre 2014 @ 08:17
Tout à fait d’accord avec vous.
Voici le modèle parfait d’une tenue à bannir, qui exemplifie mon commentaire sur les pantalons trop larges.
A contrario, hier, Angela Merkel amincie, portait un pantalon bien coupé qui flattait sa silhouette.
aggie
2 décembre 2014 @ 08:48
à propos de ces pantalons très larges je viens de lire dans une revue qu’ils revenaient à la mode ; il va falloir s’y faire qu’on se le dise ; vous voilà prévenus lol
Laurent F
2 décembre 2014 @ 09:02
la combinaison pantalon à bannir, c’est comme le caleçon, c’est moche !
adriana
2 décembre 2014 @ 09:08
souriante la reine Maxima. mais pas très élégante !!! bonne journée
Avel
2 décembre 2014 @ 09:45
Certes Maxima n’est pas en beauté dans cette tenus bleue mais je pense à son agenda ces derniers jours : Amérique du Sud pour voir son père malade, voyage en Chine et là remise d’un prix à son retour…décalages horaires, tristesse de la situation de son père….les princesses ont le droit d’être fatiguées donc du coup de paraître moins à leur avantage..Maxima se donne énormément pour la Couronne, toujours souriante, elle n’est pas un simple mannequin en représentation, soyons indulgents…
Francine du Canada
3 décembre 2014 @ 03:14
Je suis tout à fait d’accord Avel et je lui accorde mon indulgence sans discuter; elle fera mieux la prochaine fois. FdC
bianca
3 décembre 2014 @ 08:15
Elle mérite bien notre indulgence, ce n’est pas un prix de beauté ni un mannequin comme vous le dites Avel, ce qui compte c’est son implication, la représentation de son pays, ce qu’elle semble faire avec plaisir et compétence, les hollandais doivent être heureux de l’avoir pour Reine !
Mayg
2 décembre 2014 @ 09:59
Idem pour moi, je n’aime ni la tenue, ni la coiffure et encore moins tout l’attirail qui va avec…
flabemont8
2 décembre 2014 @ 11:10
Je n’aime guère la tenue ni la coiffure de Maxima . Elle semble affectionner depuis quelque temps des bijoux très lourds ( collier feuille de vigne , et ceux que nous voyons ici ) qui ne lui vont pas .
JOSEPHINE
2 décembre 2014 @ 12:23
Cela dit je les plains de devoir arriver telles des apparitions en toutes circonstances ! Etre magnifique à chaque obligation officielle … impossible à mes yeux !
bianca
2 décembre 2014 @ 20:43
Je vous rejoins Joséphine, quelle corvée ce doit être de paraître !!!
JOSEPHINE
2 décembre 2014 @ 12:24
Cela dit, une se.ule y arrive la Princesse Mary
Marquise
3 décembre 2014 @ 14:09
Il y a autant de « ratages » chez Mary que chez les autres reines et princesses.
Je rejoins votre premier commentaire: être parfaitement élégante, reposée, souriante à chaque apparition relève de l’impossible. Toutes sans exception commettent des fautes de goût dont on ne saurait leur tenir rigueur. La palme du « mauvais goût » revient indubitablement à la reine du Danemark mais cela la rend unique et sympathique.
Bien à vous!
jo de st vic
2 décembre 2014 @ 13:20
Maxima a toujours un large sourire voir carrement un air de franche rigolade…..est ce un « tic » ou est elle vraiment si joyeuse et de bonne humeur ?
Françoise 2
2 décembre 2014 @ 14:59
ah les feuilles ont quitté le collier pour se transformer en ceinture ! toujours autant de bling bling .. et je trouve que ça s’accentue au fur et à mesure des années, quand à la fatigue, je suppose qu’elle est normale, la Reine doit s’inquiéter pour son père et doit faire de nombreux voyages.
Claude-Patricia
2 décembre 2014 @ 15:30
Bonjour à tous,
Je vais vous conter les fiançailles et le mariage des anciens souverains, Sa Majesté la reine Juliana et le prince Bernard, vus par l’Illustration.
Les fiançailles de la princesse Juliana (19 septembre 1936)
On a annoncé officiellement, le 8 septembre, les fiançailles de la princesse Juliana, héritière du trône de Hollande, avec le prince allemand Bernard de Lippe-Biesterfeld.
La princesse, qui a eut vingt-sept ans en avril dernier, est de deux ans plus âgée que son fiancé, dont elle a fait la connaissance récemment, au cours de vacances en France et en Suisse. Le prince Bernhard, qui travaille dans la fameuse firme de produits chimiques allemande I.G. Farbenindustrie, appartient à une famille qui, dans l’histoire a souvent combattu aux côtés de celle d’Orange-Nassau pour la cause du protestantisme. Il est le neveu du dernier prince régnant de Lippe, Léopold IV qui abdiqua en 1918. La mère de la princesse Juliana, la reine Wilhelmine est montée sur le trône en 1890 mais demeura sous la tutelle de sa mère-elle n’avait que dix ans-jusqu ‘en 1898. Lorsque la princesse Juliana sera appelée à régner, son mari ne sera que prince consort.
Le mariage de la princesse (16 janvier 1937)
Il y avait une fois…
Mais à quoi bon s’attarder aux contes de fée alors que les temps modernes, voire contemporains, nous en offrent de tout aussi séduisants?
Telle cette histoire de la princesse Juliana de Hollande qui prétendit n’épouser qu’un mari de son choix et mit ainsi la patience de son peuple à une rude épreuve!
Elle trouva cependant le Prince Charmant dont elle rêvait, comme toutes les jeunes filles, et un beau matin, au moment où l’on s’y attendait le moins, on annonça officiellement ses fiançailles avec le prince Bernhard. En gens prudents, les Hollandais n’accueillirent néanmoins qu’avec un certain scepticisme cette nouvelle qui pourtant comblait leurs vœux. On n’était guère encore renseigné sur ce prince de Lippe tombé du ciel!
Et voilà que, dans le courant de l’après-midi du même jour, la princesse Juliana, envers et contre toute étiquette, faisait sa joyeuse entrée dans sa bonne Résidence, assise, radieuse, dans la voiture grise de son fiancé au volant!
D’emblée la population haguenoise fut conquise par cette arrivée d’une simplicité toute démocratique mais surtout par l’allure sportive, le sourire si franc et si sympathique du prince Bernhard, enfin par ce rayonnement si particulier qui émanait du jeune couple et que seul le bonheur communique aux êtres humains.
L’enthousiasme du public haguenois gagna aussitôt le pays tout entier et de la métropole les colonies.
Depuis-on était au début de septembre dernier- une joie fébrile s’est emparée des cœurs hollandais qui battent ardemment pour les rois et les princes de la maison d’Orange, aux bons jours comme aux mauvais, tant sont forts les liens, qui, depuis des siècles, unissent cette dynastie aux Pays-Bas. Cette joie et ce vif attachement à la famille royale se sont traduits de biens des manières : par des démonstrations publiques, défilés interminables, aubades exécutées par des enfants des écoles, représentations de pièces historiques; par une affluence de cadeaux de noces, cadeaux magnifiques comme ce beau yacht que leur offre le peuple néerlandais, cadeaux splendides, comme cet admirable bracelet offert par la population des Indes néerlandaises, composé de 57 beaux diamants de l’eau la plus pure, entourés de 1700 brillants. Cadeaux pratiques comme l’installation dans le goût moderne de l’aile du palais de Soestdyk que va habiter le jeune couple, installation qui est offerte également par la nation. Cadeaux touchants, enfin, comme ces tapis, ces nappes et napperons dont chaque boucle, chaque point a été posé par la main par une femme ou jeune fille hollandaise ou par celle de bonnes vieilles coulant des paisiblement ses derniers jours dans quelque asile de vieillards. Même les femmes détenues à la prison de Rotterdam ont travaillé aux coussins qui furent offerts à la princesse avec le tapis confectionné par la population féminine de cette ville.
D’autres parts, depuis le jour de la publication des bans, c’est à dire depuis le 19 décembre, toutes les villes des Pays-Bas, tous les villages, même les plus reculés, les plus humbles furent pavoisés. Partout on vit flotter le drapeau tricolore rouge blanc et bleu, accompagné le plus souvent du pavillon orange. Peu ou prou, cependant, des drapeaux à la croix gammée, si ce n’est à la délégation d’Allemagne à La Haye, aux consulats allemands, aux habitations ou bureaux d’Allemands, domiciliés en Hollande. Il y eu d’ailleurs à ce sujet quelques légers incidents, grossis démesurément par la presse allemande et qui faillirent jeter une ombre sur toute joie si réelle et si spontanée.
C’est surtout La haye, résidence royale, où le mariage princier a été célébré qui fut de ce fait le plus abondamment pavoisée, décorée et illuminée.
Les rues principales comme les moins fréquentées, les rues par où le cortège nuptial est passé avaient reçu de fort jolies décorations et illuminations générales qui, surtout le soir, faisaient bel effet. Mais à côté de cela, le Hollandais, individualiste dans l’âme, avait tenu à orner sa demeure ou ses bureaux comme bon lui semblait, ce qui contribua largement à donner à la ville un aspect à la fois féerique et pittoresque.
Quant au palais royal, c’est la reine Wilhelmine en personne qui avait présidé à la décoration et à l’illumination de la façade et c’est par milliers que ses sujets ont défilé devant la royale demeure, gardant un silence respectueux et impressionnant.
Le jour du mariage princier, les sentiments s’exprimèrent de façon plus bruyantes. L’enthousiasme fut à son comble. Les rues de La Haye regorgèrent de monde
Comment décrire l’émotion qui s’empara de cette foule immense au passage du cortège nuptial, à la vue de ce carrosse de conte de fée, tout en or, qui contenait la jeune mariée, si rose et si radieuse dans sa toilette et sous son voile blancs aux côtés de son époux, très élégant dans son uniforme bleu de capitaine des hussards. Des larmes sont montées aux yeux de bien des mères, les accents, les accents si graves de l’hymne national hollandais sont montés à bien des lèvres, de vibrantes acclamations, des hourras retentissants sont sortis spontannément de milliers de gosiers.
La reine Wilhelmine a voulu que le mariage de sa fille eût le caractère d’une fête de famille. Seuls y furent invités les parents et amis. Le duc de Kent n’y assista que grâce à une alliance lointaine avec la duchesse d’Athlone qui est parente de feu la reine mère des Pays-Bas Plusieurs amis français du prince Bernhard avaient été spécialement par lui, le commandant de Souzy, du 18ieme régiment de dragons qui fut l’un de ses garçons d’honneur, Maitre Paul Barrelet de Ricou, de Paris, notre confrère parisien M. Claude Blanchard.
Le mariage civil a eu lieu non au palais, selon les usages de la Cour, mais à l’hôtel de ville, conformément au désir de la princesse Juliana, qui a tenu à se marier comme toutes les jeunes filles hollandaises. Les formalités furent remplies par devant le bourgmestre de la ville, M.de Monchy, et non par le ministère de la Justice. Le mariage religieux eut lieu à la Grande Eglise ou église Saint-Jacques, belle cathédrale datant du 13ieme siècle et qui fut consacrée au culte protestant après la Réforme.
Le temps, odieux, la veille encore, s’était soudain mis au beau. Le classique solei d’orange, faisait comme de juste, son apparition, pour ne pas faillir à une tradition séculaire! Ses rayons illuminaient la vaste nef blanche où se trouvaient 2000 invités en rutilants uniformes et costumes de gala, en chatoyantes toilettes féminines.
Ce fut une princesse pâle et défaillante d’émotion et un jeune prince très décidé, très grave qui vinrent s’agenouiller devant l’antique chaire en chêne sombre, à peine éclairée par quelques plantes vertes et quelques lys blancs, pour recevoir la bénédiction du vieux pasteur de la Cour, profondément remué, lui aussi, comme toute l’assistance, tant cette jeune princesse appelée un jour à occuper un trône était touchante de naturel, de simplicité, de ferveur réelle!
Devant elle, assises aux côté des garçons d’honneur, dans leurs robes aux tons délicats et divers de l’arc-en-ciel, ses six demoiselles d’honneur symbolisaient l’espérance.
La princesse Juliana l’avait voulu ainsi, de même qu’elle avait insisté pour que, parmi ces dernières, il y eut au moins deux de ses amies d’étude, dont une Française, Melle Micheline Moreau, fille du pasteur de l’église Wallone à La Haye. De son côté, la reine avait tenu à associer à son bonheur ses serviteurs, qui au nombre de 500, furent invités par la souveraine à la cérémonie religieuse.
C’est l’an dernier, aux sports d’hiver, à Garmisch-Partenkirshen, que la princesse Julianna et le prince Bernhard se rencontrèrent pour la première fois. Ils se plurent tout de suite. L’idylle ébauchée fut continuée à Iggls, en Autriche où la reine et sa fille étaient venues se reposer quelques temps. Le secret en fut bien gardé malgré les visites que le prince fit en Hollande et le temps qu’il passa ensuite avec la famille royale dans les montagnes, en Suisse. Mais, si bien gardé qu’il fût , quelques-unes des amies intimes de la princesse finirent par soupçonner quelque chose et, à l’une d’elle qui s’informait des bruits qui courraient, la princesse Julianna répondit par un vieux dicton néerlandais : « les feuilles ne tombent guère s’il ne souffle pas de vent » ce qui équivaut au dicton français » Il n’y a pas de fumée sans feu »
Que de traits malicieux seraient à citer de la princesse Julianna! Mais c’est sa bonté, sa générosité, sa grande simplicité, la fidélité dont elle fait preuve envers ses amies qui lui ont gagné tous les cœurs. Dons naturels, fruits aussi de son éducation, dirigée par la reine Wilhelmine, qui ne se déchargea de ce soin sur personne.
Née le 30 avril 1909, la princesse Juliana atteignit sa majorité à l’âge de dix-huit ans. Elle prit part, dès lors, d’après la constitution, aux discussions du Conseil d’Etat. Elle entrait, la même année à l’Université de Leyde, où elle vécu l’existence de ses compagnes d’étude, et si elle obtint son titre de docteur es lettres et es philosophie, ce ne fut qu’après avoir passé ses examens et présenté sa thèse comme tout le monde. C’est en vivant ainsi de la vie des autres qu’elle s’est formée aux devoirs qu’elle aura à remplir un jour.
Francine du Canada
3 décembre 2014 @ 04:25
Merci Claude-Patricia; j’ai lu et j’ai bien aimé. FdC
Claude-Patricia
2 décembre 2014 @ 15:49
Lorsque la crise économique mondiale se fit sentir en Hollande, la princesse Juliana fut frappée surtout par le grave problème du chômage. Elle mit tout en œuvre pour combattre ce fléau surtout parmi les jeunes, payant souvent de sa personne et faisant des dons considérables.
La princesse se mêle, en outre, très intimement à l’activité du pays en assistant aux manifestations les plus diverses. En ce qui concerne plus particulièrement la France, rappelons qu’elle a bien voulu honorer de sa présence l’inauguration de la maison Descartes à Amsterdam, et qu’elle a daigné visiter l’Exposition de Sèvres modernes qui eut lieu il y a deux ans à La Haye.
C’est un magnifique service à café en Sèvres-aux initiales du couple princier-qui lui a été offert par le ministre de France à La Haye, le baron de Vitrolles, au nom de son pays.
Le prince Bernhard, qui est né en 1907 est un jeune homme intelligent et travailleur et qui a laissé de bons souvenirs dans les bureaux de la succursale à paris d’une grande compagnie allemande de produits chimiques où il était employé. Il a fait, comme nous l’avons dit en débutant, une excellente impression en Hollande. Il entend s’occuper à l’avenir des questions économiques qu’il a mis à l’étude. Le prince qui avait acquis avant son mariage la nationalité néerlandaise, a reçu le titre de prince des Pays-Bas en même temps que le titre de capitaine à la suite au 2ieme régiment de hussards de l’armée hollandaise. Le nouveau prince des Pays-Bas est plein d’entrain et de vie. C’est un fervent de l’auto et de tous les sports de plein air.
Le jeune couple est parti en voyage de noces en Pologne et il a réalisé ce joli tour de force de rester introuvable pendant deux fois vingt-quatre heures!
Article signé L-J de Guberbatis
flabemont8
3 décembre 2014 @ 14:48
Merci, Claude-Patricia, pour ce beau portrait des mariés , mais surtout de la reine Juliana dont la simplicité et la bienveillance sont restées mémorables .
Caroline
2 décembre 2014 @ 22:24
Maxima des Pays-Bas sait rester ‘joyeuse’ meme si elle se sent fatiguée!
Elle serait en beauté à la remise du Prix Prince Claus en présence de la famille royale des Pays-Bas le 10 Décembre prochain!
Milena K
3 décembre 2014 @ 00:12
Gros « fashion faux-pas »pour Maxima!
Antinéa
3 décembre 2014 @ 15:27
La deuxième photo est vraiment affreuse! maquillage trop lourd, cheveux pas coiffés, couleur de cheveux improbable… A force d’être tape à l’oeil Maxima en devient ridicule et très ordinaire. Et heureusement, que la pauvre Maxima en plus de tout ce qu’elle a à faire n’a pas à se coltiner comme nous ménage, courses,et popote…
Claude-Patricia
3 décembre 2014 @ 20:43
Je suis heureuse de voir que mes textes vous plaisent!!
Bonne fin de semaine à vous tous et toutes!