Dans ses mémoires « Avec ou sans couronne » parues chez Stock, le prince Michel de Grèce décrit avec finesse et en ayant bien pesé ses mots l’influence qu’a eue la princesse de Galles sur la monarchie britannique. « La princesse Diana laisse un étrange sillage. Toutes les royautés la détestent à l’unisson pour le mal qu’ils l’accusent d’avoir fait à la famille royale d’Angleterre, et l’opinion publique s’est mise -un temps- à détester la famille royale anglaise à cause d’elle.
La princesse Diana a débarrassé la reine et les siens de leurs diamants et de la dorure, elle les a fait tomber de leur piédestal et les a révélés tels qu’ils ont, des êtres humains avec leurs qualités mais aussi leurs défauts. Il n’y avait rien de démoniaque en elle et pourtant à elle seule, elle a ébranlé un système millénaire qui semblait solidifié dans du béton. a croire qu’elle était habitée par une puissante force, qui était comme descendue en elle et qu’elle ne contrôlait pas entièrement.
Le temps a passé. Les fils de Diana ont grandi et se sont mariés. Je dois avouer que je les admire pour avoir réussi à rester normaux dans cet ouragan d’épreuves. Il est évident qu’ils ont bien compris l’héritage de leur mère. Il y a en effet en eux un élément qui les dissocie du reste de la famille royale, quelque chose d’assez indéfinissable mais qui les rend très humains, abordables, à l’écoute des gens ou tout au moins ils donnent cette impression indispensable pour la monarchie actuelle. Je les admire tout autant de cultiver au grand jour le souvenir de leur mère car, dans cette entreprise, ils sont seuls face à toute la famille de leur père.
De son côté, la reine, leur grand-mère, a réussi une remontée spectaculaire de la monarchie. Alors qu’à la mort de Diana, la monarchie, la famille royale, la reine étaient à terre, lentement sans y paraître, au cours des années, Elizabeth II a rendu son lustre, sa popularité à la monarchie, c’est-à-dire à elle-même. Comment a-t-elle achevé ce miracle, impossible de le dire car elle l’a fait si subtilement qu’il est difficile d’en cerner les étapes et les éléments. Mais le fait est là : aujourd’hui, cette reine est infiniment populaire. »
« Avec ou sans couronne », Michel de Grèce, Stock, 2019, pp.328-329.
Lily
20 mars 2019 @ 08:38
C’est très intéressant.
Brigitte - Anne
20 mars 2019 @ 08:44
J ai toujours apprécié le prince Michel de Grèce pour son franc parler et son anti conformisme . Merci de nous faire partager son analyse sur Diana qui est fort pertinente.
Muscate-Valeska de Lisabé
20 mars 2019 @ 16:22
Le prince Michel pourrait aussi nous dire si Diana est une entité fantomatique active,puisqu’il s’affirmait féru et expert en fantômes, dans les années’90….quand c’était à la mode, quoi^^….
Robespierre
21 mars 2019 @ 22:41
Dans son premier livre de souvenirs que j’ai lu, il disait que le comte de Paris avait des facultés extrasensorielles ou ESP et pouvait faire tourner les tables. Moi, je n’étais pas là, mais je veux bien le croire. Il parle gentiment de cet oncle.
tristan
20 mars 2019 @ 09:00
Ces lignes sont d’une très grande finesse d’analyse. Tout y est dit avec beaucoup de sensibilité et d’intelligence. On est vraiment très loin des tabloïds aussi bien pour son approche des princes que dans son admiration pour la subtilité de la reine. Cela donne envie de lire le livre.
Yode
20 mars 2019 @ 09:01
je pense que Charles voulait une mère pour ses enfants et assurer la continuité ; mais, Diana (marquée par le divorce de ses parents) voulait un mari, un père (et, elle avait bien raison) ; et, non, un homme qui après avoir réalisé « son devoir conjugal et dynastique » aille voir ailleurs … ou, alors, il aurait fallu de la discrétion de la part de Charles …
Karabakh
20 mars 2019 @ 13:15
Elle voulait un mari et un père, pas un homme qui aille voir ailleurs une fois le devoir conjugal accompli… mais qui, par contre, la laisse libre de ses propres ébats.
Allons. Un peu de sérieux.
goelette
27 mars 2019 @ 20:28
toujours les mêmes mensonges karabackh / Diana n’a essayé d’être aimée par d’autres hommes qu’une fois sa rupture consommée avec Charles .
ambre
20 mars 2019 @ 17:56
Avec Diana, ce sont les bouleversements des moeurs des années 80 qui sont rentrés dans la famille royale : le divorce et le traumatisme des enfants, le refus d’une femme de faire uniquement ce qu’on exige d’elle, la demande d’amour, le refus du mensonge et de la préservation des apparences à tout prix (que certaines ont accepté toute leur vie et qu’on admire pour ça!).
Autant de choses que cette monarchie ne voulait pas voir (même si elle savait que tout ça existait bel et bien…).
Le fait qu’elle soit en demande d’amour l’a rendue sensible à ceux qui sont en difficulté, en demande de secours, parce qu’elle même l’était.
Elle n’était pas parfaite, mais elle a su profiter de cette position pour mettre tout ça en lumière, et même si ça a été amer pour la famille royale, elle a su en tirer une leçon.
Karabakh
21 mars 2019 @ 18:33
Disons que la monarchie britannique connaissait ces réalités mais les imaginait cantonnées au peuple, à aucun moment elle n’a songé que cela pouvait entrer dans son cercle. Ce fut l’erreur que nous connaissons. Toutefois, ce manque de connexion avec la réalité crue n’excuse en rien le comportement de Lady Diana Spencer qui, bien qu’ayant le mérite du réveil des consciences, a tout de même largement usé, pour ne pas dire abusé, des arriérations de sa belle-famille sur le sujet. Chacun y a trouvé son compte, pas plus les uns que les autres mais elle en particulier.
Le propos de Michel est intéressant mais je le soupçonne de manquer un peu de recul. Ce n’est pas la première fois que j’ai ce doute sur l’artiste, pour qui j’ai par ailleurs une profonde sympathie. C’est un homme bien et réfléchi, malgré un manque de distance avec les faits, parfois.
Lou
20 mars 2019 @ 09:05
Je crois que Diana a donné un sacré coup de pied dans ce système britannique.
Cette femme avait une extraordinaire, véritable empathie que porte Harry aujourd’hui.
Peu importe ce qu’on lui reproche, elle n’est plus là pour se défendre, je pense toujours à elle avec une infinie tendresse.
Petite étoile
20 mars 2019 @ 09:18
Très belle et juste analyse!! Nous applaudissons!
Alinéas
20 mars 2019 @ 09:21
Ses mémoires méritent bien d’être lues.. !!!
PIerre-Yves
20 mars 2019 @ 09:23
Michel de Grèce étant un cousin germain du duc d’Edimbourg, il parle en observateur concerné. Ce qu’il décrit de l’attitude de Diana et de la tempête qu’elle a déclenchée me semble assez juste. De même que l’attitude de ses fils, qui ont fini par trouver leur place dans cet espace intermédiaire entre loyauté envers la monarchie et la famille royale et fidélité au souvenir de leur mère. Ils n’ont pas choisi un camp plus que l’autre, ils ont concilié les deux et en effet, ce n’était pas facile à faire. Mais je pense qu’à un moment donné, le prince Charles et la reine ont eu la sagesse de comprendre qu’il ne fallait pas empêcher les deux garçons d’aller sur cette voie, que c’était là, et pas ailleurs, qu’ils trouveraient leur équilibre.
ambre
20 mars 2019 @ 18:08
Je crois que ses fils sont aussi protégés dans l’esprit des gens par le souvenir qu’a laissé leur mère qui les aimait profondément et le montrait, au contraire des autres parents dans la famille royale, peu démonstratifs.
Ca a rendu ces 3 personnes plus humaines et plus attachantes aux yeux de beaucoup. Les attaquer frontalement, pour quelque raison que ce soit, de la part d’un membre de la famille royale, serait suicidaire aux yeux de l’opinion publique.
kalistéa
27 mars 2019 @ 20:23
Il faut reconnaitre que le prince charles s’est conduit d’une façon parfaite lors de la mort de Diana .
Ghislaine-Perrynn
20 mars 2019 @ 09:27
Le livre de Michel de Grèce m’a intéressée . Vous soulignez la finesse de ses propos , c’est l’une de ses qualités d’écrivain.
Nous avons là une description éclairée d’événements que certains d’entre nous ont connus, imparfaitement, par la presse et c’est passionnant .
Marie odile Jung
20 mars 2019 @ 09:32
J’ai toujours admiré lady Di et on sent que ses 2 fils sont imprégnés de la personnalité de leur mère.
Ils se montrent spontanés et aussi humains qu’elle l’était.
Jean Pierre
20 mars 2019 @ 09:33
Je comprends l’analyse de Michel de Grèce mais il peut y en avoir une autre.
Ce n’est pas simplement Diana qui a changé quelque chose dans l’institution monarchique britannique, c’est pour moi la mort de Diana qui a changé le regard que les britanniques ont sur la monarchie.
Et je pense que la reine l’a compris et s’est adaptée à ce nouveau regard. Elle a aussi compris avec l’immense émotion populaire consécutive au décès de Diana qu’elle ne régnait que parce que l’opinion publique y consent. Une opinion publique qui n’était plus composée de sujets mais de citoyens.
Oui les diamants étaient tombés et furent remplacés par l’humour dont le point culminant fut l’ouverture des JO de Londres.
Sarita
20 mars 2019 @ 15:15
Jean Pierre, je partage votre analyse. Ce n’est pas Diana, mais la mort de Diana qui a changé la donne . Pour moi, c’est elle qui fait d’Harry et William des gens à part, car, quand on les voit, on pense à ces deux adolescents qui suivaient le cercueil de leur mere et à l’émotion qui nous a saisie. Une Diana vivante et abîmée par des choix sentimentaux hasardeux (étant donné son passif en la matière c’est une hypothèse plausible) n’aurait pas eu le même effet de séisme pour la monarchie anglaise.
Karabakh
21 mars 2019 @ 18:35
Il y a effectivement plusieurs angles d’attaque possibles, et je partage également votre approche, simple, courte mais fine.
Auberi
20 mars 2019 @ 09:34
Par vengeance amoureuse, Diana s’est servi des médias pour laver son linge sale en public. Pendant cette période, elle eut (pour moi) un esprit étriqué sans grande élégance qui ébranla l’image de cette famille royale au grand effroi des autres. Mais j’avais tort. Car elle avait certainement une empathie réelle pour les opprimés, cette misère qui s’étalait de l’autre côté de sa caste dorée, qualité rare dans cette catégorie.
Et même si pullulent actuellement les images de royaux en visites caritatives, histoire de maintenir calme la foule de gueux (dont moi, gueuse) toujours dangereuse, je la verrais toujours serrer avec une affection chaleureuse la main de ce malade du Sida en phase terminale. Respect.
Karabakh
20 mars 2019 @ 13:18
Le SIDA ne s’attrape pas par les mains, donc elle savait aussi qu’elle ne risquait rien. Cette femme a toujours tout calculé, du moins, certains calculaient pour elle.
Lionel
20 mars 2019 @ 14:20
Mais les deux ne sont pas incompatibles et vous n’aviez, sans doute, pas tort. Diana, je le crois sincèrement, avait une véritable empathie avec les malades, les opprimés, etc…
Cela ne l’empêche pas d’avoir été, par ailleurs, une manipulatrice retorse de l’opinion publique dans sa guerre contre son mari et sa belle-famille. Moitié midinette, moitié populiste, redoutable machine de guerre : c’est malheureusement, la clé de son succès planétaire.
Mais presque personne n’est tout blanc ou tout noir et Diana avait ses grands défauts tout comme ses grandes qualités.
Auberi
21 mars 2019 @ 13:34
Oui Lionel, c’est ce que je dis, quant aux contaminations possibles (Karabakh) même si Diana savait qu’elle ne risquait rien, peu de membres de la royauté osaient se frotter à ce type de confrontation, il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Évidemment, oups la gingivite, elle ne lui a pas fait un frenchkiss non plus. Et avec un outil pareil de vengeance que tous les medias à ses pieds lui apportaient, manipulatrice certainement, très précurseuse de notre époque actuelle et de ses buzz people
Karabakh
23 mars 2019 @ 16:17
Oui, c’est vrai que les autres ne s’y étaient jamais frotté.
Karabakh
21 mars 2019 @ 18:41
A nouveau, je pense qu’une grande part de cette empathie résultait d’un calcul. Bien entendu, ce n’est pas à porter à l’entier déficit de Diana Spencer mais, pour une femme qui aspira à la liberté sur d’autres fronts, si mes doutes venaient à se vérifier (dans quelques années), je trouverai cela léger de s’être laissée promener ainsi.
Nonobstant, elle avait sans doute une empathie pour ceux qui souffraient. Ma remarque soulève simplement une possible différence entre la réalité (ce qui se passait au fond de son coeur) et l’apparence (ce que nous voyions).
@Shannon
20 mars 2019 @ 09:42
Je suis persuadée que s’il n’y avait pas eu Diana, la royauté britannique, comme beaucoup d’autres, continuerait à se prendre pour Dieu. Avec Diana, Elizabeth II a compris qu’il ne suffit pas d’être reine pour être populaire et qu’elle n’était pas inébranlable………………………………
« Comment a-t-elle achevé ce miracle?» grâce aux enfants de Diana sans aucun doute et surtout à Harry hyper populaire et adoré depuis tout petit par le peuple, Amour qui s’est accru pour Harry en grandissant, en devenant mature, responsable et proche du peuple. C’est en se rapprochant de son petit-fils Harry surtout que Elizabeth II a regagné l’affection du peuple britannique et autres. Ceci est indiscutable car si évident……………………………………
Oui Diana avait ce pouvoir inné. Elle n’était pas parfaite mais avait ce côté humain et fortement engagé qui séduisait tant. Diana était elle-même, pas stupidement protocolaire mais elle-même. Et c’est ça qui était admirable malgré tout la haine et les jalousies qu’elle suscitait.
framboiz 07
21 mars 2019 @ 01:52
N ‘oublions pas Tony Blair qui eut un rôle, quand Diana mourut et lors de la crise qui suivit …Là , commença le tournant ,peut-être !
L’arrivée de Kate , Meghan des bébés a joué un rôle,par ailleurs la reine a perdu sa mère, sa soeur, ça émeut aussi , puis battu des records de Victoria ,elle devient un personnage historique vivant ,(et jeune d’esprit ) d’où le respect et la sympathie amusée…
Steffi
21 mars 2019 @ 09:33
Bien observé Shannon.
Karabakh
21 mars 2019 @ 18:46
Pour ma part, je pense que la monarchie britannique aurait été contrainte d’évoluer, peu importe que Diana Spencer passe par là, ou pas. Tony Blair est évoqué, à raison. Il joua aussi un rôle dans cette modernisation, la reine le reconnaît d’ailleurs volontiers. La vie a fait qu’il se soit trouvé dans les lieux au moment où Diana est décédée mais même sans cela, je pense qu’il aurait remué les choses. Il est comme ça. Puis il n’est pas le seul que la monarchie aurait croisé, et qui aurait secoué le cocotier. Sur la scène britannique ou sur la scène internationale.
Robespierre
20 mars 2019 @ 09:44
Il a raison pour la reine d’Angleterre, question attachement et admiration de la part de son peuple et même de l’étranger. Les deux fils montrent, en effet, de l’attachement à la mémoire de leur mère Diana. Mais faire de William une personne chaleureuse et empathique, c’est un peu exagéré. On veut accréditer cette légende, en commémoration des bons procédés de Diana. Je le vois comme un être froid qui s’applique à jouer sa partition d’héritier du trône et suit les directives de son secrétariat pour faire telle ou telle visite. S’il s’intéressait à quelque chose; les livres, l’horticulture, la peinture hollandaise, la philosophie, l’Histoire, les journaux en feraient leurs choux gras, mais c’est silence radio de ce côté. Comment son père et même sa mère n’ont-ils pas mieux veillé à son éducation pendant son enfance et son adolescence ? Pourquoi ne l’ ont-ils pas obligé à apprendre au moins une langue étrangère ? Michel de Grèce néglige ce côté et d’après sa présentation, son livre évoque un ramassis de bienpensance.
Stéphane G.
20 mars 2019 @ 13:08
vous avez toujours l’art de la formule juste…Le premier tome de ses mémoires ça allait, celui là bof, bof, le prochain « je n’ai pas tout dit »; un peu comme Jose Luis de Villalonga qui a publié 4, 5 tomes de mémoire chez Orban en son temps. Et évidemment pas mal de choses sont passées sous silence, et ça vaut mieux
Karabakh
20 mars 2019 @ 13:19
Je vous rejoins.
Valere
20 mars 2019 @ 13:21
À mon avis, je crois que le livre est plus centré sur Diana et son influence sur la monarchie britannique et les monarchies en général et non ses enfants qu’il évoque pour rappeler la mémoire et la continuité de leur défunte mère…………
Mais je partage votre ressenti. Plus le temps passe, plus William prend de l’âge, plus il se révèle comme plus hautain et froid. Il a été influencé par la personnalité de sa maman sans aucun doute mais cette personnalité de sa maman en lui,me semble plus machinale que naturelle chez lui maintenant qu’il est adulte……….
Même avec son petit frère je ne l’ai jamais vraiment perçu chaleureux. Pourtant Harry l’était tellement. C’est mon ressenti. Je me demande avec une belle chair de poule, comment serait William s’il n’y avait pas eu l’influence de la personnalité Diana si populaire ?
Laurent
20 mars 2019 @ 13:54
Tellement vrai
Enfin une personne qui ne brosse pas les Windsor dans le sens du poil
L’éducation du prince William a été très négligé
Il semble ne s’interesser à peu près rien qui passe par le cerveau
C’est triste pour un être humain quel qu’il soit et lamentable pour un futur roi d’Angleterre
Je ne le sens pas du tout emphatique son épouse non plus
Harry s’engage comme sa mère et montre une vraie empathie
ambre
20 mars 2019 @ 18:14
Moi aussi je suis dubitative sur William. Il n’est pas charismatique, et semble plutôt moyen à tous points de vue. Sans couleur, sans odeur, sans saveur…
Mais peut-être que son seul intérêt pour l’instant est le bien-être de sa famille. Qu’il se met délibérément en retrait pour ne pas faire d’ombre à son père, et ne fait que ce qu’on lui demande de faire…
Ceci dit, ce n’est pas un hobby ou une passion qui feraient de l’ombre à son père, qui lui en a. Et des convictions.
Robespierre
22 mars 2019 @ 07:01
Oui, vous avez raison, William son métier c’est père de famille. Mais avec plus de chance que ceux qui vont au turbin de 9 à 18 h car il peut profiter de ses enfants. Et accessoirement, il met des képis et des uniformes pour aller en representation dans toutes sortes de commémorations, ou bien en costume civil fait acte de présence dans des associations caritatives où l’envoie son secretariat. Ce ne serait pas trop grave s’il n’y avait que moi Robespierre pour s’en moquer, mais la presse anglaise s’étonne aussi qu’à son âge il n’ait rien réalisé dans sa vie. Peut-être attend-il tranquillement d’être prince de Galles et vivre de ses juteux revenus .
Plus je vois William, plus j’apprécie Charles.
Franck Pierrot
22 mars 2019 @ 15:46
En plus d’être imbus de sa personne, je crois que William a considéré tout comme acquis pour la simple et bonne raison qu’il va être un jour roi. Il a dormi, sa vie a dormi, malheureusement il n’a pas une femme active, tous les deux vivant sur un acquis pas encore acquis. Et pourtant ce n’est pas demain la veille et quand bien même, aujourd’hui le titre de roi n’est que honorifique, dans 20 ans la jeune génération sera encore plus sévère avec son monarque qui se devra être dynamique, innovateur et entreprenant.
Il ne me convainc pas.
Carolus
22 mars 2019 @ 08:46
Je vous rejoins Robespierre.
J’ajouterai que William me semble être un « gros » mollasson qui utilise tout ce qui est à sa portée pour en faire le moins possible.
Même sa proximité flagrante avec les parents Middleton, qui eux, ont réussi à obtenir une certaine position sociale avec leur business de « farces et attrapes » n’a pas réussi à le secouer un minimum.
Ca fait bien longtemps que je ne vois plus en lui le malheureux adolescent qui suivait le cercueil de sa mère (sans manquer de respect à sa terrible peine, s’il est besoin de le préciser).
Si ces images n’avaient pas fait le tour de la planète, il ne serait pas différent des nombreux enfants qui ont perdu leur mère à cet âge.
J’avais un peu de mal à le trouver hautain, car je lui trouve un air niais, mais il me semble assez fourbe pour jouer éternellement sur les deux tableaux.
Père de trois enfants, et héritier number 2, il serait temps qu’il se ressaisisse.
Son fond de commerce médiatique de fils de Diana a atteint ses limites, son frère Harry en est la preuve.
Laure2
22 mars 2019 @ 20:06
« Son fond de commerce médiatique de fils de Diana a atteint ses limites, son frère Harry en est la preuve. »
Je ne comprend pas ?
Les deux princes sont incultes , et ont eu un parcours similaire profitant de leurs jeunesse dorée sans montrer aucun talent ni aucune aptitude exceptionnelles , Le prince Harry n’a pas été en reste de comportements limites .
Puis il se sont mariés et ce sont leurs femmes ,qu’ils ont fait entrer dans leur famille à la manièe d’enfants capricieux, ce sont leurs épouses qui les valorisent tous les deux chacune à leur manière , quelle prétendue froideur de William quelle empathie de Harry ? Si l’on se fie à la comédie médiatique jouée par leur mère tout ceci n’est pas bien sérieux comme analyse .
Le seul qui tire son épingle du jeu à ce jour c’est le prince Charles qui ne se contente pas de faire risette aux enfants et d’exhiber son épouse en robe du soir en espérant retourner l’attention publique du Brexit.
Carolus
23 mars 2019 @ 08:37
Laure2, je veux dire que Harry, bien que partageant la même peine que son frère, s’est « secoué » pour devenir adulte, alors que William a toujours l’air du pauvre garçon « accablé » et mal à l’aise.
« ce sont leurs épouses qui les valorisent tous les deux chacune à leur manière ».
Je ne partage pas votre avis, Harry n’a pas attendu Meghan pour être populaire.
Pour le reste, je partage votre réflexion.
Baboula
20 mars 2019 @ 09:57
Bravo à la personne qui a écrit ces deux introductions,cela donne grande envie de lire le livre du prince Michel .
Bernadette
20 mars 2019 @ 10:12
Très bien dit…avec courtoisie, élégance et sobriété ! J’aime beaucoup l’écrivain qu’est Michel de Grèce et la sagesse dont il a toujours fait preuve dans ses propos !
Claude-Patricia
20 mars 2019 @ 10:18
Un avant et un après Diana, oui.
C’est un vrai constat qui a du sens car la monarchie s’est rapprochée du peuple.
Alix-Emérente
20 mars 2019 @ 10:21
Une analyse remarquablement élaborée…
el malik
20 mars 2019 @ 10:23
le roi Farouk disait « un jour il ne restera comme monarques que les Rois d’angleterre et le roi de pic » je cite de mémoire- pérénnité de la fière Albion.
Karabakh
21 mars 2019 @ 18:52
Les bons mots de Farouk. Un délice. 🙂
Lidia
20 mars 2019 @ 10:34
On peut pas dire mieux, c’est tellement juste. Merci.
Louis
20 mars 2019 @ 11:48
Intéressant. À lire absolument. ..
Philippe 2
20 mars 2019 @ 11:57
Oui, Lady Di a failli en finir avec cette monarchie. C’était à ça.
Lilibeth a eu chaud c’est sur. Diana la fait descendre de son piédestal à long terme ainsi que les autres familles royales du coup d’où cette haine, ce qui a fortement plu aux révolutionnaires britanniques, la jeune génération et au monde.
Karabakh
21 mars 2019 @ 18:53
Non, je ne pense pas que Diana Spencer aurait enterré la monarchie britannique mais, si cette dernière ne s’était pas remise en question, elle aurait été sérieusement ébranlée et à terme, le cumul d’événements aurait peut-être signé sa fin.
milou
20 mars 2019 @ 12:13
Excellente analyse !
Pascal
20 mars 2019 @ 12:14
Je suis un peu surpris de cette diatribe contre les Windsor .
Le prince Michel de Grèce pour lequel j’ai pourtant du respect et de la sympathie voudrait-il se forger sur le tard une réputation de » prince rouge » ?
Certes la famille royale d’Angleterre n’est pas indemne d’une certaine forme d’hypocrisie (surtout quant elle cherche à plaire à l’opinion publique ) mais je trouve ces phrases très amères .
Il y a parfois chez le prince Michel , par le biais de son blog , la manifestation d’une forme de cynisme .
Cependant je crois que le livre devrait être très intéressant et sans doute le lirai-je avec plaisir .
Ellen
20 mars 2019 @ 15:56
Je ne pense pas qu’il s’agisse de cynisme de la part du prince Michel de Grèce, mais plutôt de réalisme.
N’oubliez pas qu’il côtoie la famille royale britannique, qu’il est en famille avec le prince Philippe et que de ce fait, il les connaît très bien.
Je me souviens que lors de la mort de Diana, la famille était en vacances à Balmoral et que c’est le premier ministre qui a dû insister pour qu’ils rentrent. Cela dénote quand même un manque de cœur de leur part et même un manque de tact tout cours
Karabakh
21 mars 2019 @ 18:59
Connaissant Michel de Grève, je ne pense pas qu’il soit cynique. Il est critique, c’est un fait mais je suis convaincu qu’il n’a pas écrit cela sans en parler avec ses cousins. C’est quelqu’un qui compte beaucoup pour la famille royale britannique, laquelle n’est pas en reste de recueillir ses avis.
Toutefois, quoique toujours en connaissance de cause, je pense que Michel peut manquer de recul sur ses cousins. Justement parce que ce sont ses cousins. Cela n’enlève aucune qualité aux écrits, pas non plus à la personne mais appelle à un regard pondéré sur les productions. En fait, il faut soit même prendre le recul que Michel peut ne pas avoir.
aubert
20 mars 2019 @ 13:48
Michel de Grèce donne son avis. Pourquoi serait-il plus objectif que celui d’un autre ? Parce qu’il est un proche parent de la famille concernée ? N’est-ce pas plutôt une raison de ne pas être totalement objectif ?
Que seraient les Spencer si la Grande-Bretagne depuis deux cents ans n’était plus une monarchie ? Pas grand chose comme le sont aujourd’hui les aristocrates français ? combien sur ce site appelé Noblesse et Royautés ont une simple idée de le trentaine de ducs français ?
La princesse de Galles a certes été trompée mais future reine et mère du futur roi n’a-t-elle pas de son côté « trahi » l’institution monarchique.
Cela s’appelle scier la branche sur laquelle on est assis et plus vulgairement cracher dans la soupe. La harangue de son frère à l’abbaye de Westminster prouve hélas que l’une comme l’autre n’avaient guère de plomb dans la cervelle.
Corsica
21 mars 2019 @ 15:19
Aubert, merci pour cet excellent commentaire qui a le mérite d’être clair.
Karabakh
21 mars 2019 @ 19:03
L’avis de Michel est celui d’un familier, donc il convient de ne pas le prendre pour argent comptant et, comme je le dis ci-dessus, prendre soi-même le recul que lui-même peut ne pas avoir. D’ailleurs, je ne pense pas que Michel entende être objectif. Il livre un avis qui est celui d’un proche mais, implicitement ou explicitement, c’est un auteur qui invite à se positionner et se forger sa propre opinion. Il est très attaché à l’esprit critique. Lui-même en a beaucoup, et c’est ce qui lui permet d’avoir conscience de ses propres limites.
Je partage le reste de votre propos.
Elisabeth-Louise
20 mars 2019 @ 14:51
Curieusement, lorsque Diana était de ce monde, j’étais ( quoique de façon lointaine) assez agacée par l’afflux de commentaires sur elle, ses déboires conjugaux, ses états d’âme, etc; ceci étant le mauvais goût qui se donnait libre cours; sa mort m’a surprise, mais pas plongée dans la tristesse; so is life, alas…..C’est maintenant, où l’on distingue mieux ce qui s’est réellement passé, que j’ai de la sympathie pour elle = malheureuse, oui, indéniablement; mais réagissant aussi de façon naïve immature, comme une héroïne de Barbara Cartland; manipulatrice ont dit certains ? peut-être oui, mais maladroite, et bien jeune;
La Monarchie a-t-elle évolué à cause d’elle ? C’est beaucoup dire ! la Monarchie a évolué AUSSI avec les mentalités collectives, le monde a bougé;
On accepte aujourd’hui avec révérence le couple du Prince de Galles, je trouve assez choquant; les belles -filles de la Reine ont à peu près autant de liberté qu’elles le souhaitent, tant mieux, ma foi……
Alors, ce peu me suffit; et je n’ai pas le sentiment d’avoir méconnu des mystères enfouis qui seraient désormais révélés par ce livre……
Mary
20 mars 2019 @ 15:36
Diana, soit. Mais pourrait-on laisser cette éternelle jeune femme reposer en paix ?
William et Harry sont fidèles au souvenir de leur mère, encore heureux ! Sur le plan privé , elle est leur mère, point. Ils ont choisi de tirer un trait sur ses erreurs ( qui n’en commet? ) et ils ont bien fait.
Mais ils ont sans doute redécouvert leur père aussi. Mauvais mari et mauvais mariage , sûrement, mais il a essayé d’être un bon père et un bon grand-père, et il semble réussir plutôt bien.
L’opinion de Michel de Grèce, ( un homme intéressant sûrement), qui les a peut-être croisés dix fois, et auquel les intéressés n’ont jamais rien confié… Cette opinion n’a pas valeur de témoignage.
Gatienne
22 mars 2019 @ 00:25
Je trouve votre dernière phrase très juste:
c’est un avis, à peine plus éclairé que ceux que donnent les lecteurs de N&R , mais il s’agit de celui de Michel de Grèce, apparenté au prince Philip qu’il n’a pas dû voir depuis bien longtemps mais surtout habile conteur.
A propos de Grèce, retenons les écrits du prince Charles à Nancy Reagan (leur correspondance est archivée à la Ronald Reagan Presidential Library) et notamment une lettre de 1992 dans laquelle il compare son mariage à « une tragédie grecque. »
Jacqueline
20 mars 2019 @ 15:37
C’est mignon mais tout cela est très sentimental. Les « royautés la détestent », « rien de démoniaque », etc. On dirait un roman de gare. J’ose croire que tout n’est pas que pulsions chez ces gens car sinon ils ne mériteraient certainement pas leur place et de toutes les façons, il y a une machinerie autour pour recadrer les foucades. En gros quelle est l’histoire ? Cette jeune femme est un pur produit médiatique, en l’occurrence télévisuelle et photographique. L’opinion publique a eu son rêve, le mariage, les enfants, les beaux vêtements, la jeunesse et la beauté. Puis avec les années, on a été touché de voir qu’elle savait mettre du cœur dans des activités charitables. Elle n’a rien inventé sur le fond mais a eu le talent d’en faire un moment de communication. Même chose pour sa séparation et son divorce. Elle a très bien perçu le pouvoir qu’elle avait par les médias. Peu importe ici qu’elle ait eu raison ou tort sur le plan moral, c’est un fait. Mais depuis, quoi ? Les familles royales ont toutes intégré les rouages de la communication. Il suffit de voir chaque année se reproduire le même paradoxe: Anne, de la vieille génération, est la plus bosseuse de la famille mais n’est pas une femme de médias donc on en parle très peu, les petites duchesses par contre en font bien moins mais savent capter la lumière. Elles ont la jeunesse et la beauté, c’est vrai mais il y a derrière des gens qui travaillent pour qu’elles créent l’événement. Regardez le parcours de la dernière recrue de l’équipe Sussex par exemple. En cas de divorce, on peut parier que les arrangements contractuels en coulisse prévaudront sur les basses vengeances télévisuelles. L’image, c’est un métier. Ces familles royales l’ont appris. Fin de l’histoire.
Menthe
21 mars 2019 @ 14:05
Jacqueline, je vous rejoins totalement sur votre commentaire ! l’image, oui, toujours l’image, la preuve, la nouvelle recrue comme directrice de la com pour le secrétariat des Sussex à Buckingham.
Claudia
20 mars 2019 @ 15:39
Je suis un peu perplexe devant cette analyse, comme si Diana, à elle toute seule, avait ébranlé et menacé la monarchie….ce qu’elle n’a jamais vraiment fait. Elle lui a posé des problèmes, effectivement, en voulant moderniser l’institution monarchique, mais J’ai toujours eu la sensation que le « phénomène » Diana était simplement un épiphénomène, qui a fait beaucoup de vagues à son époque, mais qui n’a en fait pas changé grand chose en profondeur. Le prince Michel, là, donne dans la flagornerie envers William et Harry. Car dire qu’ils sont admirables de cultiver la mémoire de leur mère « seuls contre tous » c’est un peu exagéré. D’ailleurs le peuple britannique ne comprendrait pas qu’ils ne le fassent pas, et le reste de la famille royale l’a bien compris. Je suis d’accord avec l’intervenant qui parle de « ramassis de bienséance ».
Karabakh
21 mars 2019 @ 19:16
Le terme « épiphénomène » est bien choisi. Disons que Diana Spencer est regardée comme le phénomène qui a chamboulé la monarchie britannique, parce qu’elle se trouvait dans la lumière. Elle était la plus visible, au point que l’opinion publique n’a plus vu qu’elle et elle-même a largement usé de cette exposition. Après, en analysant un peu la question, on devine rapidement, comme vous le soulevez, que d’autres phénomènes ont conduit la monarchie sur le chemin de la modernisation, puis dans l’antre de la modernité. D’autres rencontres, des événements politiques, un dogme diplomatique renouvelé, l’émergence de crises internationales inédites, etc. C’est un tout, je suis d’accord.
Diana Spencer a néanmoins eu le mérite de faire réfléchir la monarchie britannique, mais aussi les autres états (pas forcément tous des monarchies), sur leur façons de communiquer. De mon point-de-vue, elle a impacté autant la communication de la monarchie norvégienne que celle de la république française. Et honnêtement, c’est même la seule influence propre que je puisse lui reconnaître.
Elle n’a pas secoué le cocotier britannique toute seule.
Oscar
20 mars 2019 @ 16:14
N’ayant pas connu la période princesse Diana, je suis toujours étonné de l’engouement qu’ont certaines personnes à son égard. Elle est pour moi banale et n’est entrée dans la gloire que par sa mort jeune et tragique. Les seules choses qu’elle a merveilleusement accomplie l’ont été après son divorce (sida, mines antipersonnelles) mais en tant que princesse de Galles j’aimerai qu’on m’explique ce qu’elle a fait de si extraordinaire pour que certain(e)s la considère comme une demi-déesse.
Mary
22 mars 2019 @ 15:32
Oscar,
Elle a fait…beaucoup de gym , ce qui lui a donné un corps de statue grecque…
:-))
Elle a défendu de belles causes aussi, mais je n’ai pas résisté à plaisanter un peu…
Baboula
23 mars 2019 @ 13:22
Ah non ! Pas de statue grecque ! Elle avait la fesse archi plate ,presque concave !
Une longue silhouette et de belles jambes mais pas de profil grec .
Claudia
23 mars 2019 @ 08:18
Voilà un témoignage d’un plus jeune qui illustre bien ce qui reste de la période Diana, c’est à dire pas grand chose au fond. La « crise » qui a suivi sa mort a été très largement exagérée. La reine, elle est un roc, c’est elle le symbole de la monarchie britannique, et Charles après elle continuera de l’incarner. L’engouement qui a suivi sa mort aujourd’hui semble complètement oublié.
Muscate-Valeska de Lisabé
20 mars 2019 @ 16:31
Diana était dépressive, cyclothymique, déséquilibrée voire bi-polaire,et c’est uniquement sous l’influence non maîtrisée de sa personnalité troublée qu’elle a mis la pagaille dans la monarchie de son mari…elle ne réfléchissait pas,elle agissait sous l’impulsion de ses propres démons qui s’activaient dans une soif d’amour absolue et non-reconnue…Pas de « puissance forte » là-dedans,Michel se laisse encore aller à des divagations romanesques d’écrivain et de rêveur:Diana était malade et ne contrôlait pas ses impulsions, c’est tout.D’où ses affres qui la plongeaient en Enfer et emmenait sa suite dans son sillage.
Ses enfants impliqués dans la cause de la santé mentale le savent aussi.
olivier kell
21 mars 2019 @ 13:04
je partage votre opinion
Pas de puissance forte effectivement Elle n était sans doute pas très intelligente, avait eu une éducation peu soignée et se débattait comme elle pouvait dans la vie sans vraiment réfléchir .
Elle bataillait contre la famille royale et la fragilisait alors que ses fils faisaient partie de cette même famille.
Auberi
22 mars 2019 @ 16:40
Olivier, votre dernière phrase résume parfaitement la bi-polarité de Lady Di, une mère égoïste, pas très futée, loin de saisir le mal qu’elle faisait à ses enfants en s’attaquant à leur famille, celle de leur père, comme quoi les manipulateurs ne sont pas les plus intelligents
Menthe
21 mars 2019 @ 14:09
Muscate, comme souvent, je salue votre clairvoyance. 👏
Corsica
21 mars 2019 @ 16:01
Chère Muscate, il est certain que Diana avait une grande fragilité psychologique et ce, depuis son enfance. Petite fille, elle a souffert de ne pas être le garçon tant attendu et de voir sa mère partir pour un autre amour, ce qui a créé un sentiment d’abandon et de rejet dont malheureusement la princesse ne s’est jamais remise. Il est évident qu’être trompée n’a rien arrangé mais son vide affectif était tel que je pense qu’aucun homme, même très aimant, n’aurait jamais vraiment réussi à combler à moins qu’elle ne fasse un vrai travail psychothérapeutique sur ses carences. Malheureusement sa mort a été prématurée et je le regrette pour ses enfants mais elle lui a probablement évité d’autres souffrances tout en la faisant entrer dans la légende. Je vous embrasse.
Karabakh
21 mars 2019 @ 19:28
Diana Spencer fut une puissance forte mais malsaine, du fait de ses troubles, auquel vous faites référence. Comme je le dis plus haut, elle a fait bouger la monarchie mais pas seule. Son seul intérêt propre, c’est d’avoir déclenché une réflexion nouvelle en matière de communication étatique, au Royaume-Uni, en Europe et même un peu plus loin. Pour le reste, elle a bougé la caisse en même temps que d’autres, sauf qu’elle était la plus exposée, donc celle dont l’opinion publique se souvient d’abord.
Au fond, Diana ou pas, tous ces agents ont contribué à faire entre le Royaume-Uni, comme d’autres états (ses partenaires essentiellement), dans le XXIème siècle et la modernité. D’autant diront que ç’aurait pu être moins brutal. Je pense qu’il n’existe pas de révolutions douces, quel qu’en soit les champs (économique, politique, scientifique, etc). Une révolution est une somme de changements radicaux et par essence, ceux-ci sont toujours brusques, à défaut d’être totalement brutaux.
Michel parle de sa famille, il manque vraisemblablement de recul mais je pense qu’il en est conscient. Ce n’est qu’une oeuvre littéraire, vous le soulignez bien.
Mary
22 mars 2019 @ 10:18
Je crois votre analyse très juste, Muscate. Votre dernière phrase éclaire d’un jour nouveau cet intérêt constant des deux frères pour la santé mentale .
zoé
23 mars 2019 @ 21:07
C’est « drôle » on dirait Muscate que vous parlez de vous…! hormis les enfants.
Muscate-Valeska de Lisabé
24 mars 2019 @ 18:36
Si vous saviez à quel point je maîtrise mes impulsions,au contraire,vous seriez étonnée,Zoé.
Yhamie
20 mars 2019 @ 17:26
Lady Di a tout chamboulé et aujourd’hui encore elle laisse derrière elle tout un tas de souvenirs immortels au sein la royauté britannique. Elle prouve que la force est vraiment calme et sa simplicité à marquer le coeur de plus d’un. Je continue de l’admirer aujourd’hui encore. Merci pour cette analyse combien sublime.
Menthe
21 mars 2019 @ 14:11
« La force est vraiment calme » ?!!!
Karabakh
21 mars 2019 @ 19:29
Non, elle n’a pas tout chamboulé mais elle a contribué activement au chamboulement, avec d’autres. Il ne faut rien exagérer. C’est même essentiel de rester honnête face à l’influence de Diana Spencer, dans la monarchie britannique, dans le royaume ou hors des frontières britanniques.
Claudia
23 mars 2019 @ 08:11
oui, l’influence de Diana a toujours été très exagérée, elle n’a rien ébranlé du tout. Je dirais plutôt à la place de « ébranlé », « titillé, harcelé, irrité », etc, mais il n’ a jamais été question de mise en péril de la monarchie. D’ailleurs où est passée la ferveur populaire ayant suivi la mort de Diana ??
Karabakh
23 mars 2019 @ 16:28
Voilà. C’est aussi la question que je me pose. Cette ferveur est très vite retombée, laissant place à quelques fanatismes isolés, surtout extérieurs au Royaume-Uni.
Le populo a vite cerné le personnage et sa vacuité.
Robespierre
24 mars 2019 @ 16:10
:))))))
Muscate-Valeska de Lisabé
25 mars 2019 @ 14:35
Bravo Karabakh.
Damien
23 mars 2019 @ 21:55
Cette ferveur est là mais juste en mode veille mais elle se réveillera avec fracas quand Charles montera au trône. Sa montée à ce trône honorifique, réveillera les souvenirs et réanimera le passé.
Je ne suis pas une fan de l’ex femme de Charles (qui pour moi est la cause de cette Diana vengeresse qu’il a « créé » ) que j’admire pour sa culture et son élégance, mais ne pas reconnaître la popularité de Diana est une grande mauvaise foi.
Qu’on l’aime ou non, Diana a copieusement ébranlé sa belle famille royale et même, tâchée l’image de la reine. Il est indiscutable que le « fantôme » de Diana et sa popularité destabilise encore même après sa mort, de nos jours, l’image et la montée au trône de Charles.
Silvia 2
20 mars 2019 @ 19:40
C’était une faute de casting et ils en ont fait les frais tous les deux. Les deux grands mères celle de Charles et celle de Lady D. ont fomenté ce mariage de leur siècle.
Ce qu
Il est regrettable c’est que la soeur de Diana, Sarah qui a été longtemps une « accompagnante » de Charles ne l’ai pas avertie. Ou n’a telle pas voulue l’entendre.
Sans doute trop fleur bleue. Sa seule lecture étaient les oeuvres de sa belle mère
Barbara Cartland. Quand on voit la culture de Charles, il est certain que ce choix ne pouvait le faire.
Elle a fait de bonnes choses, mais seulement en lutte contre son institution.
Cela me gêne, comme ses interview.
Charles a très bien éduqué ses fils. Ils sont chacun dans leur registre très bien.
Qu’aucune femme ne vienne détruire ce qu’ils ont construit ensemble.
Karabakh
21 mars 2019 @ 19:33
Charles n’a sans doute pas eu l’occasion d’éduquer ses fils comme il le souhaitait mais dans la globalité, ce sont des hommes charmants. Dommage qu’ils soient monolingues et que William manque de constance dans ses investissements, sinon il n’y pas grand chose qui puisse leur être reproché. Ils se tiennent à leurs places.
Je partage le reste de votre propos.
Caroline
20 mars 2019 @ 23:16
On peut comprendre que l’auteur n’est pas objectif pour ses raisons multiples comme les épreuves personnelles, son amitié avec le duc d’Edimbourg ne s’entendant pas avec Lady Di, sa situation de prince non-régnant dans son pays par exemple!
Zeugma
21 mars 2019 @ 06:55
Le Royaume-Uni se pose aujourd’hui des questions cruciales pour son avenir. Oublions un peu cette pauvre Diana.
Karabakh
21 mars 2019 @ 19:37
En effet, Diana Spencer appartient à une étape de la construction du Royaume-Uni, ou plus exactement de l’évolution de sa monarchie et de la famille qui l’incarne. Aujourd’hui cette étape est derrière chaque britannique, et les enjeux sont différents. L’évolution à venir n’inclut ni Diana Spencer, ni ceux avec lesquels elle a remué la soupe. Et c’est bien ainsi.
Héloïse
21 mars 2019 @ 08:03
Je viens de terminer le livre sur Michel de Grèce.il a rencontré lady di à deux reprises.il en a un souvenir mitigé. » admirablement belle et bien faite,elle n arrive pas à se concentrer plus de deux minutes ,ne s interesse à rien et demande à Michel de Grèce s il est stressé d être à côté d elle.il ne l aime pas du tout manifestement même s il est très diplomate
Leonor
21 mars 2019 @ 14:33
Exactement. J’ai lu le livre aussi. Vite lu, d’ailleurs.
Michel de Grèce dit en termes diplomatiques que Diana était en soi inintéressante ( Héloïse cite M.de Gr. exactement) . Mais que, curieusement, sans qu’on sache très bien pourquoi et comment, elle a » secoué le cocotier » ( sic) Windsor .
On reste coi en lisant que, à un Prince Michel de Grèce assis à ses côtés lors d’un événement, elle a demandé :
» Etes-vous stressé d’être assis à côté de moi ? » .
Ca ne serait pas un peu prétentieux, ça, un tout petit peu … ?
Gatienne
22 mars 2019 @ 14:16
C’est bête tout simplement:
Diana avait à la fois de grosses lacunes intellectuelles et de sévères manques affectifs remontant à l’enfance. Elle ne les regagna jamais…
Elle avait cependant une capacité certaine à la manipulation, à la fois des médias et des foules, ce qui dénote quand même une forme de construction intellectuelle qui ne repose pas que sur l’instinct.
Il y a les inconditionnels qui ne prennent aucun recul et puis il y a ceux qui ont une approche nettement plus nuancée.
Je pense que c’est cette dernière qui prime désormais dans l’opinion publique:
il y a le bon (une capacité à l’empathie non feinte) et le moins bon (une personnalité narcissique en recherche de reconnaissance à n’importe quel prix.)
Mais c’est encore un bon cas d’école qui, n’en doutons pas, fera couler d’autres rivières de confidences ou d’avis plus ou moins éclairés…
Leonor
23 mars 2019 @ 08:59
On est bien d’accord, Gatienne. Merci d’avoir développé ce que je suggérais dans ma dernière phrase, de façon volontairement liminaire. Vous me voyez ravie que quelqu’un d’autre que moi l’explicite. Bonne journée.
Muscate-Valeska de Lisabé
22 mars 2019 @ 16:39
Diana était donc imbue de sa position,en plus,contrairement à la modestie qu’on se plaisait à lui attribuer.
Je pense qu’elle n’était pas fut’-fut’.
Robespierre
23 mars 2019 @ 09:13
Faut être objectif : Diana n’était pas intelligente, mais se croyait quelqu’un. A l’école secondaire elle était un désastre, et un jour en visitant une école elle a dit à un(e) élève « je n’étais pas bonne à l’école, mais ça ne m’a pas empêchée de réussir dans la vie ». hum… hum…
La demande sur le stress à Michel de Grèce, homme instruit et cultivé, montre bien le niveau de Diana, le niveau de sottise.
Karabakh
21 mars 2019 @ 19:38
En effet, Michel de Grèce n’aimait pas Diana Spencer. C’est implacable.
Baboula
21 mars 2019 @ 12:58
Donc narcissique et sotte .Cet éloge me convient en plus de celui de Muscate.
monica
25 mars 2019 @ 20:28
Baboula et Muscate ainsi l on comprend mieux le désintéressement de Charles si cultivé.
Sans oublier son égoïsme vis à vis même de ses fils lorsqu elle se plaignait à la TV et tous ses hommes dans sa vie …
Si elle était toujours là , que ferait elle de sa vie ??
Lola
26 mars 2019 @ 13:37
Charles cultivé certes, mais alors pourquoi n’avoir pas « motivé » ses fils afin qu’ils fassent des études et apprennent des langues. Lui je crois, parle français et allemand avec des notions d’italien, de roumain et de grec.
Lorsque Diana est décédée William avait 15 ans et Harry 13 ans, il était encore largement temps de les « reprendre » en mains…
Ce n’est certainement pas la reine qui lui a fait obstacle, puisqu’il s’agissait concernant William de le préparer à son futur règne.
Leonor
21 mars 2019 @ 14:40
Trêve de Diana, l’obsession Diana me sort par les trous de nez.
Comme dit, j’ai lu la dernière parution de Michel de Grèce.
S’il y a dans ce livre une demi-page en tout se rapportant à Diana et aux Windsor, c’est le bout du monde.
Or, ici, à lire tous les commentaires, on croirait que c’est un livre SUR Diana, SUR les Windsor.
PAS DU TOUT. (Et heureusement, soit dit en passant, parce que Diana, on n’en peut plus. Qu’elle repose en paix, et nous avec. )
C’est un livre sur Michel de Grèce par Michel de Grèce, comme annoncé dans le titre et par l’illustration de couverture.
Après … que Michel de Grèce, que par ailleurs je ne déteste pas lire, lâche quelques minuscules bribes sur Diana , et sur le Comte de Paris, histoire d’aider à faire vendre… Tsssssss tssssss….. c’est de bonne (?) tactique éditoriale et marketing, on peut humainement le comprendre, mais ce n’était, comment dire …. pas vraiment utile. Il vaut mieux que ça, Michel de Grèce.
Pauline de Roby
22 mars 2019 @ 08:08
En tant qu’enfant, il est très compliqué de se positionner pour l’un ou l’autre parent et d’ailleurs ce n’est pas comme ça que ça peut fonctionner. Je pense que William a hérité d’un côté Windsor dans son fonctionnement d’image mais il a appris aussi en ce sens qu’il protège sa femme et ses enfants. Je l’ai souvent trouvé protecteur avec son fils Georges sur différentes photos. Pour Harry, c’est encore différent. Il est le second, il a trouvé sa place en privilégiant l’humain et son choix affectif le prouve. Chacun d’eux est classe et a pris le meilleur de leurs parents. Diana a donné beaucoup d’amour à ses fils mais n’a pas trouvé le bonheur dans son mariage
. Le reste, c’est de la com et elle était suffisamment belle pour que les tabloïds s’enflamment. Reste la reine qui comme chacun au cours d’une vie, avec son lot de joies et d’épreuves, a appris aussi. Elle est le roc. Quant à Michel de Grèce, il fait partie du sérail mais a lui aussi fait des choix qui lui sont propres.
Héloïse
22 mars 2019 @ 09:16
Il aimait diana pour le côté humain formidable qu elle avait mais n aimait pas sa personnalité qu il juge peu adaptée à Charles qui est plus intellectuel.le tout dit avec une exquise diplomatie.en gros,il la la trouve admirablement belle mais ne s intéressant à rien.les nouvelles reines,letizia,maxima et Mathilde sont brillantes
Brigitte - Anne
22 mars 2019 @ 12:22
Diantre Karabakh… Vous avez mis Michel en grève.. Bien à vous
Ghislaine-Perrynn
22 mars 2019 @ 14:01
Pour une fois je suis d’accord avec Leonor , la aficionados ou détracteurs de Diana enfourchent encore une fois leur « dada » , vraisemblablement ils commentent un ouvrage qu’ils n’ont pas ouverts , comme d’habitude .
Ce livre ne tourne pas autour de la ste Diana , Dieu merci , sionon je l’aurais fermé illico . Il y a bien d’autres choses fort intéressantes écrites par un homme du sérail et forcément au courant de faits que le citoyen lambda ne connaît qu’imparfaitement .
Les portraits ne donnent pas dans la brosse à reluire et qui eût cru que la princesse Irène définie comme un bonnet de nuit par certain membre de la famille royale espagnole était en fait une jeune femme d’abord et une vieille dame ensuite , drôle et pleine d’humour .
Alors , il est fort possible que d’aucuns ici aient plus de renseignements sur tous les sujets abordés par Michel de Grèce mais à la lecture des commentaires je ne pense pas qu’ils fassent l’objet du talent de celui-ci.
Brigitte - Anne
22 mars 2019 @ 15:00
Diantre Karabakh… Vous avez mis Michel en grève….. il s’agit de votre commentaire du 21 mars à 18h59 … il m’a fait sourire d’où ma taquinerie
Karabakh
23 mars 2019 @ 16:45
Je n’ai jamais croisé Diana Spencer mais j’ai eu plusieurs fois le plaisir de converser avec le prince Michel de Grèce. Il est doté d’un grand sens critique pour lui-même, et pour les autres. Je le qualifie souvent de « réveilleur de consciences ».
Il m’enverra ses préavis et revendications. 😜😉