Cinquième et dernière partie de la série consacrée à la vie de l’Aiglon par Patrick Germain. La carrière militaire du duc de Reichstadt (ici d’après Daffinger) débuta le 17 aout 1828. Son grand-père le nomma capitaine dans son régiment de chasseurs tyroliens. Marie-Louise lui offrit alors le sabre des Pyramides.
Il était fier et reconnaissant à son grand-père de lui permettre d’être militaire. Le fait n’était pas rare pour un membre de la famille impériale, mais Franz ne l’était qu’à moitié et cela réalisait le premier de ses rêves.
Sabre des Pyramides
Dans une lettre à Foresti, en août 1828, il décrit l’évènement : “Je me hâte de vous annoncer le plus agréable événement de ma vie, un événement qui ne fut pas moins inattendu que réjouissant, un événement qui couvait en silence, un événement qui fait de moi tout d’un coup le plus heureux des hommes.
Buste de Pietro Tenerani vers 1830
Hier, quelques instants avant qu’on se mît à table, l’Empereur fit venir ma mère dans son cabinet de travail ; après un entretien assez court, elle sortit, et c’est avec un visage rayonnant que je la vis causer avec le général (Neipperg) et le comte ( Dietrichstein); de même à table, où elle ne cessa de me regarder en souriant. A la fin du repas, l’Empereur fit sa partie, comme à l’ordinaire, et ce n’est qu’au moment où l’on se retirait qu’il m’appela. — « Tu désires quelque chose depuis bien longtemps déjà, me dit l’Empereur. — Moi, Sire? répondis-je fort embarrassé, et je pensai que ma mère voulait me faire une farce. — Oui, répliqua-t-il, et pointe prouver combien je suis content de toi et quels services j’attends de ta personne, je te fais capitaine de mon régiment de chasseurs. Deviens un brave homme, c’est tout ce que je souhaite. » “Sa Majesté me quitta sur ces mots. Ivre de joie et incapable de balbutier une réponse, je m’éloignai. Dans la grande salle, l’Impératrice, les archiduchesses et tous ces messieurs m’attendaient; je reçus les félicitations de tout le monde. Après cela, j’allai chez ma. mère, à qui je suis particulièrement redevable de ma nomination. Depuis quelques jours déjà, elle avait entrepris l’Empereur à ce sujet, et hier enfin elle formula sa demande.”
A la fin de 1829, il fut nommé chef de bataillon au régiment Lamezan-Salins et le 14 juin 1831, il fut affecté au régiment hongrois n°60, commandé par le colonel comte Ignace Gyulay.
Colonel Gyulay.
Mais on s’agitait autour de lui et cette agitation ne lui était pas favorable. Sa cousine Napoléone Bacciochi (1806-1869), fille d’Elisa Bonaparte, soeur aînée de Napoléon, l’approcha en novembre 1830.
Quand il la vit, il lui demanda “Qui êtes-vous, Madame ?” “Je suis votre cousine, Napoléone Camerata” “ Camerata, je ne connais pas ce nom-là”. Qu’il l’ait connue avant ou non n’avait pas d’importance car, renseignements pris, il sut qu’elle passait pour folle, une excitée de la cause bonapartiste.
Et si le duc de Reichstadt devait poser ses pions pour un futur possible, ce n’était pas elle qui pouvait l’aider, bien au contraire. Edmond Rostand en fit, à tort, une héroïne. A l’une de ses lettres, la dernière, il répondit “ “…L’honneur me prescrit que je n’ai pas reçu les deux premières dont vous parlez; que celle à laquelle je réponds sera immédiatement livrée eux flammes et que le contenu, autant que je le devins, restera à jamais enseveli en mon sein…” ( Dans Octave Aubry, “Le roi de Rome”)
Comtesse Camerata par Stapleaux, en 1830
Franz savait trop bien qu’il était soumis à une surveillance étroite et si la comtesse Camerata avait pu l’aider, cela aurait été immédiatement signalé à Metternich. Mais comme elle avait la réputation d’une folle, elle ne semblait pas dangereuse. Et Franz se méfiait.
Dietrichstein continuait de veiller sur le prince désormais émancipé de sa tutelle. Il continuait ses rapports à Marie-Louise “Le prince a fait mardi ses visites militaires avec le comte Hartmann. Hier il a passé la matinée dans la caserne pour voir son bataillon en détail et s’orienter dans ses occupations. Je ne l’ai pas vu du tout aujourd’hui, car il alla rejoindre son bataillon dans la caserne à 6 heures du matin, puis à l’exercice sur les glacis.” ( Lettre du 16 juin 1831) Il a de l’affection pour lui et s’inquiète de son état de santé, de son avenir et de ses fréquentations. Il a encore le haute main sur sa maison.
Mais la vie d’officier du duc de Reichstadt fut de courte durée.
Gravure d’Epinal de l’époque
Au mois d’août 1831, une “fièvre catarrhale” le prit. Malfatti le força à garder le lit un jour. Le lendemain, son patient lui brûla la politesse et fut comme d’ordinaire à l’exercice. Le médecin après en avoir conféré avec Hartmann, adressa un nouveau rapport à l’empereur. Le prince disait-il avait besoin de repos.
L’extrême chaleur l’avait éprouvé. Le choléra qui après avoir ravagé Londres et Paris venait d’entrer à Vienne et y faisait des morts nombreux, pouvait facilement atteindre le duc ; dans l’état de faiblesse où ses écarts l’avait réduit, il ne saurait y résister. Hartmann transmit le rapport à l’empereur qui donna ordre à Malfatti de venir le lui répéter, en présence de Reichstadt, à l’issue de la revue qu’il devait passer le lendemain sur le glacis.
Arrivé au champs de manœuvres, le docteur s’approcha du souverain et devant le jeune homme renouvela son avertissement. L’Empereur se tourna vers son petit-fils et lui dit :
“Franz, tu as entendu le docteur Malfatti ; rends-toi immédiatement à Schönbrunn.”
Le prince salua en signe d’obéissance. Mais ses yeux luisaient de colère et, passant devant le médecin, il lança d’un ton indigné : “C’est vous qui me mettez aux arrêts !”.
Quitter Vienne et l’armée, en ce moment de contagion, lui paraissait honteux. Il fut plusieurs jours à s’apaiser. Cependant forcé de se soumettre, baigné par l’air frais et le calme de Schönbrunn, il reprit des forces et retrouva l’appétit. Il dormit longuement. Sa poitrine chassa l’oppression. Il revit Malfatti sans rancune et le pria même d’oublier son injustice.
Dr Malfatti
Voici ce que dit le médecin lui-même, de son patient et de son état de santé : “Je fus appelé par le duc de Reichstadt, avec le titre de son médecin ordinaire, dans le mois de mai 1830. Je succédais à trois hommes d’une haute réputation : le célèbre Franck, les docteurs Golis et Standenheimer. M. de Herbeck avait rempli près du prince les fonctions de chirurgien ordinaire. Ces médecins n’avaient pas laissé de journal de la santé du jeune duc. M. le comte de Dietrichstein eut la bonté d’y suppléer en m’instruisant de beaucoup de détails qu’il était indispensable de connaître.
Le prince mangeait très peu et sans appétit ; son estomac semblait trop faible pour supporter la nourriture qu’aurait exigée sa croissance, singulièrement rapide et même effrayante : à l’âge de dix-sept ans, il avait atteint la taille de cinq pieds trois pouces ! De légers maux de gorge le faisaient souffrir de temps en temps ; il était sujet à une sorte de toux habituelle et à une journalière excrétion de mucosités. Le docteur Standenheimer avait déjà manifesté de vives inquiétudes sur la prédisposition du prince à la phtisie de la trachée-artère. Je pris connaissance des prescriptions qui avaient été décidées contre ces symptômes inquiétants.
“La connaissance personnelle que j’avais d’une disposition morbifique héréditaire dans la famille de Napoléon dirigea mes premières recherches, et je m’assurai de l’existence d’une affection cutanée herpes farinaceum. Je ne pus approuver l’usage des bains froids et de la natation, que le chirurgien, M. de Herbeck, avait aussi combattus, peut-être par suite seulement de la connaissance qu’il avait acquise de la faible organisation de la poitrine du prince.
Dans le but de réagir sur le système cutané, j’employai avec succès les bains muriatiques et les eaux de Seltz coupées avec du lait. Le prince devait passer à l’état militaire dans l’automne suivant ; c’est là que tendaient ses voeux, que se concentraient tous ses désirs. Il avait déjà obtenu l’autorisation tant sollicitée. Je ne me recommandai pas à ses bonnes grâces, comme vous pouvez l’imaginer, lorsque je m’opposai formellement à ce changement de vie.
J’en développai les raisons à ses augustes parents dans un mémoire que je leur adressai le 15 juillet 1830. J’établissais que, dans l’état de croissance excessive en disproportion avec le peu de développement des organes, dans la disposition générale de faiblesse, particulièrement de la poitrine, toute maladie accessoire pourrait devenir extrêmement dangereuse, soit dans le présent, soit dans l’avenir, et que, par suite, il était indispensable de mettre le prince à l’abri de toutes les influences atmosphériques, de tous les efforts de voix auxquels il serait continuellement exposé dans le service militaire.
Mon mémoire fut accueilli par l’empereur : l’entrée au service militaire fut ajournée pour six mois. A la suite de soins assidus et de révulsions artificielles, les symptômes inquiétants se mitigèrent d’une manière visible. L’hiver se passa heureusement ; mais la croissance continuait encore.” Ceci est rapporté par Alexandre Dumas Père dans ses Mémoires.
Malfatti rapporte qu’il avait été clair avec Franz. “Au printemps de l’année 1831, le prince fit son entrée dans la carrière des armes. Dès ce moment, il rejeta tous mes conseils ; je ne fus plus que spectateur d’un zèle sans mesure, d’un emportement hors des limites pour ses nouveaux exercices. Il crut ne devoir écouter désormais que sa passion, qui entraînait son faible corps à des privations et à des fatigues absolument au-dessus de ses forces. Il eût regardé comme une honte, comme une lâcheté de se plaindre sous les armes. D’ailleurs, j’avais toujours à ses yeux le tort grave d’avoir retardé sa carrière militaire ; il paraissait redouter que mes observations ne vinssent encore l’interrompre. Aussi, quoiqu’il me traitât avec une extrême bienveillance dans les relations sociales, comme médecin, il ne me dit plus un seul mot de vérité. Il me fut impossible de le déterminer à reprendre l’usage des bains muriatiques et des eaux minérales, qui lui avaient été si utiles l’année précédente. Le temps lui manquait, me disait-il. Plusieurs fois, je le surpris, à la caserne, dans un état d’extrême fatigue. Un jour, entre autres, je le trouvai couché sur un canapé, épuisé de forces, exténué. Ne pouvant me nier alors l’état pénible où je le voyais réduit :
« – J’en veux, me dit-il, à ce misérable corps, qui ne peut pas suivre la volonté de mon âme !
« – Il est fâcheux, en effet, lui répondis-je, que Votre Altesse n’ait pas la faculté de changer de corps comme elle change de chevaux, lorsqu’elle les a fatigués. Mais, je vous en conjure, monseigneur, faites attention que vous avez une âme de fer dans un corps de cristal, et que l’abus de la volonté ne peut que vous devenir funeste.” (Alexandre Dumas Père- Mémoires )
En cet été 1831, la famille impériale l’avait rejoint à Schönbrunn, sauf Marie-Louise qui avait regagné Parme. Reichstadt, désormais sans activité militaire, avait retrouvé l’archiduchesse Sophie. Il passait avec elle dans le château ou les jardins de tendres heures. Pour le distraire, l’empereur l’emmenait aux grandes manœuvres et le faisait assister au Kriegspiel ( jeu de la guerre ) avec les généraux. Il lui permit même à la revue finale de prendre pour un jour le commandement de son bataillon et de défiler à sa tête devant toute la cour.
Malfatti, le médecin qui s’était souvent occupé de Sophie pendant sa grossesse, et en lequel toute la famille impériale avait une grande confiance, fut accusé pour le moins de négligence avec le duc de Reichstadt, voire de complicité d’assassinat, obéissant ainsi aux ordres de Metternich. La négligence fut possible mais jamais un ordre de laisser mourir le duc de Reichstadt ne lui fut donné. Le seul remède que Malfatti, compte tenu des connaissances médicales de l’époque, pouvait ordonner, était une cure au soleil d’Italie.
Mais les aléas de la politique ne le permettait pas. Même si Metternich n’avait pas été aussi intransigeant, il est probable que Louis-Philippe, au trône à peine assuré, aurait demandé des comptes de la présence du prince sur le sol italien. La famille impériale ne semble pas lui en avoir voulu car en 1837, il fut créé comte de Montergio.
Le duc de Reichstadt sur la place d’armes le 30 novembre 1831
Dietrichstein, toutefois, commença à se méfier du Dr Malfatti et en avertit Marie-Louise, hélas trop tard. Une fois l’épidémie de choléra terminée, le prince put reprendre ses activités militaires.
Le 9 janvier 1832, “La baronne Louise de Sturmfeder, gouvernante de François-Joseph, vit de sa fenêtre le prince passer en revue en compagnie de son bataillon qui allait prendre la garde. Madame l’archiduchesse, le petit (François-Joseph) et moi, nous sommes restés plus d’un quart d’heure à la fenêtre pour regarder le duc de Reichstadt passer aujourd’hui l’inspection de la garde. Une foule de curieux s’était assemblée pour le voir. Il paraissait prendre son service très au sérieux et cherchait autant qu’il m’a semblé à imiter son père dans son attitude et sa manière de porter son chapeau. L’archiduchesse Sophie à qui j’avais fait par de mes observations me dit que c’était en effet son seul but. Après avoir terminé son inspection, il monta avec beaucoup d’adresse sur un petit cheval noir puis il partit au galop, suivi de l’aide de camp, et accompagné des cris de joie, derrière la fenêtre fermée de mon petit qui l’appelle « Ada ».”
En janvier 1832 par Leopold Bucher
Le 16 janvier, sur la Josefplatz, il apparut pour la dernière fois à la tête de son bataillon, à l’occasion de l’enterrement du général de cavalerie, Bersina von Siegenthal. Lorsqu’il voulut à la fin de la cérémonie donner le commandement pour la salve, la voix lui manqua et on dut le reconduire chez lui grelottant d’une fièvre qu’il avait cachée à son entourage.
Un jour à la fin de mars s’étant obstiné à sortir par un temps froid et humide, saisi par l’action de l’air, il courut de toute la vitesse de son cheval. Le soir il alla encore se promener au Prater, en voiture découverte. Dans cette île du Danube, extrêmement humide, il resta jusqu’après le coucher du soleil, un accident de voiture força le prince à faire un long trajet à pied. Le soir, il fut pris d’un violent accès de fièvre et d’une fluxion de poitrine qui détermina les plus graves accidents, notamment la perte de l’ouïe de l’oreille gauche. » (Jean de Bourgoing – Le fils de Napoléon Payot – Paris – 1932)
Sophie attendait son deuxième enfant. Pendant cette période, Sophie se rapproche encore de Franz, ce qui a fait dire aux commères de Vienne que l’enfant était de lui.
En avril 1832, Metternich avait enfin donné l’autorisation du voyage en Italie. Cela ne devait pas lui être difficile si l’on en croit sa femme la princesse Mélanie qui écrivit dans son journal, le 10 avril : “L’Empereur a dit à Clément qu’il avait réuni des médecins en consultation pour se prononcer sur l’état du duc de Reichstadt et que tous avaient déclaré que la situation du malade leur paraissait désespérée. Il crache déjà des morceaux de poumon, et n’a plus que quelques mois à vivre. Que la volonté du ciel s’accomplisse ! Quoi qu’il en soit, nous trouvons fort triste la destinée de ce prince qui ne manque ni d’esprit, ni de talent, ni de génie.”
A cette nouvelle, Reichstadt demanda des cartes et des ouvrages sur l’Italie. Il se disait guéri. Cachant son inquiétude, Sophie qui était à côtés essayait de tempérer son ardeur. Elle lui demandait de se reposer et veillait à ce qu’il ne soit pas dérangé.
L’archiduchesse Sophie en 1832 par Karl Joseph Stieler
Le 28 avril 1832, la reine Caroline écrit à Sophie : “Mon Dieu, que votre nouvelle sur Reichstadt m’afflige. Je ne peux plus penser à rien d’autre depuis hier. Les nouvelles alarmantes ne m’avaient pas paru dignes de la moindre attention, les attribuant à la malveillance, mais comme depuis longtemps vous le nommiez plus dans vos lettres, je m’étais proposée (justement hier) de vous demander pourquoi. n’y aurait-il pas moyen de l’envoyer dans un climat chaud ?…Si l’empereur veut conserver son petit-fils qu’on agisse franchement avec la France, qu’on dise l’état dans lequel il est et qu’on ne veut pas le sacrifier à de misérables considérations mondaines et qu’on demande qu’il puisse séjourner dans le voisinage de la France en garantissant la tranquillité du pays par l’entourage qu’il plaira à l’Empereur de donner et qui sera même, je crois, nécessaire pour la propre sûreté du jeune homme. Enfin, qu’on donne les sûretés raisonnables mais qu’on agisse pour le bien du malade car Ischl n’est rien pour un état pareil, un palliatif tout au plus dont le résultat ne mène pas loin. Prenez bien à coeur ce que je vois dis là, chère Sophie….Que dit donc sa pauvre mère ? Connait-elle son état ? Malheureuse femme…Elle s’était tant attachée à lui dans ce dernier séjour et m’en parlait avec une satisfaction et un sentiment de bonheur qui faisait plaisir à entendre.” (Document 794-2)
Quelques jours après, elle écrit : “ je suis charmée au moins qu’on ne rejette pas tout-à-fait un climat chaud pour Reichstadt” ( Document 800-2)
Dès le mois avril donc, tout le monde le sait condamné. Marie-Louise, rassurée par Malfatti, n’est pas encore au courant. Ce n’est qu’en juin que Dietrichstein lui écrivit en lui demandant de venir au plus vite : “Hélas ! Pourquoi suis-je condamné à [vous] causer tant de peines […] ? Je bénis votre résolution de venir à Vienne […]. Si Dieu le veut, peut-être que votre présence produira quelque bonheur, au moins, des soulagements…”
Sophie était présente à Schönbrunn, à ses côtés, l’égayant par sa présence. Elle lui faisait la lecture. Le 22 mai, il s’était installé à Schönbrunn dans les appartements du premier étage qu’occupait Sophie et François-Charles qui le lui avaient cédé car plus ensoleillés que les siens. Il était installé dans les grandes pièces de l’aile gauche que Napoléon avait occupées après Austerlitz et après Wagram. Sa chambre était celle même où Napoléon avait dormi.
Chambre de Franz à Schönbrunn
Près de sa chambre, Reichstadt disposait du magnifique salon de laques, noir et or, qui avait servi de cabinet de travail et d’audience à Napoléon.
Chambre des vieux-laques
De l’autre côté on entrait dans la « chambre de porcelaine », bleue et blanche, pièce de prédilection de Sophie.
Salon de porcelaine
L’empereur l’avait nommé colonel de son régiment. Franz n’eut pas la force de lui écrire pour le remercier.
Ranimé par l’air de Schönbrunn, dormant mieux, souffrant moins, il partait en voiture chaque matin pour aller visiter les environs. En revenant de Laxenburg, un orage le surprit et le soir même il était alité à nouveau, avec de la fièvre et crachant du sang.
Sophie, toujours présente, bien que fatiguée par sa grossesse, passa dès lors ses journées à ses côtés. Quand il ne put plus marcher, on le conduisit en chaise à porteur dans le jardin de Sophie où il y avait un pavillon. Il s’étendait sur un grand fauteuil “vêtu d’une robe de chambre à raies blanches et rouges, avec un pantalon blanc et un bonnet à la grecque d’où s’échappaient ses boucles blondes.”
Franz essayait de dissimuler ses crachements et Sophie ses larmes. Elle, comme les autres, le savait condamné. Son état ne laissait plus aucun espoir.
Metternich avait écrit au comte Apponyi, ambassadeur d’Autriche à Paris : “Le mal du duc de Reichstadt est une phtisie pulmonaire caractérisée, et si cette maladie ne pardonne pas à tout âge, elle tue à 21 ans. Je vous prie de rendre le roi Louis-Philippe attentif au personnage qui succédera au duc. Je me sers du mot succéder car dans la hiérarchie Bonapartiste, il y a une succession toute avouée et respectée par le parti. Le jeune Louis Bonaparte est un homme engagé dans les trames des sectes ; il n’est pas placé comme le duc de Reichstadt sous la sauvegarde des principes de l’Empereur. Le jour du décès du duc, il se regardera comme appelé à la tête de la République française.”
Le cynisme du chancelier fait froid. Pour lui le jeune homme est déjà mort et il faut songer à se méfier de son successeur.
Franz ne s’alimentait plus. On songea alors à lui administrer l’extrême-onction car il pouvait mourir à tout instant. La cérémonie eut lieu le 20 juin 1832.
Jean de Bourgoing, fidèle aux souvenirs de Prokesch-Osten, raconte : “À 10 heures Reichstadt se confessa ; avant 11 heures, les employés et la domesticité de la Cour se réunirent dans la chapelle du château. Le curé de la chapelle de la Hofburg, Wagner, donna la bénédiction à l’assemblée avec le ciboire. Chaque assistant ayant reçu un cierge, le cortège quitta la chapelle ; à sa tête marchaient les laquais en livrée suivis des officiers civils de la maison du duc, les autres domestiques et employé de la Cour, ainsi que le clergé qui n’entraient pas en fonction pendant cette cérémonie. Les membres de la Famille impériale étaient précédés des chambellans n’étant pas de service et des conseillers intimes. Le roi de Hongrie, prince impérial d’Autriche, était accompagné du prince de Salerne et des archiducs, François-Charles, Louis et Antoine précédant le Saint-Sacrement porté sous un dais ; derrière celui-ci marchaient la reine de Hongrie et les archiduchesses Sophie et Clémentine. La fin du cortège était formé par les femmes de service du château qui avaient demandé, comme le procès-verbal le mentionne, à pouvoir assister à la cérémonie.
Plan appartement de Franz
Le cortège en quittant la chapelle traversa une haie de grenadiers et, en passant par l’escalier bleu et la galerie arriva aux appartements du duc, où le général comte Hartmann et le capitaine baron de Moll l’attendaient pour accompagner le Saint-sacrement dans la chambre du malade. Selon le cérémonial le dais aurait dû être porté jusqu’auprès du lit. Comme le duc ne devait pas savoir qu’il recevait en réalité les derniers sacrements, les porteurs restèrent dans le cabinet attenant à la chambre ; pour la même raison les prières ne furent pas dites à haute voix. On prit aussi les mesures nécessaires pour que la Wiener Zeitung ne mentionnât pas cette cérémonie.
L’archiduc François-Charles en rendit compte à l’Empereur : « Reichstadt comme Wagner me l’a assuré lui-même s’est conduit comme un vrai pêcheur repentant et a cherché la consolation et les secours là où seulement on peut les trouver. Il lit la Bible et les livres de prières, de préférence ceux que l’Impératrice lui a donnés. Il a prêté grande attention aux paroles de Wagner. L’intérêt que les gens manifestent pour Reichstadt est réellement touchant. Aujourd’hui il est très irrité et les nerfs le tourmentent beaucoup…Comme on ne voulait pas que cette cérémonie, prescrite pas le cérémonial de la Cour d’Autriche, donc nullement due à un caprice de l’archiduchesse Sophie, trahit au duc de Reichstadt la gravité de son état, on la modifia de manière à ce que le malade put croire qu’il n’avait que communié. L’archiduchesse Sophie assuma la responsabilité de ce pieux mensonge. « Personne ne voulait le lui proposer, raconte la baronne Sturmfeder, gouvernante de François-Joseph à la fin, la mère de mon enfant (Sophie) s’y décida et elle obtint en un quart d’heure ce que les autres n’auraient même pas risqué de proposer.”
Le 24 juin, la reine Caroline écrit à nouveau : “…Une lettre de votre cousine Amélie à Marie qui parle de l’état empiré du pauvre Reichstadt avec lequel vous dites vos dévotions ce qui ne peut manquer de vous avoir fortement émue je me suis décidée à partir mercredi 7 et j’en ai informé votre frère ( le Roi Louis Ier) La crainte du malheur qui parait inévitable et des suites qu’il pourrait avoir sur votre état ne me laisse plus de repos…Le 30 j’espère être de bonne heure auprès de vous, ma bonne Sophie, et partager vos peines et vos inquiétudes, si toutefois jusque là le pauvre cher malade existe encore” (Document 813-2)
Marie-Louise arriva à Schönbrünn le 24 juin pour constater : “Mon malade est toujours de même, un jour mieux, un jour moins bien mais la fièvre lente continue, sa maigreur augmente et ses forces se consomment. Aujourd’hui que l’air et pur et bon, je l’ai trouvé assis sur son balcon, respirant pour la première fois, après treize jours, l’air; cela a paru lui faire plaisir” ( Lettre de Marie-Marie-Louise à sa fille Albertine Montenuovo en date du 4 juillet)
Marie-Louise au chevet de son fils
Il avait dit, en pleurant, à Prokesch-Osten : “Si Joséphine avait été ma mère, mon père ne serait pas allé à Sainte-Hélène et moi, je ne languirais pas à Vienne. Certainement, ma mère est bonne, mais elle est sans force. Elle n’était pas la femme que mon père méritait”
Elle passe ses après-midi avec son fils, puis dîne chez Sophie, à peine remise de ses couches, avec l’archiduc François-Charles, la reine Caroline et la princesse Marie de Bavière. Il semble qu’il y ait un mieux le 11 juillet, Marie-Louise écrit : “Il est assez calme et gai ; nous tâchons de faire tout pour le distraire, et mon frère François ( le mari de Sophie) surtout est un ange de bonté pour lui, ce qui me touche tant. Ma belle-soeur (Sophie) va très bien et le petit Ferdinand aussi (Max, le futur empereur du Mexique). Quand on demande à Franzi (François-Joseph) : Que fait le petit frère, il répond : il grogne. En général il est bien jaloux de lui.” ( Lettre à Albertine Montenuovo du 11 juillet 1832)
Napoléon François Charles Joseph Bonaparte, prince impérial français, roi de Rome, espoir d’une dynastie, s’éteignit le 22 juillet 1832, un peu avant cinq heures du matin, dans le même lieu et le même jour de l’année où il avait appris la mort de son père.
Il était alors Son Altesse Sérénissime, Franz duc de Reichstadt. Se trouvaient à ses côtés, sa mère, l’ex-impératrice des Français, duchesse de Parme, son oncle l’archiduc François-Charles, les généraux Hartmann et Mareschall, les docteurs Malfatti et Nickert, ainsi que d’autres personnes à son service. On dut emporter Marie-Louise qui s’était évanouie. François-Charles eut alors à prévenir Sophie, avec ménagement. Elle aussi s’évanouit en entendant la nouvelle. Pendant plusieurs jours, elle eût de la fièvre.
La mort de Franz dans l’imagerie populaire
Le 24 juillet, suivant le cérémonial des archiducs, il fut enterré dans la Crypte des Capucins à Vienne. Sur son cercueil, on grava : “Fils de Napoléon, empereur des Français, et de Marie-Louise, archiduchesse d’Autriche”. Il s’appelait Napoléon Bonaparte, comme son père, mais cela fut volontairement oublié.
Il avait été revêtu de son uniforme de colonel, il avait été exposé dans son cercueil à l’extérieur de velours rouge, brodé d’or. Ses insignes militaires reposaient sur un coussin, des officiers des gardes hongroise et allemande le veillaient. Le peuple de Vienne, canalisé par les huissiers du palais, défila pour lui rendre hommage. Sur le passage du cortège, la foule vêtue de noir était compacte. Le fils de Napoléon était pleuré par une ville qui, si elle n’avait pas aimé le père, avait adoré le fils.
Sur son lit de mort par Franz Xavier Stöber
L’ensemble de la famille impériale se trouvait avec l’empereur et l’impératrice à Persenbeug. Il semble que François ait été volontairement éloigné de Schönbrunn car l’impératrice craignait pour sa santé de le voir assister à la fin de son petit-fils préféré. Franz veillé par sa mère, fut aussi entouré de l’affection de son oncle et de sa tante, l’archiduc François-Charles et son épouse. On peut imaginer que la reine de Bavière qui avait manifesté tant de sollicitude et d’inquiétude à son égard, était là aussi.
Dans la Crypte des Capucins à Vienne
La princesse Mélanie écrivit quelques jours après ce que lui avait rapporté son mari : “L’Empereur est très affecté de la perte du duc de Reichstadt. Lorsque je lui ai annoncé son décès, il m’a répondu simplement : « Je regarde la mort du duc comme un bonheur pour lui. Je ne sais si l’événement est heureux ou malheureux pour la chose publique ; quant à moi, je regretterai toujours la mort de mon petit-fils.”
La Légende
“Maurice Dietrichstein offrit à Prokesch-Osten de choisir des livres dans la bibliothèque du duc de Reichstadt. Il choisit en premier lieu les « Mémoires de Napoléon, dictés à ses compagnons d’exil », « Le Mémorial de Sainte-Hélène », les souvenirs d’O’Meara et d’Antommarchi. C’étaient les mêmes volumes que les deux amis avaient parcourus et commentés bien des fois. En feuilletant ces livres, Prokesch-Osten retrouvait les pages discutés avec le duc de Reichstadt. Il rencontrait dans les entretiens de Napoléon avec son entourage les passages qui l’avaient autant ému que le fils de l’Empereur, ces maximes et conseils qui traçaient la ligne de conduite au chef de la dynastie napoléonienne. Il croyait voir devant lui le fils de Napoléon, ce beau jeune homme, grand et blond comme un Habsbourg. Mais lorsque le duc de Reichstadt s’enflammait à la lecture des hauts faits et des traits de génie de son père ou qu’il jugeait sévèrement ses antagonistes, les traîtres de leur bienfaiteur, ses yeux étincelaient comme ceux de Napoléon. Combien de pages rappelaient à Prokesch-Osten le désespoir du Duc quand il disait : « Ai-je vraiment quelque valeur ?” Comte de Prokesch-Osten, Mes relations avec le duc de Reichstadt – Commentaires et notes de Jean de Bourgoing – Librairie Plon-1934)
Père et fils réunis
Le 12 octobre 1832, la reine Caroline remercie Sophie “pour le petit portrait de notre cher Reichstadt. Dietrichstein me l’avait déjà donné, ainsi qu’à Marie et comme elle a cédé le sien à Stéphanie, je lui ai donné à présent celui-ci” ( Document 827-2)
“J’ai été fort émue hier matin en voyant le tableau de la mort de Reichstadt par le peintre Goubaud. j’en suis extrêmement contente pour l’effet, pour l’expression du pauvre mourant, la figure de sa mère et pour la ressemblance de François et de Malfatti; le prêtre est le plus mal fait mais l’ensemble est beau et me transporta si vivement dans un temps de douleur qu’hier soir encore avant de me coucher j’en étais toute occupée. Je trouve qu’il a bien rendu le jour qui commence et en tournant le lit sans doute autrement qu’il était, la scène de douleur en est éclairée d’une manière si vraie…Quelles nouvelles avez-vous de Marie-Louise ? Se porte-t-elle bien ?” (Lettre du 19 janvier 1833 ) Goubaud (1780-1847), portraitiste de la cour impériale de France, originaire de Marseille, aujourd’hui oublié, avait déjà peint le roi de Rome à son berceau.
On peut voir que le souvenir de Reichstadt était bien présent dans la famille de Sophie. Dix ans après sa mort, la famille impériale faisait célébrer des messes le 22 juillet.
Marie-Louise avait annoncé elle-même, dans une lettre du 23 juillet, le décès de son fils à sa grand-mère, Madame Mère : “Dans l’espoir d’adoucir l’amertume de la douloureuse nouvelle que je suis malheureusement dans le cas d’annoncer, je n’ai voulu céder à personne le soin pénible de vous en faire part.
Dimanche 22, à cinq heures du matin, mon fils chéri, le duc de Reichstadt, a succombé à ses longues et cruelle souffrances. J’ai eu la consolation d’être auprès de lui, et celle de pouvoir le convaincre que rien n’a été négligé pour le conserver en vie…”
La mère de Napoléon lui répondit : “ Malgré l’aveuglement politique qui m’a toujours privée de recevoir des nouvelles du cher enfant dont vous voulez bien m’annoncer la perte, je n’ai jamais cessé de lui conserver des entrailles de mère. Il était encore pour moi l’objet de quelque consolation…” Elle mourut le 2 février 1836 à Rome.
La Gazette de Parme le 28 juillet 1832
Après la mort de Franz, Foresti écrivit à Dietrichstein, absent lors de la mort du duc, : “Il est triste vraiment de voir que les deux plus grands médecins de Vienne aient continué d’insister sur la présence d’une maladie qui n’existait pas et que d’un autre côté, ils aient nié celle dont les symptômes étaient si évidents.” Le duc de Reichstadt était mort de tuberculose, comme le confirme l’autopsie réalisée le lendemain.
Cela résume bien la vie de Napoléon François Bonaparte. On n’a jamais voulu voir ce qu’il était vraiment, le fils de Napoléon. On en a fait un prince autrichien, l’enfermant dans un rôle, dans lequel il n’a pas été malheureux, mais qui n’était pas le sien.
Aux Invalides aujourd’hui
Dans la nuit du 14 au 15 décembre 1940, son corps fut déposé près de celui de son père, dans la crypte des Invalides. Il reposait au milieu de ce peuple français qu’il avait aimé sans le connaître. Mais là aussi ce fut une tromperie car il servait d’excuse à Hitler pour tenter d’amadouer le peuple français vaincu.
Un si beau jeune homme
La légende s’est emparée de Franz, de son histoire, de sa vie. Mais quand on le veut français, il est autrichien et quand on le veut autrichien, il est français. Mais, aimant son père et son grand-père, il fut à la fois de France et d’Autriche. (Un grand merci à Patrick Germain pour cette série)
Régine ⋅ Actualité 2020, Autriche, Napoléon, Portraits 66 Comments
Avel
18 septembre 2020 @ 05:53
Merci à Patrick Germain pour cette série sur l’Aiglon.
DEB
18 septembre 2020 @ 06:27
Félicitations.
Ces récits étaient très agréables à lire, très bien documentés et j’ai été heureuse d’apprendre qu’il avait eu au moins un ami sincère, le comte Prokesch-Osten, dont j’ignorais l’existence, avant de vous lire.
Et Sophie, la dévouée Sophie, qui était présente pendant son agonie.
Très beau portrait , plein de sensibilité, de ce prince !
StellaNK
18 septembre 2020 @ 06:33
Merci beaucoup Patrick Germain pour ce récit passionant!
Louise k
18 septembre 2020 @ 07:41
Merci Patrick Germain, j’ai été très émue en lisant le récit détaillé de la vie du duc de Reichstadt que je connaissais peu.
Quoi qu’on pense de Napoléon , il méritait une autre épouse que Marie-Louise, mais le destin en a décidé autrement.
J’attends avec impatience de vous lire à nouveau.
Benoite
18 septembre 2020 @ 08:00
oui, effectivement bien des remerciements à Patrick Germain, pour nous avoir instruit de la vie (non tracée d’avance, ni dans les astres, ni dans les armes) du fils de l’Empereur Napoléon. Des pages qu’il convient de lire et relire, pour bien les situer précisemment. Je suis comment dire ? sous l’impact de ces lignes. Portraits, textes, extraits de correspondances, militaires, maternelles, familiales, tout nous porte à se transporter en Autriche, dans les pas de ce duc né Français et devenu duc Autrichien, aimé pour ses qualités, ses aptitudes, et l’homme qu’il était.
Sophie ici citée tant de fois, fut donc la mère de François-Joseph et de Maximilien. 6 enfants pour cette duchesse et son époux Francois-Charles d’Autriche 1802-1878. dont 5 fils et une seule fille, décédée à ses 5ans.
Le récit de la vie de l’Aiglon comme il fut nommé, est signé avec précision, rigueur historique et abondances de documents , archives, portraits, dont il convient de souligner l’importance.
J’avais lu, dans un livre sur Napoléon, qu’il était capable à l’ouïe, posté sur un promontoire de déterminer le nombre de pièces d’artilleries en action, leurs positions et la nature des canons, sur le terrain militaire, et aussi de donner bien des renseignements sur les régiments de cavalerie : forces en présence. Ouf !
Quel homme, franchement, dans le fracas des armes, d’arriver à ces déductions auditives, qui furent confirmées bien des fois. Il est dit , que son fils avait possédé lui aussi, ce « don », dont il hérita dans son patrimoine génétique.
J’en reste sidérée, le père, le fils mêmes aptitudes pour mener campagnes..
ceci dit, je remercie encore l’auteur ici, de ces écrits riches en Histoire de France.
Vitabel
18 septembre 2020 @ 16:00
Merci Patrick Germain, c’était un plaisir de vous lire.
Charlotte (de Brie)
18 septembre 2020 @ 08:13
Chaque jour j’ai ouvert ce sujet, mais j’attendais la dernière partie pour le lire attentivement.
Mais ne ce serait ce que l’iconographie soignée et dûment référencée donnait un aperçu de la richesse de la recherche.
Merci Patrick Germain, je vais profiter du week-end pour partager la courte vie du duc de Reichstadt.
Jean Pierre
18 septembre 2020 @ 08:20
La légende de ce jeune homme foudroyé doit aussi beaucoup à Sarah Bernhardt qui, à 56 ans, créa le rôle.
Merci Cosmo pour ce récit dans lequel Flambeau n’apparait pas.
Pauline
18 septembre 2020 @ 08:32
Reichstad n’est, longue vie à la toison d’or.
Teresa2424
18 septembre 2020 @ 16:04
Muchas gracias Patrick por tantos detalles!!y la documentación agregada
GENSE Frédéric
18 septembre 2020 @ 08:39
Merci infiniment pour cette présentation de la vie de l’Aiglon ! Passionnant !
Pierre-Yves
18 septembre 2020 @ 08:47
Grand merci, cher Patrick, pour ce récit souvent émouvant de la courte vie du duc de Reichstadt, qui n’a pas eu le temps de laisser la moindre trace dans l’Histoire, en particulier celle de France, dont il n’aura été qu’une ombre emportée loin dès l’âge de 2 ans.
Malgré tout, et c’est une des choses que votre récit m’a apprise, il a été aimé, ce jeune homme, et pleuré. Et en ce sens, on peut se dire qu’il n’aura pas vécu tout à fait pour rien.
HRC
18 septembre 2020 @ 09:14
Très fin, mes félicitations à Patrick Germain.
Menthe
18 septembre 2020 @ 10:06
Les connaissances médicales de l’époque et l’opiniatreté du prince ont certainement précipité l’évolution de la maladie vers la mort. On ne peut que plaindre ce jeune homme qui n’a jamais trouvé sa véritable
place, son destin aurait pu être tout autre.
Merci beaucoup à Patrick Germain pour cette passionnante description de la courte vie de Napoléon II, roi de Rome et duc de Reichstadt.
Le buste de Pietro Tenerani est très beau.
Robespierre
18 septembre 2020 @ 11:08
Ah oui, ce buste est une merveille. Et encore une fois P. Germain l’a déniché dieu sait où…
Muscate-Valeska de Lisabé
18 septembre 2020 @ 11:52
De mon côté,seule la première photo de chaque sujet à accepté de s’ouvrir,alors je me sens frustrée,évidemment. Ah le Liban! Mais le récit est fidèle et captivant …merci Cosmo😘
Patricio
18 septembre 2020 @ 10:07
Un grand merci Patrick, je ne connaissais pas très bien la vie du prince, grace à vous et à N&R c’est chose faite.
Amitiés
Patricio
COLETTE C.
18 septembre 2020 @ 10:10
Grand merci pour cet émouvant épisode.
Robespierre
18 septembre 2020 @ 10:30
quand on voit le beauté de ce jeune homme on se dit que les Bonaparte ont grandement amélioré le physique Habsbourg. Ce portrait est le plus connu, mais Patrick Germain nous a montré des autres, que je trouve peut-être plus intéressant?
La lecture de la fin de la vie de Franz est pénible, on se dit « pourquoi ? » . Je veux bien que la tuberculose etait le fléau de l’époque, toutes classes sociales confondues, mais je trouve qu’il a été mal soigné et qu’on s’est trompé dans son diagnostic. Son médecin a été anobli après sa mort et mon mauvais esprit se demande si ce n’est pas pour « services rendus ».. Metternich avait permis au prince d’aller se soigner dans le sud quand il savait que tout espoir était perdu pour sa guérison. Mais pas avant.
Mission accomplie, le prince qui gênait s’en est allé avec les bons soins d’ un médecin de Molière.
On n’est pas obligé de penser comme moi, mais je dis mon ressenti.
HRC
18 septembre 2020 @ 12:08
Le dramatique de cette vie me semble être que les qualités mêmes du jeune homme le rendaient dangereux ici ou là.
Bancal petit et sot, il eût été moins dangereux.
Robespierre
19 septembre 2020 @ 08:27
Oui, et sot cela aurait arrangé tout le monde.
Claude
19 septembre 2020 @ 15:54
Chère Madame,
Voici un commentaire ravissant.
Vous m’en voyez charmé.
HRC
20 septembre 2020 @ 12:08
Charmé…
Désolée de mon erreur, bien sûr.
Jean Pierre
18 septembre 2020 @ 12:10
La beauté des Bonaparte reste à prouver.
Cosmo nous a parlé de la cousine Camerata dont le portrait ici est assez neutre. Or il se trouve que les hasards de la vie ont fait que lorsque j’étais étudiant je travaillais l’été aux environs de Vannes où cette dame avait sous le second empire un château et jouait à la philanthrope. Elle était devenu très laide on aurait dit Plon Plon mais en femme.
Robespierre
19 septembre 2020 @ 08:25
non, les Bonaparte n’étaient pas specialement beaux, mais j’ai toujours entendu dire que les mélanges amélioraient les races animales et humaines. J’aimerais l’avis de Karabakh qui en sait tellement plus que moi à ce sujet.
Kalistéa
19 septembre 2020 @ 10:16
Jean Pierre , malheureusement tout le monde enlaidit en vieillissant ( A moins de retarder le phénomène de nos jours, en s’adressant à la si décriée « chirurgie esthétique » !). Il faut se sovenir que Pauline Bonaparte était reconnue comme la plus belle femme de son temps. Sa soeur la reine de Naples pouvait largement la concurencer . Le roi de Westphalie , grand , aux traits de « médaille » , tout bouclé , charmeur , était aussi très beau . Les autres Joseph , Louis, Elisa , avaient comme Napoléon lui-même , des physiques plutôt agréables.Les peintres de cour évidemment flattaient tout le monde.Mais quand on voit que , malgré cela , d’autres dynasties (Bourbon , Habsbourg … )nous donnent à voir des physiques repoussants , on peut se réjouir que , effectivement le sang des Bonaparte , à l’époque soit venu au secours de l’aiglon .
Gwyllianne
20 septembre 2020 @ 08:58
Je suis de votre avis Jean Pierre , hormis Pauline l’on ne peut pas dire que les Bonaparte sortaient du commun question beauté .
J’ai lu sur ce post que Napoléon était grand , si c’est par l’aura surement quant à sa taille , il faisait 1 M 68 quant à son fils d’après A. Castelot il était de haute stature .
Je trouve que l’Aiglon est typiquement autrichien , sauf la bouche qui est bien plus fine elle n’est pas lippue (signe caractéristique des Habsbourg )
Menthe
18 septembre 2020 @ 12:54
Dear Rob, votre questionnement est tout à fait légitime !
Kalistéa
19 septembre 2020 @ 10:18
Oui , cher Rob , il est permis de croire que actuellement la médecine aurait sauvé ce beau et intéressant jeune prince .
Pauline
18 septembre 2020 @ 18:05
De plus Napoléon était grand, ce que n’amenuise pas les améliorations.
En période de choléra Franz n’a bénéficié que d’une pneumonie syndrome respiratoire aigu sévère.
La pneumonie n’a pas évolué en atteinte respiratoire grave.
Ce peut instiguer idées pour une suite.
Sous expérience personnelle, des jeux de lettres peuvent avoir un intérêt surtout au regard de non habilités à les lire.
En juin 1832 un des veilleurs d’idées est parti en sa dernière demeure, ce donne idée à critique de la raison pure.
Complémentairement autre veilleur d’idées ne devait pas échanger de ses agneaux contre de l’or et savait en ses exercices professionnels prendre garde des ors.
Est connu qu’être regardé comme un richard produit des inconvénients.
Robespierre
19 septembre 2020 @ 08:28
Désolée Madame, mais je n’ai rien compris à votre sabir.
Clémentine/Lola 1
20 septembre 2020 @ 14:12
Relu 3 fois…je croyais être mal réveillée…je ne comprends rien non plus !
Louise.k
19 septembre 2020 @ 08:38
jai beau faire des efforts, je ne comprends pas votre commentaire.. suis-je la seule ?
HRC
20 septembre 2020 @ 12:09
Oh non, pas la seule.
Kalistéa
19 septembre 2020 @ 10:20
Pauline , vous le faites exprès?
vieillebranche
18 septembre 2020 @ 10:34
Belle conclusion ! de France et d’Autriche! Merci beaucoup pour tout ce mémorial et les documents présentés.
Blouin
18 septembre 2020 @ 10:39
Je suis encore bouleversée comme j’apprenais sa triste destinée lorsque j’avais quatorze ans, alors que j’avis assisté à une représentation de l’Aiglon. Merci beaucoup pour ce récit.
ciboulette
18 septembre 2020 @ 18:44
Merci , Patrick Germain , pour cet émouvant récit . Si Metternich est demeuré cynique jusqu’au bout , le jeune Napoléon a quand même été entouré de personnes bienveillantes .Merci pour la formule finale , un rêve d’Europe ?
Laurent F
18 septembre 2020 @ 12:09
Très beau et long récit bien documenté.
Baia
18 septembre 2020 @ 12:55
Enorme merci Patrick Germain pour cette superbe bio de l’Aiglon. Comme pour vos précédentes séries, je les garde jusqu’à la dernière pour ne faire qu’une lecture … et aujourd’hui j’ai de quoi lire tout en veillant sur ma petite fille hospitalisée.
Clémentine/Lola 1
20 septembre 2020 @ 14:22
Votre petite fille hospitalisée ? j’espère que ce n’est pas trop
grave ? Baïa.
J’ai lu ce texte en deux fois (1/2/3 et 3/4) mais je pense comme vous que c’est moins frustrant de tout lire d’un coup, si on a le temps.
Merci Mr Germain, mon voisin…pour ce récit passionnant de bout en bout, si émouvant, si déconcertant aussi par moments.
C’était bien la peine que Napoléon répudie Joséphine pour avoir un fils…légitime, pour l’avoir si peu connu ainsi que Marie-Louise qui fût une bonne mère de loin…
Napoléon II aurait eu de l’allure !
Un peu et même si le parallèle est osé…le Shah de Perse, mariée à Fawzia (une fille) divorce. Soraya (stérile) répudiation. Farah enfin l’héritier…qui ne règnera jamais et en plus…qui a 3 filles !
Mais i on connaissait l’avenir…
Comme quoi Napoléon aurait pu rester marié à Joséphine…mais il ne connaissait pas le destin funeste qui attendait son fils.
Très beau garçon Franz, très autrichien avec un brin de…corse ! enfin de…français ! Cependant les corses sont fiers d’être corses avant d’être français !
aubepine
18 septembre 2020 @ 12:57
Bien triste et courte vie de ce jeune homme à qui l’on a rogné les ailes ! cela dit ,il s’est nourri de la légende de son père mais rien ne dit qu’il aurait eu le même panache , la même bonne étoile que Napoléon et surtout ses qualités de stratège ! C’était un garçon velléitaire , malade qui a vite fait pitié , heureusement qu’il avait Prokesch et Sophie pour meubler sa solitude ,ne pouvant compter sur les qualités maternelles de sa mère …..Sa vie est un drame !
aubepine
18 septembre 2020 @ 13:10
Un détail , comment appelait -il la petite grive qu’il avait apprivoisée et qui ,venue se réfugier dans sa main à l’ultime moment a été étouffée par les spasmes du mourant ?
Cette petite bête est empaillée et on peut la voir dans une pièce de Schönnbrun !
Baboula
18 septembre 2020 @ 15:25
Je n’aime pas les feuilletons,la vie de ce petit prince est connue et sans surprise et j’attendais le mot fin avec impatience pour débuter la lecture . Je pressens que notre cher Patrick Germain va sortir des banalités ressassées . L’iconographie est exceptionnelle ,une pierre blanche parmi les articles de Noblesse et Royautés . Immense merci,bien évidemment mais surtout ENCORE .
Clémentine/Lola 1
20 septembre 2020 @ 14:26
Un peu comme « notre » Président votre commentaire : « banalités ressassées « en même temps »… merci et encore ???
Iankal21
18 septembre 2020 @ 15:50
Sincères félicitations pour ce récit complet et combien illustré de la vie de ce Prince. Vous avez su nous présenter tout en relief les facettes de cette personnalité intéressante et profonde dont beaucoup j’ignorais.
Dans vos pages j’ai croisé surpris une « vieille connaissance » Athènienne, l’ Ambassadeur Prokesch-Osten personnage très connu et actif à Athènes pendant le règne du Roi Othon. La légende de ses soirées littéraires et musicales dans son hôtel particulier subsiste encore, comme le phantome du dit hôtel.
Son attachement au Prince illustre comment le jeune homme a pu régner aux cœurs de cette Cour Viennoise qui a priori ne lui était pas acquise.
Merci encore pour toutes ces richesses étalées avec beaucoup de goût et savoir faire.
Léa 33
18 septembre 2020 @ 17:35
Bonjour
Merci pour ce récit très émouvant sur la fin de vie de l’Aiglon. Il restera dans la mémoire des hommes comme le fils de Napoléon au tragique destin. Il repose désormais auprès de ce père qu’il n’a pas ou si peu connu.
ciboulette
18 septembre 2020 @ 18:44
Merci , Patrick Germain , pour cet émouvant récit . Si Metternich est demeuré cynique jusqu’au bout , le jeune Napoléon a quand même été entouré de personnes bienveillantes .Merci pour la formule finale , un rêve d’Europe ?
Carolibri
18 septembre 2020 @ 21:41
Bravo pour ce travail complet et passionnant
beji
18 septembre 2020 @ 23:59
Je ne savais pas qu’il avait été aimé à la Cour de Vienne, à l’exception de son grand-père.
framboiz07
19 septembre 2020 @ 00:35
Merci pour le texte et les illustrations !
Me vient une question, qui était tuberculeux dans son entourage ?
Reste, un autre jour , à traiter le chapitre incroyable ; la légende de l’aiglon , comme son Père, il a créé une vraie légende et quand je vois nos réactions, je pense qu’elle dure encore !
Aliénor33
19 septembre 2020 @ 08:15
Merci à Patrick Germain et à Noblesse et Royautés pour ce récit passionnant de ce personnage légendaire.
J’attends, moi-aussi avec impatience, de vous lire à nouveau.
Cosmo
19 septembre 2020 @ 09:32
Merci à tous pour votre intérêt et la gentillesse de vos commentaires. Comme toujours, c’est un plaisir pour moi d’écrire ces articles pour vous tous.
Zeugma
19 septembre 2020 @ 10:37
La remarquable étude de Patrick Germain soulève la question des dictateurs qui veulent survivre au-delà de leur mort – inéluctable – en fondant une dynastie.
Buonaparte (Napoléon Premier) et son neveu Napoléon III eurent chacun un fils unique qui devaient succéder à leur père et eurent des destins assez proches.
Ils ne régnèrent pas comme chacun le sait et moururent jeunes : l’Aiglon à 21 ans, le prince impérial à 23 ans, l’un sous l’égide de l’Autriche, le second sous celle de l’Angleterre.
Au XXe siècle, Franco abandonna rapidement l’idée de fonder une dynastie d’autant qu’il n’avait qu’une fille adoptive.
Hitler n’eut (heureusement) pas d’enfant, ni Salazar bien sûr. Mussolini eut plusieurs enfants mais il ne semble pas qu’il ait jamais imaginé sa succession au sein de sa famille ; idem pour Staline.
Dans notre siècle merveilleux, la Corée du Nord a mis en place un terrible régime monarcho-communiste.
Le président Biélorusse – Alexandre Loukachenko – essaye, quant à lui, de préparer son fils aîné – Nicolas – à lui succéder un jour. La population ne semble pas d’accord.
Esquiline
19 septembre 2020 @ 12:32
Et que voilà un bel et romantique héros pour les Français!
Claude
19 septembre 2020 @ 16:45
Cher Jean Pierre,
Peut-être le surnom inventé pour moi par votre amie HRC vous a t-il induit en erreur.
Je ne suis en aucun cas intéressé par une relation avec vous.
Clémentine/Lola 1
20 septembre 2020 @ 14:29
Claude ? y aurait-il ici…un club de rencontres ?
mousseline
19 septembre 2020 @ 17:32
merci Patrick Germain pour cette biographie agrémentée de portraits. Je suis allée à Schonbrunn, j’ ai vu le salon des laques et celui des porcelaines (ma pièce préfèrée entre toutes.) L’ aiglon a eu une vie courte et triste mais il fût aimé par sa famille Autrichienne
Gwyllianne
20 septembre 2020 @ 09:06
Merci Cosmo , j’ai apprécié le texte fin et l’iconographie
J’ai approfondi ma connaissance après Castelot , Max Gallo que j’ai beaucoup aimés
Quand je suis allée sur les traces de l’Aiglon à Vienne , à Schönbrunn , nous avions une guide-conférencière qui nous avait surpris, elle était convaincue qu’on avait laissé ce jeune homme sans soins et dans le but de faire mourir une fois pour toute l’Empereur Napoléon.
Je pense toutefois que le lieu n’était pas idéal pour essayer d’enrayer cette maladie , climat , pièces insuffisamment chauffées.
bref très intéressant .
Gwyllianne
20 septembre 2020 @ 09:15
Un descendant de Napoléon était selon le Figaro de 2012 enclin a savoir plus sur l’origine de Napoléon
+++ extraits de l’article
Une véritable épopée génétique. Après avoir été arabe, ces deux dernières années tout du moins, Napoléon serait finalement caucasien! Les gènes ont parlé. Trois ans que le Pr Gérard Lucotte, généticien revendiquant la paternité de l’anthropologie moléculaire, travaille sur les cellules de l’Empereur. Le seul, aujourd’hui, à détenir son ADN.
Cela m’intéresse car il y a une thèse en Bretagne selon laquelle il serait le fils de son précepteur , or les Celtes sont d’origine caucasienne .
Dommage qu’on n’en sache pas plus . Pourquoi les descendants d Napoléon se refusent à toute investigation.
Brigitte - Anne
20 septembre 2020 @ 15:46
Patrick Germain, mais quel bonheur de vous lire . Merci infiniment de nous faire profiter de vos connaissances avec un style qui moi en tout cas m a profondément émue. A bientôt le plaisir de vous lire.
Mary
21 septembre 2020 @ 08:01
Il a d’abord été la victime de l’échec de son père .
C’est une triste destinée, mais n’oublions pas tous les jeunes gens tués durant les guerres napoléoniennes : eux aussi ont laissé des familles en larmes…
Kalistéa
21 septembre 2020 @ 10:58
Cher Patrick votre récit a eu aussi le mérite de nous montrer les portraits fort peu vus de certaines belles princesses qui furent de l’entourage de Marie-Louise et de franz . Peut-être nous donnerez vous à mieux connaitre les biographies de reines comme la princesse de Bavière qui fut la 4e épouse de l’Empereur Charles et la soeur d’Auguste femme très aimée du « frère » de l’aiglon , Eugène de Beauharnais?Ces princesses peu ou pas connues avaient en commun la beauté que donnait en ce temps-là l’appartenance à la maison de Bavière .Non seulement , elles étaient belles lmais c’étaient des princesses accomplies formées pour reigner et rendre heureux leur royal époux.
Lorsque le prince Karl gustav de Suède présenta sa fiancée Sylvia , il y eut comme toujours quelques « rejets » en Suède parce qu’elle était roturière ; Alors le prince Bertil oncle du jeune roi dit: « mais quelle jolie reine! » Quoique puisse en dire notre ami Jul , très féru des Bourbons , il est préférable que les royaux qui vont être peints , regardés , commentés en représentant le pays , soient beaux et gracieux . N’est ce pas votre avis à tous, vous qui épluchez les chignons et les talons de la reine Létizia?
Patrick , je reprends ici mon propos : Faites nous des articles qui nous montreront une magnifique galerie de personnages vraiment nés pour faire réver . D’avance , cher ami , merci !
Pacific
21 septembre 2020 @ 19:13
Merci à M. Patrick Germain pour cette série sur l’Aiglon au destin brisé, notamment pour les correspondances qui sont de précieux témoignages.
Vous avez évoqué, M. Germain, ds votre série sur les Wendel : Marie Joséphine Charlotte (1832-1915) épouse d’Albert de Curel (1827-1908). Auriez-vous un portrait ou une photo de Charlotte de Curel afin que je puisse mettre un visage sur son nom.
J’accepte que les gérants du site vous communique mon adresse mail si vs préférez.
Cosmo
22 septembre 2020 @ 11:56
Pacific,
Je vais voir si je trouve quelque chose.
Bonne semaine
Pacific
25 septembre 2020 @ 11:50
Je vous remercie beaucoup Monsieur.
Cela fait plusieurs années que je cherche à connaitre son visage et lorsque je vois les archives exceptionnelles que vous possédez, je me dis que vous êtes le seul à pouvoir m’aider.
Je connais aussi votre blog https://blogpatrickgermain.blogspot.com/
J’y lis en ce moment « Les amants de Vienne », passionnant et très documenté.