L’architecture dépouillée du monastère, les vitraux aux motifs géométriques, et les nuances naturelles des pierres environnantes ont influencé ses créations, notamment le célèbre logo entrelacé de Chanel.
Dans un geste à la fois patrimonial et symbolique, la maison Chanel a entrepris de participer à la restauration du monastère d’Aubazine. Cette initiative a permis de préserver un patrimoine architectural exceptionnel tout en honorant les racines de sa fondatrice.
Les travaux se sont concentrés sur la consolidation de l’édifice historique, la restauration des vitraux, et la mise en valeur des jardins du cloître et des chemins environnants.
Au-delà de la sauvegarde d’un lieu historique, ce projet reflète l’engagement de la maison Chanel dans la transmission d’un héritage culturel qui va bien au-delà de la mode.
Aubazine est un endroit où l’on peut encore percevoir les influences qui ont façonné l’univers créatif de Coco Chanel : simplicité, élégance, et intemporalité.
21 janvier 2025 @ 08:05
Jackie Kennedy trente ans avant.
Comme quoi les USA vont toujours à la traîne.
Le monument est très beau.
21 janvier 2025 @ 13:10
Pas à la traîne dans tous les domaines les USA sinon vous seriez encore au Minitel par exemple.
21 janvier 2025 @ 08:50
Après elle a été placée comme petite couturière à Varennes sur Allier , puis à Moulin où elle a appris le métier de chapelière . Une enfance et adolescence difficile qui lui a donné son caractère.
21 janvier 2025 @ 09:01
L’histoire de l’abbaye d’Aubazine est très particulière. En 1789, l’abbaye est supprimée et devient bien national. Vers 1860, un orphelinat de filles, géré par les religieuses du Saint Cœur de Marie, s’installe dans les combles de l’abbaye. Coco Chanel y passa une partie de sa jeunesse. À 18 ans, elle est confiée aux dames chanoinesses de l’Institut Notre-Dame de Moulins, qui lui apprennent le pointilleux métier de couseuse.
21 janvier 2025 @ 11:25
C’est tard 18 ans, pour apprendre un metier à cette époque. Je me suis demandé si Coco Chanel disait vrai quand elle prétendait qu’elle ne savait pas coudre. Maintenant, je vois que j’avais raison de ne pas le croire. Voulait-elle faire son intéressante ?
21 janvier 2025 @ 09:07
Le monastère de la Théophanie a pour origine la communauté de clarisses d’Azille dans le sud de la France partie fonder une communauté au Maroc en 1933, à Rabat. Dans les années 1950, elles partent pour quelques mois former à Nazareth des postulantes et fondent le monastère grec melkite catholique de l’Annonciation. En 1962, elles entrent définitivement dans l’Église melchite en adoptant le rite byzantin au lieu du rite latin. En raison du conflit israélo-arabe, les sœurs cherchent un endroit neutre et s’installent, en 1965, à l’abbaye d’Aubazine qui n’était plus habitée depuis trois ans. En 1987, la supérieure décide de se retirer des bâtiments et laisse la Communauté du Verbe de Vie occuper leur place en tant que locataire. Après 25 ans de présence, celle-ci quitte les lieux en 2010 et les sœurs melkites propriétaires annoncent souhaiter ouvrir davantage l’abbaye aux visiteurs et chercher une nouvelle communauté.
De leur côté, des moines de l’abbaye de Bellefontaine (Anjou) arrivent, en 1966 à Aubazine et, cherchant à se rapprocher de l’orthodoxie, adoptent le rite byzantin et fondent le monastère de la Transfiguration à Aubazine sur un terrain mis à leur disposition par les religieuses. En 1976, ils décident de devenir orthodoxes et se font ré-ordonner. Ils doivent quitter Aubazine qui dépend de l’évêché de Tulle.
21 janvier 2025 @ 13:06
Je ne sais comment vous avez su cela (votre dernier paragraphe) mais c’est vrai, il s’agissait du Père Placide et du Père Séraphin de bien heureuse mémoire et que j’ai eu le bonheur de connaître (trop brièvement hélas).
Les circonstances de leur départ d’Aubazine furent je crois assez douloureuses, j’ignorais le détail des sœurs melkites.
22 janvier 2025 @ 11:37
Pélikan, j’ai fait des recherches dans plusieurs directions (comme d’habitude) dont une sur les monastères autour de Tulle. J’ai un cousin qui a passé plusieurs années à Aubazine. J’ignore s’il faisait partie de la communauté orthodoxe (à l’heure actuelle il est catholique romain) ou de la communauté du Verbe de Vie. On m’a, par ailleurs, parlé de deux soeurs qui étaient entrées au monastère d’Aubazine puis en étaient parties : chez les religieuses melkites, j’imagine ?
21 janvier 2025 @ 14:00
Il y avait aussi Père Élie qui a fondé ensuite un monastère à Terrasson et qui est toujours parmi nous.
21 janvier 2025 @ 09:20
Je ne suis pas sûre que l’abbaye dépende de l’évêché de Tulle, peut-être de l’église grecque-melkite catholique ?
21 janvier 2025 @ 09:54
Très belle initiative de ces grandes entreprises qui ont de gros moyens pour le mécénat, Chanel, St Gobain , Kerings etc… même si ce sont des raisons fiscales et d’image c’est le résultat qui compte avec Fondations, musées , restaurations et autres expositions.
21 janvier 2025 @ 10:00
Pour être exact, il faudrait écrire une bonne partie de cet article au conditionnel… en effet, il n’est pas historiquement prouvé que Gabrielle Chanel ait vraiment résidé à Aubazine… Ce conditionnel est d’ailleurs employé durant la visite guidée de l’abbaye que j’ai eu le plaisir de suivre dans ce lieu magnifique. Bon, comme nous l’a montré un grand réalisateur américain, « si la légende est plus belle que l’histoire, écris la légende »… 😉 Cela n’enlève rien à la reconnaissance qu’on peut avoir pour la maison Chanel qui finance ces restaurations !
Par ailleurs, il faut préciser qu’il s’agit d’une abbaye cistercienne, ce qui explique l’admirable simplicité du traitement architectural et décoratif.
Enfin, je conseille à tous la visite de l’abbaye, du charmant village qui l’entoure et la randonné du canal des moines qui permet de suivre cette voie d’eau aménagé à grands efforts par les moines cisterciens pour amener l’eau sur le site et qui traverse la forêt, les reliefs corréziens sur plusieurs kilomètres.
21 janvier 2025 @ 14:18
Bonjour Marnie,
Vous avez raison, le doute subsiste car il n’y a pas trace sur les registres de l’orphelinat de Gabrielle Chasnel ( c’était l’orthographe de son acte de naissance ) les pages auraient disparu. Mais on trouve le passage d’une de ses tantes.
Toutefois dans sa villa « La Pausa » sur la commune de Roquebrune Cap Martin on retrouve la réplique de l’escalier en pierres de l’abbaye, de même le sol en pisé est la copie du sol du dortoir ou du réfectoire des moines . Enfin jusqu’à sa mort, Coco Chanel envoya de l’argent à l’abbaye.
Légende ? histoire ? seule Chanel le savait et comme elle aimait prendre des arrangements avec ladite histoire, s’étant entre autres fabriqué un père parti faire fortune aux Etats Unis…
Vous avez également raison de conseiller une halte au petit salon de thé, encore plus gourmande, je vous conseille le restaurant « Le Saint Etienne »
Belle journée
22 janvier 2025 @ 12:04
Oui, Chanel a pris des libertés avec la vérité et même la vraisemblance.
22 janvier 2025 @ 13:30
Lisez donc le livre d’Henri PONCHON sur Gabrielle Coco CHANEL : c’est du sérieux !!!
23 janvier 2025 @ 11:28
Merci pour cette référence Yode, même si je trouve la façon dont vous nous l’apportez un peu sèche ! Voici un petit texte de présentation de cet ouvrage que je recopie d’après le site de l’éditeur de cet ouvrage :
« Collection : D’un lieu l’autre
L’enquête sur les traces de Coco Chanel continue : à la suite de Jean Lebrun (Notre Chanel) qui nous a conduits vers des lieux et des personnages inattendus, Henri Ponchon, qui connaît son Auvergne, révèle la véritable enfance de Gabrielle, notamment ses années à Thiers, dans la famille de sa mère, et non à l’austère monastère d’Aubazine, en Corrèze. Dévoilant aussi moult aspects inconnus sur sa parentèle et mettant à mal bien des légendes, l’auteur, écrit Jean Lebrun dans sa préface, se plaît à forger « une Chanel d’Auvergne, âpre au labeur, droite dans la difficulté, hercynienne en somme ».
https://www.bleu-autour.com/produit/lenfance-de-chanel/
23 janvier 2025 @ 11:34
Merci beaucoup pour cet échange intéressant Charlotte de Brie ! et merci pour le conseil gastronomique, je me souviens de ce restaurant vu lors de notre balade dans le village, nous avions déjeuné dans un restaurant perdu dans la campagne aux alentours, mais très bien, la première fois que nous y sommes allés.
21 janvier 2025 @ 10:03
« randonnée » et « aménagée » bien sûr… je devrais me relire avant de cliquer !
J’en profite pour ajouter un conseil : après la visite de l’abbaye, ou au retour de la randonnée, arrêtez vous dans le charmant salon de thé se tenant sur le parvis de l’abbatiale au-dessus de la pièce où l’on achète les entrées pour la visite.
21 janvier 2025 @ 11:39
Merci Marnie pour ce commentaire vécu.
23 janvier 2025 @ 11:36
De rien Lucia !
21 janvier 2025 @ 10:07
Que va-t-on faire avec ce bâtiment où il y a des tas de chambres ? Pourquoi ne pas faire une maison de retraite pour certaines professions, par exemple des gens qui ont travaillé dans des ateliers de couture. Je crois qu’il existe des maisons de retraite pour comédiens. Il y en a bien pour des ecclésiastiques.
Restaurer pourquoi pas ? Mais il faudrait utiliser tout cet espace qui fut occupé par des orphelines.
21 janvier 2025 @ 11:42
L’idée est bonne,Roby,mais les communes préfèrent des lieux culturels que des Ephad.
22 janvier 2025 @ 11:38
Tout dépend de la commune, Lucia. En zone rurale, un Ephad est une mine pour l’emploi local, souvent le premier employeur du canton.
21 janvier 2025 @ 16:14
Robin des Bois, très bonne idée que j’approuve.
J’avais lu que Coco Chanel avait été vécu dans ce monastère.
21 janvier 2025 @ 16:46
En 1882, William Galignani (éditeur) lègue à l’Assistance publique un terrain de 7.000 m2 dans l’ancien parc du château de Neuilly, bd Bineau. L’administration doit y construire une maison de retraite destinée à recevoir « 100 personnes des deux sexes, âgées de 60 ans révolus, respectables et de très bonne moralité ». La moitié des places disponibles est réservée à titre gracieux aux anciens libraires, imprimeurs, savants ou artistes français. La fondation Galignani est inaugurée le 22 juillet 1889. J’y suis allée voir un ami ancien décorateur peu « argenté ».
22 janvier 2025 @ 12:06
Formidable ! J’ignorais cela. Les libraires ne deviennent pas riches en général, et un endroit de retraite pour eux est une bonne idée.
21 janvier 2025 @ 17:50
Stéphane Bern va s’en charger…😉
21 janvier 2025 @ 11:46
Très intêressant.
Lieu chargé d’Histoire mais surtout de tristesse.
Mais (également d’inspiration ! dont le célèbre logo entrelacé Chanel) ) cité plus haut.
Aubazine représente les (années noires) de Gabrielle Chanel.
Elle évoquera plus tard … les coups durs que le sort réserve aux hommes …
« je sais ce que c’est : moi-même à douze ans, on m’a tout arraché et je suis morte ».
En effet, un matin de 1895 elle trouve sa maman morte, qui n’avait que trente trois ans. Ainsi donc un matin d’hiver, Albert Chanel installa ses trois filles et leurs maigres bagages dans la carriole et pris le chemin d’Abazine ….
(Ses frères avaient été confiés à l’Assistance Publique, puis chez des paysans qui les explotaient comme des domestiques, mal nourris … etc …
On peut comprendre, connaissant tout son parcours …. la Rigueur, l’Exigence, le Perfectionnisme qu’exigeait « la Grande Mademoiselle » de ses ouvières ….
21 janvier 2025 @ 11:51
Un jour, passant dans cette modeste petite campagne comme bien d’autres modestes petites campagnes, stationnant un peu par hasard devant cette église, j’entrai. Sans rien en attendre…
Glurp !!!
On ne peut décrire cela. Et on ne doit. Pour laisser à chacun son émotion intacte, si, par hasard, ses pas l’y conduisent.
21 janvier 2025 @ 12:02
Obazine a été fondée en 1125 par un prêtre chartreux Etienne de Vielzot, sur des terres octroyées par le seigneur local dont j’ai oublié le nom mais qui était seigneur de Tulle en Haute Corrèze.
Il s’agit d’une abbaye double car constituée d’un monastère pour hommes sur le versant sud et d’un monastère pour femmes dans le vallon du Coyroux.
En 1142 Etienne abandonne l’ordre des Chartreux pour se rapprocher de l’ordre Cistercien et obtient l’affiliation de l’abbaye de Citeaux en 1147.
Etienne meurt en 1159 dans une des ses abbayes filles et ses restes sont transférés à Obazine en 1280. Il est devenu Saint Etienne et son tombeau est offert par le roi Louis IX
https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&ccid=JB1o%2bmkZ&id=A30BB7F8610CD62504A60D3412BF043AA4A502E7&thid=OIP.JB1o-mkZgILBwhvuPeVuqgHaFR&mediaurl=https%3a%2f%2fc8.alamy.com%2fcompfr%2fb8em8n%2ftombe-de-saint-etienne-d-aubazine-obazine-france-b8em8n.jpg&cdnurl=https%3a%2f%2fth.bing.com%2fth%2fid%2fR.241d68fa69198082c1c21bee3de56eaa%3frik%3d5wKlpDoEvxI0DQ%26pid%3dImgRaw%26r%3d0&exph=927&expw=1300&q=tombeau+de+saint+%c3%a9tienne+d%27aubazine&simid=608000407541533945&FORM=IRPRST&ck=68D2E4A2F5A1E2C2486EC0947B6B628E&selectedIndex=0&itb=0&idpp=overlayview&ajaxhist=0&ajaxserp=0
Obazine change progressivement d’orthographe pour devenir Aubazine en 1820
Vers 1860 un orphelinat de filles y est installé, géré par les Soeurs du Sacré Coeur de Marie.
Au XXè siècle , l’abbaye connait des bouleversements. Inoccupée pendant plusieurs années. Une communauté melchite ou melkite établie à Nazareth, quitte les lieux en raison du conflit israélo-arabe et cherche un lieu neutre : Aubazine où elles s’installent en 1965.
En 1989 la communauté entre dans le patriarcat orthodoxe d’Antioche et quitte Aubazine.
De nos jours, il reste trois moniales et un prêtre orthodoxes qui proposent des activités culturelles et religieuses : stages d’iconographie, d’enluminures, musique baroque, conférences, retraties et concerts.
En 1895 Gabrielle Chasnel est « confiée » à l’abbaye par son père avec ses deux soeurs après le décès de leur mère. Elle y restera 6 ans et n’en gardera pas le meilleur souvenir en raison de la rigueur des soeurs et de l’austérité des lieux.
C’est pourtant cette austérité qui serait à l’origine du fameux sigle inspiré par les vitraux cisterciens, et des couleurs blanc, noir et beige, respectivement couleurs des habits religieux et des pierres de l’abbaye, couleurs fétiches de Mademoiselle Chanel.
Si vous allez à Aubazine, ne manquez pas une halte gourmande à l’Hôtel Restaurant Saint Etienne, créé en 1854. Pierres apparentes, poutres, parquets tapisseries et …. cuisine !
Par exemple : terrine de foie gras aux pommes et oignons confits, magrets de canard aux baies de cassis, escalopes de ris de veau au madère et aux cèpes et le fameux soufflé glacé aux noix, une spécialité de la maison.
21 janvier 2025 @ 12:10
Si je puis me permettre ?
Je pourrais recommander le livre, pour les passionnés/ées :
« COCO CHANEL en Auvergne et en Bourbonnais » de Jacqueline Débordes – édition de la Montmarie (une Coédition PARC LIVRADOIS-fOREZ)
22 janvier 2025 @ 13:31
non, non … lisez le livre d’Henri PONCHON : là, c’est du sérieux !!!
24 janvier 2025 @ 01:07
Merci Yode
je note et vais probablement l’acheter, j’en ai eu qq dètails en faisant des recherches ; intéressant.
!
Cependant ce livre que je cite n’en reste pas moins intéressant car il relate pas mal de détails qui nous font comprendre la ténacité, l’ambition, le souci de la perfection …. de « Mademoiselle » enfin son talent et son caractère.
En tout cas encore merci 🤗
21 janvier 2025 @ 12:41
Je connais parfaitement ce site à visiter. Aubazine n’est pas loin de Collonges la Rouge et de Martel, dans une région fort agréable.
22 janvier 2025 @ 13:17
Oh, mais je dois confondre avec une autre abbaye (cf mon précédent commentaire) qui ne se trouve pas près de Collonges la Rouge.
J’y regarderai un peu plus tard.
21 janvier 2025 @ 13:54
Excellente idée .
22 janvier 2025 @ 09:31
Bonjour
J’ai laissé un commentaire détallé sur Coco Chanel …. il a dis
paru ?!
22 janvier 2025 @ 09:32
Disparu ?!
22 janvier 2025 @ 18:23
(mon commenntaire « retrouvé »)
Qq petits problèmes techniques sur le site probablement ?
En tout état de cause, cet article, et tous ses commentaires intéressants, correspondent à l’intérêt que nous avons pour ce site !
MERCI !
23 janvier 2025 @ 00:37
Quelle excellente initiative! Bravo à la Maison Chanel!
23 janvier 2025 @ 20:10
Oui, Bravo à la maison Chanel !