La vente du château de Marienbourg pour un euro symbolique au land de Basse-Saxe est reportée jusqu’à nouvel ordre, a indiqué le prince héritier Ernst August de Hanovre. Son père le prince Ernst, 65 ans, avait déclenché une bataille juridique pour annuler cette décision. Le prince héritier qui gère la fortune familiale, avait précisé être dans l’obligation de poser cet acte car dans l’impossibilité de prendre en charges le coût d’entretien et de restauration du château.
Le land s’engageait aussi à acheter une partie des collections pour un million et à prendre en charge les travaux nécessaires. Du côté politique, l’accord jugé peut favorable au land, avait aussi été remis en question par l’opposition. Le prince héritier Ernst August espère trouver un arrangement prochain entre toutes les parties. (merci à Alberto)
Silvia
6 mars 2019 @ 09:37
Merci Alberto pour ces infos.
☺️🤗Bonne journee
Cosmo
6 mars 2019 @ 09:41
Quelle personne sensée voudrait d’une telle bâtisse ?
Pierre-Yves
6 mars 2019 @ 12:03
Quand une demeure ancestrale et historique devient un vrai boulet … Gouffre financier, pomme de discorde familiale et conflit politique, n’en jetez plus, la cour est pleine !
Danielle
6 mars 2019 @ 12:11
Bon courage pour cette bataille !!
Francois
6 mars 2019 @ 12:19
Ce n’est que reculer pour mieux sauter
Une telle demeure demande des moyens exorbitants
C’est tres tres dommage mais que faire ??
Roselilas
6 mars 2019 @ 22:40
Le vendre à un prince arabe qui pourrait le transformer en hôtel de luxe. Cela donnerait du travail à la population locale si autour golf, manège, etc…. Pourquoi pas.
Francois
7 mars 2019 @ 20:30
Quelle fin !!
Je préfère qu’il tombe en ruine
aubert
6 mars 2019 @ 12:26
Les fortunes privées, sauf à les obérer gravement ne peuvent suffire à entretenir de telles bâtisses.
Cette réalité, les défilés de mode, les mariages de bout de table montrent à quel point nos chers collègues qui veulent encore croire aux « Royautés » s’illusionnent.
Fauchées ou vulgarisées ces dynasties qui, lorsqu’ elles détenaient le pouvoir, pouvaient passer pour différentes des autres hommes montrent chaque jour que leurs membres, privés des moyens d’un Etat, sont faits du même sang et de la même chair que le commun et que celui-ci n’a pas plus de raison de mettre en eux ses espoirs que dans les responsables élus.
Cette déconfiture est aussi celle qui affecte, depuis la seconde guerre mondiale, les familles de la noblesse française n’en déplaise à l’auteur de l’ouvrage recommandé ces derniers jours surtout lorsqu’elles s’avisent de consacrer ce qui leur reste de moyens à sauvegarder leur tas de ruines provincial.
Cosmo
6 mars 2019 @ 12:49
Cher Aubert,
Je partage une partie de votre sentiment. Je suis réservé sur votre dernier paragraphe qui semble critiquer les membres de la noblesse qui utilisent leurs derniers moyens pour sauver leurs ruines.
Il serait dommage de tout laisser à vau l’eau car ces ruines font partie de notre patrimoine culturel et artistiques mais ni les particuliers que nous sommes, ni l’état n’ont les moyens de faire face.
Alors encourageons ceux qui se dévouent, quelles que soient leurs raison.
Personnellement, pour rien au monde je voudrais d’un château. Même en bon état.
Amicalement
Cosmo
aubert
8 mars 2019 @ 13:35
Je distingue ceux qui reviennent dans leur maison après une carrière consacrée à la vie économique et sociale de notre époque et de notre pays de ceux qui, de parti-pris ou d’incapacité, se sont réfugiés ou planqués à la campagne avec l’arrière-pensée d’y jouir encore, comme le dit Antoine, de la considération acquise par les générations précédentes.
Laurent F
6 mars 2019 @ 13:44
Et quand on voit que pour le prix d’un appartement de 50m² à Paris, on peut largement s’offrir un tas de ruine comme vous dites en province qui plus est dans un état acceptable ça laisse dubitatif sur la valeur réelles de ces patrimoines !
L'Alsacienne
7 mars 2019 @ 20:13
C’est la loi de l’offre et de la demande.
Vivre dans sa province perdue a du charme, mais le travail vous appelle ailleurs.
Entretenir et restaurer une vieille demeure ou château, avoir un appart. ou maison près de son travail, n’est pas faisable pour tout le monde (même aristocratique).
Antoine
6 mars 2019 @ 14:52
Je pense, Aubert, que l’on vit mieux dans son tas de ruines provincial que dans un appartement miteux parisien. En tous cas, la vie y est moins chère et permet pour un temps de faire illusion. Si vous fréquentiez davantage la province, vous seriez étonné de constater la considération (parfois amusée) que continue de susciter les aristocrates lorsqu’ils sont implantés de longue date dans un terroir.
aubert
8 mars 2019 @ 13:17
Pourquoi prétendez-vous que je ne fréquente pas la province ?
Pourquoi sauriez-vous mieux que d’autres évaluer la considération portée en province aux familles encore châtelaines ?
Considération de façade pour attitude de façade…
Antoine
10 mars 2019 @ 01:13
Aubert, si je sais mieux que d’autres de quoi il en retourne c’est que je fais partie de ceux qui habitent une partie de l’année leur tas de ruines provincial et que j’ai trouvé votre post plutôt méprisant pour eux.
aubert
10 mars 2019 @ 12:47
Méprisant c’est trop dire, critique peut-être et, plus réellement, perplexe.
Le fait, avoué, que vous ne viviez pas toute l’année dans votre campagne conforte mon propos.
Je crois volontiers que les difficultés des messieurs de Hanovre pour entretenir leur royal « tas de ruines » ne sont pas celles d’une grande partie des propriétaires français.
clement
6 mars 2019 @ 13:09
Je ne comprends pas pourquoi le prince Ernst-August senior n’a pas gardé son patrimoine pour le gérer lui-même au lieu d’empoisonner la vie de son fils avec cette affaire d’héritage !
Anne-Cécile
9 mars 2019 @ 08:09
Parce que le Prince a été viré par le Board.
Jean Pierre
6 mars 2019 @ 13:45
La famille de Hanovre a t-elle jamais habité cette demeure ?
En ce qui me concerne je la trouve très laide dans ce style néo gothique à la Walter Scott.
framboiz 07
6 mars 2019 @ 15:59
XIX ème, néogothique , pas mon style !
Inoccupé pendant 80ans , au siècle dernier, à partir de 1869 …
Une vente en 2005 a dispersé mobilier ,objets d’art…Et ça n’a pas suffi …
Ernst August , père, aurait du penser à copier Monaco et créer un casino ,ça rapporte pas mal ! Il vivait à Londres, menait belle vie …Un château ,il faut s’en occuper , tous les jours…
Karabakh
6 mars 2019 @ 22:09
L’acquéreur n’est pas une « personne » mais une collectivité locale (la notion existe aussi en Allemagne), le land de Basse-Saxe. Compte-tenu que cette entité achète également des tableaux, on peut librement penser qu’elle souhaite en faire un centre culturel, doté d’une sorte de musée. La destination ne me paraît pas farfelue.
Gérard
7 mars 2019 @ 12:42
Non en effet c’était sans doute la meilleure solution.
Karabakh
8 mars 2019 @ 19:01
Je suis content que nous soyons d’accord sur ça. :)
Caroline
6 mars 2019 @ 23:49
A suivre !!!
Auberi
7 mars 2019 @ 01:24
Dommage que le cavalier Bern ne surgisse pas au fin fond de la nuit du royaume de Hanovre
marianne
7 mars 2019 @ 05:06
Aubert, les « tas de ruines provincial » ont au moins le mérite d’ être remarquables aux points de vue historique, architectural, touristique .
On ne peut en dire autant des bâtiments édifiés par nos édiles républicains , tel l’ hôtel de l’ ex-région Auvergne , 80 millions d’ euros jetés aux oubliettes …
L'Alsacienne
7 mars 2019 @ 20:18
De votre avis, Marianne.
L’architecture, le style typique d’une région est en train de se perdre.
En Alsace, il se construit plus de maisons style « Californie », toit plat, forme cubique, que de maisons à colombages aux toits pentus.
josaintvic
7 mars 2019 @ 19:34
Heureusement qu’il nous reste manoirs, châteaux, chapelles, fontaines et autres ruines provinciales ! et des jeunes aussi pour restaurer et animer…et qq vieilles familles pour perpétrer un patrimoine, on parlait il y a qq jours du château de Brézé, il y en a heureusement beaucoup d’autres …