En 1920, à l’âge de 70 ans, le duc de Connaught, 3ème fils de la reine Victoria et du prince Albert, achète l’ancienne villa « Marjolaine » construite en 1908 au Cap Ferrat.
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Bambou
30 janvier 2020 @ 06:00
De tous temps quel fossé entre le peuple et tous ces royaux…!
Gérard
31 janvier 2020 @ 03:27
L’écart entre les riches et les pauvres existe toujours et il est très manifeste aujourd’hui en France par exemple.
ABER
2 février 2020 @ 13:28
Oui, cet écart est encore très manifeste aujourd’hui en France et il faut continuer nos efforts pour le réduire en tirant bien sûr la population vers le haut. Mais soyons honnête et reconnaissons que le peuple français vit beaucoup mieux sous le régime républicain, égalité de tous, accès à la santé et à l’éducation. Notre république et ses élus ne sont pas parfaits, il faut des gardes fous mais les monarchies ne sont pas exemplaires, Espagne, Grand Duché de Luxembourg en sont les exemples les plus récents.
Gérard
2 février 2020 @ 18:55
Oui mais nous sommes en république depuis 1873 à peu près et si nous étions encore dans un régime monarchique 150 ans après, la situation aurait évolué de la même manière que dans les autres monarchies européennes.
Les préoccupations sociales des différents chefs de la famille royale ou des différents chefs de la famille impériale sont d’ailleurs toujours allé en ce sens.
Raimbault
30 janvier 2020 @ 06:19
Bonjour
Je regarde régulièrement votre site mais depuis quelque temps je ne peux accéder à la suite de l’article. Je reviens sur la 1ière page avec moins de texte.
Merci
Cordialement
Nadine Raimbault
Régine
30 janvier 2020 @ 16:30
il faut cliquer sur « more » coin à gauche après le texte d’intro
Auberi
30 janvier 2020 @ 09:23
Whoua ! On dirait le papet de Jean de Florette joué par Yves Montant !
kalistéa
30 janvier 2020 @ 16:34
exact Auberi; j’ai eu la même impression !
Auberi
30 janvier 2020 @ 21:17
Kalistea 😊
Dona
1 février 2020 @ 12:27
Même impression que vous Auberi !
Bon week-end
Dona
Auberi
2 février 2020 @ 09:08
Dona 😊
Pierre-Yves
30 janvier 2020 @ 10:05
Lesplendide site du Cap Ferrat de 1920 n’avait sans doute que peu à voir avec celui d’aujourd’hui. C’est désormais une enclave affreusement chère et qui dégouline de monde, en particulier les week-ends. Les fortunes russes y sont très à leur aise, les autres moins.
Cosmo
30 janvier 2020 @ 17:43
Fini le temps de Jean Cocteau à la villa Santo Sospir, vendue à un russe, sous certaines conditions toutefois, par Carole Weisweiller, fille de Francine. J’ai eu le plaisir d’y dîner parfois, autrefois.
Fini aussi le temps du « Grand Hôtel », où venaient tant de célébrités, dont Churchill. Les belles élégantes ont disparu. Désormais il n’est fréquenté que par des parvenus russes ou américains, en shorts et tongs. Mais qui dépensent des fortunes. Il y a quelques années le secrétaire général du parti communiste de Russie y avait passé un mois avec son épouse. Montant de la facture : un million d’euros.
Amicalement
Cosmo
Gatienne
30 janvier 2020 @ 18:28
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous sur un point « enclave qui dégouline de monde »: non, pas vraiment, les riches oligarques se terrent dans leurs bâtisses et ne font absolument pas travailler les commerces locaux (la mairie a été obligée, par exemple, de racheter l’unique boucherie du bourg et d’y installer un boucher.) Hors saison et débarrassé des touristes (bien moins nombreux qu’à St Tropez et au Cap d’Antibe) c’est encore un paradis pour les promeneurs.
Cosmo
30 janvier 2020 @ 10:07
Un très bel article a été consacré à la duchesse sur N&R :
http://www.noblesseetroyautes.com/portrait-luise-margarete-de-prusse-duchesse-de-connaught/
Menthe
30 janvier 2020 @ 10:56
Petite nostalgie de l’Ecosse, vu le nouveau nom de la villa ?
COLETTE C.
30 janvier 2020 @ 11:29
Qu’est devenue cette villa ?
Baboula
31 janvier 2020 @ 07:17
Certainement,Menthe ,et pourtant la marjolaine ou origan est la plante méridionale par excellence. Mais parmi la multitude de bruyères il y a une espèce blanche qui prospère dans les sous-bois ,sous les pins d’Alex ou rien ne pousse .
Pascal
31 janvier 2020 @ 17:38
La bruyère arborescente est un élément capital du maquis méditerranéen , c’est avec ses racines que sont fabriquées les célèbres pipes de Cogolin .
Mais de mémoire on y trouve aussi une bruyère rose qui doit être en fait de la callune .
Sait on ce qu’il advient de la villa « Les Cèdres » ?
Baboula
1 février 2020 @ 21:58
Dans mon coin il n’y a que de la blanche mais je vous crois volontiers cher Pascal .
Philibert
30 janvier 2020 @ 12:38
Et qu’est devenue la villa “Les Bruyères” après le décès du duc ?
Gatienne
31 janvier 2020 @ 09:58
Vendue, revendue, re-revendue et comme la plupart des belles demeures du Cap Ferrat, impossible de mettre un/des noms sur le/les acheteur(s) qui se présentent sous la forme de SCI.
Il existe des associations de randonneurs qui organisent des circuits de ces lieux mythiques, rappelant leurs origines et permettant de les apercevoir derrière les hauts murs qui les entourent.
https://www.capdesbaous.com/single-post/2018/04/28/RANDO-St-Jean-Cap-Ferrat-et-les-Belles-Demeures
Gatienne
30 janvier 2020 @ 12:46
Décédé à Bagshot Park qui est l’actuelle résidence des comtes de Wessex.
Antoine
31 janvier 2020 @ 00:14
Bonjour, Gatienne. Je suis allé voir les photographies : le ménage n’est pas logé à l’étroit…
Monica
11 février 2020 @ 10:55
Antoine j ai vu aussi. Et on dit que la résidence des Sussex, en Angleterre, est trop luxueuse …
mimi
30 janvier 2020 @ 13:23
LE DUC DE CONNAUGHT A VECU LONGTEMPS ANCETRE DE MARGRETHE DE DANEMARKLES PRINCES D ANGLETERRE? VICTORIA LA PRELIERE AIMAIT LA COTE D AZUR?SURTOUT L HIVER? LOIN DES BRUMES DE LONDRES? VIVE LA COTE D AZUR
Ludovina
30 janvier 2020 @ 18:55
Que sont ce charabia et ces horribles majuscules ?!
Karabakh
30 janvier 2020 @ 20:10
En minuscule et avec la ponctuation, cela donne quoi ?
Mayg
30 janvier 2020 @ 14:28
Le prince Charles lui ressemble sur la 1 ère photo.
Abraham
30 janvier 2020 @ 18:28
@ Mayg, mais beaucoup sur la 2ème photo, je vous l’accorde. ;-)
Abraham
30 janvier 2020 @ 18:28
*beaucoup moins
Guillaume
30 janvier 2020 @ 17:57
Bambou
Vous avez raison et encore aujourd’hui
Baboula
31 janvier 2020 @ 07:18
Certainement,Menthe ,et pourtant la marjolaine ou origan est la plante méridionale par excellence. Mais parmi la multitude de bruyères il y a une espèce blanche qui prospère dans les sous-bois ,sous les pins d’Alex ou rien ne pousse .
Baboula
31 janvier 2020 @ 07:19
Rendons ses pins à ALEP .
Pascal
31 janvier 2020 @ 17:48
Oui encore qu’il n’y en a jamais eu je crois à Alep .
Le nom a été donné suite à une méprise semble t’il.
Gérard
31 janvier 2020 @ 11:18
Bâtie vers 1908, la villa Les Bruyères fut achetée après la première guerre en 1920 par le duc de Connaught, fils de la reine Victoria, qui la conserva jusqu’à sa mort en 1942.
Le riche industriel belge, Charles H. Torley (1880-1926), né à Saint-Gilles-lez-Bruxelles, fabricant de tresses et de lacets, était un homme de goût et un collectionneur avisé d’œuvres d’art, de manuscrits, de livres, et un amoureux de la nature.
À l’âge de 70 ans, en 1920, Arthur duc de Connaught et de Strathearn, qui avait été gouverneur général du Canada de 1911 à 1916, 7e enfant et 3e fils de la reine Victoria, avait donc acheté à Charles Torley l’ancienne villa Marjolaine qu’il rebaptisa Les Bruyères. Le prince connaissait bien la Riviera où il accompagnait la reine sa mère depuis des décennies. Il cherchait depuis le décès de son épouse, la princesse Louise-Marguerite de Prusse, en 1917 (à 57 ans de la grippe et de la bronchite), un lieu de villégiature au soleil et à son goût. Le duc ne tarda pas à faire dans sa nouvelle propriété des travaux colossaux. Il fit construire deux ailes latérales puis suréleva l’ancienne maison d’un étage dans un style dépouillé alors que la partie ancienne était décorée de stucs et de moulures Belle Époque.
Amoureux des jardins, le duc fit l’acquisition de terrains alentour et notamment de l’autre côté de la route afin de constituer un parc de plus de 15 000 m². Un an plus tard, il engagea le major Berkeley John Talbot Levett (1863-1941) qui était aussi botaniste.
Il le chargea de redessiner le parc en n’y plantant que des végétaux endémiques comme les cyprès, les pins et les oliviers à l’exclusion de tous palmiers ou autres arbres exotiques.
Les travaux achevés, un journaliste anglais visita le domaine et décrivit ainsi les lieux :
« Le jardin est aménagé en trois clairières partant du nord au sud et ne contient que trois allées. Nulle part on ne voit la terre, le gazon est comme un velours vert et au début du printemps il se retrouve étoilé de fleurs aux nuances multiples comme celles des iris, jacinthes, narcisses et tulipes qui forment une superbe harmonie de couleurs. Près de la maison, se trouve l’allée des mimosas dont les branches ploient sous le poids des fleurs et laissent parfois entrevoir au loin le vieux village d’Èze perché sur son rocher […] Une glycine avec un tronc très épais étend ses branches et ses fleurs mauves qui rejoignent le sol. »
Dans les salons de sa villa, le duc reçut beaucoup, notamment son ami le roi de Suède Gustave V souvent en villégiature à Nice, le prince Henry fils du roi George V, sa sœur la princesse Louise, duchesse d’Argyll, qui séjournait régulièrement au Grand hôtel du Cap-Ferrat ou le préfet des Alpes-Maritimes, Ange Benedetti.
Contrairement à d’autres anglais, Connaught se mêlait volontiers à la vie azuréenne. Il se rendait souvent à l’église anglicane de Beaulieu, aux fêtes de l’armistice, à des inaugurations : l’agrandissement du Queen’s Victoria Memorial Hospital du mont Boron, le prolongement de la promenade des Anglais, à Nice, ou encore au Sporting Golf club du Cap-Ferrat dont il était le président.
Au fur et à mesure du temps, les séjours du duc de Connaught au Cap-Ferrat se firent de plus en plus rares jusqu’à sa mort survenue à Bagshot Park dans le Surrey (résidence actuelle du comte et de la comtesse de Wessex) en 1942 à l’âge de 92 ans, alors qu’il était le dernier fils encore vivant de la reine Victoria.
La villa existe encore et se voit peu derrière les arbres au fond du parc au 4 boulevard du Général de Gaulle au centre du cap. Ce parc a perdu une partie de sa surface, mais comprend encore près d’un hectare toujours admirablement tenu et contient encore la fabuleuse glycine.
Pascal
31 janvier 2020 @ 17:45
Merci pour ces précisions et surtout celles concernant le parc .
Lorsque j’ai découvert la cote d’Azur et ses jardins je m’enthousiasmais pour ses plantes importées et ne rêvais que palmiers , bougainvilliers ,plumbago etc.
, mais peu à peu face à tout cet exotisme je me suis dit que les plus beaux jardins , finalement était ceux qui avait su préserver la végétation endémique avec éventuellement quelques apports .
Je donne mille fois raison au duc et je l’admire dans sa sagesse et son goût.
Gérard
2 février 2020 @ 02:03
Oui Pascal d’autant plus que le Cap-Ferrat fut une presqu’île sauvage et rocailleuse, non cultivée, qui n’est aujourd’hui boisée et verte que par l’obstination des hommes.
Bambou
1 février 2020 @ 09:20
Charles lui ressemble ??? On ne doit pas voir la même photo….
Gérard
2 février 2020 @ 02:09
Le duc était un bel homme mais les peintures et les photographies de l’époque le montrent toujours dans l’attitude qui convenait c’est-à-dire sévère. Aujourd’hui le prince de Galles est beaucoup plus souriant.
Le point commun c’est peut-être surtout l’élégance.