Grünes Gewölbe : la Voûte verte. L’histoire de la Voûte verte remonte à l’année 1547, lorsque le prince électeur Maurice de Saxe fit construire une aile somptueuse dans la partie ouest de son château. Quatre salles furent ornées magnifiquement. Tout au long du XVIIIe siècle, ces salles furent utilisées par les princes électeurs de Saxe comme chambre de trésor secrète pour les bijoux précieux et les documents importants.
Entre 1723 et 1729, le prince électeur Frédéric Auguste I, dit Auguste le Fort, transforma les salles secrètes du trésor en musée public (chose incroyable pour l’époque). Il fit aménager huit salles somptueuses dans lesquelles il rassembla ses trésors artistiques auxquels il joindra les objets précieux, les joyaux des œuvres d’art hérités de l’époque de la Renaissance et du Baroque. Ce sont des merveilles de l’orfèvrerie, des parures de pierres précieuses, des chefs-d’œuvre faits d’ambre et d’ivoire, des récipients faits de pierres précieuses et des statuettes de bronze ingénieuses. Mais surtout, les œuvres des artistes de la cour – Permoser et Dinglinger – font de la Grünes Gewölbe une collection d’art inégalée au monde. » Restaurée en 2004, elle se visite. (Merci à Qiou – Copyright photo : DR)
Zeugma
21 novembre 2014 @ 09:32
La ville de Dresde – dont le centre a été magnifiquement restauré – n’est qu’à deux heures de Berlin par le train et vaut le déplacement.
Il y a un excellent hôtel en face du château.
Mais, attention, c’est une ville où l’on mange très mal. Bon, ce n’est pas très grave.
COLETTE C.
21 novembre 2014 @ 11:58
Un précurseur, ce prince !
J’aime les villes allemandes .
qiou
22 novembre 2014 @ 10:38
Je n’ai pas eu la chance d’y aller encore mais je compte bien la visiter. Ce qui m’a interpellé, c’est la démarche du prince électeur. Permettre l’accessibilité de ses trésors à tous, est d’une générosité folle. Je pense que c’est le seul, je dis bien « je pense » car je ne connais pas d’autres exemples à cette époque. Si vous connaissez d’autres rois mécènes , je serais ravie que vous nous le signaliez.
Bon weekend à vous tous
Anastasie
21 novembre 2014 @ 12:29
J’ai eu l’occasion de voir les trésors alors qu’ils n’avaient pas encore réintégré la Grünes Gewölbe dans différentes expositions et il y a des choses incroyables !
Regardez http://www.skd.museum/fileadmin/panorama/tour_ngg.html et allez à la Diglinger Saal et vous y verrez un immense ensemble d’une scène chez un Mogul. Je ne dirais pas que c’est beau, mais quelle maîtrise dans l’exécution !
Claude-Patricia
21 novembre 2014 @ 18:43
Merci pour la visite!
flabemont8
22 novembre 2014 @ 20:44
Merci, Qiou !
Claude-Patricia
21 novembre 2014 @ 18:40
Merci à Qiou pour cet article.
Corsica
21 novembre 2014 @ 19:00
Qiou, je suppose qu’au fil de vos posts, vous allez nous en dire plus sur toutes les merveilles qui sont exposées dans cette voûte verte . Est-ce que l’appellation vient de la couleur des murs choisie pour mettre en valeur les différentes pièces ?
qiou
24 novembre 2014 @ 16:30
Bonjour Chère Corsica,
Je suis désolée mais je suis incapable de vous décrire sérieusement les objets exposés dans les 9 salles. Mon domaine de compétence est beaucoup trop réduit et cela serait d’autant plus malhonnête que je ne l’ai jamais visitée. Pourquoi la Voûte verte « Quatre salles furent ornées de magnifiques solives, les bases et chapiteaux des colonnes furent peints en vert malachite. C’est pour cette raison, qu’on lui donna le nom..
de Voûte verte » D’après ce que j’ai lu, les couleurs sont passées mais le nom est resté..
Anastasie est bien mieux placée que moi, pour nous en faire découvrir la splendeur.
BAV
Jean Pierre
21 novembre 2014 @ 23:14
Je suis désolé de l’écrire aussi franchement mais je n’aime pas la Saxe, je n’aime pas Dresde, ni il y a 20 ans, ni aujourd’hui !
Anastasie
22 novembre 2014 @ 13:37
Jean Pierre – A chacun ses opinions, mais je dois dire que j’ai été émerveillée par la reconstruction de la Frauenkirche à Dresde. On peut ne pas aimer le style rococo (ce qui est mon cas !), mais c’est rassurant de savoir qu’au XXIe siècle il y a encore des artisans qui sont capables de faire de telles prouesses !
Là je fais abstraction de la destruction de l’église et de l’engagement de la population et des descendants des pilotes britanniques qui l’avaient bombardées en février 1945 en vue de sa reconstruction à l’identique.
Gérard
23 novembre 2014 @ 14:52
Je ne savais pas pour les familles des pilotes britanniques, c’est la classe ! Y eut-il réciprocité pour Coventry ?