Après son mariage avec le prince Victor Napoléon en 1910 la princesse Clémentine de Belgique, dernier enfant du roi Léopold II et de la reine Marie Henriette, s’installe avenue Louise, l’une des grandes artères chics de la capitale belge.
Le prince Victor Napoléon possédait déjà une maison situé au n°239, avenue Louise. Il acheta la maison voisine du n°241 pour l’agrandir ainsi que deux plus petites maisons situées en intérieur d’îlot.
Leur maison se situait près de l’abbaye de la Cambre. Aujourd’hui, suite l’urbanisation parfois fort peu harmonieuse que Bruxelles a connu dans les années 60, il ne reste rien de la résidence de la princesse Clémentine et de son époux. De grands immeubles l’ont remplacée.
patricio
24 mars 2014 @ 09:47
quel dommage !!!, comment peut on construire des immeubles aussi laid
amitiés
patricio
Corsica
24 mars 2014 @ 18:12
Patricio, tout a fait d’accord avec vous . En regardant certains immeubles, je me demande toujours si leurs architectes se sentent fiers d’avoir créer un lieu fonctionnel mais totalement dépourvu de créativité et de beauté .
val
24 mars 2014 @ 10:36
Bonjour a tous,
Paola un jour a dit en parlant de quelqu’un je crois qu’il était aussi triste que l’avenue Louise un dimanche après midi de pluie !!! et j’ai une amie qui y habite elle m’a dit la même chose !! étrange non ?
AlineD
24 mars 2014 @ 11:02
Dommage… A-t-on une photo de la maison ?
Bonne journée à tous !
Gérard
25 mars 2014 @ 10:56
Nos amis bruxellois trouveront peut-être une photographie de l’hôtel du prince Victor à l’avenue Louise, peut-être une carte postale, en tout cas on a quelques éléments de décoration intérieure, très beaux, dans le catalogue de la vente de la succession du prince Victor et de la princesse Clémentine en 2013 :
http://catalogue.gazette-drouot.com/pdf/osenat/moa/24032013/Osenat-24032013-bd.pdf?id=15475&cp=67.
Et également une photographie de Louis, prince Napoléon, le 5 avril 1930, peut-être dans la cour, dans les collections de la Réunion des musées nationaux, collection qui est conservée aujourd’hui au château de Compiègne : http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU0OWURWB.
Il semble en effet que la résidence aurait pu être conservée comme le fut l’hôtel du prince Roland Bonaparte à Paris qui a été restauré et transformé il y a peu en hôtel de grand luxe, plutôt que de construire, comme on l’a trop fait à Bruxelles ou ailleurs, ces horribles et sinistres immeubles.
Le vandalisme n’a pas toujours été le fait des huguenots ou des révolutionnaires seulement et il est encore hélas relativement contemporain.
Caroline
24 mars 2014 @ 11:04
Quel gachis pour la démolition de la résidence historique de Clémentine de Belgique!!!
Y-a-t-il au moins une plaque explicative au mur du nouveau immeuble?
Severina
24 mars 2014 @ 11:13
Quel dommage!
LPJ
24 mars 2014 @ 12:34
Le Prince Victor vivait en Belgique du fait de la loi d’exil l’empêchant en tant que prétendant au trône impérial de vivre en France.
Son mariage le fit demeurer jusqu’à son décès en Belgique, patrie de son épouse.
La résidence de l’avenue Louise fut vendue par ses enfants le Prince Louis et la Princesse Clotilde. Celle-ci, mariée au Comte de Witt s’était installée en France au Château de La Pommerie en Dordogne. Quant au Prince Louis, il fut autorisé après la guerre, compte tenu de ses faits d’armes à demeurer en France d’abord officieusement puis officiellement après l’abrogation de la loi d’exil en 1950. Il se partageat alors entre sa résidence parisienne et la villa familiale de Prangins héritées de son oncle le Prince Louis Napoléon.
Gabrielle
24 mars 2014 @ 13:16
cela me fait penser à l’horrible immeuble édifié 18 avenue Elisée Reclus à PARIS 7è aux lieu et place de l’hôtel particulier de Sacha Guitry qui avait vraiment une toute autre allure
flabemont8
24 mars 2014 @ 14:51
En voyant la photo, je me suis dit: »ce n’est pas possible ! »…C’est bien le symbole de la laideur et de la froideur modernes, de leur tristesse aussi !
Gustave de Montréal
24 mars 2014 @ 15:14
Sauvages démolitions, sans respect pour le patrimoine. Même chose à Montréal cette semaine alors qu’une résidence historique de 1886 vient d’être démolie pour faire place à des condos pour étudiants. En préparation de l’Expo ’67, des vieux quartiers avaient été complètement rasés pour faire place à des autoroutes, une plaie en plein centre de la ville.
COLETTE C.
24 mars 2014 @ 19:47
Je ne peux que dire aussi : dommage !
Haesen Gérald
4 septembre 2019 @ 21:32
Ai encore bien connu cet hôtel de maître, avec un pavillon au fond du jardin (resté plus longtemps). C’était visible depuis ce qui fut l’entrée cochère. Devenue rideau de fer, stucs dorés à la feuille rasés à 2 m de haut pour laisser passer des camions. Sur le côté droit dans l’entrée même, on pouvait encore voir les grandes pièces spacieuses, mais dénuées de tout ornements. Seuls, murs lépreux, et grands plafonds privés de décorations, laissaient apparaître les lattis, jadis supportant le plâtre! Exemple typique de bruxellisation (plus de carreaux ni toit. Façon bien connue de faire disparaître un des nombreux patrimoines, quand la maffia des promoteurs ont jetés leur devolu, sur un quartier.(aidés bien sûr par des politicards). Vers 1964…voilà.