Le château de Tervuren abrite les collections du musée royal d’Afrique centrale aujourd’hui nommé « Africa Museum » après des travaux de réaménagement et son ouverture au public. Il est situé au coeur d’un vaste parc appartenant à la Donation royale et qui fut anciennement le domaine de chasse des ducs de Brabant.
Le roi Léopold II chargea l’architecte français Charles Girault (qui a réalisé le Petit Palais à Paris) de construire un palais de style néoclassique. Le projet initial du roi Léopold II surnommé le roi bâtisseur était de créer une sorte de Versailles aux portes de Bruxelles auquel on accèderait via la majestueuse avenue de Tervuren. Un musée africain, un pavillon chinois, une école, un centre de congrès,… tel était le dessein initial du roi.
Son neveu le roi Albert I inaugura les lieux en 1910. Le palais comporte une spectaculaire coupole et un escalier de marbre très imposant. Le musée du Congo belge voit ainsi le jour. Il changera d’appellation après l’indépendance de 1960 devenant le musée royal de l’Afrique centrale puis l’Africa Museum. (Merci à Japi)
Roselilas
23 janvier 2019 @ 06:22
Pour les non bruxellois, lire sur Internet « ligne 44 Tervuren ». Cette ligne de tram est considérée comme la plus belle de Bxl étant donné qu’elle traverse une partie de la Forêt se Soignes. Arriver en tram pour accéder au Musée est très agréable car en plus de la beauté de la forêt de très, très belles villas et grandes anciennes et parfaitement entretenues jalonnent l’itinéraire. Il ne faut pas toujours aller très loin pour voir de belles choses.
Caroline
23 janvier 2019 @ 22:35
Roselias, merci pour vos explications intéressantes !
Merci pour cet article touristique !
camille
23 janvier 2019 @ 08:48
site magnifique !!!
William
23 janvier 2019 @ 09:13
C’est intéressant. Je le demande quelles oeuvres africaines ont pourraient y découvrir. Pour avoir la réponse une petite visite dans ce cher pays mérite réflexion.
Zorro
23 janvier 2019 @ 10:01
L’Africa Museum, anciennement « Musée d’Afrique Centrale » n’est pas un « château » à proprement parlé. Il a été conçu comme un musée et a toujours occupé cette fonction.
Le château de Tervuren renvoie à un autre édifice construit à cet endroit bien antérieurement. Ce château était une des résidences principales des ducs de Brabant, puis ducs de Bourgogne avant d’être démoli sous le régime autrichien (fin du XVIIIe siècle). Au début du XIXe siècle, les Hollandais construisirent un pavillon de chasse à cet endroit. L’impératrice Charlotte occupa ce pavillon à son retour en Belgique et ce jusqu’en 1879, date de son incendie.L’impératrice occupera alors le château de Bouchout à quelques kilomètres du château de Laeken et ce jusqu’à sa mort en 1927.
Vassili
23 janvier 2019 @ 15:36
Très intéressant! Merci Japi. Joyeuse anniversaire à la Princesse de Hanovre!
Rocles
23 janvier 2019 @ 16:04
Belle architecture époque Léopold ll mais. Pour le reste bien mal organisé…sans intérêt tel quel
Merlette
23 janvier 2019 @ 20:50
Le musée a été rénové, modernisé, je ne comprends pas ce commentaire négatif, de quand date votre visite?MC
Anna1
23 janvier 2019 @ 23:24
Il vient de rouvrir, l’avez vous visité depuis , car je voudrais y aller mais si c’est pour faire 4 h de trajet pour qq chose qui n’en vaut pas la peine ….
Lord BHJ
24 janvier 2019 @ 09:46
Lorsque je l’ai visité, avant les transformations, cela valait absolument le détour.
L’endroit est absolument magnifique ainsi que les alentours.
Ne pas hésiter si possibilité.
Leonor
24 janvier 2019 @ 10:44
Tervuren était intéressant , certes pour ses collections, mais aussi comme témoignage involontairement à charge , a posteriori, des pratiques coloniales d’une époque. Formidable à explorer , d’un oeil à la fois intéressé et critique.
Sa transformation s’imposait.
Mais les nouvelles installations, les parcours, la scénographie n’ont de loin pas fait l’unanimité. Et l’inévitable introduction politiquement correcte de l’art dit contemporain encore moins.
C’est là résumé de divers articles parus dans la presse.
Mais je ne l’ai pas encore vu moi-même depuis sa rénovation.
Leonor
24 janvier 2019 @ 10:51
Pour précéder, accompagner, suivre votre visite à Tervuren, ce livre : » Congo, une histoire ».
Un livre-base, dont la lecture est à suggérer à toute personne qui souhaite se pencher vraiment sur le sujet Congo.
De David Reybrouck, publié en 2012 chez Actes Sud. On le trouve maintenant .
C’est un pavé. Il faut prendre son temps. Mais un pavé passionnant.
Plutôt que de peiner à vous le décrire , ici, le texte de présentation de l’éditeur, fidèle au livre :
« De la préhistoire aux premiers chasseurs d’esclaves, du voyage de Stanley missionné par Léopold II à la décolonisation, de l’arrivée de Mobutu puis de Kabila à l’implantation industrielle d’une importante communauté chinoise, ce livre retrace, analyse, conte et raconte quatre-vingt-dix mille ans d’histoire : celle du Congo, cet immense territoire africain au destin violenté. Pour comprendre ce pays, un écrivain voyageur, historien, journaliste, est allé à la rencontre du peuple du Congo.
Au fil de multiples séjours, son regard s’est aiguisé, son empathie s’est affirmée, son incessante curiosité lui a permis de saisir, de consigner dans ses carnets souvenirs et propos inédits au rythme d’une enquête basée sur plus de cinq mille documents. Ainsi a-t-il composé ce livre événement traduit dans le monde entier, cet essai total devenu un véritable best-seller de l’histoire contemporaine.
Né à Bruges en 1971, David Van Reybrouck a étudié l’archéologie et la philosophie. Ecrivain, romancier, homme de théâtre, il est aussi journaliste. Pour Congo. Une histoire (Actes Sud, 2012), il a reçu en France le prix Médicis essai, le prix du Meilleur livre étranger, le prix Mahogany et le prix Aujourd’hui. »
Fin de citation.
Bonne lecture !