A la Une du Figaro magazine, la reine Marie-Antoinette sous la plume de Jean Sévilla dans une rubrique « Histoire de France. Arrêtons les mensonges ». (Merci à Anne)
Hisoire de France : arrêtons les mensonges ???
Saluons enfin cette prise de conscience ! Car des mensonges dans l’histoire, il y en a à la pelle !
Espérons tout de même que ce magazine traite ces sujets sérieusement et que le titre n’est pas juste un slogan pour vendre de la propagande culpabilisatrice ou bien pensante.
A cet égard, j’aurais aimé qu’il y ait des articles sur la Révolution de 1789, Voltaire ou les Lumières, mais on ne peut pas trop en demander d’un coup : on risque la dépression !
Il y a bien longtemps que j’ai mon opinion sur les points d’histoire évoqués sur la couverture (et les historiens les plus récents l’ont plus ou moins confortée une fois passée l’hystérie du bicentenaire de la révolution française ) sauf « les mutins de 1917 » .
Ou se trouve la controverse ?
Auraient ils été beaucoup moins nombreux que ce qu’on a dit ?
Après « la terre qui ne ment pas » encore du Papy Moustache…
« Ce n’est pas moi qui vous bernerai par des paroles trompeuses. Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal ».
Je n’ai pas d’admiration particulière pour le personnage que vous évoquez mais « la terre ,elle ,ne ment pas » qui comme vous n’êtes pas sans savoir est une formule née sous la plume d’Emmanuel Berl , personnage qui trouve difficilement sa place dans les classifications hâtives qu’affectionne notre époque ,est, elle, une formule que j’aime beaucoup car elle me parle et me touche .
Donc je n’aime pas la voir galvaudée comme ce fut le cas du personnage que vous évoquez qui à l’Île d’ Yeu avoua à son geôlier » j’ai surtout vécu pour le cul et pour la gueule » et s’illustra davantage dans les états major et les salons que dans les sillons de notre belle campagne.
Ceci dit je ne saisis pas bien la pertinence de votre commentaire ?
A moins que comme moi plus avant ,vous ne fassiez allusion aux mutineries de 17 , épisode de la guerre ou le sus-évoqué joua je crois un rôle important et sur lequel je ne porterai pas de jugement.
L’Histoire …En France, une bonne partie de l’histoire enseignée par l’Education Nationale a été et est un mensonge, par action ou par omission. C’est surtout une entreprise de bourrage de crâne, destinée à forger des » consciences nationales » pour ne pas dire nationalistes, voire en d’autres temps de la chair à canon.
Les enseignants eux-mêmes n’y sont pas pour grand’chose, encore que pas mal d’entre eux, si.
Je suis donc assez curieuse de lire ce qu’en écrit Jean Sévillia.
La vérité doit être entre le message trop républicain et Mr Sévilla , loin de toutes les outrances .Maintenant , les livres donnent souvent une page de débats ,avec les deux positions sur les dossiers chauds , comme les Chouans …
Ce n’est pas un numéro spécial, mais le supplément hebdomadaire du quotidien.
Je ne l’ai pas encore lu.
L’Histoire a longtemps été enseignée de façon à la fois académique, selon l’air du temps, et orientée selon l’enseignant ou les directives données.
Il y aura 50 ans l’an prochain : Mai 68 !
Comment ces évènements vont-ils être évoqués, commentés, analysés avec l’oeil de 2018 ?
A propos de sources, Olivier, on attend toujours que vous citiez les vôtres pour ce qui concerne la famille » royale » de Roumanie. Que vous soyez fan, ça, on l’a compris. Mais pour les sources de vos allégations, on attend , on attend…
Contrairement à la profession d’avocat, à celle de médecin, à celle d’infirmier, à celle de chauffeur routier, à celle de barman, la profession d’historien n’est pas réglementée. Par conséquent tout un chacun même s’il n’est que diplômé en lettres classiques par exemple comme l’auteur je crois, peut faire œuvre d’historien, ou ne pas faire œuvre d’historien s’il raconte n’importe quoi. Mais les historiens patentés peuvent aussi se tromper. Et dans les matières qui touchent au tréfonds de l’individu et des peuples il y a nécessairement des visions différentes de l’histoire, heureusement car l’histoire comme toute science, n’est pas exacte parce qu’une partie au moins des réalités nous échappera toujours.
Merci pour cet avis qui résume toute ma pensée sur les historiens et sur l’Histoire à laquelle ils se consacrent. Remettre l’église au centre du village est parfois nécessaire. Souvent même.
(j’ai fais des études d’histoire avant de me lancer dans la pâtisserie)
Gérard
1 janvier 2018 @
13:04
Merci Clément II et heureuse année ainsi qu’à tous.
Robespierre
1 janvier 2018 @
17:09
Alain Decaux n’avait pas fait d’études d’histoire, et pas d’études du tout car il a interrompu ses etudes de droit. Il disait qu’on trouvait tout ce que l’on voulait dans les archives et le mémoires du temps. Et il a réussi, un fameux exploit, à intéresser un grand public à l’Histoire. Sa « Camera explore le Temps », sous la houlette de Stellio Lorenzi, a nourri pas mal de débats et de courrier de lecteurs. Avec son collègue André Castelot, Decaux a passionné la France. J’ai lu ses mémoires dernierement. Une émission qui, debut des années 60, a eu bcp de succès, c est le conflit Danton Robespierre présenté par la Camera. Une paysanne de l’ Ardèche tout à fait inculte a ecrit a Decaux « Des deux , Danton est le plus sympathique, mais je pense que le plus honnête c’est ce Monsieur Robert Pierre ».
Je me demande si je ne devrais pas changer mon pseudo en Robert Pierre, alors le Roby serait tout à fait pertinent.
Pour en revenir au problème qui nous occupe, on peut être un historien patenté et bardé de diplômes et être ennuyeux comme la pluie. Faire aimer l’histoire au grand public, c ‘est le meilleur diplôme qui soit.
Clément II
2 janvier 2018 @
02:38
Je vous abonde, « Roby ». ?
gone
3 janvier 2018 @
15:46
Robespierre, les paysannes de l’Ardèche ne sont pas plus incultes que les autres. Il suffit, comme pour leur terre, de savoir les cultiver et dans le …bon sens !
gone et ardéchois.
Robespierre
4 janvier 2018 @
12:59
Cher Gone, je repète mot à mot ce qu’a dis Alain Decaux dans ses mémoires. Cette anecdote date du debut des années 60. Le mot « paysanne inculte » vient de lui. A part ça, je vous crois totalement. Bonne année à vous, cher ami.
Pascal
29 décembre 2017 @
15:07
Je le découvre …
Il semble ne pas faire mystère de son attachement au catholicisme ou plutôt sans doute à l’Eglise catholique Romaine(ce qui n’est pas encore un délit) et semble avoir une dilection particulière pour l’Autriche des derniers Habsbourg , ce que je comprends.
En quoi est-il réactionnaire ?
S’il s’agit d’avoir un regard critique ou sceptique envers « la grande révolution » de 89 je pense qu’il est plutôt un précurseur.
Clémenceau a dit paraît-il que la révolution il fallait l’accepter en bloc ou pas du tout , et bien dans ce cas je la rejette .
Même si elle a amené du positif sur certains points (encore aura t’il fallu attendre un bon siècle au moins avant que le positif n’émerge vraiment.
Et ? Il importe peu que l’on soit d’accord ou pas d’accord avec lui, du moment qu’il cite ses sources et fait preuve de la rigueur nécessaire à toute analyse du fait historique, il n’y a aucun problème. C’est ce que j’attends derrière un titre aussi cash.
L’histoire belge n’a pas tellement souffert de l’arrangement des faits qui la constituent, par contre l’histoire française a été maintes fois déformées, en témoignent les longues litanies sur « nos ancêtres les gaulois », récemment démontées par la recherche et ses dernières découvertes, puis par la ré-analyse de ce que nous savions déjà. Ce n’est que l’exemple le plus célèbre, nous pourrions en aborder d’autres comme les charges retenues contre Louis XVI et son épouse, et les pièces produits (ou pas d’ailleurs) ; la loi salique que l’on présente comme héritée des traditions franques ; etc. J’ai pris les plus simples…
Je ne vais pas démêler le vrai du faux ici, toutefois il est acquis que sans aller jusqu’à parler de mensonge, l’histoire enseignée dans les écoles françaises est arrangée pour forger des sentiments nationaux. Je pense que moi, petit belge avant d’être français, je n’aurais pas supporté le quart des allégations que j’ai pu lire dans les livres de mes nièces, et que je commence à lire dans ceux de ma propre fille…
Venant de recevoir le magazine je vais prendre le temps de le lire un peu plus tard.
J’ai juste pris connaissance en diagonale des différents articles : les Cathares, Colbert, la Guerre d’Algérie, Marie Antoinette et les mutineries de 1917.
Puis une interview de Patrick Buisson au sujet de son livre sur les Guerres de Vendée, pas lue non plus.
Difficile de commenter quand on n’a pas lu.
Alors me direz vous, et vous aurez raison : pourquoi le faire ?
Tout simplement parce que j’ai oublié de vous dire, ça vous intéressera ou pas, que j’attends avec gourmandise la série de la 5 ce soir : « La guerre des Trônes: la véritable histoire de l’Europe » et que je me suis régalée hier soir, toujours sur la 5 de l’émission » Les trésors de l’Art Sacré »
C’était la minute : » Qu’y a t il ce soir à la TV? «
D’accord avec vous, AnneLise, le documentaire « les trésors de l’Art Sacré » était une pure merveille… nous avons passé un beau moment devant la télé…! C’est assez rare pour être signalé !
Anne Lise, je suis un peu déçue, je vais la revisionner pour avoir une idée plus précise.Le récitant est une bonne idée qui permet au récit de ne pas être encombré, mais on reste très en dehors de l’histoire. Donc avis mitigé qui nécessite une seconde vision.
Les historiens de notre époque recherchent la vérité dans l’Histoire et c’est une bonne chose ……même si cette discipline n’est pas une science exacte ,il faut reconnaître que le passé tend à retrouver sa réalité et que l’on délaisse peu-à-peu les légendes et anecdotes qui ont fait les beaux jours des siècles derniers .
Je ne pense pas que Marie Antoinette soit jamais canonisée !! quoiqu’elle ait racheté beaucoup de choses par la dignité de sa mort….mais elle est loin d’avoir vécu comme une sainte… tout le contraire de Zita !
Il est certain que Marie-Antoinette et Zita étaient assez différentes mais comme mère Antoinette a plus souffert que Zita, comme épouse, comme reine humiliée, calomniée, aussi.
Nous ne pouvons pas douter de la miséricorde divine et de l’intercession de son mari, de sa belle-sœur, de ses enfants…
Ce jugement dont je ne sais s’il est objectif est en tous cas à ne pas négliger connaissant l’intérêt des personnes concernées pour les Habsbourg Lorraine.
Ce jugement repose sur des faits avérés. Et je suis bien placé pour parler de la cause de la béatification de l’impératrice Zita dont s’occupe Jean Sevillia, cause à laquelle je ne crois pas alors que j’ai été un acteur, mineur, de la cause de la béatification de l’empereur Charles.
Merci, Cosmo pour vos souhaits et pour votre réponse.
A la réflexion aurais-je dû utiliser plutôt mesuré qu’objectif.
Mais suis-je moi-même objectif alors que j’apprécie plus vos commentaires N&R que les chroniques du Figaro de monsieur Sevillia…
lui n’est pas mon gourou !!!
Bonne année . Gone
Encore et toujours cette « bonne vieille discrimination » envers les catholiques !
Il n’y a pas de « vrais cathos », il y a les catholiques, c’est tout…à moins que vous ne fassiez allusion à la branche intégriste, mais ils sont une minorité ! Et je ne pense pas que M. Sévilla en fasse partie….
Il y a la foi catholique et les catholiques. Ces derniers bien souvent oublient les principes mêmes de leur foi, l’amour du prochain et la tolérance. Je ne fais aucune discrimination, étant catholique moi-même, je constate simplement. Le rapport à l’argent de certains catholiques, voire de l’Eglise elle-même, est assez surprenant. On a parlé des Juifs et l’argent, on a parlé des Protestants et l’argent, très rarement des Catholiques et l’argent. Et pourtant.
L’auteur en question est en effet très proche de la mouvance à laquelle vous faites allusion.
Un « vrai catho ? Dans quel monde vivez-vous ? Sortez dans les rues et ouvrez les yeux , vous verrez d’ autres périls que quelques têtes chenues à la messe du dimanche …
Plus que racoleur ce titre est d’une arrogance aussi insupportable que les délits d’omission et les « facheux oublis volontaires » de l’histoire que l’on ensigne selon les opinions ou les courants de pensées du moment.
Et avec tout le respect pour le journal et l’auteur, ce type de chroniques ont leur place dans des livres bien documentés et des interventions avec débat contradictoire, plus que dans la presse, si seriuse soit elle. Et j’assume mon avis.
Je n’aime pas ce genre de titre, racoleur et péremptoire. Je ne connais pas cet auteur mais en général, les historiens professionnels sont plus modérés dans le ton. Si quelqu’un a lu le numéro en question et a la gentillesse de divulguer quelques uns des « mensonges » dénoncés, ce serait très aimable!
Ben, Jacqueline, après l’avoir lu, un peu tard, certes donc mon cerveau n’était peut-être plus très réceptif, je n’ai pas vu grand chose ni de nouveau, ni de révélateur de « mensonges » !
Il est vrai qu’au fil des siècles et des découvertes de documents, l’Histoire peut prendre des éclairages différents de ceux que l’on en avait, mais là…!
« Les Cathares n’étaient pas des saints » donc doit on en conclure que l’armée royale a eu raison de brûler les « parfaits » ?
« Faut-il brûler Colbert » ? en référence à l’ordonnance de mars 1685 « sur les esclaves des îles de l’Amérique », bon je ne vais pas réécrire l’article, mais en résumé, les esclaves doivent être considérés comme des hommes et pour ce faire leurs propriétaires doivent les faire baptiser, ce qui effectivement va considérablement adoucir leur condition.
« Marie Antoinette, reine martyre et star mondiale » bon je crois que tout a été dit ou presque sur le sujet et que chacun s’accordera à dire qu’elle a en quelques mois donné d’elle une image différente de celle qu’elle avait donné précédemment alors à quoi bon nous dire « Archiduchesse d’Autriche et reine de France elle n’avait plus sa place dans un pays livré à la Terreur et qui faisait la guerre aux rois, deux siècles plus tard, cette sacrifiée est regardée comme innocente par les historiens et comme une icône par le grand public »
J’arrête là car on a encore « ombres et lumières de l’Algérie française » ben oui c’est sûr, il y a eu des ombres et des lumières, quoi de neuf, docteur ?
« Le mythe des fusillés pour l’exemple », en référence aux mutineries de 1917 où l’on nous explique que » 600 fusillés (à vérifier) en regard aux 8 millions de mobilisés… »
Sans commentaire.
Voilà !
Il ne faut jamais s’attendre à de grandes révélations historiques dans ce type de presse, et même dans la presse tout simplement. Ces dossiers ont surtout pour vocation de « faire le point » sur ce qui se dit, puis sur ce qui contredit. Je n’ai pas parcouru cette publication et je pense que je ne la lirai pas, néanmoins c’est un travail journalistique avant tout. Je ne pense pas que M. Sevilla ait l’ambition de faire plus. ?
L’histoire est toujours une construction, qui ne devrait être fondée que sur des faits, à la réserve près qu’on n’est jamais sûr de les avoir tous sur la table au moment où l’on bâtit l’épisode.
Depuis qu’existent les chroniques, le lecteur ou l’élève est tiré d’un bord ou l’autre. En fait il n’existe aucune « objectivité ».
Quant aux témoignages de première, deuxième ou troisième main, ils m’ont toujours fait pensé à des voitures d’occasion. Ne parlons pas même des rumeurs qui appâtent.
J’ai acheté et lu ce Figaro magazine, très décevant et sans véritable intérêt, on y trouve un vague résumé des idées reçues sur des sujets déjà bien connus, bref on y apprend rien et c’est beaucoup d’effets d’annonce pour peu de choses. Franchement, Sévillia n’a vraiment rien à dire pour enfoncer de pareilles portes ouvertes en les faisant passer pour des révélations à dénoncer immédiatement… le péril et le mensonge sont légions sur notre mémoire collective, ça ne date pas d’hier et d’aucuns, qui s’intéressent à ces questions, le savent depuis bien longtemps…
La plupart de celles et ceux qui critiquent les articles ou l’ auteur n’ont lu ni ces articles ni un seul livre de l’ auteur . Bref , un catalogue d’ idées préconçues .
J’ ai apprécié les lignes sur la Vendée où il prouve que l’ excuse de la « patrie en danger » était fausse .
En fait, je pense que sous couvert d’une critique acerbe, il est surtout reproché à Jean Sévillia de ne pas entrer dans le vif historique de son sujet, et se limiter à relater les vies. Formé à la science historique et attaché aux Habsbourg-Lorraine, je dois admettre que ce constat n’est pas faux ; je n’ai jamais rien appris de plus que ce que je ne savais en lisant Jean Sévillia. Cependant, j’ai pu découvrir dans ses écrits, la vision d’un homme sans parti pris, sur des personnages historiques ; au-delà, la volonté de ne pas laisser des personnes remarquables tomber dans l’oubli. C’est un bon travail journalistique et honnêtement, c’est toujours ce que j’ai salué chez cet homme.
Le monde des historiens est un monde de luttes, où se confrontent des visions très différentes de l’histoire, science vivante et occasion d’une perpétuelle redécouverte. Certains historiens pensent avoir la science infuse et exacte, alors que l’histoire est surtout une école de l’humilité devant tant d’événements, face à tout ce qu’elle nous explique de ce que nous sommes et nous donne de clés pour comprendre ce vers quoi nous évoluons. Ces historiens là sont à l’image d’autres érudits, dans d’autres domaines : sûrs d’eux et de leurs acquis, quoique pourtant inaptes à la remise en question. Ce sont ceux là qui brandissent leur master (souvent unique) ou leur doctorat (tout aussi unique) ici et là, alors que pendant ce temps, les humbles historiens poursuivent leur quête de la découverte, sans mot dire.
Je n’ai jamais lu/entendu Jean Sévillia se prétendre historien, par contre j’ai déjà entendu des historiens se prétendre plus « calés » que lui. J’ai toujours préféré sourire de tout cela, en me disant que les plus gueulards sont certainement ceux qui sont les plus malheureux dans leur fonction.
Nous avons au moins un point commun, l’attachement aux Habsbourg-Lorraine, ravivé aujourd’hui de façon bêtement sentimentale par le concert du Nouvel An.
je pense qu’il faut plus d’un magazine pour traiter la vraie histoire de Marie Antoinette, la quasi extermination vendéenne, sans parler de l’Algérie … mais tant que c’est un historien et non pas un politique ou un journaliste qui juge ces « histoires », c’est un point de vue qui peut-être intéressant de lire.
Zorro
29 décembre 2017 @ 09:07
Hisoire de France : arrêtons les mensonges ???
Saluons enfin cette prise de conscience ! Car des mensonges dans l’histoire, il y en a à la pelle !
Espérons tout de même que ce magazine traite ces sujets sérieusement et que le titre n’est pas juste un slogan pour vendre de la propagande culpabilisatrice ou bien pensante.
A cet égard, j’aurais aimé qu’il y ait des articles sur la Révolution de 1789, Voltaire ou les Lumières, mais on ne peut pas trop en demander d’un coup : on risque la dépression !
Pascal
29 décembre 2017 @ 09:29
Il y a bien longtemps que j’ai mon opinion sur les points d’histoire évoqués sur la couverture (et les historiens les plus récents l’ont plus ou moins confortée une fois passée l’hystérie du bicentenaire de la révolution française ) sauf « les mutins de 1917 » .
Ou se trouve la controverse ?
Auraient ils été beaucoup moins nombreux que ce qu’on a dit ?
Philibert
5 janvier 2018 @ 18:57
La controverse est qu’il y a eu beaucoup plus de cas d’insoumission en 1914 qu’en 1917.
Marie-Josépha
29 décembre 2017 @ 09:45
Merci pour cet article Régine, je vais acheter le Figaro Magazine! :)
Jean Pierre
29 décembre 2017 @ 10:02
Après « la terre qui ne ment pas » encore du Papy Moustache…
« Ce n’est pas moi qui vous bernerai par des paroles trompeuses. Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal ».
Pascal
29 décembre 2017 @ 18:09
Je n’ai pas d’admiration particulière pour le personnage que vous évoquez mais « la terre ,elle ,ne ment pas » qui comme vous n’êtes pas sans savoir est une formule née sous la plume d’Emmanuel Berl , personnage qui trouve difficilement sa place dans les classifications hâtives qu’affectionne notre époque ,est, elle, une formule que j’aime beaucoup car elle me parle et me touche .
Donc je n’aime pas la voir galvaudée comme ce fut le cas du personnage que vous évoquez qui à l’Île d’ Yeu avoua à son geôlier » j’ai surtout vécu pour le cul et pour la gueule » et s’illustra davantage dans les états major et les salons que dans les sillons de notre belle campagne.
Ceci dit je ne saisis pas bien la pertinence de votre commentaire ?
A moins que comme moi plus avant ,vous ne fassiez allusion aux mutineries de 17 , épisode de la guerre ou le sus-évoqué joua je crois un rôle important et sur lequel je ne porterai pas de jugement.
Leonor
29 décembre 2017 @ 10:29
L’Histoire …En France, une bonne partie de l’histoire enseignée par l’Education Nationale a été et est un mensonge, par action ou par omission. C’est surtout une entreprise de bourrage de crâne, destinée à forger des » consciences nationales » pour ne pas dire nationalistes, voire en d’autres temps de la chair à canon.
Les enseignants eux-mêmes n’y sont pas pour grand’chose, encore que pas mal d’entre eux, si.
Je suis donc assez curieuse de lire ce qu’en écrit Jean Sévillia.
framboiz 07
29 décembre 2017 @ 20:21
La vérité doit être entre le message trop républicain et Mr Sévilla , loin de toutes les outrances .Maintenant , les livres donnent souvent une page de débats ,avec les deux positions sur les dossiers chauds , comme les Chouans …
Muscate-Valeska de Lisabé
29 décembre 2017 @ 11:39
Waouhhh…des scoops??!
Titre racoleur lui-même sûrement menteur.;-)
Jean Pierre
29 décembre 2017 @ 12:55
Oui généralement, c’est celui qui dit qui est !
marianne
30 décembre 2017 @ 16:31
Et ça, c’ est digne d’une cour de maternelle .
Olivier d'Abington
29 décembre 2017 @ 11:47
Etant données les positions réactionnaires de l’auteur, on se doute de ce que doit contenir ce numéro spécial.
AnneLise
29 décembre 2017 @ 12:30
Ce n’est pas un numéro spécial, mais le supplément hebdomadaire du quotidien.
Je ne l’ai pas encore lu.
L’Histoire a longtemps été enseignée de façon à la fois académique, selon l’air du temps, et orientée selon l’enseignant ou les directives données.
Il y aura 50 ans l’an prochain : Mai 68 !
Comment ces évènements vont-ils être évoqués, commentés, analysés avec l’oeil de 2018 ?
Zorro
29 décembre 2017 @ 12:41
Il n’y a pas de positions réactionnaires de l’auteur qui tiennent à partir du moment où l’auteur fait preuve de rigueur en delivrant ses sources.
Baboula
29 décembre 2017 @ 14:12
A-t-il découvert de nouvelles sources ou se contente-t-Il de donner une énième version ?
Olivier d'Abington
29 décembre 2017 @ 14:40
Cher Zorro,
Justement, c’est bien la « rigueur » du monsieur qui pose problème!
Donner ses sources ne suffit pas, encore faut-il ne pas distordre la réalité qu’elles évoquent!
Beaucoup de vrais historiens (ce monsieur ne l’est en fait pas, il est journaliste!) ont déjà critiqué ses ouvrages passés pour cette raison!
Leonor
30 décembre 2017 @ 12:37
A propos de sources, Olivier, on attend toujours que vous citiez les vôtres pour ce qui concerne la famille » royale » de Roumanie. Que vous soyez fan, ça, on l’a compris. Mais pour les sources de vos allégations, on attend , on attend…
Gérard
30 décembre 2017 @ 21:12
Contrairement à la profession d’avocat, à celle de médecin, à celle d’infirmier, à celle de chauffeur routier, à celle de barman, la profession d’historien n’est pas réglementée. Par conséquent tout un chacun même s’il n’est que diplômé en lettres classiques par exemple comme l’auteur je crois, peut faire œuvre d’historien, ou ne pas faire œuvre d’historien s’il raconte n’importe quoi. Mais les historiens patentés peuvent aussi se tromper. Et dans les matières qui touchent au tréfonds de l’individu et des peuples il y a nécessairement des visions différentes de l’histoire, heureusement car l’histoire comme toute science, n’est pas exacte parce qu’une partie au moins des réalités nous échappera toujours.
Clément II
31 décembre 2017 @ 21:35
Merci pour cet avis qui résume toute ma pensée sur les historiens et sur l’Histoire à laquelle ils se consacrent. Remettre l’église au centre du village est parfois nécessaire. Souvent même.
(j’ai fais des études d’histoire avant de me lancer dans la pâtisserie)
Gérard
1 janvier 2018 @ 13:04
Merci Clément II et heureuse année ainsi qu’à tous.
Robespierre
1 janvier 2018 @ 17:09
Alain Decaux n’avait pas fait d’études d’histoire, et pas d’études du tout car il a interrompu ses etudes de droit. Il disait qu’on trouvait tout ce que l’on voulait dans les archives et le mémoires du temps. Et il a réussi, un fameux exploit, à intéresser un grand public à l’Histoire. Sa « Camera explore le Temps », sous la houlette de Stellio Lorenzi, a nourri pas mal de débats et de courrier de lecteurs. Avec son collègue André Castelot, Decaux a passionné la France. J’ai lu ses mémoires dernierement. Une émission qui, debut des années 60, a eu bcp de succès, c est le conflit Danton Robespierre présenté par la Camera. Une paysanne de l’ Ardèche tout à fait inculte a ecrit a Decaux « Des deux , Danton est le plus sympathique, mais je pense que le plus honnête c’est ce Monsieur Robert Pierre ».
Je me demande si je ne devrais pas changer mon pseudo en Robert Pierre, alors le Roby serait tout à fait pertinent.
Pour en revenir au problème qui nous occupe, on peut être un historien patenté et bardé de diplômes et être ennuyeux comme la pluie. Faire aimer l’histoire au grand public, c ‘est le meilleur diplôme qui soit.
Clément II
2 janvier 2018 @ 02:38
Je vous abonde, « Roby ». ?
gone
3 janvier 2018 @ 15:46
Robespierre, les paysannes de l’Ardèche ne sont pas plus incultes que les autres. Il suffit, comme pour leur terre, de savoir les cultiver et dans le …bon sens !
gone et ardéchois.
Robespierre
4 janvier 2018 @ 12:59
Cher Gone, je repète mot à mot ce qu’a dis Alain Decaux dans ses mémoires. Cette anecdote date du debut des années 60. Le mot « paysanne inculte » vient de lui. A part ça, je vous crois totalement. Bonne année à vous, cher ami.
Pascal
29 décembre 2017 @ 15:07
Je le découvre …
Il semble ne pas faire mystère de son attachement au catholicisme ou plutôt sans doute à l’Eglise catholique Romaine(ce qui n’est pas encore un délit) et semble avoir une dilection particulière pour l’Autriche des derniers Habsbourg , ce que je comprends.
En quoi est-il réactionnaire ?
S’il s’agit d’avoir un regard critique ou sceptique envers « la grande révolution » de 89 je pense qu’il est plutôt un précurseur.
Clémenceau a dit paraît-il que la révolution il fallait l’accepter en bloc ou pas du tout , et bien dans ce cas je la rejette .
Même si elle a amené du positif sur certains points (encore aura t’il fallu attendre un bon siècle au moins avant que le positif n’émerge vraiment.
Gérard
30 décembre 2017 @ 01:03
Il n’est pas besoin d’être « réactionnaire » pour trouver scandaleux le traitement des guerres de Vendée par exemple.
Leonor
30 décembre 2017 @ 12:39
Pascal et Gérard : oui, et encore oui. Et les guerres de Vendée ne sont, en effet, qu’un exemple.
Ghislaine-Perrynn
30 décembre 2017 @ 16:44
idem pour la chouannerie Morbihannaise
Gérard
31 décembre 2017 @ 21:15
En effet.
Gibbs ??
29 décembre 2017 @ 12:06
Il s’agit de Jean Sévillia…
Clément II
29 décembre 2017 @ 16:04
Et ? Il importe peu que l’on soit d’accord ou pas d’accord avec lui, du moment qu’il cite ses sources et fait preuve de la rigueur nécessaire à toute analyse du fait historique, il n’y a aucun problème. C’est ce que j’attends derrière un titre aussi cash.
L’histoire belge n’a pas tellement souffert de l’arrangement des faits qui la constituent, par contre l’histoire française a été maintes fois déformées, en témoignent les longues litanies sur « nos ancêtres les gaulois », récemment démontées par la recherche et ses dernières découvertes, puis par la ré-analyse de ce que nous savions déjà. Ce n’est que l’exemple le plus célèbre, nous pourrions en aborder d’autres comme les charges retenues contre Louis XVI et son épouse, et les pièces produits (ou pas d’ailleurs) ; la loi salique que l’on présente comme héritée des traditions franques ; etc. J’ai pris les plus simples…
Je ne vais pas démêler le vrai du faux ici, toutefois il est acquis que sans aller jusqu’à parler de mensonge, l’histoire enseignée dans les écoles françaises est arrangée pour forger des sentiments nationaux. Je pense que moi, petit belge avant d’être français, je n’aurais pas supporté le quart des allégations que j’ai pu lire dans les livres de mes nièces, et que je commence à lire dans ceux de ma propre fille…
AnneLise
29 décembre 2017 @ 13:10
Venant de recevoir le magazine je vais prendre le temps de le lire un peu plus tard.
J’ai juste pris connaissance en diagonale des différents articles : les Cathares, Colbert, la Guerre d’Algérie, Marie Antoinette et les mutineries de 1917.
Puis une interview de Patrick Buisson au sujet de son livre sur les Guerres de Vendée, pas lue non plus.
Difficile de commenter quand on n’a pas lu.
Alors me direz vous, et vous aurez raison : pourquoi le faire ?
Tout simplement parce que j’ai oublié de vous dire, ça vous intéressera ou pas, que j’attends avec gourmandise la série de la 5 ce soir : « La guerre des Trônes: la véritable histoire de l’Europe » et que je me suis régalée hier soir, toujours sur la 5 de l’émission » Les trésors de l’Art Sacré »
C’était la minute : » Qu’y a t il ce soir à la TV? «
Bernadette
30 décembre 2017 @ 15:04
D’accord avec vous, AnneLise, le documentaire « les trésors de l’Art Sacré » était une pure merveille… nous avons passé un beau moment devant la télé…! C’est assez rare pour être signalé !
Baboula
30 décembre 2017 @ 16:02
Anne Lise, je suis un peu déçue, je vais la revisionner pour avoir une idée plus précise.Le récitant est une bonne idée qui permet au récit de ne pas être encombré, mais on reste très en dehors de l’histoire. Donc avis mitigé qui nécessite une seconde vision.
AnneLise
30 décembre 2017 @ 17:30
Déçue par « les trésors de l’Art Sacré » ou par « la guerre des trônes » ?
Parce que s’il s’agit de cette dernière, j’avoue avoir été déçue également.
clement
29 décembre 2017 @ 13:59
Les historiens de notre époque recherchent la vérité dans l’Histoire et c’est une bonne chose ……même si cette discipline n’est pas une science exacte ,il faut reconnaître que le passé tend à retrouver sa réalité et que l’on délaisse peu-à-peu les légendes et anecdotes qui ont fait les beaux jours des siècles derniers .
gone
29 décembre 2017 @ 14:14
une sainte de plus dans l’univers de monsieur Sevillia ? peut-être est-ce plus difficile avec Antonia qu’avec Zita ?
Bernadette
30 décembre 2017 @ 15:08
Je ne pense pas que Marie Antoinette soit jamais canonisée !! quoiqu’elle ait racheté beaucoup de choses par la dignité de sa mort….mais elle est loin d’avoir vécu comme une sainte… tout le contraire de Zita !
Gérard
30 décembre 2017 @ 21:21
Il est certain que Marie-Antoinette et Zita étaient assez différentes mais comme mère Antoinette a plus souffert que Zita, comme épouse, comme reine humiliée, calomniée, aussi.
Nous ne pouvons pas douter de la miséricorde divine et de l’intercession de son mari, de sa belle-sœur, de ses enfants…
Cosmo
29 décembre 2017 @ 14:39
Un auteur qui se sert facilement la soupe mais en aucun cas ne la partagerait. Un vrai catho de la bonne vieille école en quelque sorte…
gone
30 décembre 2017 @ 13:06
Ce jugement dont je ne sais s’il est objectif est en tous cas à ne pas négliger connaissant l’intérêt des personnes concernées pour les Habsbourg Lorraine.
Cosmo
30 décembre 2017 @ 18:57
Gone,
Ce jugement repose sur des faits avérés. Et je suis bien placé pour parler de la cause de la béatification de l’impératrice Zita dont s’occupe Jean Sevillia, cause à laquelle je ne crois pas alors que j’ai été un acteur, mineur, de la cause de la béatification de l’empereur Charles.
Bonnes fêtes de fin d’année
Cosmo
gone
3 janvier 2018 @ 15:42
Merci, Cosmo pour vos souhaits et pour votre réponse.
A la réflexion aurais-je dû utiliser plutôt mesuré qu’objectif.
Mais suis-je moi-même objectif alors que j’apprécie plus vos commentaires N&R que les chroniques du Figaro de monsieur Sevillia…
lui n’est pas mon gourou !!!
Bonne année . Gone
Bernadette
30 décembre 2017 @ 15:14
Encore et toujours cette « bonne vieille discrimination » envers les catholiques !
Il n’y a pas de « vrais cathos », il y a les catholiques, c’est tout…à moins que vous ne fassiez allusion à la branche intégriste, mais ils sont une minorité ! Et je ne pense pas que M. Sévilla en fasse partie….
Cosmo
30 décembre 2017 @ 18:52
Bernadette,
Il y a la foi catholique et les catholiques. Ces derniers bien souvent oublient les principes mêmes de leur foi, l’amour du prochain et la tolérance. Je ne fais aucune discrimination, étant catholique moi-même, je constate simplement. Le rapport à l’argent de certains catholiques, voire de l’Eglise elle-même, est assez surprenant. On a parlé des Juifs et l’argent, on a parlé des Protestants et l’argent, très rarement des Catholiques et l’argent. Et pourtant.
L’auteur en question est en effet très proche de la mouvance à laquelle vous faites allusion.
Bonnes fêtes de fin d’année
Cosmo
marianne
30 décembre 2017 @ 16:41
Un « vrai catho ? Dans quel monde vivez-vous ? Sortez dans les rues et ouvrez les yeux , vous verrez d’ autres périls que quelques têtes chenues à la messe du dimanche …
Erato
29 décembre 2017 @ 17:27
Plus que racoleur ce titre est d’une arrogance aussi insupportable que les délits d’omission et les « facheux oublis volontaires » de l’histoire que l’on ensigne selon les opinions ou les courants de pensées du moment.
Et avec tout le respect pour le journal et l’auteur, ce type de chroniques ont leur place dans des livres bien documentés et des interventions avec débat contradictoire, plus que dans la presse, si seriuse soit elle. Et j’assume mon avis.
Jacqueline
30 décembre 2017 @ 10:29
Je n’aime pas ce genre de titre, racoleur et péremptoire. Je ne connais pas cet auteur mais en général, les historiens professionnels sont plus modérés dans le ton. Si quelqu’un a lu le numéro en question et a la gentillesse de divulguer quelques uns des « mensonges » dénoncés, ce serait très aimable!
AnneLise
30 décembre 2017 @ 13:53
Ben, Jacqueline, après l’avoir lu, un peu tard, certes donc mon cerveau n’était peut-être plus très réceptif, je n’ai pas vu grand chose ni de nouveau, ni de révélateur de « mensonges » !
Il est vrai qu’au fil des siècles et des découvertes de documents, l’Histoire peut prendre des éclairages différents de ceux que l’on en avait, mais là…!
« Les Cathares n’étaient pas des saints » donc doit on en conclure que l’armée royale a eu raison de brûler les « parfaits » ?
« Faut-il brûler Colbert » ? en référence à l’ordonnance de mars 1685 « sur les esclaves des îles de l’Amérique », bon je ne vais pas réécrire l’article, mais en résumé, les esclaves doivent être considérés comme des hommes et pour ce faire leurs propriétaires doivent les faire baptiser, ce qui effectivement va considérablement adoucir leur condition.
« Marie Antoinette, reine martyre et star mondiale » bon je crois que tout a été dit ou presque sur le sujet et que chacun s’accordera à dire qu’elle a en quelques mois donné d’elle une image différente de celle qu’elle avait donné précédemment alors à quoi bon nous dire « Archiduchesse d’Autriche et reine de France elle n’avait plus sa place dans un pays livré à la Terreur et qui faisait la guerre aux rois, deux siècles plus tard, cette sacrifiée est regardée comme innocente par les historiens et comme une icône par le grand public »
J’arrête là car on a encore « ombres et lumières de l’Algérie française » ben oui c’est sûr, il y a eu des ombres et des lumières, quoi de neuf, docteur ?
« Le mythe des fusillés pour l’exemple », en référence aux mutineries de 1917 où l’on nous explique que » 600 fusillés (à vérifier) en regard aux 8 millions de mobilisés… »
Sans commentaire.
Voilà !
Jacqueline
30 décembre 2017 @ 21:44
Merci Anne-Lise. Pas de quoi éblouir a priori.
Clément II
1 janvier 2018 @ 00:21
Il ne faut jamais s’attendre à de grandes révélations historiques dans ce type de presse, et même dans la presse tout simplement. Ces dossiers ont surtout pour vocation de « faire le point » sur ce qui se dit, puis sur ce qui contredit. Je n’ai pas parcouru cette publication et je pense que je ne la lirai pas, néanmoins c’est un travail journalistique avant tout. Je ne pense pas que M. Sevilla ait l’ambition de faire plus. ?
Gérard
30 décembre 2017 @ 21:22
Il faut bien qu’un titre soit accrocheur. Je ne crois pas qu’il existe un Goncourt de la presse.
Catoneo
30 décembre 2017 @ 12:58
L’histoire est toujours une construction, qui ne devrait être fondée que sur des faits, à la réserve près qu’on n’est jamais sûr de les avoir tous sur la table au moment où l’on bâtit l’épisode.
Depuis qu’existent les chroniques, le lecteur ou l’élève est tiré d’un bord ou l’autre. En fait il n’existe aucune « objectivité ».
Quant aux témoignages de première, deuxième ou troisième main, ils m’ont toujours fait pensé à des voitures d’occasion. Ne parlons pas même des rumeurs qui appâtent.
Oscar
30 décembre 2017 @ 14:35
J’ai acheté et lu ce Figaro magazine, très décevant et sans véritable intérêt, on y trouve un vague résumé des idées reçues sur des sujets déjà bien connus, bref on y apprend rien et c’est beaucoup d’effets d’annonce pour peu de choses. Franchement, Sévillia n’a vraiment rien à dire pour enfoncer de pareilles portes ouvertes en les faisant passer pour des révélations à dénoncer immédiatement… le péril et le mensonge sont légions sur notre mémoire collective, ça ne date pas d’hier et d’aucuns, qui s’intéressent à ces questions, le savent depuis bien longtemps…
marianne
30 décembre 2017 @ 16:37
Ce que vous dites est abscons … quelles idées reçues ? quelles portes ouvertes ?
Que savent d’ aucuns depuis longtemps ?
Cosmo
30 décembre 2017 @ 19:01
Oscar,
Le seul intérêt, c’est le chèque reçu une fois l’article rédigé.
Bonnes fêtes de fin d’année
Cosmo
olivier Kell
31 décembre 2017 @ 11:29
Entièrement d’accord C est de l opportunisme
Et ce ne sont pas des marchands du temple de cet acabit qui nous donneront un autre regard sur l histoire
gone
3 janvier 2018 @ 15:32
Le plus souvent, dans le Figaro magazine, on survole !
marianne
30 décembre 2017 @ 16:49
La plupart de celles et ceux qui critiquent les articles ou l’ auteur n’ont lu ni ces articles ni un seul livre de l’ auteur . Bref , un catalogue d’ idées préconçues .
J’ ai apprécié les lignes sur la Vendée où il prouve que l’ excuse de la « patrie en danger » était fausse .
Clément II
1 janvier 2018 @ 00:36
En fait, je pense que sous couvert d’une critique acerbe, il est surtout reproché à Jean Sévillia de ne pas entrer dans le vif historique de son sujet, et se limiter à relater les vies. Formé à la science historique et attaché aux Habsbourg-Lorraine, je dois admettre que ce constat n’est pas faux ; je n’ai jamais rien appris de plus que ce que je ne savais en lisant Jean Sévillia. Cependant, j’ai pu découvrir dans ses écrits, la vision d’un homme sans parti pris, sur des personnages historiques ; au-delà, la volonté de ne pas laisser des personnes remarquables tomber dans l’oubli. C’est un bon travail journalistique et honnêtement, c’est toujours ce que j’ai salué chez cet homme.
Le monde des historiens est un monde de luttes, où se confrontent des visions très différentes de l’histoire, science vivante et occasion d’une perpétuelle redécouverte. Certains historiens pensent avoir la science infuse et exacte, alors que l’histoire est surtout une école de l’humilité devant tant d’événements, face à tout ce qu’elle nous explique de ce que nous sommes et nous donne de clés pour comprendre ce vers quoi nous évoluons. Ces historiens là sont à l’image d’autres érudits, dans d’autres domaines : sûrs d’eux et de leurs acquis, quoique pourtant inaptes à la remise en question. Ce sont ceux là qui brandissent leur master (souvent unique) ou leur doctorat (tout aussi unique) ici et là, alors que pendant ce temps, les humbles historiens poursuivent leur quête de la découverte, sans mot dire.
Je n’ai jamais lu/entendu Jean Sévillia se prétendre historien, par contre j’ai déjà entendu des historiens se prétendre plus « calés » que lui. J’ai toujours préféré sourire de tout cela, en me disant que les plus gueulards sont certainement ceux qui sont les plus malheureux dans leur fonction.
Cosmo
1 janvier 2018 @ 22:56
Clément II,
Nous avons au moins un point commun, l’attachement aux Habsbourg-Lorraine, ravivé aujourd’hui de façon bêtement sentimentale par le concert du Nouvel An.
Bonne et Heureuse Année
Cosmo
JAusten
30 décembre 2017 @ 17:26
je pense qu’il faut plus d’un magazine pour traiter la vraie histoire de Marie Antoinette, la quasi extermination vendéenne, sans parler de l’Algérie … mais tant que c’est un historien et non pas un politique ou un journaliste qui juge ces « histoires », c’est un point de vue qui peut-être intéressant de lire.