Les lampes en verre reçoivent un riche décor doré et d’émaux polychromes, appliqués à chaud sur la surface de l’objet, d’après une technique mise au point dès la première moitié du XIIIe siècle. Cette lampe est inscrite au nom du sultan Muhammad ibn Qala’un (1294-1341).
Elle devait probablement servir à l’éclairage d’un des édifices religieux construits ou restaurés par ce souverain. Le texte qui orne le col de l’objet est le début d’un verset de la sourate de la Lumière fréquemment cité sur les lampes de mosquée.
La forme esthétique donnée aux lettres, ou calligraphie, est un art très prisé dans le monde islamique. Elle est privilégiée pour les décors des monuments religieux et funéraires, dans lesquels les lampes en verre émaillé et doré symbolisent la lumière divine. (Source et photos : Musée du Louvre Paris)
Galetoun
28 mai 2020 @ 06:51
Superbe!
Charlotte (de Brie)
28 mai 2020 @ 08:16
Etrange époque que celle de ces sultans, anciens esclaves païens venus d’Asie, « esclaves militaires » un peu supérieurs aux autres esclaves;
Ils ont beaucoup favorisé l’art du métal gravé et incrusté de pierres ainsi que l’art du verre émaillé comme la lampe présentée ici, repris ensuite par les Vénitiens.
Nivolet
28 mai 2020 @ 08:51
Sublime!
plume
28 mai 2020 @ 08:54
C’est superbe. Comme j’aimerais en posséder une réplique.
ciboulette
28 mai 2020 @ 12:17
C’est très beau , en effet . Ne serait-ce pas la lampe d’ Aladin , et le génie ne va-t-il pas surgir au premier souhait ?
Muscate-Valeska de Lisabé
28 mai 2020 @ 16:26
Pas le même style que le Sèvres présenté avant 😉
Philippe Gain d'Enquin
29 mai 2020 @ 18:24
Les plus âgés du blog se souviendront de l’exceptionnelle promotion que la chanteuse Nicoletta, en avait donné! Ma grand-mère, qui avait un timbre cristallin, me l’ayant souvent chantée, les premières paroles me sont revenues et je crois que c’était celà : »ô Mame , ô Mame, ô Mame, Mame, Mame : « look », ô.Mame, look …