Le prince Ferdinand-Philippe d’Orléans, duc d’Orléans (1810-1842), fils aîné du roi Louis-Philippe, est décédé le 13 juillet 1842 d’un accident de caléèhe à Neuilly-sur-Seine alors qu’il se rendait au château de Neuilly pour prendre congé du roi avant son départ prévu le soir même pour Saint-Omer. Le jeune prince devait rejoindre la ville de Saint-Omer pour passer en revue une partie de l’armée d’opération sur la Marne, dont il venait de recevoir le Commandement en Chef.
A l’annonce de sa mort, les habitants de Saint-Omer sont consternés car le prince bénéficiait d’une immense popularité. Très vite une souscription fut ouverte afin d’élever sur la Grand’Place une statue à la mémoire du prince, fondateur du corps des chasseurs à pied, qui dirigeait les troupes du camp d’Helfaut lors des manoeuvres militaires.
Les habitants de Saint-Omer réunissent 12.000 francs et la réalisation de la statue est confiée à Nicolas Bernard Raggi, un sculpteur français d’origine Italienne qui avait déjà réalisé à Pau la célèbre statue du roi Henri IV. La sculpture de Raggi est édifiée sur la Grand’Place de Saint-Omer en 1846. Après la chute de Louis-Philippe, la statue est enlevée le 3 avril 1848 pour être entreposée dans le musée de la Grand’Place. La statue du duc d’Orléans est réapparue en 1903 dans la cour d’honneur du Musée Sandelin pour être à nouveau enlevée en 1939, afin d’échapper à la fonte par l’armée allemande.
Après la seconde guerre mondiale la statue du fils de Louis-Philippe trouvera sa place au pied du bastion Saint-Venant. En 1988, la statue est à nouveau déposée suite aux travaux d’aménagement du parking Vauban. Depuis 1997, la statue du duc d’Orléans est placée au milieu du rond-point Pierre Guillain de Saint-Omer. Il semblerait que cet emplacement soit désormais définitif. (Merci à Charles)
Actarus
6 février 2013 @ 05:45
La titulature de ce prince est inexacte.
Dans sa famille, on l’appelait « Chartres » (selon les témoignages et les souvenirs rapportés et écrits par ses propres frères), car il est vrai qu’il était Duc de Chartres, son père étant le véritable Duc d’Orléans.
Sous la Monarchie de Juillet-Août, tant aimée des estivaliers, ce prince était le « Prince Royal », comme successeur du Roi des Français et héritier de la nouvelle monarchie instaurée en août 1830.
Il conviendrait donc de corriger l’inscription sur le socle et de la remplacer par la suivante :
FERDINAND-PHILIPPE D’ORLÉANS 1810-1842
DUC DE CHARTRES 1810-1830
PRINCE ROYAL 1830-1842
;)
Palatine
6 février 2013 @ 14:40
oui, c’est vrai qu’on l’appelait Chartres . C’est tellement vrai que son petit frère, titré duc de Nemours, et qu’on appelait « Nemours », se présentait aux visiteurs comme « Moumours », quand il avait 3 ou 4 ans.
Damien B.
6 février 2013 @ 14:42
Bien vu Actarus ;)
La lecture de la correspondance privée des Orléans enseigne que le fils aîné du roi Louis-Philippe était invariablement appelé « Chartres » par ses proches.
Charles
6 février 2013 @ 15:29
Le prince Ferdinand-Philippe d’Orléans, duc de Chartres a porté à la fois le titre de Duc d’Orléans et de Prince Royal sous le régne de son père Louis-Philippe Ier. Sa famille a effectivement continué à l’appeler Chartres malgré son changement de titre.
Dès l’annonce de l’accident, la reine Marie-Amélie a couru au sens propre du terme sur le lieu de l’accident chemin de la révolte, actuellement Porte Maillot, pour venir au chevet de son fils et pleurer « son » cher Chartres dans la modeste épicerie Cordier où son corps fut transféré après l’accident.
La terrible nouvelle se répandra tres vite à Paris et les parisiens viendront en nombre se rendre compte sur place. Ils assisteront incredules á la sortie du corps du jeune prince de l’epicerie Cordier suivi de la famille royale en larmes.
Gérard
6 février 2013 @ 20:16
Tout à fait Charles et d’ailleurs sous la Monarchie de Juillet beaucoup d’avenues en France prirent le nom du duc d’Orléans.
Merci pour nous avoir parlé de cette statue peu connue.
Lady Chatturlante
8 février 2013 @ 16:37
Toujours pas de réponse ? Ma question vous laisserait-elle sans voix ?
Lady Chatturlante
6 février 2013 @ 22:28
Bonsoir Charles,
suite au commentaire d’Actarus, je suis allé sur wikipédia (désolée, je n’ai pas dans ma bibliothèque un livre de référence qui pourrait me documenter) pour lire la page consacrée au prince Ferdinand-Philippe et je suis troublée.
Regardez : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand-Philippe_d%27Orl%C3%A9ans
Duc de Chartres : 6 avril 1814 — 3 août 1830
Duc d’Orléans : 9 août 1830 — 13 juillet 1842
Prince royal de France : 14 août 1830 — 13 juillet 1842
Est-ce à dire qu’il fut sans aucun titre pendant 5 jours, du 4 au 8 août 1830 ? Pouvez-vous m’expliquer cela, je vous prie ?
Aussi, ne devrait-il pas être duc de Chartres dès la naissance ? On dirait que la date de départ est celle de la première Restauration.
Merci d’avance pour vos éclaircissements.
Damien B.
6 février 2013 @ 09:10
Le duc d’Orléans, prince mécène, avait d’excellents goûts en peinture : Delacroix, Ingres ou encore Corot.
Michael
6 février 2013 @ 10:17
Le Billet du Prince henri, comte de Paris
L’AME DE LA FRANCE
Toute légende est l’aboutissement d’une réalité parfois effroyable. Ainsi la trop célèbre « Bête du Gévaudan » raconte l’histoire d’un homme, un géant revêtu d’une peau de loup et accompagné d’un molosse recouvert d’une peau de sanglier, sorte de gilet pare balle. Cet homme aurait été enseigné par quelque succédané de la secte des Albigeois, les « Parfaits »; cette secte haïssait la femme, son ventre et son fruit. C’est pourquoi le monstre tuait et éventrait les femmes, il supprimait les jeunes filles, mais pas les moutons du troupeau.
De nos jours le berger lui-même offre le ventre des femmes à l’holocauste du pouvoir décisionnaire et de la gourmandise, à reculons, d’un enfant quelques en soient les modalités de sa procréation. Alors la rumeur enfle, courre la ville, se faufile dans les culs de sacs et saute ruisseau pour se répandre. Il existerait chuchote-t-on des super marchés de ventres de femmes à louer et des rayons de sperme masculin à choisir. Ne raconte-t-on pas qu’il y aurait même un rayon réservé au sperme des Prix Nobel. De la sorte on pourrait choisir son prochain enfant: blond, aux yeux bleus et intelligent comme un savant ou un grand poète!!! L’enfant marchandise tout comme le ventre de la « femelle » à louer comme un vélib… la nausée nous prend à la gorge.
Les Anges Noirs, détenteurs des gouvernails, sont en train de détruire scientifiquement et méthodiquement la France « Fille aînée de l’Eglise » comme on disait il n’y a pas si longtemps. Dans un premier temps, ils ont décidé que l’exemple des anciennes cités Sodome et Ghomore étaient à suivre au nom de la liberté de s’éclater et de l’égalité vers le bas, le bas fond. Cette sorte d’égalité est en effet plus facile à concevoir et à mettre en pratique car elle ne tient pas compte de la possible aspiration de l’être à se dépasser et être responsable de ses actes.
Puis on enseignerait à l’école, et ce dés l’âge de deux ans – il est plus aisé de façonner des esclaves dés cet âge- oui on enseignerait la nouvelle religion, la laïcité, sorte de nihilisme de toute spiritualité et de toute beauté. Il est vrai que l’âme, tout comme le coeur, est une dimension infinie qui fait peur à des agnostiques ou a des manipulateurs. De plus il est plus commode de diffuser une pensée unique et politiquement correcte, il suffit de quelque commissaire politique bien formé par le parti des Anges Noirs pour inviter les enfants à se rendre sur certains sites.
Le parti connaît parfaitement l’Histoire, il n’enseignera donc pas la « Grande Geste » de la France, mais plutôt ce que Lénine, Trotsky et Staline leur ont transmis : »un peuple qui souffre ne se révolte pas. »
En effet il subit sa souffrance et cherche à rassembler les maigres moyens qui lui sont concédés pour survivre. C’est pourquoi il importe d’accabler les masses de contraintes, d’interdits et d’impôts. Il est
recommandé de laisser le chômage augmenter afin de pouvoir promettre la lune et n’offrir juste de quoi ne pas mourir de faim, un beau geste en somme dont on leur sera sûrement reconnaissant. Que notre industrie disparaisse ou se fasse acheter par de puissants étrangers, peu leur chaut, car il faut que le peuple souffre.
Mais comme les Anges Noirs ne seront jamais certains des réactions des Français qui peuvent encore déferler dans les rues, poussés peut- être par ce qui leur reste de fierté ou par la rage de vouloir vivre, alors il leur faudra mettre la démocratie au pas. On donnera donc le droit de vote à la cinquième colonne qui vit déjà sur notre sol. Ainsi la charia démocratique et la burka égalitaire remplaceront nos
références et nos saint Michel, Louis, Jeanne d’Arc considérés comme idoles.
Français! Réveillez vous avant de glisser peu à peu vers le fond de l’entonnoir. Reprenez votre destin en main et ne l’abandonnez pas au chant vénéneux des sirènes. A elle seule Sainte Geneviève a pu arrêter
Atila et les Huns aux portes de Paris. De nos jours la prière ne suffit plus, il faut retrouver l’unité des peuples de France, il faut faire taire nos mesquines querelles et nos honteuses jalousies pour tendre la main vers l’autre. Une vieille chanson ne dit-elle pas : »si tous les gars du monde se tenaient par la main… » Vous comme moi aimons la France, la terre de nos pères, la terre où reposent nos ancêtres, la terre de nos premiers amours. N’abandonnons pas l’âme ni le coeur de la France au miroitement des enfers et à leurs Anges Noirs.
HENRI COMTE DE PARIS DUC DE FRANCE
Jean Pierre
6 février 2013 @ 14:53
Kesako ?
Palatine
6 février 2013 @ 21:36
Tonton Savonarole est revenu !
Actarus
7 février 2013 @ 14:28
C’est donc Monseigneur qui est derrière le pseudo de Tonton Soupic ? :P
Sébastien
6 février 2013 @ 15:06
Mon Dieu…Ce discours est à vomir. »Dans un premier temps, ils ont décidé que l’exemple des anciennes cités Sodome et Ghomore étaient à suivre au nom de la liberté de s’éclater et de l’égalité vers le bas, le bas fond. Cette sorte d’égalité est en effet plus facile à concevoir et à mettre en pratique car elle ne tient pas compte de la possible aspiration de l’être à se dépasser et être responsable de ses actes » : hélas oui, et si seulement ce sodomite de Monsieur, frère de Louis XIV, qui savait si bien s’éclater avec le Chevalier de Lorraine, avait été en conséquence mené au bûcher comme il le méritait, au moins cela nous aurait épargné les discours de sa descendance…
Sébastien
7 février 2013 @ 23:33
Un grand merci à Régine de ne pas m’avoir censuré. Je suis encore sous le choc d’un tel discours.
Alexandre
9 février 2013 @ 11:06
Cher Sébastien, ce genre de discours est tellement délirant et excessif, qu’il fait plus de mal que de bien à la cause qu’il prétend servir. Il ressemble à celui d’une secte. Je ne sais pas qui a vraiment écrit ce texte, mais ce qu’il fume est vraiment fort! Attention à l’overdose! Bien cordialement.
aramis
6 février 2013 @ 15:25
Quel galimatias ! De grands mots et des mots obscurset mystiques accolés les uns aux autres dans un délire verbal qui discrédite non seulement son auteur mais la cause même qu il pretend défendre. Heureusement que nous sommes en republique !La lettre de Don Luis de Borbon etaitd une autre tenue, quoi qu’on en pense sur le fond.
Palatine
6 février 2013 @ 22:08
Les deux premiers § sont d’une vulgarité ! (Cinq mentions de « ventre », et deux mentions de…)
Le reste c’est Ponson du Terrail version 2013.
Pauvre Henri d’Orléans. Il n’a pu écrire ce ramassis d’insanités, il est bien mal entouré ce brave homme . Le « travailler pour survivre (sic) » de Louis de Bourbon était bien gentil à côté des perles suivantes ;
Attila et les Huns aux portes de Paris
Les Anges Noirs et le fond de l’entonnoir
le chant vénéneux des sirènes
La cinquième colonne
Les Anges Noirs (encore eux)détenteurs du gouvernail
Le saute-ruisseau (que viennent faire ici les notaires ?)
l’holocauste du pouvoir décisionnaire et de la gourmandise, à reculons (pourquoi à reculons ?)
la rumeur gonfle, couRRe la ville
Sodome et Gomorrhe (et pas Ghomore
Mieux vaut en rire.
Michael est peut-être plus qu’un humble porte-serviette, il est sans doute aussi écrivain rocambolesque à ses heures.
Cosmo
6 février 2013 @ 23:35
Cher Aramis,
Je partage votre opinion.
Amicalement
Cosmo
aubert
6 février 2013 @ 15:53
Monseigneur délire.
naucratis
6 février 2013 @ 16:12
Merci Michael de nous montrer, pas ce message du pseudo « comte de Paris » (je n’insiste pas sur le titre ridicule de « duc de France »), qu’orléanisme et extrême-droite font toujours bon ménage !
Clémentine1
6 février 2013 @ 17:58
Merci Michael pour ce rappel et à Charles pour son article.
Damien B.
6 février 2013 @ 20:00
Michael, merci de nous donner à lire ce texte impudique et absurde. Il s’inscrit tellement aux antipodes de la pensée du duc de Chartres que l’évident paradoxe en devient risible.
Considérant la personnalité particulièrement libre de ce prince de grande valeur, cet opus du Comte de Paris apparaît mieux encore dans toute son étroitesse, sa démagogie, sa fausseté.
La comparaison entre la vie flamboyante de Chartres en 1830 et celle de l’aîné de ses agnats en 2013 est tout à fait stupéfiante.
Bien à vous,
Damien B.
Gérard
6 février 2013 @ 20:32
Nous ne sommes plus sous la Monarchie de Juillet et l’on ne peut comparer que ce qui est comparable.
Les situations sont différentes. Le comte de Paris n’est plus un jeune homme comme le prince royal, un jeune homme adulé et assurer de devenir roi.
Sa manière d’écrire peut surprendre et elle me surprend souvent.
Cependant je ne dirai pas que sa pensée est étroite, démagogique et fausse.
On peut la trouver excessive et provocante mais le problème des mères porteuses en particulier est un réel problème dont on peut s’étonner qu’une bonne partie de la classe politique française semble près d’en accepter le principe, en ce compris beaucoup de féministes.
Palatine
7 février 2013 @ 09:53
quand on veut faire passer un message, pas besoin de verser dans le grandguignolesque et de dire des choses qui froissent en plus.
Un nouvel arrivé sur ce site se demanderait qui écrit, et quelle cause sert le monsieur qui signe cet article.
le problème des mères porteuse peut être évoqué avec un plus de classe.
Angeline
7 février 2013 @ 13:12
Gérard je suis bien aise vous lire; je trouve ce texte lyrique et posant des problèmes de fond réels.Son mérite me semble t-il est que des français ayant des options politiques très différentes peuvent s’y retrouver ce qui est très…princier!
Nemausus
6 février 2013 @ 20:19
c’est pathétique et honteux, un vrai message de haine de l’autre qui joue sur la création d’une peur irraisonnée et artificielle !
Alors que les partisans de ce monsieur critiquaient le message du duc d’Anjou sur le mariage pour tous (message que je ne cautionne ni ne partage) et alors même que leurs propres prétendants avaient été les premiers à tirer à boulets rouges sur ce sujet, les Orléans auront ensuite le toupet de se présenter comme rassembleur !
et en effet quel beau message d’unité par le rejet de la différence !
La France sera t-elle encore en retard par rapport à l’Afrique du Sud, l’Argentine, la Belgique, une partie du Brésil, le Canada, le Danemark, l’Espagne, une partie des Etats-Unis, l’Islande, une partie du Mexique, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède et le Royaume-Uni ? j’espère que cette fois-ci mon message défendant le mariage pour tous ne sera pas censuré.
Cosmo
7 février 2013 @ 09:11
Nemausus,
Au delà de nos divergences de point de vue sur le droit dynastique, je ne peux que confirmer ma désapprobation totale de ce texte dans la forme et dans le fond.
Je ne pense pas que les princes aient à proclamer leurs opinions urbi et orbi sur des sujets de société. Mais s’ils pensent devoir le faire, que ce soit au moins dans la dignité et le respect de l’autre.
Le prince Louis de Bourbon a eu le mérite de défendre ses idées de façon claire, sans méli-mélo du plus mauvais aloi et sans agressivité.
Cosmo
Jofilfer
7 février 2013 @ 16:43
Que Mgr le Comte de Paris le sache, je suis absolument en faveur du mariage pour tous, comme le Premier Minstre conservateur de Sa Gracieuse Majesté, et tant d.autres.
Le Prétendant au trône de France serait bien inspiré de se choisir d.autres conseillers moins archaïques. Son fils cadet de même.
Jofilfer
7 février 2013 @ 16:48
J ai de la peine à croire que ce message ridicule puisse avoir été écrit par le Comté de Paris
Monique Decamps
6 février 2013 @ 21:42
Quel fanatisme religieux ! C’est révoltant ! Assez « d’Anges Noirs » et autres délires. Quant aux propos concernant les Albigeois, les habitants de mon si beau pays languedocien, ils furent les victimes d’une croisade horrible menée par des « fous de Dieu », des religieux tels qu’Arnaud Amaury, abbé de Citeaux et autre « Saint » Simon de Montfort.
J’en veux pour preuve le dvd « Les Cathares » de Stellio Lorenzi tiré de la prestigieuse émission « La caméra explore le temps » nous montre au contraire que les femmes étaient très respectées et pouvaient prétendre à la fonction de prêtresses (Bonnes Femmes) au même titre que les hommes (Bonshommes). Les mots « Parfaits », « Cathares et autres termes méprisants leur ont été attribués pour se moquer d’eux par l’Inquisition catholique.
Cette lettre est pure provocation envers ceux qui pensent différemment de l’ordre établi. Quelle arrogance et quel racisme pour celui qui croit détenir la Vérité. Je lui préfère mille fois l’ouverture d’esprit de ce beau duc d’Orléans, décédé si jeune et si tragiquement.
A chacun sa liberté de choisir sa religion, spiritualité, laïcité et orientation sexuelle. Même si cela ne plaît pas à tout le monde.
Il n’y a rien de plus terrible que le fanatisme d’où qu’il vienne ! Et c’est lui que nous devrions bouter hors de France. Je gage que notre héros local Trencavel, ami de tous les opprimés, n’en penserait pas moins.
Palatine
7 février 2013 @ 22:20
Je ne connais pas Trencavel mais j’aime bcp votre post, Madame. Sensé , plein de mesure et de dignité, il remet « les pendules à l’heure » et élève le débat.
bien à vous et merci
Palatine
Emyrne
6 février 2013 @ 23:05
Merci Monseigneur pour ces mots enflammés, que n’auraient pas rejetés vos illustres prédécesseurs qui ont fait la France tels que Louis IX ou Louis XIV. Le Général de Gaulle que feu votre père appréciait ne vous dédirait pas.
Vous nous forcez à lever le regard vers le haut afin de sortir de la platitude du politiquement correct.
Tonton Soupic
6 février 2013 @ 23:19
Bravo, bravissimo, Monseigneur. Je n’aurais pas écrit mieux, ni dans un style plus majestueux que Votre Altesse Royale et Princière.
Nana
6 février 2013 @ 23:25
Au secours ! Qui pourrait me traduire ce galimatias ?
Jofilfer
7 février 2013 @ 00:45
Lamentable discours. Délirant le Comte de Paris! Quand on sait le peu de cas qu’il fit de ces enfants lorsqu’il quitta le domicile conjugal, on peut s’interroger sur le revirement traditionaliste du Prince.
Le pauvre Monsieur frère de Louis XIV doit se retourner dans sa tombe. Et les Orléans progressistes…
Mayg
7 février 2013 @ 14:43
Henri d’Orléans a fumé la moquette ou quoi ?
Baia
7 février 2013 @ 18:26
Comte de Paris, Duc de France …
Il y a peu de temps j’ai écrit que cet homme me faisait peur et je me suis fait quelque peu incendiée.
Je réitère donc mes propos … il me fait peur !
Cosmo
8 février 2013 @ 01:33
Cher Michael,
J’imagine aisément que, comme beaucoup sur le site, vous ne partagez en rien les opinions du message en question et encore moins sa forme.
On peut d’ailleurs se demander qui a bien pu inspirer le prince, voire, en allant plus loin, s’il a lui-même écrit ce message.
Tout ceci est étonnant car Henri d’Orléans nous avait habitués à une attitude plus libérale et en tous cas plus de discrétion.
Il y a là un questionnement que le comte de Paris se devrait d’éclaircir au plus vite.
Car, soit il est l’auteur du message, ou il l’approuve, et beaucoup de royalistes ou de sympathisant se désolidariseront de lui, soit il y a un abus, et il conviendrait de le dire afin que toute équivoque soit écartée.
Le fond du problème, savoir le mariage pour tous, peut être débattue – et encore qu’il semble que l’on en ait déjà trop fait – mais la forme du message est inadmissible, sans même parler de la vulgarité du ton et des expressions.
Il est bon que ce message ait été publié afin que le prince prenne conscience des réactions négatives que cela peut susciter.
Cordialement
Cosmo
Mayg
8 février 2013 @ 15:37
En voyant le message posté par Michael, je me suis tout de suite demandé si Henri d’Orléans en était vraiment l’auteur ?
Palatine
8 février 2013 @ 20:32
Michael s’étant arrangé pour glisser ce message hors sujet dans une rubrique sympathique et touchante, j’en déduis qu’il en assume le ton , le fond et la forme. Personnellement, je ne crois pas un instant que le prétendant Orléans ait écrit ce brûlot mais a, comme on dit, « délégué ». Donc suivez mon regard…
Nemausus
9 février 2013 @ 18:21
Si Michael n’avait pas cautionné ce message appelant à la haine, il ne l’aurait pas posté pour en faire la publicité et pour faire parler d’Henri d’Orléans (pour ça il a réussi mais pas comme il l’espérait certainement) donc en le postant sur N&R il faut bien en déduire qu’il en assume totalement les propos scandaleux !
Cosmo
9 février 2013 @ 21:12
Chère Palatine,
J’ai de bonnes raisons de penser que Michael ne partage pas l’opinion du message et que sa mise en ligne est plus un avertissement à l’attention du prince qu’une promotion de ces idées.
Les princes ne sont pas toujours entourés d’aussi bonnes intentions qu’ils l’imaginent.
Amicalement
Cosmo
Palatine
10 février 2013 @ 12:53
cher Cosmo, le silence assourdissant de Michael m’étonne. Il serait tellement simple pour lui de dire que contrairement à l’ami Pierrot il n’a pas « prêté sa plume ».
Michael
12 février 2013 @ 13:43
Palatine et autres,
Je ne suis pas tous les jours sur le site. Cosmo a complètement raison. Je pense qu’il est important que ce texte soit ouvert à la critique de tous. En espérant, que le Prince lira les quelques commentaires intelligents relatifs à ce billet. Pour avoir lu des écrits d’Henri VII, j’ai du mal à reconnaitre son style et sa pensée…
Palatine
13 février 2013 @ 14:32
Merci Michael pour votre réponse. Je vois que finalement vous êtes d’accord avec moi.
Henri d’Orléans n’a pu écrire ce texte qui ne lui ressemble pas.
Philippe
11 février 2013 @ 15:03
Orléans Père est devenu complètement fou ! Orléans fils l’était déjà
depuis longtemps …
Que la Providence nous débarrasse de ces frappadingues, aveuglés par
leur haine de tout ce qui n’est pas leur petit monde, leur petit cercle, leurs petites certitudes de bourgeois frileux et aigris, leur petite religion rabougrie …
Ils sont écoeurants de bêtise.
Vive la République !!!
Vincent
6 février 2013 @ 11:47
S’il n’était pas mort bêtement en 1842, la monarchie aurait pu être sauvé en 1848 et il aurait pu convaincre son le roi Louis-Philippe 1er de mener une politique moins conservatrice.
Encore aujourd’hui certains monarchistes s’interrogent encore sur l’attitude du roi pendant la Révolution de 1848. Un des généraux de l’époque apprenant l’abdication de Louis-Philippe et sa fuite s’est écrié : »Quel couard ! Pourquoi ne fait-il pas appel à l’armée ? Si ça ne tenait qu’à moi je n’hésiterais pas à canarder la populace, capturer les meneurs de l’insurrection et les faire juger pour haute trahison. »
Aristophane
6 février 2013 @ 16:47
eh ben !! heureusement que Louis-Philippe a abdiqué !! A quoi la « populace » a échappé !! Tiens, ce terme me rappelle quelqu’un …..
Clémentine1
6 février 2013 @ 18:04
Contrairement à ce général, Louis-Philippe avait des scrupules à faire couler le sang des Français.
Gérard
6 février 2013 @ 20:34
Nos rois n’avaient pas l’âme de dictateurs et Charles X comme Louis-Philippe sont partis pour peu de choses en apparence, mais en réalité pour éviter que ne coule le sang des Français.
Vincent
6 février 2013 @ 20:41
Oui mais la Deuxième République a eu moins de scrupule à mater sévèrement les émeutes de juin 1848 (1 600 morts).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9es_de_Juin
Palatine
6 février 2013 @ 13:09
C’était le fils préféré de la reine Marie-Amélie. Elle avait insisté pour qu’il vienne déjeuner avec elle ce 13 juillet et pour faire plaisir à sa mère, il partit en calèche pour Neuilly. La Reine s’en voulut terriblement par la suite. Ferdinand laissait derrière lui deux petits enfants et une veuve inconsolable, Helène de Mecklembourg. Ce mariage arrangé était devenu pour elle un vrai mariage d’amour.Il n’avait pas été facile de marier Ferdinand.
Jean Pierre
6 février 2013 @ 14:52
Si cet épisode vous interesse Palatine, je vous conseille la lecture des mémoires de Mme de Boigne très proche de la reine dans ces moments là.
Palatine
6 février 2013 @ 20:20
Cher JP, j’ai à la maison depuis longtemps les mémoires de Mme de Boigne. Je vous conseille, si vous ne l’avez déjà lue, l’excellente bio de cette mémorialiste par Françoise Wagener. Elle comble quelques « trous » des mémoires.
Vincent
6 février 2013 @ 15:17
Il faut dire que les jeunes filles de l’âge du prince qu’il aurait aimé épouser étaient déjà mariées depuis l’âge de 18 ou 20 ans :
– Ludovica (Louise) de Wittelsbach en 1928 qui fut forcé d’épouser son cousin germain, Maximilien. Elle en voulut terriblement à son père car elle était la seule à ne pas épouser un fils de famille régnante. Elle refusé de voir son mari le jour des noces mais cela ne les empêchèrent pas d’avoir
– Joséphine de Bade, fille de Stéphanie de Beauharnais et de Charles II de Bade a épousé 1834, Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen. Ses descendants ont régné sur la Roumanie (côté homme) et sur la Belgique (côté femme).
– Enfin Amélie de Leuchtenberg, fille d’Eugène de Beauharnais et d’Augusta de Bavière. Elle a épousé l’empereur Pierre 1er du Brésil mais elle devint veuve 4 ans plus tard. Elle fut pressentie pour épouser le prince Ferdinand-Philippe mais pour une obscure raison, cela ne s’est pas fait.
Mayg
6 février 2013 @ 18:30
Pourquoi il n’avait pas été facile de marier Ferdinand ?
Palatine
6 février 2013 @ 20:14
Les partis ne se sont pas non plus bousculés pour épouser son père Louis Philippe qui se maria relativement tard pour un prince de sang. La soeur de Louis-Philippe resta celibataire. Philippe Egalité était encore dans les mémoires. Ferdinand était le petit-fils de Ph. Egalité et le fils d’un prince qui avait pour bcp de cours étrangères pris la place du duc de Bordeaux. Vincent me corrigera si je me trompe.
Je crois que le père d’Helène de Mecklembourg avait été sous l’Empire, amoureux fou, mais en tout bien tout honneur de l’impératrice Josephine . En tout cas, la famille était francophile et cela aida dans les tractations de mariage.
Cosmo
7 février 2013 @ 09:31
Chère Palatine,
La position de proscrit du duc d’Orléans ne rendait pas les choses aisées pour contracter un mariage. Mais il épousa tout de même la nièce de Marie-Antoinette et sa belle-mère, la reine Marie-Caroline de Naples, était une des adversaires les plus acharnées de la Révolution, n’ayant jamais pardonné la mort de sa soeur et de son beau-frère. Les conversations entre eux devaient être piquantes, car Louis-Philippe n’a, malgré tout, jamais renié ses sympathies pour la France et sa Révolution et n’a jamais regretté sa participation à Valmy.
Amicalement
Cosmo
Palatine
7 février 2013 @ 22:06
Je crois cher ami que vous avez mis le doigt sur un point important : les conversations. Je me suis souvent demandé ce qui avait déterminé Marie-Caroline a donner son consentement. A mon avis, la personnalité, l’intelligence du prince Louis-Philippe ont dû l’influencer. Oui, ils ont certainement bcp discuté…
Sebastien
11 février 2013 @ 02:50
La famille royale de Naples était alors elle-même également proscrite et en exil en Sicile… De plus Marie-Amélie allait finir vieille fille… Bref, même le fils du régicide dut apparaître comme un parti inespéré alors !!!
Cosmo
11 février 2013 @ 15:14
Sebastien,
Je ne pense pas que l’on puisse dire que la famille royale était en exil en Sicile, car elle y était chez elle. Disons plutôt, en repli en Sicile.
Et si Marie-Amélie avait dû finir vieille fille, elle n’aurait pas été la seule au sein des familles royales européennes. Quant au duc d’Orléans, fils de régicide pour certains, sans aucune fortune à l’époque, pouvait-on parler d’un parti inespéré pour une fille de roi ?
En tous cas, si nous avons bien des témoignages désobligeants de Marie-Caroline sur le mariage de sa petite-nièce, Marie-Louise, avec Napoléon, on ne lui connait pas de commentaire désagréable sur son gendre et sa famille.
D’une manière générale la reine de Naples n’avait pas la langue dans sa poche.
Bien à Vous
Cosmo
Lionel
14 février 2013 @ 17:56
Marie-Louise était surtout la petite-fille de Marie-Caroline.
Mayg
7 février 2013 @ 15:22
Merci Palatine et Vincent pour ces précisions.
Caroline
6 février 2013 @ 14:13
A la vue de cet article,j’ai immédiatement pensé à Charles,loool!
Charles,merci pour vos explications intéressantes!
Anna
6 février 2013 @ 14:38
Article très interessant.
Merci à Charles
corentine
6 février 2013 @ 15:00
Charles je vous remercie beaucoup
je ne savais meme pas dans quel département était situé cette commune
Charles
6 février 2013 @ 15:09
Le Duc d’Orléans était un prince libéral, ami des arts et des artistes. Il était extrêmement populaire en France et sa mort prématuré a provoqué une immense émotion dans le pays.
Le Duc d’Orléans est l’arrière-arrière-grand-père du Comte de Paris, du roi d’Espagne, du duc d’Aoste, de l’archiduchesse Robert d’Autriche-Este, de la duchesse de Wurtemberg, du prince Michel de Gréce, de la reine Anne de Roumanie et de bien d’autres membres du Gotha.
Jean Pierre
6 février 2013 @ 15:10
Charles, merci de nous rappeler la figure de « Chartres ».
Le roi Louis Ph. et la reine Marie Amélie eurent dix enfants et tous firent honneur à la famille d’Orléans par leur vie et les actions qu’ils menèrent. Pour moi cette fratrie dépassait même les parents en intelligence, culture, goût et sens politque (sauf Nemours peut-être).
On n’en est plus là aujourd’hui…..
Kalistéa
6 février 2013 @ 20:42
Je pense que vous avez raison Jean Pierre.Les fils et même les petits enfants du « roi bourgeois » furent de remarquables princes français.
A part çà je suis « stupéfaite » du billet du comte de Paris.Que vient faire ici la bête du Gévaudan …et tout le reste ?
Son père a attendu 90 ans pour perdre les pédales.
Bonne soirée. k.
COLETTE C.
6 février 2013 @ 15:56
Bel hommage de la population de St-Omer.
Pourriez-vous me dire où se trouve exactement la chapelle élevée à Paris en souvenir de ce prince? Je pense qu’on ne peut la visiter ?
Merci.
Charles
6 février 2013 @ 20:49
Colette C
La chapelle Notre Dame de la Compassion est située á la porte des Ternes à Paris XVIIème arrondissement. Elle a été déplacée de quelques centaines de métres dans les années 1970 en raison de la construction de la Tour de la porte Maillot. Elle est ouverte au public et il est possible de s’y recueillir. Les vitraux ont été dessinés par Ingres et le cénotaphe du duc d’Orléans est le chef d’oeuvre de l’artiste Henri de Triqueti.
Les princes d’Orléans ont conservé aujourd’hui encore un lien avec ce monument érigé en souvenir d’un prince brillant.
La princesse Diane d’Orléans choisit de s’y marier avec le vicomte de Noailles et plusieurs arrière-petits-enfants du Comte et de la Comtesse de Paris défunts y furent baptisés.
cheveyre
6 février 2013 @ 21:00
décès à Sablonville, commune de Neuilly sur Seine ; le prince s’éteignit dans une maison où il avait été transporté après être tombé de voiture, ses chevaux s’étaient emballés sur la route de Paris au château de Neuilly sur Seine, où il se rendait. Située à l’angle du chemin de la Révolte et de la route du château de Neuilly, près de l’actuelle porte Maillot, cette maison, en fait une auberge café épicerie, fut rachetée par le roi qui la fit raser et fit édifier à son emplacement par Pierre-François Léonard FONTAINE (1762 + 1853), une chapelle dédiée à Notre Dame de la Compassion et à Saint Ferdinand, dont la décoration intérieure fut confiée à Jean-Auguste Dominique INGRES (1780 + 1867) et à Ary SCHEFFER (1795 + 1858). Quelques instants après le décès du prince, son corps fut porté en la chapelle du château de Neuilly sur Seine. Le 3 août, son catafalque fut exposé en la cathédrale Notre Dame, à Paris, où fut célébré un office, puis, dans la nuit, sa dépouille fut conduite à Dreux, où ses funérailles furent célébrées le lendemain. Tombeau dans la chapelle de la vierge de la chapelle royale Saint Louis. Gisant par Pierre LOISON (1816 + 1886) (1847), d’après Ary SCHEFFER. Cénotaphe par Henri de TRIQUETI (1804 + 1874) (1842) en la chapelle de Notre Dame de la Compassion et Saint Ferdinand, intégrant une copie de l’Ange de la Résignation, oeuvre de la princesse Marie (1813 + 1839), soeur du défunt.
SOURCE : Philippe de MONTJOUVENT ; éphéméride de la maison de France de 1589 à 1848 ; Henri IV et ses descendants ; éditions du Chaney
Zeugma
6 février 2013 @ 17:02
Cela me donne une idée.
Pourquoi les blancs d’Espagne ne se cotiseraient-ils pas pour faire dresser une statue de Louis 20 jeune.
Où ? je n’en sais rien.
Nemausus
7 février 2013 @ 20:07
certainement que vous croyez faire de l’humour…mais celui là est ridicule car on pourrait vous demander la pareille pour Henri d’Orléans et vu son dernier message aux Français, c’est plutôt en putching-ball qu’il servirait !
Pierre-Yves
6 février 2013 @ 17:04
A côté de la statue du duc d’Orléans (ou de Chartres, comme on voudra, après tout, ce sont deux villes presque voisines), St Omer possède un joli centre, une belle basilique et le musée Sandelin, dont il est question dans le sujet, est très intéressant aussi. Sans parler du parc naturel des marais aux alentours, dans lesquels on peut se balader en barque.
Kalistéa
6 février 2013 @ 20:45
C’est vrai Pierre-Yves.On se promène aussi très agréablement dans le vieux quartier…en pensant à « ces dames aux chapeaux vert ».
Bonne nuit .k.
Cosmo
6 février 2013 @ 23:51
Et sans oublier, Cher Pierre-Yves, « Ces dames au chapeau vert ». ;)
Cordialement
Cosmo
philippe gain d'enquin
6 février 2013 @ 19:16
Il n’est pas encore trop tard pour le dire : aujourd’hui c’est la saint Gaston!!! Heureuse fête à l’héritier du Prince Royal. PGE
Gérard
6 février 2013 @ 20:35
Bonne fête à Gaston !
Charles
6 février 2013 @ 20:53
Philippe
En ce 6 février, j’ai eu moi aussi une pensée pour notre petit prince porteur de tant d’espoir.
Bien à vous,
Charles
Baia
7 février 2013 @ 18:29
« Notre » petit prince … blablabla Charles !
Le votre très certainement, mais en aucun cas le mien …
Espérance, espérance !!!
Marie du Béarn
6 février 2013 @ 23:49
Et c’était la journée mondiale sans téléphone portable… :)
« Gaston y a l’téléphon qui son’
Et y a jamais personne qui y répond
Gaston y a l’téléphon qui son’
Et y a jamais personne qui y répond… »
(Nino Ferrer)
philippe gain d'enquin
7 février 2013 @ 10:37
EXCELLENT !!! BRAVO ! A vous, PGE qui « vous répond… »
Marie du Béarn
8 février 2013 @ 13:27
allo allo allo Houston, message bien reçu PGE
très bonne journée à vous! :D
Kalistéa
8 février 2013 @ 20:15
Lorsque j’étais plus jeune(car je le suis toujours!), on disait ,dans les cours de récré:
« Gaston!
Prends la valise
Et partons! « .
Je ne saurais dire d’où cela venait.Mais le fait est que » Gaston » nous paraissait le sumum du prénom ridicule et moche!
philippe gain d'enquin
9 février 2013 @ 23:57
Et moi, j’entendais : Linda! prends ta valise (en carton) et va faire des ménages »…
philippe gain d'enquin
12 février 2013 @ 20:14
Après S.A.R. Mme la duchesse d’Anjou, je voulais honorer une autre portugaise et personne n’a réagi. Seriez-vous toutes et tous fâchés avec les contes de fées ?
Palatine
6 février 2013 @ 19:34
Ce n’est pas la première fois que Charles sort de son chapeau un monument relatif à la famille de Louis-Philippe, permettant de bonnes discussions sur des personnages intéressants. J’ai bcp aimé les posts qui ont suivi le monument à la mémoire de la soeur de Louis-Philippe.
Merci, Charles, d’avoir évoqué cet infortuné jeune homme, mort trop tôt. S’il avait vécu, il aurait pu, comme l’a dit justement notre ami Vincent, inverser le cours des choses. Mais on ne réécrit pas l’Histoire…
Hélène
7 février 2013 @ 00:12
Le duc d’Orléans avait beaucoup de classe et de distinction. Ce prince libéral est mort trop jeune, ses deux fils n’avaient que 4 ans et 2 ans.
ARAMIS
7 février 2013 @ 07:00
On voudrait que les titres dont se vante le personnage qui a écrit ce texte à la fois exagéré, insignifiant et infâme fussent usurpés. Ils ne le sont pas hélas, mais ils en sortent discrédités, si tant est qu’ils ne l’aient pas été depuis longtemps par le personnage en question, spécialiste en contributions verbeuses et à vrai dire ridicules. Il n’y a pas d’espérance que ces titres puissent jamais être dignement relevés, fut-ce par un fils mieux formé intellectuellement. Le respect accordé, par pure faveur et bienveillance, aux descendants des rois qui fondèrent et gouvernèrent la France ne peut s’inscrire que dans certaines limites qui sont désormais largement dépassées. Seuls leurs mérites personnels seraient de nature à les rendre à l’estime publique. Ce texte même, qui vient après bien d’autres du même tonneau, traduit leur incapacité durable à en acquérir jamais dans le temps présent.
Ah Que la République est belle
Et que soient bénis les rebelles
Qui par vaillance nous délivrèrent
des rois, de leurs fils, de leurs frères…
Cosmo
7 février 2013 @ 09:16
Aramis,
Le courroux aiguise votre plume et la rend encore plus belle que d’habitude, si cela est possible.
Amicalement
Cosmo
Marie2
7 février 2013 @ 11:24
Sans entrer dans la polémique de la légitimé des titres et autres attentes, je ne suis pas du tout sûre que la république soit plus propre que la monarchie. C’est plutôt on en prend d’autres et on recommence, hélas.
Marie Christine
7 février 2013 @ 14:57
Je suis sure que la plupart des gens qui écoutaient ce discours n’y ont rien compris, gage de leur santé mentale..
Moins sure de la santé mentale de celui qui l’a écrit et lu (est ce la même personne? dans le cas contraire, il peut se débarasser au plus vite de l’écrivain..)
Si c’est l’oeuvre du comte, il est temps pour lui de prendre un traitement adéquat.. et de le suivre a la lettre!
Palatine
7 février 2013 @ 22:25
Le mot de la fin ! 8-)
Eskimo
8 février 2013 @ 21:09
je ne suis pas s fan des monuments commémoratifs et avais « sauté » ce sujet. Mais au vu des 78 posts, j’ai voulu m’informer.
Le texte présenté par Michael me fait grincer des dents. Marie Christine, Aramis, Sebastien et Monique ont bien traduit ce que je ressens.
Mary
9 février 2013 @ 00:19
Le billet du comte de Paris est un peu trop chargé en metaphores.Il a le droit d’exprimer ses opinions tout comme un autre,mais il devrait le faire de manière à être compris par le plus grand nombre et le plus grand nombre n’est pas forcément littéraire.Il respecte les femmes;s’il parle de « ventre »,c’est pour en critiquer le commerce qu’en font certaines,l’enfant qui devient marchandise.Que le comte de Paris le dise simplement,c’est son droit.
Daniel D
9 février 2013 @ 04:43
Il est temps pour le Comte de Paris de se retirer avec son épouse la princesse de Joinville dans leur résidence aux Baléares.
Il est temps pour le Prince Jean de devenir le chef de la maison de France,
(régence de son frère François) épaulé de la Princesse Philomena.
HRC
9 février 2013 @ 23:54
il y a 2 textes après celui cité ici par « Michael », dont l’un où Henri d’Orléans parle de son ami Michel Fromentaux, ces 2 textes sont comme un « persiste et signe », comme Aramis l’a lu sans doute, et d’autres.
oui, Cosmo, j’aimerais qu’on le fasse connaître à qui de droit, mais je ne crois pas que cela soit entendu, sauf peut être par le Duc de Vendôme. Lequel a un site, mais où on ne peut s’exprimer.