La tombe renfermant les « restes présumés » de Léonard de Vinci parce qu’après la destruction de sa première sépulture la Collégiale Saint Florentin, les ossements ont été pour la plupart éparpillés, ré-enterrés…
Le squelette retrouvé enterré plus profondément correspond à la description de Léonard, grand pour l’époque, un écu d’argent représentant François 1er imberbe comme à l’époque où Léonard l’a connu, quelques inscriptions tout cela semble confirmer que les ossements retrouvés sont bien ceux de Vinci, mais seul un test ADN pourrait en être la preuve irréfutable. Pour l’heure aucune demande en ce sens n’a été faite et pour ma part, je préfère ne pas avoir de preuve, seulement savoir que pour l’éternité le souvenir de Léonard de Vinci est là sous cette dalle dans la Chapelle Saint Hubert d’Amboise.
Si on voulait aller au plus près de l’histoire on devrait intituler cet article – La tombe présumée de Léonardo da Vinci . Elle le fut certes jusqu’en 1802 mais après ? Est-ce bien lui qui est inhumé là ? Des experts se penchent encore sur ce mystère sans l’avoir résolu même en comparant l »adn d’ossements présumés ceux du grand homme avec d’autres membres de sa famille inhumés en Italie.
Il aurait été plus judicieux de l’enterrer dans son parc du Clos-Lucé.
Cela n’a vraiment rien à voir, mais quelqu’un saurait me dire pourquoi les noms et prénoms de gens connus italiens ou même espagnols sont très souvent francisés ? Ma question est sérieuse (pas d’ironie 😊). Ma question du jour.
Concernant Leonardo da Vinci, son nom fut francisé de son vivant, dans le langage populaire, bien que l’homme ait continué à signer de son identité italienne. C’est donc une question de postérité linguistique.
Pour les autres, j’avoue me poser la même question.
Je pense que la raison en est la prononciation plus facile pour un Français . . .la loi du moindre effort ( je ne plaisante pas ! ) , très connue et pratiquée en phonétique .
De même pour les noms géographiques : Londres pour London , Rome pour Roma , Moscou pour Maskva etc…( j’écris volontairement -mask car le o non accentué se prononce a )
Les noms des grands hommes qui ont voyagé ou qui étaient très connus hors de leur pays ont toujours été traduits dans la langue du pays où ils s’établissaient.
Il en a été ainsi au moins jusqu’à Philippe de Laszlo, célèbre peintre de cour, mort il y a moins de cent ans et connu sous une dizaine de noms différents, tous traduits de son nom original hongrois Fülöp Laszlo, auquel fut ajouté une particule lors de son anoblissement en 1912.
Il y a toujours une part de mystère me semble-t-il en ce qui concerne les restes de Léonard. Il me semble que feu Henri (VI), comte de Paris laissait entendre que ses restes ne sont pas là mais sont mieux cachés par précaution à Amboise. Mais on ne veut surtout pas je crois prêter ces reliques à l’Italie.
Je me suis inclinée sur sa tombes les yeux remplis de larmes. Gênée plutôt que les gens ne me prennent pas pour une folle. Mais j’étais très émue car j’avais 7 ans quand j’ai vu émerveillée son tableau L’Assomption.
Ayant été concerné par cette question, le restant d’ailleurs en grande partie, j’insiste bien sur le fait que les ossements présents dans cette sépulture sont PRÉSUMÉS appartenir à Leonardo da Vinci, dit Léonard de Vinci. Il n’existe actuellement aucune certitude que ces restes soient bien ceux du grand homme ; il faudrait pour cela effectuer des comparaisons génétiques avec les ossements de membres de sa famille, connus comme tels et conservés en Italie, or beaucoup de freins subsistent, malgré le projet de longue date de mener cette étude.
Comme Charlotte, je n’ai pas plus envie que cela de savoir si les os de cette tombe sont bien ceux de Leonardo. Dans l’hypothèse où ils le seraient, je crains vraiment une folie touristique – Leonardo’mania – et ça me déplaît vraiment. Je crois que les Saint-Bris ne mesurent pas entièrement ce risque et qu’au-dessus d’eux, les autorités culturelles en soient encore moins conscientes. Tous ces gens connaissent mon avis, qui ne varie pas de l’opinion de celui qui me précéda dans cette consultation. Pour ma part, comme pour celle de beaucoup de mes semblables, je préfère retenir le souvenir de Leonoardo, qui est présent autour de cette tombe et « peut-être dedans ». C’est déjà beaucoup.
Une dépouille sans vie n’a aucune valeur.
Ce qui comptait,c’était l’âme,l’esprit et le génie ,qui sont à jamais partis.
Léo de Vinci restera à jamais ma seule idole.
Basil Zaharoff ? si c’est de lui qu’il s’agit un livre est effectivement sorti il y a un an environ, ne l’ayant pas lu, je n’en parlerai pas, je ne connais de lui que sa réputation de marchand de canons, un personnage de « l’oreille cassée » de Hergé, disposé à acheter la Principauté de Monaco pour l’offrir à sa belle et sa faculté caméléon à être tour à tour, français, russe, grec, anglais au gré du son… du canon.
ciboulette
21 juin 2020 @
13:06
Oui, il s’agit bien de lui , il avait offert une Rolls-Royce à Clemenceau !
Gérard
15 juin 2020 @
17:42
En Italie on dit qu’on pourrait identifier l’authenticité des restes présumés d’après l’ADN car Léonard de Vinci avait 21 demi-frères ou demi-sœurs selon une étude qui fut commandée par la commune de Vinci et qui fut menée par Alessandro Vezzosi et Agnese Sabato en 2016 et il y avait alors 35 descendants vivants de Piero da Vinci le père de Léonard (il se maria quatre fois et il eut aussi des enfants illégitimes comme Léonard) dont le réalisateur Franco Zeffirelli.
Léonard lui-même était le fils d’un riche négociant, notaire puis ambassadeur de Florence et d’une jeune paysanne Caterina di Meo Lippi séduite à 15 ans.
En ligne masculine la famille semble s’éteindre vers la fin du XIXe siècle.
Mais la France ne veut pas pour des raisons de dignité sans doute mais aussi peut-être par crainte d’envoyer une partie de ces ossements présumés en Italie.
Gian Franco Corsi Zeffirelli le grand réalisateur (1923-2019) était né d’une liaison entre la créatrice de mode florentine Alaide Garosi Cipriani et le drapier Ottorino Corsi qui descendait des da Vinci. Ils étaient tous les deux mariés. L’enfant fut abandonné par ses parents et confié à l’orphelinat des Innocenti.
Zeffirelli a eu deux enfants adoptifs.
Notons que ces parentés ont été établies d’après les arbres généalogiques et les recherches dans les minutiers des notaires mais sans recours à des tests ADN.
Bambou
12 juin 2020 @ 07:14
Dans la chapelle St Hubert, un petit peu à l’écart du château.
Charlotte (de Brie)
12 juin 2020 @ 07:40
La tombe renfermant les « restes présumés » de Léonard de Vinci parce qu’après la destruction de sa première sépulture la Collégiale Saint Florentin, les ossements ont été pour la plupart éparpillés, ré-enterrés…
Le squelette retrouvé enterré plus profondément correspond à la description de Léonard, grand pour l’époque, un écu d’argent représentant François 1er imberbe comme à l’époque où Léonard l’a connu, quelques inscriptions tout cela semble confirmer que les ossements retrouvés sont bien ceux de Vinci, mais seul un test ADN pourrait en être la preuve irréfutable. Pour l’heure aucune demande en ce sens n’a été faite et pour ma part, je préfère ne pas avoir de preuve, seulement savoir que pour l’éternité le souvenir de Léonard de Vinci est là sous cette dalle dans la Chapelle Saint Hubert d’Amboise.
Ghislaine-Perry
12 juin 2020 @ 08:37
Si on voulait aller au plus près de l’histoire on devrait intituler cet article – La tombe présumée de Léonardo da Vinci . Elle le fut certes jusqu’en 1802 mais après ? Est-ce bien lui qui est inhumé là ? Des experts se penchent encore sur ce mystère sans l’avoir résolu même en comparant l »adn d’ossements présumés ceux du grand homme avec d’autres membres de sa famille inhumés en Italie.
Il aurait été plus judicieux de l’enterrer dans son parc du Clos-Lucé.
Debora12345
12 juin 2020 @ 09:40
Cela n’a vraiment rien à voir, mais quelqu’un saurait me dire pourquoi les noms et prénoms de gens connus italiens ou même espagnols sont très souvent francisés ? Ma question est sérieuse (pas d’ironie 😊). Ma question du jour.
Denis
12 juin 2020 @ 12:01
L’inverse existe à l’étranger , je me souviens, par exemple, que les espagnols appellent notre Jeanne la pucelle » Juana deArco »…
Gérard
13 juin 2020 @ 18:37
Les Espagnols hispanisent constamment et encore aujourd’hui comme nous faisions autrefois pour traduire tous les noms en français.
Philibert
13 juin 2020 @ 22:41
Et les Anglo-Saxons l’appellent « Joan o Arc ».
Philibert
14 juin 2020 @ 21:08
Sorry !
Je voulais écrire : « Joan of Ark »
Chri
21 juin 2023 @ 14:19
Mais ausi en Italie Giovanna d’arco
Karabakh
12 juin 2020 @ 19:26
Concernant Leonardo da Vinci, son nom fut francisé de son vivant, dans le langage populaire, bien que l’homme ait continué à signer de son identité italienne. C’est donc une question de postérité linguistique.
Pour les autres, j’avoue me poser la même question.
ciboulette
12 juin 2020 @ 20:15
Je pense que la raison en est la prononciation plus facile pour un Français . . .la loi du moindre effort ( je ne plaisante pas ! ) , très connue et pratiquée en phonétique .
De même pour les noms géographiques : Londres pour London , Rome pour Roma , Moscou pour Maskva etc…( j’écris volontairement -mask car le o non accentué se prononce a )
alobo
13 juin 2020 @ 09:46
Peut être pace que ces prénoms ont les mêmes racines………………..
Philibert
13 juin 2020 @ 14:28
Les noms des grands hommes qui ont voyagé ou qui étaient très connus hors de leur pays ont toujours été traduits dans la langue du pays où ils s’établissaient.
Il en a été ainsi au moins jusqu’à Philippe de Laszlo, célèbre peintre de cour, mort il y a moins de cent ans et connu sous une dizaine de noms différents, tous traduits de son nom original hongrois Fülöp Laszlo, auquel fut ajouté une particule lors de son anoblissement en 1912.
mimi
12 juin 2020 @ 11:52
jamais vue
ciboulette
12 juin 2020 @ 13:11
Cadre sobre et atmosphère de paix .
Danielle
12 juin 2020 @ 13:25
Merci pour l’info, si elle se trouve véridique.
Gérard
12 juin 2020 @ 13:28
Il y a toujours une part de mystère me semble-t-il en ce qui concerne les restes de Léonard. Il me semble que feu Henri (VI), comte de Paris laissait entendre que ses restes ne sont pas là mais sont mieux cachés par précaution à Amboise. Mais on ne veut surtout pas je crois prêter ces reliques à l’Italie.
Breidenstein
12 juin 2020 @ 15:11
Je me suis inclinée sur sa tombes les yeux remplis de larmes. Gênée plutôt que les gens ne me prennent pas pour une folle. Mais j’étais très émue car j’avais 7 ans quand j’ai vu émerveillée son tableau L’Assomption.
Karabakh
12 juin 2020 @ 19:35
Ayant été concerné par cette question, le restant d’ailleurs en grande partie, j’insiste bien sur le fait que les ossements présents dans cette sépulture sont PRÉSUMÉS appartenir à Leonardo da Vinci, dit Léonard de Vinci. Il n’existe actuellement aucune certitude que ces restes soient bien ceux du grand homme ; il faudrait pour cela effectuer des comparaisons génétiques avec les ossements de membres de sa famille, connus comme tels et conservés en Italie, or beaucoup de freins subsistent, malgré le projet de longue date de mener cette étude.
Comme Charlotte, je n’ai pas plus envie que cela de savoir si les os de cette tombe sont bien ceux de Leonardo. Dans l’hypothèse où ils le seraient, je crains vraiment une folie touristique – Leonardo’mania – et ça me déplaît vraiment. Je crois que les Saint-Bris ne mesurent pas entièrement ce risque et qu’au-dessus d’eux, les autorités culturelles en soient encore moins conscientes. Tous ces gens connaissent mon avis, qui ne varie pas de l’opinion de celui qui me précéda dans cette consultation. Pour ma part, comme pour celle de beaucoup de mes semblables, je préfère retenir le souvenir de Leonoardo, qui est présent autour de cette tombe et « peut-être dedans ». C’est déjà beaucoup.
ciboulette
13 juin 2020 @ 18:35
Son âme , son esprit , son souvenir sont là , c’est le plus important .
Gérard
13 juin 2020 @ 18:40
Mais en tout cas les ossements ne sont pas au Clos mais au château d’Amboise dans la chapelle.
Karabakh
15 juin 2020 @ 23:11
Oui, en effet. Dans la rapidité de la rédaction, je n’ai pas fait ce distinguo. Merci. 🙂
Gérard
13 juin 2020 @ 18:42
Les ossements ne sont pas au Clos mais dans la chapelle du château royal.
Muscate-Valeska de Lisabé
14 juin 2020 @ 09:19
Une dépouille sans vie n’a aucune valeur.
Ce qui comptait,c’était l’âme,l’esprit et le génie ,qui sont à jamais partis.
Léo de Vinci restera à jamais ma seule idole.
ciboulette
16 juin 2020 @ 16:32
Avec le Cardinal et sir Basil , je crois ?
Un livre est sorti récemment sur sir Basil , renseigne-toi !
Charlotte (de Brie)
17 juin 2020 @ 16:04
Basil Zaharoff ? si c’est de lui qu’il s’agit un livre est effectivement sorti il y a un an environ, ne l’ayant pas lu, je n’en parlerai pas, je ne connais de lui que sa réputation de marchand de canons, un personnage de « l’oreille cassée » de Hergé, disposé à acheter la Principauté de Monaco pour l’offrir à sa belle et sa faculté caméléon à être tour à tour, français, russe, grec, anglais au gré du son… du canon.
ciboulette
21 juin 2020 @ 13:06
Oui, il s’agit bien de lui , il avait offert une Rolls-Royce à Clemenceau !
Gérard
15 juin 2020 @ 17:42
En Italie on dit qu’on pourrait identifier l’authenticité des restes présumés d’après l’ADN car Léonard de Vinci avait 21 demi-frères ou demi-sœurs selon une étude qui fut commandée par la commune de Vinci et qui fut menée par Alessandro Vezzosi et Agnese Sabato en 2016 et il y avait alors 35 descendants vivants de Piero da Vinci le père de Léonard (il se maria quatre fois et il eut aussi des enfants illégitimes comme Léonard) dont le réalisateur Franco Zeffirelli.
Léonard lui-même était le fils d’un riche négociant, notaire puis ambassadeur de Florence et d’une jeune paysanne Caterina di Meo Lippi séduite à 15 ans.
En ligne masculine la famille semble s’éteindre vers la fin du XIXe siècle.
Mais la France ne veut pas pour des raisons de dignité sans doute mais aussi peut-être par crainte d’envoyer une partie de ces ossements présumés en Italie.
Gian Franco Corsi Zeffirelli le grand réalisateur (1923-2019) était né d’une liaison entre la créatrice de mode florentine Alaide Garosi Cipriani et le drapier Ottorino Corsi qui descendait des da Vinci. Ils étaient tous les deux mariés. L’enfant fut abandonné par ses parents et confié à l’orphelinat des Innocenti.
Zeffirelli a eu deux enfants adoptifs.
Notons que ces parentés ont été établies d’après les arbres généalogiques et les recherches dans les minutiers des notaires mais sans recours à des tests ADN.