Elisabeth-Marie d’Autriche est la fille unique de l’archiduc Rodolphe d’Autriche et de la princesse Stéphanie de Belgique, petite-fille de l’empereur François-Joseph et de l’impératrice Sissi, de Léopold II et Marie Henriette, roi et reine des Belges. Elle n’a que 5 ans lorsque son père est retrouvé mort à Mayerling.
En 1900, sa mère se remarie et quitte la Cour de Vienne. Elisabeth-Marie qui était très aimée de son grand-père l’empereur épouse en 1902 le prince Otto de Windisch-Graetz. Le couple qui se sépare en 1924, aura 4 enfants.
Elisabeth-Marie vit une longue histoire d’amour avec le leader social-démocrate autrichien Leopold Petznek, ce qui lui vaudra le surnom de « L’archiduchesse rouge ».
L’historien autrichien Friedriech Weissensteiner revient sur l’histoire de l’archiduchesse qui vécut les fastes de la Cour, la chute de l’empire et les affres de la Deuxième Guerre Mondiale. Pour l’anecdote, lorsque convoquée par la police viennoise en 1934, elle est priée de décliner son identité et déclare : « Je suis la petite-fille de l’empereur François-Joseph et la fille du prince héritier Rodolphe ! Cela vous suffit-il ? ».
Elisabeth-Marie qui a épousé Leopold Petznek en 1948, décède en 1963 dans sa villa de Vienne, entourée de ses chiens. Un précédent ouvrage intitulé « L’orpheline de Mayerling » avait été rédigé par la princesse Ghislaine de Windisch-Graetz, née comtesse d’Arschot-Schoonhoven, belle-fille d’Elisabeth-Marie. (Merci à Conny et Bertrand Meyer pour l’info)
« L’archiduchesse rouge », Friedrich Weissensteiner, Payot, 2010, 224p.
Hélène
16 avril 2010 @ 08:13
J’ai le livre écrit par la belle fille Elisabeth-Marie,
la princesse Ghislaine Windisch-Graetz.
Elle a connu sa belle mère à la fin de sa vie.
Peut-être que ce nouveau livre apporte d’autres informations.
palatine
16 avril 2010 @ 09:32
j’ai acheté ce livre il n’y a pas longtemps. Et après j’avais horreur de cette femme hautaine et arrogante.
Elle se déclarait de gauche (parce qu elle aimait Petzner ) mais elle voulait vivre en grand style avec luxe et domestiques (elle etait dure avec eux) et c’était la gauche caviar dans toute sa splendeur.
Mais Petzner était un homme supérieur et qui méritait d’etre aimé. Sa vie était en accord avec ses principes et il avait énormément de qualités, intellectuelles et humaines.
Avoir aimé Petzner est presque normal et serait plutot à l’honneur de la princesse. Mais je n’aime pas la personne.
Son grand-père François Joseph l’avait beaucoup gatee et elle est restée une femme gatée jusqu’à la fin.
Sa magnifique demeure à Vienne a été occupée par les Russes après la guerre et par les Français ensuite.
Elle n’a pu épouser Petzner que des lustres après leur rencontre.
Le prince de Windisch-Graetz, elle l’avait vu à un bal dans son bel uniforme d’officier, l’avait trouvé séduisant et décrété qu’elle l’épouserait. Elle devait avoir 17 ans. Son grand-père a fini par céder.
Le jeune officier ne l’a épousée que par interet, car c’était une riche héritiere et elle s en est vite rendu compte. Apres le mariage,elle le trouvait, à raison, paresseux et il l’était. Il n’est pas longtemps resté dans l’armée car les revenus de sa femme lui permettaient de vivre dans une oisiveté dorée, et il ne s’en est pas privé. Elle le trouvait peu cultivé et instruit.
Son grand père lui a fait signer une renonciation définitive au trone avant le mariage et d’aucuns pensent qu’elle l’a regretté par la suite.
Je me debarrasserai de ce livre, car je n’en aime pas l’héroine. Mais ce n’est pas une raison pour les internautes de ne pas l’acheter. Il vaut toujours mieux exercer son propre jugement qu’écouter les autres.
Catherine(Charente)
16 avril 2010 @ 10:08
J’avais lu un livre sur la princesse Stéphanie de Belgique (drôle de destin pour elle)et j’ai beaucoup aimée le passage sur Elisabeth-Marie d’Autriche quelle destinée.L’Impératrice Elisabeth l’aurait beaucoup aimée.
Caroline
16 avril 2010 @ 12:13
A Corentine,j’aimerais bien savoir ce que deviennent les quatre enfants de Elizabeth-Marie d’Autriche!
LPJ
16 avril 2010 @ 12:36
On peut lire égelement le livre sur la Princesse Clémentine Napoléon, néee Princesse de Belgique et tante maternelle de l’archiduchesse. Certains passages l’évoquent avec un point de vue familial.
Si elle fut malheureuse avec son premier époux, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même puisqu’elle a forcé la main de son grand-père. Ce fut un mariage voulu et non arragé comme pour sa mère et son autre tante. Seule la Princesse Clémentine fut heureuse en mariage même si elle dût attendre 10 ans pour concrétiser son union avec le Prince Napoléon.
Aliénor
16 avril 2010 @ 13:24
Elisabeth von Habsburg-Lothringen, Erzherzogin von Österreich, née le 2 septembre 1883, Laxenbourg, décédée le 16 mars 1963, Vienne (à l’âge de 79 ans).
Mariée le 23 janvier 1902 avec Otto, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 7 octobre 1873, Graz, décédé le 25 décembre 1952, Lugano (à l’âge de 79 ans), divorcés, dont
•Franz Joseph, né le 22 mars 1904, Prague, décédé le 1er janvier 1981, Nairobi/Kenia (à l’âge de 76 ans).
Marié le 3 janvier 1934, Bruxelles, avec Ghislaine d’Arschot Schoonhoven, née le 10 mars 1912, Ixelles, décédée le 6 mars 1997, Namur, inhumée le 6 mars 1997, Namur (à l’âge de 84 ans), dont
◦Stephanie, née le 17 janvier 1939, Bruxelles.
Mariée le 16 février 1967, Londres, avec Dermot Hugh Blundell-Hollinshead-Blundell, né le 18 octobre 1935, Londres, décédé le 15 janvier 2009 (à l’âge de 73 ans), divorcés, dont
■Henry, né le 3 novembre 1967, Londres.
Marié le 2 septembre 2000, Bruxelles, avec Lisa Abadjian, née le 27 mars 1966, Uccle, dont
■Eleonore, née le 18 décembre 2002, Ixelles.
■Bryan, né le 26 octobre 2005, Brussels.
■Alexander, né le 7 août 1969, Vienne (Autriche).
Marié le 29 mars 2004, Lierville (60, Oise), avec Anne Charlotte Le Sellier de Chezelles, née le 23 septembre 1970, New York, dont
■Élisabeth-Marie, née le 9 août 2005, Bruxelles, baptisée le 11 mars 2006, Eglise Saints Jean et Etienne aux Minimes à Bruxelles (Belgique).
■Otto, né le 16 septembre 2007, Bruxelles, baptisé le 15 décembre 2007, Notre Dame au Sablon à Bruxelles (Belgique).
◦Guillaume, né le 19 novembre 1950, Nairobi.
•Ernst Weriand, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 21 avril 1905, Prague, décédé le 23 décembre 1952, Wien (à l’âge de 47 ans).
Marié le 17 octobre 1927, Vienne, avec Helena Skinner, née le 6 avril 1906, Scheibbs, décédée le 11 mai 1982, Vienne (à l’âge de 76 ans), divorcés, dont
◦Otto, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 5 décembre 1928, Vienne.
Marié le 27 avril 1957, Vienne, avec Johanna von Wimpffen, née le 25 mai 1936, Budapest, divorcés, dont
■Henriette, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 31 janvier 1958, Salzburg.
Relation avec ? ?, dont
■Rafael von Windisch-Graetz, né le 5 décembre 1985, Vienne.
Mariée le 9 mai 1997, Seeboden, avec Wilhelm Bohm von Bawerk, né le 5 juin 1945, Vienne, dont
■Emanuel Wilhelm Otto, né le 24 mai 1999, Wien.
■Désirée, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 1er juillet 1959, Salzburg.
Mariée le 1er février 1986, Wien, avec Johann Martin zu Herberstein, né le 1er février 1961, Wien, décédé le 16 décembre 1992, Reichenau an der Rax (à l’âge de 31 ans), dont
■Chantal, née le 26 juin 1986, Wien.
■Natalie, née le 13 mars 1989, Wien.
■Philipp, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 22 octobre 1960, Salzburg.
Marié le 1er février 1986, Vienne, avec Andrea Eleonore Krejci, née le 2 août 1956, Vienne, divorcés, dont
■Franz Josef, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 23 septembre 1986, Vienne.
■Maximilian, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 27 avril 1988, Vienne.
■Konstantin, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 22 janvier 1990, Vienne.
■Melanie, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 11 novembre 1991, Vienne.
■Alexander, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 21 avril 1993, Vienne.
Marié le 26 juillet 2003, Gründlsee, avec Sabine Pscheid, née le 17 décembre 1976, Gmünd.
■Ernest, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 25 septembre 1962, Vienne.
Marié le 27 juin 1992, Vienne, avec Michaela Puck, née le 12 avril 1967, Vienne, dont
■Benedikt, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 23 avril 1998, Vienne.
■Johannes, né le 14 juin 2000, Vienna.
■Dominique, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 22 avril 1966, Vienne.
Mariée le 12 mai 1990, Vienne, avec Andreas Doczy de Nemet-Kerestur, né le 10 mars 1960, Vienne, dont
■Clemens Ludwig, né le 29 décembre 1992, Vienne.
■Christoph, né le 16 février 2000, Wien.
Marié le 22 décembre 1969, Vienne, avec Maria Magdalena Gamper, née le 7 novembre 1932, Meran, dont
■Johannes, Prinz zu Windisch-Graetz, né le 7 février 1971, Vienne (Autriche).
Marié le 22 février 2003, Wien, avec Judith Wurm, née le 6 août 1973, Vöclabruck, dont
■Emilia Sophie Esther Maria, née le 3 juin 2003, Vienna.
■Sophie, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 14 décembre 1972, Vienne (Autriche).
Mariée le 29 septembre 2001, Vienne, avec Hubertus von Löbbecke, né le 20 novembre 1966, Vienne.
◦Stefanie, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 21 janvier 1933, Vienne.
Mariée le 14 mai 1956, saint Wolfgang Mariazell, avec Josef Christofforetti, né le 29 janvier 1919, Kurtasch near Bolzano, divorcés, dont
■Angeline, née le 16 novembre 1956, Salzburg.
Mariée le 19 mars 1979, Vienne, avec Heinz Winkler, né le 12 février 1955, Vienne.
■Alexander, né le 18 janvier 1958, salzburg.
■Claudia, née le 22 juin 1960, Salzburg.
Mariée le 23 juin 1990 avec Philippe Pezet, né le 6 août 1960, Tours, dont
■Marie Elisabeth, née le 15 juillet 1992, Ried.
■Julien, né le 1er décembre 1993, Ried.
■Nikolaus, né le 26 octobre 1962, Salzburg.
Marié le 13 août 2002, Gahberg, avec Klaudia Ecker, née le 4 juillet 1964, Graz, dont
■Timon, né le 16 août 1998, Wien.
Marié le 11 mai 1947 avec Eva von Isbary, née le 5 avril 1921, Wien, dont
◦Eleonore, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 25 août 1947, Vienne.
Mariée le 21 mars 1968, Vienne, avec Friedrich Johann, Graf zu Hardegg auf Glatz und im Machlande, né le 5 janvier 1944, Wien, dont
■Friedrich-Leopold, Graf zu Hardegg auf Glatz und im Machlande, né le 1er octobre 1968, Vienne.
Marié le 13 mai 2000, Bad Doberan, avec Christina von Oertzen, née le 1er avril 1973, Marburg, dont
■Otto, né le 10 janvier 2002, Vienna.
■Alice, née en 2006.
■Camilla, Gräfin zu Hardegg auf Glatz und im Machlande, née le 5 février 1973, Vienne.
Mariée le 19 juillet 1997, Kirchberg, avec Johann Michael zu Herberstein, Graf von Herberstein, né le 9 octobre 1965, Wien, dont
■Johann Wenzel, né le 30 avril 2004, Vienna.
■Franz, né en septembre 1978, Vienne, décédé le 24 mai 1979, Vienne (à l’âge de 8 mois).
■Luise, née le 28 juin 1980, Vienne.
◦Elisabeth, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 24 octobre 1951.
Mariée le 28 août 1982, Kirchberg an der Pielach, avec Christian Anton von Attems, Graf von Attems-Gilleis, né le 2 octobre 1954, Diadema, Argentina, dont
■Maximilian, né le 5 janvier 1983, Vienne.
■Alexander, né le 15 janvier 1984, Vienne.
■Matteo, né le 24 février 1987, Vienne.
■Georgina, née le 14 mars 1990, Vienne.
•Rudolf, né le 4 février 1907, décédé le 9 juin 1939 (à l’âge de 32 ans).
•Stephanie, Prinzessin zu Windisch-Graetz, née le 9 juillet 1909, Plosckowitz, décédée le 7 septembre 2005, Uccle (à l’âge de 96 ans).
Mariée le 22 juillet 1933, Bruxelles, avec Pierre d’Alcantara de Querrieu, né le 2 novembre 1907, Bachte Maria Leerne, décédé le 14 octobre 1944, Oranienburg (à l’âge de 36 ans), dont
◦Alvar Etienne, né le 30 janvier 1935, Uccle.
Marié le 18 juillet 1956, Helsinki, avec Anita Kristina Damsten, née le 15 décembre 1936, Helsinki, décédée le 25 mai 1980, Compiegne (à l’âge de 43 ans), dont
■Patricia, née le 19 janvier 1957, Uccle.
Mariée le 27 octobre 1979, Bruxelles, avec Serge de Backer, né le 8 novembre 1954, Enghien, dont
■Samuel, né le 8 mars 1980, Braine l’Alleud.
■Matthieu, né le 14 octobre 1981, Braine l`Alleud.
■Vincent, né le 3 novembre 1986, Braine l’Alleud.
■Frédéric, né le 9 avril 1958, Uccle.
Marié le 20 août 1983, Ohain, avec Marie-Agnès Toby, née le 25 février 1959, Bruxelles, dont
■Alexis, né le 14 février 1985, Uccle (Belgique).
■Nicolas, né le 17 janvier 1987, Uccle (Belgique).
■Philippine, née le 7 mars 1990, Bruxelles (Belgique).
■Gautier, né le 19 août 1994, Bruxelles (Belgique).
■Véronique, née le 29 mai 1960, Bruxelles.
Mariée le 25 septembre 1985, Tervuren, avec François Lebrun, né le 1er août 1958, Bruxelles, divorcés.
Mariée le 3 septembre 1999, Chaumont-Gistoux, avec Pierre van Hoof, né le 20 novembre 1953, Etterbeek.
Marié le 27 novembre 1981, Jodoigne, avec Danièle van Ham, née le 23 septembre 1942, Etterbeek.
Mariée le 14 novembre 1945, Brussels, avec Carl Axel Bjorklund, né le 21 décembre 1906, Rö Högsjö, décédé le 26 février 1986, Anderlecht (à l’âge de 79 ans), dont
◦Bjorn-Axel, né le 20 octobre 1944, Uccle, décédé le 7 septembre 1995, Wavre (à l’âge de 50 ans).
Marié le 17 décembre 1965, Bruxelles, avec Marianne Vellut, née le 15 février 1943, Bruxelles, divorcés, dont
■Amélie, née le 9 septembre 1968, Bruxelles.
Mariée le 22 août 1997, Ixelles, avec Jean-Marc Cuvelier, né le 9 février 1963, Binche, divorcés, dont
■Martin, né le 15 février 1995.
■Léa, née le 27 mars 1998.
■Guillaume, né le 27 août 1969, Bruxelles.
Marié le 15 septembre 1995, Argennes, avec Sybille Michiels, née le 10 février 1972, Bruxelles, dont
■Wilson, né le 9 mai 1998, Uccle.
■Inès, née le 21 septembre 2000, Brussels.
■Pauline, née le 3 septembre 1975, Bruxelles.
Marié le 23 juin 1979, Bruxelles, avec Caroline Stiels, née le 17 décembre 1953, Hasselt, divorcés, dont
■Charlotte, née le 9 novembre 1985, Uccle.
Mariée le 4 mai 1948, Wien, avec Leopold Petznek, né le 30 juin 1881, Brück an der Leitha, décédé le 27 juillet 1956, Vienna (à l’âge de 75 ans), journalite, homme politique de gauche
.
X
14 mai 2013 @ 22:06
la princesse stephanie windisch graetz est nee le 17 juillet 1939 et pas en janvier
arab roselyne
10 juillet 2013 @ 13:49
chere Alienor quel joli pre-nom ! je vous envie … felicitation vous etes comme moi une passionnee de l,histoire ,nb je connais bien moi aussi la saga des Habsbourg et ce depuis que jai 15ans tout a debute avec la trilogie de SISSI helas ces films sont loin de la verite l,imperatrice n,etait pas la jeune fille romantique que l,on voit ,elle etait narcissique ,anorexique indifferente elle a passe sa vie en voyage ,preoccupee par son apparence phisique ,sa belle -fille Stephanie l,a souvent represente a la cour la pauvre en a ete bien mal recompense
en ce qui concerne la citoyenne W:Graetz son histoire est effarente ,elle etait tres antipathique imbue d,elle meme , execrable et invivable je plaint les malheureux serviteurs qui ont eut la mauvaise idee d,entrer a son service ,dailleurs ils ne faisaient pas long feu ! cette personne futile , innutile et superficielle a passe sa vie en reception ,voyages farniente au bord de l,adriatique et pour faire bonne figure a adhere au partit socialiste , que voulait-elle prouver ? du vent oui ,ainsi que l,a ecrit une internot c,etait la gauche -caviar du bling-bling facon sarko …..
il y a un evenement qui m,a boulverse c,est le sort de son fils Rudi qui travaillait a l,usine comme certains d,entre nous l,a fait il prenait un dejeune rapide a la cuisine a 6h du matin quel destin pour un prince Habsbourg ses ancetres devaient remuer dans leurs tombes .
je me suis balader a travers les siecles en ce qui concerne cette dynastie autrichienne , mon favorit etait Maximilien 1er le gr-pere de Charles Quint ,son fils Philippe le beau au destin etrange finir sa vie en Espagne
accable d,une epouse parano Charles -quint m,a captive de longues annees , philippe 2 d,espagne bizzarement marie a Marie Tudor , une de nos reines de france etait une Habsbourg :destin tragique Francois2 le mechant souverain qui a tenu mon cher et adore general Lafayette en prison et de ce fait indirectement responsable de la mort prematuree de la pauvre Adrienne son epouse (mme Lafayette) et puis tous ces princes et princesses a la cour de WIEN . Pour finir la monarchie autrienne a ete balaye comme chez nous en France sauf que cela a dure plus longtemps neanmoins j,ai beaucoup de compassion pour les derniers souverains Charles et Zita eux ont paye les erreurs des precedents et cest dommage ils auraient etes presque parfaits la vie est souvent injuste .
voila je voulais vous faire part de mon opinion et aimerait savoir ce que vous en pensez merci de me contacter
palatine
16 avril 2010 @ 15:11
Comme LPG, je recommande aussi le livre sur la princesse Clémentine que j’ai acheté il y a quelques années.
c est « Clémentine, Princesse Napoléon » de Dominique Paoli, Editions Racine , collection « Les racines de l’histoire ».
La princesse Clementine est un personnage intéressant et plutot sympathique. Elle a bien fait d’attendre 10 ans pour épouser son prince pcq elle a été heureuse avec lui. Dommage que leur mariage n’ait duré qu’une quinzaine d’années vu la mort à 64 ans du prince Napoléon. Léopold II leur aura fait perdre, avec son intransigeance, 10 années au moins de vie conjugale heureuse. Léopold II, très épris de sa maitresse, la « baronne » de Vaughan, se souciait peu du bonheur de sa fille cadette.
Le livre parle des bons rapports de Clémentine avec sa soeur Stephanie. Elle eut deux enfants dans la quarantaine.
martine
16 avril 2010 @ 16:27
Palatine
Vous deviez sûrement à vous attendre »à une romance »or,..l’archiduchesse rouge(ainsi,surnommée)a été pourrie-gâtée par son grand-père paternel,qui ce dernier n’a guère eu d’affection pour son propre fils.
Elle a reçue une éducation »faire ce qu’elle voulait »,fallait s’attendre qu’elle devienne « arrogance,sans coeur,dominatrice,manipulatrice et égoïste etc »,même sa mère n’avait pas »voix au chapitre »,seul son grand-père paternel décidait,et,elle avait l’art et la manière de manipuler ce dernier qui l’adorait et,étant sa préférée »Erzie »tel était son surnom.
Même la célèbre »Sissi »,sa grand-mère paternelle…la pourrissait/gâtait à sa manière,entre 2 voyages.
Son grand-père lui a laissé « tous ses titres »une pension et un héritage des plus incroyables,mais lui faisant »renoncer »au trône(par papier),car son mari(le 1er)ne plaisait vraiment pas au grand-père,et sait après sa mère qu’elle s’en ait pris de »ne pas l’avoir… mis au courant »au sujet d’être écartée du trône.
J’ai lu le livre et d’autres récits d’elle,ma foi…elle n’est pas unique en exemplaire »visage d’ange et coeur de pierre »,il y en a eu d’autres.
palatine
16 avril 2010 @ 18:29
non Martine, je ne m’attendais pas à une « romance » n’ayant ni les gouts, ni le caractère branchés dans cette direction.
Il se fait tout simplement qu’il y a des personnages qu’on estime, qu’on admire. Et d’autres qui nous font un peu froncer le nez. La princesse en question m’a souverainement, c est le cas de le dire, déplu.
Pour moi, la « romance » n est pas un critère en soi. J’aime étudier un caractere et le bilan d’une vie.
Ceux qui veulent la romance à tout prix peuvent toujours se rabattre sur Delly ou Barbara Cartland.
Ceci dit, ce n’est pas parce que ni vous ni moi n’aimons cette petite-fille de Sissi que le livre ne mérite pas d’etre lu. Bertrand Meyer a bien fait de le soumettre aux internautes de R & N.
Colette C.
16 avril 2010 @ 19:41
Aliénor, merci beaucoup pou cette généalogie descendante, je vais la photocopier et la conserver.
Oui, Elizabeth-Marie n’était guère sympathique, j’ai lu le 1er livre,écrit par sa belle fille, ily
Colette C.
16 avril 2010 @ 19:43
suite : il y a longtemps, je vais sans doute acheter le dernier paru, car j’espère toujours en apprendre davantage sur le drame de Mayerling, elle devait bien avoir son idée?
glafouti
16 avril 2010 @ 20:46
@ martine je suis bien d’accord avec vous il est vrai que dans la réalité des choses l’archiduchesse était loin d’être une aristocrate exemplaire et vous avez également raison quant vous écrivez qu’elle était pourrie gâtée par ses grand parents paternel mais il faut bien avoué qu’ils ne l’on jamais vraiment aimés : l’empereur pars qu’il avait donné sont âme à l’empire Austro-Hongrois et l’impératrice Elisabeth (sissi) ne pouvais aimées qu’elle leurs filles et le pauvre Rodolphe en on fait les frais ,donc personnellement j’ai de la peine pour cette femme qui finalement est passé à coté de tout , sont mariage , ses enfants et sa vies privé !
Alix
17 avril 2010 @ 11:20
Il est évident que François Joseph, dont l’oncle qui avait abdiquer lui avait laisser à sa mort toute sa colossale fortune parce que c’était lui l’Empereur, n’a rien laissé excepté les biens d’état, à son successeur. Il a laissé tout à l’unique descendante de son fils, comme si elle était son fils, et à ses deux filles survivantes.
L’énorme part qu’il avait donné à son épouse Sissi lorsqu’il avait hérité, a aussi été donné aux filles selon le testament de l’Impératrice.
Mis à part son républicanisme et ses idées socialistes (non communistes) et sa naissance modeste, Petzner a toujours été respecté par l’Archiduc Otto et par les enfants et proches parents de son épouse. Tous s’accordaient sur ses manières irréprochables, sa probité, son dévouement politique et intime à sa famille, son courage. C’était un Prince d’esprit et de coeur. Il s’est arrangé du caractère de sa femme, pensant que l’épouvantable enfance au niveau sentimental expliquait beaucoup de choses.
palatine
17 avril 2010 @ 14:22
Colette C, j’ai bien peur que vous n’appreniez rien sur le drame de Mayerling dans ce livre ni dans des autres. En général, les enfants de gens dont les parents ont été victime d une mort violente preferent occulter ce drame. Je doute que la princesse ait commenté la mort de son père.
Des membres de la famille imperiale ont essayé de raconter par la suite que Rodolphe avait été la victime d’ un assassinat politique mais ça ne tient pas debout. Meme si c’est plus honorable qu’un suicide. Pour moi, il s’est vraiment suicidé. Il a ecrit des lettres avant de mourir dont une à sa mère dont on ne connait pas la teneur . Il parlait depuis longtemps de se supprimer et cherchait une « compagne de suicide ». Une actrice a eté sollicitée et épouvantée elle en a parlé aux autorités. Il n’a trouvé que cette jeune baronne follement amoureuse de lui pour faire le plongeon final.
A mon avis, la vraie énigme de Mayerling, ce n’est pas le « comment » mais le « pourquoi ». Pourquoi Rodolphe voulait-il en finir avec la vie ? C est un secret qu’il a du emporter dans la tombe.
SERAR
17 avril 2010 @ 21:06
tres interessant
Dominique Charenton (Royauté2)
18 avril 2010 @ 11:56
Bonjour Martine & Palatine
Je reprends des communications faites dans le signet « Windischgraetz » :
Le mariage de l’archiduchesse Elisabeth n’était pas conforme au statut de la maison d’Autriche, le prince Otto, n’appartenant pas à la ligne médiatisée de sa maison issue d’un frère aîné de Weriand (1790-1867) : Alfred (1787-1862) , créé ReichsFürst (prince du St Empire) le 24 05 1804 à Wien, et en vertu de la décision de la Diète Germanique du 18 08 1825 concernant les familles princières médiatisées, il lui fut reconnu le prédicat de « Durchlaucht » ( = Altesse Sérénéssisme) ainsi que le droit d’égalité de naissance avec les maisons souveraines. La ligne aînée fut également faite prince autrichien le 18 05 1822 et fut membre héréditaire de la Chambre des Seigneurs d’Autriche à sa création en 1861.
L’archiduchesse reconnu ce fait en écrivant le 16 01 1902 à son grand-père : « ..bei Eingehung dieser Ehe jenen Bedingungen nicht entsprochen wird, welche das Familienstatut…für die Schliessung einer ebenbürtigen und successionberechtigen Ehe aufstellet…“ = ( …puisque lors de la conclusion de ce mariage les conditions ne sont pas conformes selon les exigences du statut de famille pour la conclusion d’un mariage égal selon les droits d’égalité de naissance donnant droit à succéder…)
L’empereur pour « embellir » la situation du fiancé accorda à sa ligne le prédicat de « Durchlaucht » le 12 01 1902 et nomma le chef de cette ligne également membre héréditaire de la Chambre des Seigneurs d’Autriche le 26 02 1912
La Maison d’Autriche avait un statut officiel datant de 1839, modifié en 1900 ( j’en ai la copie ) . Il est très précis au sujet des unions des membres de l’archimaison. Entre autres que pour être dynaste une union ne peut se conclure que soit avec un membre d’une famille régnante ou d’une famille européenne chrétienne qui a régné – par droit héréditaire – depuis 1815; soit – avec un membre d’une famille princière de l’empire allemand, reconnue par le “Bundesakt” du 08 06 1815 comme étant de même rang ( pour ces dernières ce sont ce qu’on appelle communément les familles des princes médiatisés et uniquement eux, pas les familles comtales médiatisées).
D’ailleurs l’empereur Charles I a lui même appliqué ce statut en 1918,en décrétant non égal le mariage de sa cousine l’archiduchesse Hedwige ( petite-fille de François Joseph) avec un comte Stolberg
Et pour la Hongrie c’est même encore plus officiel, puisque ce statut a été incorporé dans la loi 1900/24 prise à l’occasion de l’union de François Ferdinand avec la comtesse Chotek. Donc, d’un point de vue hongrois , le fils d’Otto, Karl, n’est plus dynaste en Hongrie, comme d’ailleurs d’autres archiducs, par exemple l’archiduc Ferdinand suite à son mariage avec une comtesse Toerring
Pour la Hongrie, on peut trouver tout cela dans : Charles d’Eszlary, Histoire des institutions publiques hongroises, 3 volumes, 1965
Dans le cas de l’archiduchesse Elisabeth c’est bien le fait qu’elle épousait un “simple prince autrichien” non issu d’une famille princière médiatisée qui rendit son mariage non dynaste . Vous pouvez trouver les justificatifs de cela dans les archives : Wien, Haus-Hof- und Staatsarchiv, k.u.k. Ministerium des äussern, Administrative Registratur, Fach 1, Vermählung 68 in Karton 197.
La maison d’Autriche a bien incorporé dans son droit l’égalité de naissance avec les maisons princières médiatisées, mais ne l’a pas fait pour l’article concernant les maisons comtales médiatisées. Elle s’y est toujours refusée.
D’ailleurs les membres des maisons comtales médiatisées ne passaient pas avant les membres des maisons princières non mediatisées à la cour de Wien ( j’ai une copie du réglement des rangs à la cour d’Autriche)
Donc normalement le mariage Toerring est aussi inégal, d’autant plus que le statut de “médiatisé” de ces Toerring est très discutable
La ligne princière des époux Windisch Graetz des archiduchesses Elisabeth et Sophie n’avait pas l’égalité de naissance, parceque cette ligne n’avait jamais obtenu le titre de prince du St Empire, mais celui de prince autrichien en 1822. Si le prince Otto avait appartenu à la ligne médiatisée son mariage aurait été égal meme si la maison d’Autriche a parfois “grincé des dents ” lors d’alliances avec des princesses médiatisées par exemple en 1878 avec l’union de l’archiduc Frédéric, duc de Teschen et de “Busabella” Isabelle princesse de Croy (1856-1931). Busabella ( du mot Busen), car paraît-il si elle avait envoyé son soutien-gorge aux troupes autrichiennes, ceux-ci auraient pu faire le même remerciement que les GI’s américains de Corée à l’actrice Jane Mansfield : “Merci pour le hamac” !
Cordialement
Trianon
18 avril 2010 @ 18:13
BRavo! ça c’est du commentaire instructif! je me régale grâce à vous, Palatine,Aliénor, Dominique, martine et les autres!
j’apprends un tas de choses grâce à vos commentaires, je ne savais pas que leur fille était timbée aussi bas…le côté gauche caviar me déplait….
Colette C.
18 avril 2010 @ 19:53
Palatine, dans les années 50, les descendants de Mary Vetsera ont fait exhumer le corps, il n’y avait aucune trace de balle, par contre, le crâne était fracassé.
cecil
19 avril 2010 @ 14:56
Dominique Charenton,
Quelle est la traduction française de « durchlaucht »?
Dominique Charenton (Royauté2)
19 avril 2010 @ 19:45
Bonjour Cecil
Je reprends le message 10 dans le signet » Stolberg » :
Sur les familles médiatisées, l’édition de l’ Almanach de Gotha année 1913 – édition du cent cinquantenaire,
qui à cette occasion, contient également en XXV pages l’histoire de cet annuaire – on trouve de la page 110 à la page 112 les réglements aux titres des membres de la deuxième partie.:
” En raison des difficultés qui s’opposaient à la
réglementation de par sa propre autorité des titres
des familles médiatisées, la Diète germanique prit le
18 08 1825 la décision suivante : “” Les
Souverains et les Villes libres d’Allemagne sont
tombés d’accord pour qu’il fût accordé aux familles
médiatisées, ci devant co-états de l’Empire
germanique un rang et un titre conforme à leurs droit
d’égalité de naissance avec les maisons souveraines
et pour qu’il fût conféré aux princes (1) la
qualification de Durchlaucht ( = Altesse
Sérénissisme ) (2) “” Dans la séance du 13 02 1829 la
Diéte décida : ” Qu’aux chefs des familles comtales
ci devant co-états du St Empire, serait désormais
accordé la distinction sollicitée, par la collation
de la qualification d’Erlaucht ( = Altesse
Illustrissisme ) “”
(1) le terme de ” princes” ne s’appliquait qu’aux chefs
des familles princières; ce qui ressort
formellement de la déclaration faite le
13 02 1829 par la Diéte disant expressément : “que
la qualification de Durchlaucht appartient aux
chefs des famille princières ”
(2) en apppréciant ces décisions , il ne faut pas
oublier que ce n’était pas la Diéte qui conférait
ces qualifications de Durchlaucht et d’Erlaucht ,
la collation en revenait aux souverains respectifs
à qui ces familles avaient été subordonnées.
En effet, les Etats souverains ont exécutés dans la suite ces décisions de la Diéte lorqu’elles n’avaient pas été anticipées par des décisons antérieures comme le décret de la Hesse grand ducale du 29 03 1820 ou les déclarations de la couronne de Wurtemberg.
La PRUSSE autorisa par ordonnance royale du 21 02 ( publiée le 28 04 ) 1832 la publication de ces décisions de la Diéte et arrêta en même temps que la qualification de Durchlaucht ne serait accordées qu’aux chefs des 14 familles subordonnées à la couronne de
Prusse ( Arenberg, Bentheim Steinfurt, Bentheim Tecklenbourg Rheda, Croy, Kaunitz Rietberg, Looz Corswarem, Salm Salm, Salm Kybourg, Salm Horstmar, Sayn Wittgenstein Berlebourg, Sayn Wittgenstein
Hohenstein, Solms Braunfels, Solms Lich et Hohensolms, Wied )
Ensuite une ordonnance royale de 1833 décréta ce qui suit : “” sur le rapport du ministère d’Etat du 25 du mois dernier, je lui fais savoir qu’en autorisant la publication dans mes Etats et sans préjudice des autres Etats souverains , des décisions de la Diéte germanique du 18 08 1825 et du 13 02 1829 relatives aux titres à accorder aux maisons ci devants co-états du Saint empire, par mon ordonnance du 21 02 1832, je n’ai pas enetendu restreindre les droits et titres que les membres des familles ci devant immédiates, établies dans ma monarchie, avaient déjà acquis , soit en vertu de diplômes spéciaux accordés par moi, soit en vertu des dispositions du § 7 de l’ “” instruction du 30 05 1820 “” Pour cette raison je déclare et ordonne qu’à tous les membres portant le titre de prince des familles énoncées dans le § 7 de l’” »instruction” » du 20 (sic) 05 1820 et dans la liste ( voir ci dessus ) ajoutée à la publication du ministère d’Etat du 28 04 1832, il soit donné, dans toute l’étendue de ma monarchie, par toutes les autorités publiques
et tous les sujets la qualification de Durchlaucht “”
Concernant les cadets des maisons comtales ( trois maisons de Stolberg ) il n’y a pas que nous sachions de réglements spéciaux .
Dans les principautés de HOHENZOLLERN pour lesquelles les maisons princières de Fürstenberg et de Thurn et Taxis entrent en considération et qui par suite de l’incorporation des principautés de Hohenzollern au royaume de Prusse le 07 12 1849 ont été subordonnées à cette couronne , fut conclu un recès le 15 07 1864, reconnaissant à la maison princière de Thurn et
Taxis le droit de porter ses anciens titres et armes en abandonnant ses attributions relatives à l’ancien Empire Germanique
L’Autriche ( la liste du 07 octobre 1825 comprend les maisons princières domiciliées dans la monarchie autrichienne, d’Auersperg, Colloredo-Mannsfeld, Dietrichstein, Esterhazy, Kaunitz-Rietberg, Khevenhüler-Metsch,Lobkowitz, Metternich, Rosenberg, Schönbourg, Schwarzenberg, Starhemberg, Trauttmansdorff, Windisch-Graetz, auxquelles s’ajoutent, en vertu d’un écrit ministèriel du 08 novembre 1825, les maisons de Schönbourg-Waldenbourg et de Schönbourg Hartenstein,et, en vertu d’un décret de la Chancellerie de la cour du 04 février 1845, Salm-Salm, Salm-Kyrbourg, Salm-Hortsmar, Salm-Reifferscheidt-Krautheim, et Salm-Reifferscheidt-Krautheim-Raitz; les maisons comtales domiciliées dans la monarchie autrichienne sont les suivantes : Harrach, Kuefstein, Schönborn-Buchheim,
Stadion, Sternberg-Manderscheid, Wurmbrand ),
L’Autriche, disons nous, a exécuté les décisions de la Diète par les décrets de la chancellerie de la cour du 07 octobre 1825 pour les maisons princières et du 09 octobre 1829 pour les maisons comtales, en accordant aux chefs des maisons princières les qualifications de Durchlaucht et Durchlauchtig hochgeborener Fürst et aux chefs des familles comtales celle de Erlaucht et de Erlauchtig hochgeborener Graf. Enfin l’empereur
François-Joseph a ordonné à Gödöllö le 27 avril 1869 ( arrêté ministériel du 09 mai 1869 ) que désormais, dans toute l’étendue de la monarchie d’Autriche-Hongrie, tous les membres des familles ci-devant co-états du
Saint Empire, dans lesquels la dignité princière est héréditaire pour tous les descendants, porteront la qualification de Durchlaucht.
La Bavière a décrété par édit du 26 mai 1818 ce qui suit : “” L’aîné d’une maison ci-devant immédiate, qui se trouve en possession des biens et seigneuries de famille, par distinction des cadets se qualifiera dans les écrits et actes publics qui ne sont pas adressés au souverain ou aux autorités royales de prince et seigneur ( Fürst und Herr ) et employera le pronom “”Nous” », tandis que les cadets ne se serviront que du titre de prince (Fürst) ou comte. Sur cet édit et une ordonnance du roi Louis Ier du 11 janvier et 2 décembre 1837 se basait le refus du titre de “”Prinz” » et “”Prinzessin” » pour les cadets de ces maisons princières( titre réservé aux membres de la maison royale ). La Décision de la Diète du 18 août 1825 a été sanctionnée par la Bavière et conformément à cette décision il a été accordé aux chefs des maisons
princières ( Fugger de Babenhausen, Hohenlohe-Schillingsfürst, Leiningen, Lowenstein-Wertheim-Freudenberg, Lowenstein-Wertheim-Rosenberg, Oettingen-
Spielberg, Thurn-et-Taxis, Esterhazy, Schwarzenberg, Waldbourg-Wurzach, Waldbourg-Zeil-Trauchbourg) la qualification de “” Durchlaucht “”, aux chefs des familles comtales (Castell, Fugger de Glött, Fugger de Kirchheim,Fugger de Nordendorf, Giech, Ortembourg, Pappenheim, Rechteren-Limpourg,Schönborn, Waldbott-Bassenheim, Erbach-Wartenberg-Roth, Stadion ) 22 avril
1829 et 25 aoüt 1831 la qualification d’” »Erlaucht” ».
Actuellement le titre de “”Prinz” » et “”Prinzessin” » n’est plus refusé aux cadets de ces maisons princières et d’après un arrêté confirmé par le prince-régent
en date du 07 mars 1911, les cadets des maisons princières doivent être qualifiés, dans les écrits officiels, de “”Durchlaucht” » et les cadets
des maisons comtales de “”Erlaucht” ».
Dans l’ancien royaume de Hanovre ( à qui étaient subordonnés les princes d’Arenberg, Bentheim, Looz-Corswarem et les comtes de Stolberg-Stolberg,
Stolberg-Wernigerode, Platen-Hallermund ) l’article 4 du décret royal du 09 mai 1826 avait accordé au chef de la maison d’Arenberg le titre de ” » Durchlauchtigster Herr Herzog “” et l’article 3 du décret royal du
18 avril 1823 au chef de la maison de Bentheim le titre de “” Durchlauchtig Hochgeborener Herr Fürst “” et aux autres membres de ces deux maisons le titre de “” Durchlauchtig Hochgeborener Fürst “” et au contexte toujours de ” » Euere Durchlaucht “”.
Pour le royaume de Saxe, la seule maison de Schönbourg entre en considération . En vertu d’un recès conclu entre la couronne de Saxe et la maison de Schönbourg le 29 octobre 1878 tous les membres de la ligne princière de cette maison ont droit à la qualification de
” » Durchlaucht “” et tous les membres de la ligne comtale à la qualification d’” » Erlaucht “”
En Wurtemberg, “” les déclarations royales “” ont accordé dans les écrits officiels aux chefs des maisons princières ( Colloredo-Mansfeld, Dietrichstein, Fürstenberg, Hohenlohe-Kirchberg, Hohenlohe-Langenbourg,
Hohenlohe-Waldenbourg-Waldenbourg, Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, Löwenstein-Wertheim-Rosenberg, Ottingen-Spielberg, Oettingen-Wallerstein, Schwarzenberg, Solms-Braunfels, Thurn-et-Taxis, Waldbourg-Wolfegg-Waldsee,
Waldbourg-Zeil-Trauchbourg, Waldbourg-Zeil-Wurzach, Windisch-Graetz, Sayn-Wittgenstein-Hohenstein) le titre de “” Euer Durchlaucht” » et de “” Hochdieselben “”; aux cadets le titre de “” Euer Fürstliche Gnaden “”.
Les aînés des maisons comtales ( Erbach-Wartenberg-Roth, Fugger-Kirchberg-Weissenhorn, Fugger-Nordendorf, Königsegg-Aulendorf, Neipperg, Plettenberg-Mietingen, Pückler-Limpourg, Quadt-Isny, Rechberg, Schaesberg-Tannheim, Stadion-Stadion-Tannhausen, Sternberg-Manderscheid, Törring-Guttenzell,Waldbott-Bassenheim, Waldeck-et-Pyrmont, Isenbourg-Büdingen-Meerholz )
ont droit à la qualification d’” »Erlaucht” », les cadets à celle de ” » Hochgeboren “”
Pour le grand duché de Bade, un arrêté ministériel du 17 septembre 1829 ordonna que les cadets des maisons princières des maisons princières ci-devant immédiates eussent droit à la même “” courtoisie “” que les
chefs de ces maisons ( Fürstenberg, Leiningen, Salm-Reifferscheidt-Krautheim, von der Leyen, Löwenstein-Wertheim ) et qu’aux cadets des maisons comtales ( Leiningen-Neudenau, Leiningen-Billigheim ) fût
donnée la qualification de “” Hochgeboren” »
Dans le grand duché de Hesse fut arrêté le 17 février 1820 et le 18 juillet 1858 ce qui suit : Dans leurs écrits adressés aux chefs des familles ci-devant immédiates ( princes d’Isembourg-Birstein, Leiningen,
Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, Löwenstein-Wertheim-Rosenberg, Solms-Braunfels, Solms-Lych et les comtes d’Erbach-Erbach, Erbach-Fürstenau,Erbach-Schönberg, Isembourg-Büdingen, Isembourg-Meerholz, Isembourg-
Büdingen-Wächtersbach, Leiningen-Westerbourg, Schlitz dit de Görtz, Solms-Laubach, Solms-Rödelheim, Solms-Wildenfels, Stolberg-Gedern, Stolberg-Ortenberg ) nos magistrats se serviront des titres de ” » Durchlauchtig Hochgeborener Herr Fürst “”, “” Erlauchtig Hochgeborener
Herr Graf “” et au contexte des expressions “” Euere Durchlaucht “” , ” » Euere Erlaucht “”.
Pour la Hesse électorale, un édit du 29 mai 1833 arrêtait que les ministères et magistrats se serviraient dans leurs écrits adressés
aux chefs des maisons ci-devant immédiates ( prince d’Isembourg-Birstein, et les comtes d’Isembourg-Meerholz, Isembourg-Wächtersbach, Solms-Rödelheim ) des qualifications de “” Durchlauchtig Hochgeborener
Herr Fürst “” et “” Erlauchtig Hochgeborener Herr Graff “” , et au contexte des expressions de “” Euere Durchlaucht “” et “” Euere Erlaucht” »
Il n’est pas à la connaissance de la rédaction s’il existe des ordonnances ou décrets analogues pour le duché de Nassau ( prince de Wied et les comtes de Neu-Leiningen-Westerbourg, Waldbott-Bassenheim )
Ces réglements sont en vigueur en tant qu’ils n’ont pas été modifiés par des décrets spéciaux rendus en faveur de ces familles par les souverains ou gouvernements des Etats à qui elles ont été subordonnées ( lesquels
décrets se trouvent mentionnés dans les précis historisques qui précèdent chaque article. Cependant il est depuis longtemps d’usage , parfois même dans les relations officielles, de donner aux cadets des familles princières la qualification d’Altesse Sérénissisme. “
palatine
20 avril 2010 @ 14:13
je viens de m apercevoir que tout au debut de la rubrique « Livres » en septembre 2008, Regine avait donné les coordonnées du livre sur Clementine, princesse Napoleon dont parle LPJ ci-dessus.
cecil
20 avril 2010 @ 17:30
Dominique Charenton,
Je n’en demandais pas tant mais merci pour votre réponse, et la peine que vous vous êtes donné.
Je crois avoir compris ce que »durchlaucht » signifie mais à présent, c’est « erlaucht » et « hochgeboren » qui me posent problème. Le premier pourrait-il se traduire par « altesse illustrissime »? Et pour le second, aucune idée. Pourriez-vous m’éclairer sur ces deux termes?
arab roselyne
9 juillet 2013 @ 15:07
HOHGEBOREN signigie :de haute naissance
JAusten
20 avril 2010 @ 20:11
Cecil (22) on pourrait traduire :
Durchlaucht : altesse sérenissime
Erlaucht : altesse illustrissime (cadets des familles médiatisées)
Hochgeboren : de Haute naissance (normalement pour les familles de « petite » noblesse (ou gentry)
shandila
20 avril 2010 @ 20:21
Concernant la mort de l’archiduc Rodolphe, feue l’impératrice ZITA affirmait quelques années avant sa disparition, que l’archiduc avait bel et bien été tué, et que la famille impériale le savait.
Je n’ai pas entendu directement l’impératrice, mais je me souviens qu’il en avait été question dans la presse.
Certains ouvrages, notamment sur l’impératrice Elisabeth, relèvent, me semble-t-il, les incohérences quant à la version du « suicide ».
Des spécialistes peuvent-ils m’éclairer ? Merci
DOM
7 février 2012 @ 21:58
Le livre de Christine Mondon, » Rodolphe de Habsbourg « , publié aux éditions Giovanangeli privilégie la thèse de l’assassinat en s’appuyant sur l’existence d’un complot auquel se serait opposé par loyauté,envers son père, l’Archiduc Rodolphe. Ce complot visait à renverser François-Joseph, et le remplacer par Rodolphe, sur le trône d’Autriche, et son cousin, l’Archiduc Jean-Salvator ( qui épousera la soeur de Rodolphe, Marie-Valérie ), sur le trône de Hongrie. En outre, les idées très libérales et les sentiment très francophiles qui animaient l’Archiduc Rodolphe peuvent laisser croire à un assassinat. De plus, les témoins qui l’ont vu dans la chapelle funéraire font tous état que contrairement aux usages, l’Archiduc portait des gants…. Son corps avait été placé sur une estrade suffisamment haute pour que les visiteurs ne puissent pas voir son visage…. Seule l’exhumation du corps de Rodolphe permettrait de connaître la vérité. A ce jour, la maison de Habsbourg-Lorraine s’y oppose. S’agissant des déclarations de l’Impératrice Zita, faites en 1982, soit presque un siècle plus tard, elle reconnaissait elle-même n’avoir jamais eu aucune preuve. Toutefois, et bien qu’elle n’était pas née en 1889, son mariage l’avait rendue très proche de l’Empereur. Marie Vetsera n’aurait été qu’un témoin gênant…
palatine
21 avril 2010 @ 07:41
Shandila msg 24
Oui Zita disait que l’archiduc avait été tué. Mais cette version ne colle pas avec les temoignages et surtout les lettres d’adieu ecrite par Rodolphe avant son suicide. Et ses intentions, déclarées bien avant, de se sucider.
Zita n’a pu entendre que des versions de 2e et 3e main, Elle n’était surement pas née à l’époque . Je doute que François Joseph lui ait fait des confidences. A mon avis, elle s’est accrochée à cette version réconfortante, pour une catholique comme elle, d’un assassinat politique.
Un suicide dans une famille royale, on a intéret à occulter cela.
Je ne suis pas du tout convaincue. Il y a un dossier sur la mort de Rodolphe et le jour où on l’a ouvert, on a vu qu’il etait vide.
Celle qui savait quelque chose, Sissi, n’a pas voulu parler. Elle, elle a du savoir la vérité. La teneur de la derniere lettre de son fils, elle ne l’a jamais divulguée. Je ne sache pas qu’un homme ecrive, avant son assassinat, une lettre d’adieu à sa mère.
Je ne suis pas specialiste mais j’ai lu diverses interpretations de l’affaire et j’ai exercé mon bon sens.
Pour terminer, je dirais que la version de Zita est assez comprehensible. Devant un scandale, une famille a tendance à minimiser et à serrer les coudes.
Mais mon avis n’engage que moi.
Je remercie Regine de nous permettre ces discussions entre internautes.
carolleabed
26 avril 2010 @ 00:33
pourqoui l archiduc se serat il assasiner
phil06
2 mai 2010 @ 20:29
L’impératrice Zita, que j’admire beaucoup pour son courage et sa dignité a livré sa version. Outre la lettre à sa mère bizzarement disparue, il reste une autre énigme: le fameux 2ème télégramme envoyé au Pape par François-Joseph; croyant comme étaient les Hasbourg, un télégramme de 2000 mots envoyé après le refus du Pape pour des obsèques religieuses doit contenir quelques indices
didier du sud
6 mai 2010 @ 16:08
bonjour à tout le monde,
Quand on est comme moi un fan de la monarchie habsbourgeoise, le plus important c’est d’avoir des informations sur cette famille, une biographie, des photos,des livres traitant le sujet…
« l’archiduchesse rouge » est un personnage complexe mais ce qui est interessant c’est d’en apprendre plus sur elle sans jugement en tout cas c’est mon cas…
J’invite tout les passionnées a m’ecrire si ils elles le souhaitent pour que nous puissions dialoguer ensemble de notre passion, c’est pas evident de trouver quelqu’un avec qui communiquer sur le sujet…
didier.cavallo@orange.fr
Salutation à tout le monde
didier du sud
6 mai 2010 @ 16:14
Merci un million de fois à Dominique Charenton, vous etes un puit de connaissance dans lequel je me noie avec delectation lol
phil06
25 mai 2010 @ 20:14
La clé de l’enigme est, à mon avis, dans les archives du Vatican: d’un côté un prince à la stabilité mentale en dent de scie à cause d’un lourd héritage de co-sanguinité et des tares reconnues chez ses ancêtres, qui de + a fait un mariage malheureux, de l’autre des témoins plus ou moins fiables qui ont attesté de l’état de la chambre à la découverte des corps, une archiduchesse qui affirme avoir touché les mains du défunt, elles étaient brisées…..La seule chose sûre, c’est que Marie Vetsera n’a jamais été tuée par balle, suite à autopsie après exumation dans les années 60
Gus70
8 mars 2012 @ 05:36
Pour tous les passionnés de « Mayerling », il existe une émission du 22 mai 1956(avec Alain Decaux)qui évoque toutes les thèses et possibilités (ou non) du drame dont le prince « Rodolphe » et « Marie Vestera » furent victimes. L’émission se nomme « Les secrets de Mayerling » (durée 02h01mn34s)et j’avoue qu’elle est plutôt bien construit, avec reconstitution pour chacune des thèses et analyses.
On peut retrouver cette émission sur le site de I.N.A.
Pour ceux qui n’aime pas trop lire, ou qui aurait manqué cette émission, ça vaut le coût d’oeil.
sebadive
24 août 2012 @ 00:51
Elle avais des comportements parfois qui dépassé les limites. Comme éliminer ces chiens une fois décédée, car ne voulant pas que sa soit une autres personnes qui ont soit « maîtres ». Son comportement dans son ensemble, qui donne pas envie d’aller vers elle. Sans doute des traces de la mort de son père quand elle était enfant, mais aussi le fait d’avoir était trop gâté, qui peut rendre égocentrique. Je suppose aussi qu’elle n’a pas eu une vie de grand-mère, du fait de ses relations difficiles avec ses enfants.