Voici l’aiguière d’Isabelle d’Este dans la galerie des Chasses de Maximilien au Musée du Louvre à Paris. Elle a été classée Trésor National en 2023.
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4 Comments
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20 avril 2025 @ 07:15
Totalement renaissance et magnifique.
20 avril 2025 @ 07:57
Les céramique de Ceruta (ville d’Ombrie) ont perpétué ces volutes, ce jaunes, ces bleus et sans aller en Ombrie on en trouve parfois chez des antiquaires ou même des brocanteurs. Elles sont signées en général par un artiste local.
Ces céramiques sont mondialement connues et continuent à être produites.
20 avril 2025 @ 08:05
On dirait du Giens ,en tout cas c’est bien sa signature .
20 avril 2025 @ 09:31
Le 11 février 1490 Isabelle d’Este épouse François de Gonzague et devient marquise de Mantoue. Ils eurent cinq enfants dont trois survécurent : Eleonora future duchesse d’Urbino, Frédéric II Gonzague qui succéda à son père comme marquis et devint ensuite le premier duc de Mantoue, et Hercule futur cardinal. Dans une lettre écrite le 15 novembre 1524, Éléonore Gonzague annonce à sa mère Isabelle d’Este l’envoi d’un « service de vases de terre » destiné à sa maison de campagne de Porto, près de Mantoue.
L’aiguière qui se trouvait dans la collection du baron Alphonse de Rothschild, répartie entre l’hôtel de la rue Saint-Florentin à Paris et le château de Ferrières, faisait partie des nombreuses œuvres appartenant aux Rothschild spoliées par les autorités nazies. Elle a été rapatriée en France en 1946.
Alphonse de Rothschild (1827-1905) associe son nom à la création de très nombreux musées de province. Avec sa sœur, la baronne Nathaniel, ils eurent entre autres, une influence déterminante sur la carrière de Camille Claudel, en achetant une quinzaine d’œuvres à l’artiste pour les offrir aux musées de province.
Parmi les très nombreuses œuvres ayant appartenu à Alphonse de Rothschild et qui se trouvent au Louvre : « L’Astronome » de Vermeer (acquis en 1983), « La Buveuse » de Peter de Hooch (acquis en 1974), « Master Hare » de Joshua Reynolds (legs d’Alphonse de Rothschild).
On avait perdu, depuis cinq siècles de la trace du portrait d’Isabelle d’Este par Léonard de Vinci. Il a été retrouvé dans le coffre-fort d’une banque suisse, en 2015. On dit que Léonard se serait inspirée de ce portrait pour sa Joconde.
(diverses sources)