La Sericaia est un dessert typique de l’Alentejo au Portugal. Il se compose d’oeufs et de cannelle. Le voici présenté au restaurant du palais Cadaval à Evora, propriété historique des ducs de Cadaval et aujourd’hui géré par la duchesse Diane de Cadaval, épouse du prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou, qui veille à son rayonnement avec des visites, des expositions, des concerts et une boutique de souvenirs étoffée.
Si vous êtes de passage à Evora, voici d’autres plats que vous pourrez déguster au restaurant du palais. (Copyright photos : facebook Duchesse Diane de Cadaval)
Mary
20 août 2018 @ 07:48
Des œufs et de la cannelle ? Une sorte d’omelette soufflée ?
Muscate-Valeska de Lisabé
20 août 2018 @ 14:11
Ça me semble plutôt banal,mais n’ayant jamais goûté. ..
Cécile Voury
20 août 2018 @ 09:05
Très beau palais privé. demeure avec une atmosphère familiale …photos récentes et souvenirs privés . Ville d’Evora très intéressante avec les ruines du temple de Diane.
Baboula
20 août 2018 @ 11:48
Evora se mérite ,les touristes n’y pensent pas .
Mary
20 août 2018 @ 09:32
Suis allée voir sur internet : c’est un flan : œufs, lait , farine, sucre et un bâton de cannelle pour changer un peu.
Bref, de quoi en faire un flan …
Corsica
20 août 2018 @ 16:20
Mary, ce n’est pas par hasard que cette recette est à base d’œufs comme d’ailleurs une grande partie de la pâtisserie portugaise qui est de tradition conventuelle. En effet comme dans le pays il y a eu pléthore de couvents, il y a eu pléthore de recettes à base de sucre (abondant grâce aux conquêtes lointaines) et d’œufs car les religieuses élevaient beaucoup de poules, d’abord pour se nourrir mais aussi pour, avec le blanc, amidonner leurs voiles, guimpes et cornettes. Ils restaient donc des jaunes et comme la plupart de ces femmes n’étaient pas rentrées au convent par choix, elles préféraient faire de la pâtisserie plutôt que de s’abîmer en prières. C’est ainsi que chaque couvent inventât sa spécialité et la vendit en espérant qu’elle deviendrait la meilleure du Portugal. Depuis, beaucoup de couvents ont fermé mais leurs recettes aux noms parfois évocateurs (ventre de nonnes, lard du ciel etc) ont perduré. Les délicieux Pastéis de Belém sont aussi issus de la tradition pâtissière conventuelle.
Mary
21 août 2018 @ 15:17
Merci Corsica !
Leonor
21 août 2018 @ 15:53
Alors là, j’en reste comme … un rond de flan !
D’abord, chère Corsica, je suis ravie de vous retrouver.
Ensuite :
J’ignorais qu’on pouvait amidonner avec du blanc d’oeuf, et en ignorais donc les conséquences sur l’histoire de la gastronomie ! Quand ons ‘intéresse au textile, aux couvents, à la cuisine , et qu’on a des pou-poules, c’est un péché .
Mea culpa et grand merci pour cette tranche d’information.
Vais essayer … pour ma prochaine Médiévale. Une guimpe amidonnée au banc d’oeuf, ça va plaire aux copains parce que c’est histo-compatible comme ils disent, et les petits gâteaux aux jaunes d’oeuf restants leur plairont au moins autant !
Corsica, vous faites des heureux.
Corsica
22 août 2018 @ 14:30
Merci Leonor d’apprécier mon retour. J’avais appris ces petits détails lors d’une émission style « Faut pas rêver »qui se déroulait au Portugal. Pour l’amidonnage, je vous laisse essayer car le repassage et moi on ne vit pas une grande histoire passionnelle mais je serais heureuse de connaître les résultats de l’expérience. Bonnes médiévales futures.
Baboula
25 août 2018 @ 05:57
J’imagine la cuisson au fer à repasser du blanc d’oeuf !
Danielle
20 août 2018 @ 09:49
Diane a le sens des affaires pour faire vivre son palais et j’espère que son mari la seconde dans ses multiples tâches.
Gatienne
20 août 2018 @ 10:17
Ça n’a pas l’air d’être de la gastronomie raffinée mais les assiettes sont bien garnies !
Pour le deuxième plat, la viande crue disparaît sous un fatras de verdure à tel point que l’on se demande si on doit attaquer un carpaccio ou un tartare !
Myriam Schopfer
20 août 2018 @ 12:28
Ca m’a l’air très apétissant. Hmmm!
Leonor
20 août 2018 @ 13:12
Tout cela est probablement bon, on veut l’espérer.
Mais la sericaia, c’est juste un gâteau façon flan, savoureux certes, mais simplissime, Sur la photo, c’est présenté de façon tarabiscotée.
Et puis, le chef apparemment aime bien les machins effilochés. Ca jette, visuellement, mais est-ce que cela rajoute quelque chose ?
La cuisine faite à la pincette et à la mandoline, ça m’agace profondément. C’est fait pour le photographe, pas pour les papilles.
Ornithorynque
22 août 2018 @ 07:36
De votre avis !
COLETTE C.
20 août 2018 @ 14:41
Très jolie ville, Evora, et un excellent souvenir, car j’étais présente au mariage de Diane de Cadaval.
Ghislaine-Perrynn
20 août 2018 @ 15:19
Evora ? je vous recommande le temple romain et les petites figues sèches .
Anna Claudia
21 août 2018 @ 10:03
Cuisine un brin rustique mais savoureuse. Bravo à la duchesse de Cadaval qui sait faire vivre son patrimoine.
Leonor
21 août 2018 @ 15:56
Les Iles du Cap-Vert, c’était bien portugais, non ?
Alors, sans doute que les ancêtres de Cesaria Evora viennent d’Evora ?
Sodade :
https://www.youtube.com/watch?v=ku_WZoTtT8Q