L’archiduc Georg d’Autriche, Ambassadeur de Hongrie en France, a accordé un entretien au magazine hongrois « Szombat » qui consacre sa une à la Maison de Habsbourg. (Merci à Charles)
L’archiduc Georg d’Autriche, Ambassadeur de Hongrie en France, a accordé un entretien au magazine hongrois « Szombat » qui consacre sa une à la Maison de Habsbourg. (Merci à Charles)
Philibert
25 janvier 2022 @ 07:29
Dommage qu’il n’y ait pas de traduction française de cet article…
Cosmo
25 janvier 2022 @ 08:32
Je n’ai pas lu cet entretien mais il semble que cela mette l’archiduc Georges dans le droit chemin du philo sémitisme qui est celui de sa famille depuis François-Joseph. Il n’est pas certain que cela plaise au gouvernement hongrois et à ses électeurs dont l’anti sémitisme n’est pas un secret.
framboiz07
25 janvier 2022 @ 23:33
Sera pt-être traduit ds Courrier International ???
Karabakh
25 janvier 2022 @ 11:15
Szombat a sauté un rang, il manque cruellement « quelqu’un » sur cette couverture et, sans être un défenseur acharné du concerné, je ne trouve pas cela bien poli – et ce n’est pas Otto qui me contredirait.
Cosmo
25 janvier 2022 @ 13:14
J’ai du mal à comprendre. Quel est le manquant ?
Jacob van Rijsel
25 janvier 2022 @ 14:14
Comme vous. Cela m’échappe…
Laure-Marie Sabre
25 janvier 2022 @ 14:14
L’archiduc Karl peut-être ?
HRC
25 janvier 2022 @ 21:47
A mon avis aussi.
Karabakh
27 janvier 2022 @ 09:56
Oui, l’archiduc Karl.
Ceci dit, c’est vrai qu’ils auraient pu « honorer » François-Ferdinand et, pourquoi pas, Rodolphe. Néanmoins, je peux comprendre le choix de zapper ces deux héritiers qui, s’ils ont marqué l’histoire autrichienne et leur dynastie, n’en ont pas nécessairement assuré les continuités.
Mais zapper Karl, c’est quand même assez effronté.
Après, je le répète : je ne suis pas un inconditionnel. A choix donné, je préfère largement Georg mais l’aîné, c’est l’aîné – et l’archiduc Otto était assez vigilent sur cela.
Aucune polémique à naître, naturellement.
Karabakh
27 janvier 2022 @ 09:57
* vigilant
aubert
25 janvier 2022 @ 14:15
Peut-être son aîné, l’archiduc Charles ?
Charlotte (de Brie)
25 janvier 2022 @ 17:40
Oui, Cosmo comme d’autres, je pense qu’il s’agit de l’archiduc Karl.
Ciboulette
26 janvier 2022 @ 16:24
François-Ferdinand ? L’archiduc Karl ?
JAusten
25 janvier 2022 @ 17:52
Franz-Ferdinand ?
Caroline
25 janvier 2022 @ 11:33
Quel est l’ équivalent du journal hongrois Szombat ‘ en France ? Combat d’ antan, Point de vue, le Monde ou la Croix ?
L’ archiduc Georg d’ Autriche ressemble à sa mère defunte.
Cosmo
25 janvier 2022 @ 17:55
Le journal Szombat est essentiellement consacré aux activités de la société juive. Szombat veut dire samedi en hongrois.
Karabakh
27 janvier 2022 @ 09:59
Dans l’esprit, Szombat se rapproche du journal Actualité juive. 😉
beji
25 janvier 2022 @ 13:48
Cosmo,je pense que la personne manquante est François-Ferdinand;ayant lu sa biographie cet archiduc qui ne m’est pas sympathique.
aubert
25 janvier 2022 @ 14:17
Peut-être.
Mais pourquoi tant de mystère de la part de Karabakh ?
Jacob van Rijsel
25 janvier 2022 @ 14:28
Ou Charles l’aîné de Georges ?
Mais c’est Georges qui fait l’entretien avec ce journal hongrois et qui est au service de la Hongrie.
Et puis nous ne connaissons pas précisément teneur de cet entretien qui n’est peut-être pas consacré aux hypothétiques droits dynastiques des uns et des autres.
Il ne manque donc probablement personne sur cette photo.
Charles
25 janvier 2022 @ 16:10
Comme le dossier concerne la Hongrie, l’Archiduc Georg est bien à sa place.
Cosmo
25 janvier 2022 @ 18:03
Ce serait surprenant au vu de l’antisémitisme affiché de l’archiduc François-Ferdinand. Il y a deux aspects de la personnalité de François-Ferdinand. Son aspect public est plutôt sympathique car il souhaitait une réforme de la monarchie et une remise à plat du dualisme austro-hongrois, qui réduisait les Slaves à la portion congrue et rendait l’Autriche prisonnière du chantage de la Hongrie. Son aspect privé est double. Il avait su imposer son épouse à la Cour. Il était bon père de famille. En revanche, il était, comme beaucoup à l’époque, un chasseur impénitent avec des milliers de trophées, juste pour « le plaisir et pour la gloire ». Il était antisémite et détestait les Hongrois, qui le lui rendaient bien. Son règne aurait-il sauvé la monarchie ? Loin d’être sûr car la condamnation venait plus de l’extérieur que de l’intérieur.
Karabakh
27 janvier 2022 @ 10:04
Bien sûr, l’antisémitisme et la détestation magyare de François-Ferdinand pourraient expliquer le choix de ne pas le porter sur la couverture de Szombat mais, honnêtement, je pense que ça ne cherche pas aussi loin. Cet homme n’a pas eu une grande importance sur le plan des continuités, au même titre que Rodolphe. L’évitement se comprend.
Karl n’est ni antisémite ni anti-magyars par contre.
Karabakh
27 janvier 2022 @ 10:14
Sur la suite…
Contrairement aux allégations de certains intervenants, touchant une fois de plus les limites de leur culture générale, le fait que l’entretien soit accordé à un magazine hongrois n’explique pas que l’archiduc Karl ait été passé à la moulinette éditoriale. Je plaide pour un oubli, une erreur involontaire mais bon…
Le titre se traduit par « Les Habsbourg et les Juifs », alors non, le « dossier » ne concerne pas la Hongrie au premier chef.
beji
25 janvier 2022 @ 13:49
Dommage que ce ne soit pas en français comme malheureusement beaucoup de
livres présentés sur N&R.
MARQUIS DE CARAMBA
25 janvier 2022 @ 13:50
Pendant de nombreuses années, Otto von Hapsburg a entretenu le concept de la nécessité pour l’Europe de prendre conscience des origines de son histoire, et aussi malheureusement de l’origine de ses maux. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de ramener ce qu’on appelle « l’Europe de l’Est » plus près du centre, là où elle doit être, c’est-à-dire « l’Europe centrale ». Dans un passé récent, la destruction de l’Empire austro-hongrois a provoqué une dérive vers l' »Est » et une série de nations en déliquescence, qui, incapables de trouver une force dans leur histoire, ont expérimenté des régimes qui ont produit des dirigeants fascistes, qui ont entraîné leurs pays du côté des perdants de l’histoire. Aujourd’hui, dans les pays d’Europe de l’Est (Hongrie, Pologne, Roumanie, etc.), nous assistons à la montée de mouvements d’extrême droite qui trouvent leur inspiration dans ceux du passé. Depuis que le communisme dans ces pays s’est transformé en national-communisme, nous voyons de nombreuses figures de proue du communisme adhérer à ces néo-fascistes. George Habsbourg, est proche de l’idéologie d’Otto, et sent ces dangers. Il est difficile de voir comment une nouvelle monarchie austro-hongroise pourrait voir le jour, cependant, il y a un besoin urgent de discuter ouvertement de ces questions.
Cosmo
25 janvier 2022 @ 18:12
La renaissance de la monarchie austro-hongroise, ou la reconstitution de l’espace danubien autour des Habsbourg, est impossible. Aucun des pays nés du démantèlement de l’empire ne l’accepterait. Je le regrette comme vous mais les intéressés, les archiducs d’Autriche, sont les premiers à en avoir conscience et le déclarer. L’archiduc Otto s’était vu offrir, non le trône, mais la direction de la Hongrie après la chute du mur et il a refusé. Il avait d’ailleurs renoncé au prédicat de Majesté en 1945, car, roi de Hongrie non couronné, il y avait droit mais il avait considéré tout ceci comme dépassé.
C’est un homme d’un grand réalisme politique. Son erreur a peut-être été d’appuyer de toute son influence l’adhésion à l’Union européenne de certains de ces pays qui n’y étaient pas prêts. Il aurait fallu les associer d’abord et les intégrer ensuite. Mais on ne refait pas l’histoire.
Pascal
25 janvier 2022 @ 18:27
Je n’ai jamais réussi à savoir quelles étaient les conceptions exactes de l’archiduc Otto au sujet de l’Europe et notamment son implication dans le mouvement PanEuropa .
(J’ai fait des tentatives ici quand nous avions parmi nous un apparenté Habsbourg dont le père l’avait connu mais sans succès.)
J’ai l’impression qu’il ne disait qu’une partie de ce qu’il pensait dans le souci de ne pas faire de vagues .
Anecdotiquement j’ai découvert qu’il a écrit un livre intitulé : « L’extrême Orient n’est pas perdu » .
Beque
26 janvier 2022 @ 21:09
Pascal, ce sont les organisateurs de l’Union Paneuropéenne Internationale d’Otto de Habsbourg représentée par Imre Pozsgay et l’archiduchesse Walburga qui avaient, lors du pique-nique du 19 aout 1989, découpé les fils de fer barbelés dressés à la frontière hongroise. L’Archiduc Otto m’avait dit, plus tard, que les gendarmes s’étaient retournés faisant semblant de ne rien voir. Cet événement audacieux et risqué était une première brêche dans le rideau de fer.
Pascal
27 janvier 2022 @ 15:37
Vous l’avez rencontré ?
Mais c’est très intéressant !
Beque
27 janvier 2022 @ 19:53
Oui, Pascal, c’était émouvant. Il était très accessible et humble. Je lui ai rappelé cette anecdote : un journaliste lui avait demandé ce qu’il pensait de la rencontre Autriche-Hongrie qui avait lieu le soir-même. Sa réponse avait été : « contre qui ? » Nous avons ri.
Guy Coquille
26 janvier 2022 @ 08:56
Votre analyse est bancale, parce qu’elle part de deux équations inexactes:
1) Droite d’autorité = fascisme = orient
2) Démocratie libérale + social-démocratie = occident
En réalité les régimes démocratiques « illibéraux » n’ont strictement rien à voir avec la problématique fasciste, et s’il existe des mouvements se référant aux fascismes, comme en Ukraine, ils sont du côté de l’OTAN. Ce qui est vrai, cependant, dans ce que vous dites, est que les héritiers de la Double monarchie ont du mal à se libérer de la posture paneuropéenne d’Othon, qui était plus une stratégie de promotion personnelle qu’un véritable projet politique.
JAY
25 janvier 2022 @ 16:27
Je trouve assez dommage que l archiduc Georges essaie sans arrêt de prendre la vedette à son frère aîné, bien plus charismatique et sympathique.
Georges collabore officiellement avec le gouvernement Orban en étant son ambassadeur en France, triste réalité.
Lui et sa femme ont toujours défendu des valeurs sociétales extrémistes, contre le mariage gay, contre l’avortement et pour une forme de sectarisme et de rejet des différences en général.
Karabakh
27 janvier 2022 @ 10:30
Ah. Merci.
Georg est comme Otto, un peu mystérieux, pas toujours bien clair sur sa pensée. Puis il y a cette intention, sinon avérée, apparente, de vouloir devancer son frère. Ceci étant, une fois que l’on dépasse le personnage idéo-politique, on est face à une personne fort attachante. Et pour celui qui ne le connaît pas, il est difficile de déceler en cet homme, lorsqu’il fait ses courses ou regarde un concours hippique, le petit-fils du dernier empereur d’Autriche.
La politique en général m’est assez distante et, pour coller au thème, la politique hongroise m’est même très lointaine. Cependant, sous l’angle de la personnalité pure et simple, je préfère Georg, nettement plus proche de ses interlocuteurs que Karl. Georg est comme Otto, communicatif, parfois même, un brin extraverti.
Mais j’aime bien Karl.
Domin
25 janvier 2022 @ 17:47
A Karl l’Autriche a Georg la Hongrie ( partage à la Charlemagne )!
Sigismond
26 janvier 2022 @ 11:50
Habsbourg-LORRAINE
Karabakh
27 janvier 2022 @ 10:37
En Autriche, comme en Hongrie et au-delà, l’appellation commune de la dynastie est bien Habsbourg. C’est sous ce nom que leurs faits sont enseignés à l’école et, sous l’angle historiographique, c’est conforme à l’esprit de la Pragmatique Sanction et des traités et ententes qui en ont découlé, tendant à la perpétuation du nom Habsbourg. Habsbourg-Lorraine est d’abord un nom personnel.
Maria
28 janvier 2022 @ 01:16
Ben tornate alle spiegazioni di Karabakh, e non lo dico con sarcasmo . Traduco con google:Bienvenue aux explications du Karabakh, et je ne dis pas cela avec sarcasme. Je traduis avec Google
Maria
28 janvier 2022 @ 01:24
Interessanti tutti questi vostri commenti!T.G.:Tous ces commentaires sont intéressants !