A l’occasion de la fête de Noël, le Prince Jean de France, Duc de Vendôme publie une photo de la crèche sur son compte Facebook et adresse ses voeux. Le fils du Comte de Paris évoque également le sapin de Noël qui fut introduit en France par son arrière-arrière-arrière grand-mère la Princesse Hélène, Duchesse d’Orléans, belle-fille du Roi Louis-Philippe.
La Duchesse Hélène de Mecklembourg Schwerin, Duchesse d’Orléans, nostalgique des Noëls de son enfance en Allemagne, demanda au Roi Louis-Philippe en 1837 d’installer un arbre de Noël au Palais des Tuileries. Le Roi fit installer un sapin et très vite les français imitèrent cette jolie tradition venue d’Allemagne grâce à la belle-fille du Roi des Français. Cent quatre vingt ans plus tard le sapin de Noël demeure une coutume ancrée dans la tradition française. (Merci à Charles – Photos facebook Prince Jean et DR)
Robespierre
26 décembre 2017 @ 10:42
Tant qu’ à faire, pourquoi ne pas nous parler du repas de Noël du Roy ? Les pauvres manants que nous sommes n’auront pas la chance d’observer derrière un cordon de velours le monarque en train de sacrifier au rite de la dinde.
A Versailles c’était possible à condition de louer une épée. Moi j avais gardé d’un carnaval une rapiere de carton doré et j’aurais pu faire illusion. Les courtisans auraient regardé de haut mon pourpoint elimé. Mais moi, des étoiles plein les yeux j’aurais été transporté de joie béate.
Au lieu de quoi j’en suis réduit à voir à la télé Macron partager les gamelles de nos valeureux soldats en Afrique.
Tout se perd, je vous dis.
JAusten
26 décembre 2017 @ 16:33
oui, pauvres soldats ! Tant que ce n’est pas le bouillon de 11hrs
ciboulette
26 décembre 2017 @ 17:02
Merci pour le fou-rire , Robespierre !
Bernadette
26 décembre 2017 @ 22:52
Mais oui Robespierre on perd Noël !
Danielle
26 décembre 2017 @ 10:56
Ce sapin est bien décoré.
DEB
26 décembre 2017 @ 18:46
Comme vous Danielle, je l’aime beaucoup.
Je vois des caramels et des bonbons suspendus.
?
berton
26 décembre 2017 @ 11:53
C’est incroyable le nombre de personne qui on introduit la mode du sapin de noël ….
Baia
26 décembre 2017 @ 12:53
Effectivement Berton ! Mais raconté par Jean d’Orléans ….
Gérard
26 décembre 2017 @ 13:34
C’est l’origine en France et je ne crois pas qu’il y en ait d’autre à part sans doute en Alsace.
m-lou
26 décembre 2017 @ 18:13
En effet Berton…si la duchesse d’Orléans l’a bien introduit à la Cour , elle n’en a pas l’exclusivité en France…Mais Jean garde une certaine hauteur de son rang, de son statut…mais que fait-il dans le présent, ce prince du passé?
ml
Margaux ?
27 décembre 2017 @ 21:34
En effet, elle n’a fait qu’introduire cet usage à la cour et les courtisans se sont emparés de la tradition, très belle, c’est vrai. Néanmoins l’usage existait certainement depuis bien longtemps dans les régions de l’est, et peut-être ailleurs. Il me semble simplement que le sapin n’était pas aussi richement décoré mais qu’importe, je suis certaine que ça existait bien avant cette anecdote.
Ceci dit, comme c’est raconté par le prince Jean, c’est tout de suite exceptionnel, romanesque, somptueux… en un mot supérieur, à l’instar de la race des Orléans. Beau conte de Noël quoi.
Kardaillac
26 décembre 2017 @ 11:56
On peut noter la salamandre de François Ier sur le manteau de cheminée.
JAusten
26 décembre 2017 @ 16:34
et oui c’est le sapin du château de Amboise.
JAusten
26 décembre 2017 @ 16:40
pardon Chenonceau et non Amboise. La photo date un peu (2013) je suis surprise que le prince ait mis une photo ancienne sur son facebook !
Margaux ?
27 décembre 2017 @ 21:34
Les temps sont durs, il faut recycler.
Philippe
26 décembre 2017 @ 18:18
Ladite cheminée se trouvant dans le salon Louis XIV du château de Chenonceau.
JAusten
26 décembre 2017 @ 12:17
donc peut-on en conclure que le sapin de Noel est avant tout une tradition Mecklembourgeoise puisque ce sont deux épousées nées Mecklembourg qui ont introduit le sapin dans le pays d’accueil.
Leonor
27 décembre 2017 @ 10:58
La tradition du sapin est de toute l’aire germanique. Entendez par là toute l’aire de culture et de langue germanique.
La première mention manuscrite intégrale qu’on en ait est de 1521. Elle est , entre autres joyaux, conservée à la Bibliothèque Humaniste de Sélestat ( Alsace).
Ici, le site de la Bibl. Humaniste ( descendre jusqu’à la 6e mention) :
https://www.selestat.fr/les-atouts-de-selestat/la-bibliotheque-humaniste/quelques-joyaux-de-la-bibliotheque-humaniste.html
Mais la tradition en est bien plus ancienne encore. Des textes parcellaires, édits , etc, sont mentionnés dès le XIe siècle.
Tous détails sur ce site , entre autres) :
http://petite-lanterne.over-blog.com/article-25698976.html
Surtout, on sait que l’Arbre était sacré jusque dans les temps les plus reculés, dans l’aire germanique. Charlemagne a fait abattre l’Irminsul, l’arbre sacré des Saxons.
Mais le thème de l’arbre sacré , allié à la divinité et à la lumière, a, lui, survécu . Comme sapin de Noël.
Ghislaine-Perrynn
30 décembre 2017 @ 17:41
L’épicéa a toujours été honoré dans l’héritage des celtes parce qu’il était l’arbre de l’enfantement bien avant la religion catholique .
Puis sont venus les Saxons dans notre centre Bretagne au 5e siècle avec leur arbre sacré que vous évoquez .
Je ne sais plus quand est arrivé(6e/7e siècle) St Colomban , l’un des Saints évangélisateurs de la Bretagne mais ce que je sais est qu’il a traversé la France pour s’arrêter du côté de Luxeuil .
+++++++
Un jour qu’il était dans une ville où personne ne venait écouter l’Evangile, il eut l’idée du sapin, le seul arbre encore vert à cette période de l’année, car on était en hiver. Il monta sur une montagne voisine et garnit les branches d’un gros sapin avec des torches qu’il alluma toutes à la fois le soir venu. Cela se passait aux alentours de Noël. Les citoyens furent bien intrigués de voir cet arbre illuminé et accoururent pour se rendre compte de ce qui se passait. Ils trouvèrent là le moine Colomban, qui leur raconta comment Jésus était né dans une étable pour notre salut, et en convertit un grand nombre.
Pour commémorer cette conversion, les nouveaux chrétiens installèrent chaque année des sapins illuminés à Noël. D’autres ont suivi l’exemple, et la coutume est venue jusqu’à nous! …
Sigismond
27 décembre 2017 @ 14:44
De quelle autre épousée née Mecklembourg parlez-vous ?
JAusten
28 décembre 2017 @ 20:27
queen Charlotte
Charles
26 décembre 2017 @ 12:24
Jolie tradition qui perdure aujourd’hui en France
Mayg
26 décembre 2017 @ 13:11
Si on devait tous publier la photo de notre sapin, mais comme celui la c’est un sapin Vendôme, il est forcément exceptionnel…
gone
27 décembre 2017 @ 12:46
vous n’allez pas nous refaire le coup de l’exploitant forestier !?
Mayg
28 décembre 2017 @ 13:36
Tant qu’on nous fera le coup de la propagande pro Orléans en nous parlant de leurs moindres faits et gestes mêmes les plus banals…
Aramis
27 décembre 2017 @ 15:07
Et pour vous forcément à dénigrer … ce qui n’est pas faire preuve de davantage de finesse !
Mayg
28 décembre 2017 @ 13:34
La où vous voyez du dénigrement, moi j’y vois de l’ironie…
Charles
29 décembre 2017 @ 13:18
Et moi je vois de la connerie !
Baia
30 décembre 2017 @ 14:36
Et moi je vois de la grossièreté de votre part Charles !
Mayg
30 décembre 2017 @ 21:46
Et moi je vois chez vous encore une fois du mensonge. A trop vouloir faire de la propagande pro Vendome, vous nous raconter encore des bobards….
Gérard
27 décembre 2017 @ 17:54
Il est clair que ce sapin est exceptionnel mais ce n’est pas comme vous dites Mayg un sapin Vendôme puisque ce sapin était à Chenonceaux où il est vrai tout est royal historiquement et architecturalement.
Coriante
28 décembre 2017 @ 15:37
Ce n’est pas un sapin Vendôme, donc inutile d’être aussi agressive !
ML
28 décembre 2017 @ 22:24
Un sapin Vendôme ? Avant de lancer une vanne ,renseignez-vous !
Charles
29 décembre 2017 @ 12:54
Encore un message désagréable qui tombe à plat !
Pauvre Mayg
Juliette
26 décembre 2017 @ 13:18
Anecdote très intéressante. On constate qu’en France, comme au Royaume-Uni, ce sont des princes allemands qui ont exporté leur tradition dans leur pays d’accueil.
La Duchesse Hélène de Mecklembourg Schwerin, belle-fille du roi Louis-Philippe en France, et Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, époux de la reine Victoria, au Royaume-Uni.
AnneLise
26 décembre 2017 @ 13:34
Il me semble que l’origine de la tradition du sapin de Noël est multiple.
Au XVIè siècle en Alsace, on décorait les maisons de branches de sapin avant la veillée du 24 décembre.
Il semblerait que c’est à Sélestat que le premier arbre de Noël soit répertorié.
Ce sont surtout chez les Protestants que cet usage existe, en effet par opposition aux Catholiques qui représentaient Noël par la Crèche, les Protestants ne souhaitaient pas représenter ainsi la Nativité.
On dit, que le premier arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcinska, l’épouse de Louis XV.
Puis une centaine d’années plus tard c’est Hélène de Mecklembourg, épouse du Duc d’Orléans qui fit dresser un sapin aux Tuileries.
Parallèlement en Grande Bretagne, le Prince Albert, d’origine allemande, lui aussi, fit dresser un sapin à Windsor.
Mais c’est après la guerre de 1870 que la tradition se généralisa dans toute la France , avec l’arrivée de nombreux émigrés d’Alsace-Lorraine.
D’après lectures et souvenirs de famille.
Margaux ?
27 décembre 2017 @ 21:44
En Savoie et en Franche-Comté (entre autres et pour rester en France), les références au sapin comme « arbre de Noël » sont également assez anciennes. Il est vrai que cela coïncide avec l’avènement des idées de la Réforme, quoique l’origine du caractère sacré des arbres en général, semble se perdre dans la mémoire de l’humanité. Les Celtes vénéraient les arbres et avant eux, je pense que les premiers hominidés avaient aussi un rapport très spécial avec les végétaux. Bref. La relation au sapin, in extenso à un « arbre de Nöel » (car il n’y a pas des sapins partout) est assurément très antérieure à l’introduction par Hélène de Mecklembourg-Schwerin d’un sapin à la Cour des Tuileries. Il faut bien raconter une histoire.
Gérard
29 décembre 2017 @ 20:49
Oui mais avant la duchesse d’Orléans la coutume n’était pas généralisée loin de là.
AnneLise
30 décembre 2017 @ 14:20
Pour être tout à fait exact, Gérard, il faut vraiment attendre l’arrivée des Alsaciens et des Lorrains après la guerre de 1870 pour que cette coutume se généralise.
Martine
26 décembre 2017 @ 13:39
Allez Bas Peuple, remerciez le ROY!!!
Claudia
26 décembre 2017 @ 14:05
Le sapin de la photo est beaucoup trop chargé à mon goût.
Alinéas
26 décembre 2017 @ 14:26
C’est un sapin décoré avec beaucoup de goût..!
MARC
26 décembre 2017 @ 14:56
Charles, merci de cette histoire de l’arrivée du sapin. Aujourd’hui la tradition est installée définitivement et presque tous les foyers ont leur arbre de Noêl, parfois aux couleurs étranges, parfois artificiels. L’odeur d’un épicéa participe a l’esprit de Noêl, tout comme la Crèche, inventée par Saint François d’Assise.
Gérard
29 décembre 2017 @ 20:51
Mais les crèches particulières doivent leur naissance à la Révolution. En Provence par exemple les églises étant fermées on ne pouvait plus y installer la crèche, alors on a commencé à faire la crèche dans l’intimité.
nozzari
26 décembre 2017 @ 15:57
Voilà une famille qui se maintient artificiellement dans un présent fantasmé. Je ne suis pas fan de Star wars mais c’est tout de même plus distrayant.
Gérard
27 décembre 2017 @ 17:56
Noël n’est jamais un passé fantasmé pour les Chrétiens de France et d’ailleurs mais aussi pour beaucoup de non chrétiens, beaucoup d’hommes et de femmes de bonne volonté.
Coriante
28 décembre 2017 @ 15:39
Fêter Noêl est un présent fantasmé?
Commentaire ridicule
Marie de Bourgogne
26 décembre 2017 @ 20:34
J’avais toujours entendu dire que c’était Marie Leczinska (femme de Louis XV) qui fit, la 1ère, un sapin à Versailles.
gone
27 décembre 2017 @ 12:47
…cette gourmande ne préférait-elle pas les bouchées à la reine ?
Baia
27 décembre 2017 @ 13:19
Exact Marie de Bourgogne, cf’mon post ci-dessous.
Baia
27 décembre 2017 @ 13:25
Exact Marie de Bourgogne, cf. mon commentaire ci-dessous.
Marie de Bourgogne
28 décembre 2017 @ 17:43
Merci de confirmer Baia.
AnneLise
27 décembre 2017 @ 14:47
Nous sommes donc d’accord, Marie !
Je ne dirai pas « pour une fois » car mis à part nos différents, nous avons finalement pas mal de sujets sur lesquels nous rejoindre.
Et en cette période de Noël, c’est à prendre en compte, comme dans d’autres d’ailleurs, mais plus précisément ici.
Bonne fin d’année, car Joyeux Noël c’est un peu tard, mais enfin…
Marie de Bourgogne
28 décembre 2017 @ 17:42
Merci pour vos vœux AnneLise. C’est très gentil de votre part. A mon tour de vous souhaiter une bonne Saint Sylvestre pour vous et ceux qui vous sont chers.
Cordialement.
Margaux ?
27 décembre 2017 @ 21:46
C’est plus valorisant pour un Orléans de dire que ça vient de sa propre race, plutôt que de la race collatérale. Il faut les laisser rêver, ça les rend sympathiques.
Baia
28 décembre 2017 @ 13:37
Margaux, on peut effectivement laisser rêver les Orléans plutôt que la race collatérale comme vous l’écrivez. Mais personnellement ils ne me sont pas plus sympathiques pour autant.
Gérard
29 décembre 2017 @ 16:17
De cela Baia nous en sommes tous persuadés depuis des années.
Baia
30 décembre 2017 @ 14:38
Ne parlez pas pour les autres Gérard !!!
Belle fin d’année à vous.
Baboula
28 décembre 2017 @ 19:50
Margaux siouplait ,branche plutôt que race .Parce que race pour moi chez eux appelle fin de race …
Gérard
29 décembre 2017 @ 20:53
Vous savez toutes nos races humaines, toutes nos familles, ont à peu près la même ancienneté.
Marie de Bourgogne
29 décembre 2017 @ 08:24
Disons que la 1ère fut effectivement Marie Leczinska mais cela n’alla pas plus loin. Le sapin ne fut popularisé à partir de 1837. Donc Charles n’a pas complètement tort.
Clément II
29 décembre 2017 @ 22:07
Popularisé à la Cour de France.
Je ne vais pas rentrer dans le détail mais la symbolique de l’arbre comme renouveau de la vie remonte aux rites païens de l’Antiquité. Je pense en particulier aux Scandinaves qui décoraient leurs maisons et granges avec des conifères auxquels ils attachaient des torches et des rubans colorés, puis suspendaient des branches de sapin dans les logis pour chasser les mauvais esprits. Cette tradition perdure même si elle se confond avec les traditions chrétiennes.
Le lien entre ces traditions païennes et les fêtes chrétiennes est assez court, et finalement logique : légendes de Saint Colomban (qui est une référence à l’épicéa, arbre de l’enfantement chez les celtes) et de Saint Boniface (confrontation entre le chêne païen et le sapin chrétien), forme conique qui renvoie à la notion de perfection, déjà très présente chez les Romains et reprise par les chrétiens comme symbole de la Trinité, etc.
Vous connaissez la suite de l’histoire qui nous amène au sapin de Noël, tel que nous le connaissons aujourd’hui : origine germanique, Strasbourg (1492) et Sélestat (1521), puis popularisation en France par les optants alsaciens et lorrains après la guerre franco-prussienne de 1870…
Charles n’a effectivement pas totalement tort mais il n’ a pas non plus complètement raison, en ce que l’événement relaté est resté dans le cercle courtisan des Tuileries et qu’il n’a pas impacté le peuple, qui maintenait toutefois des traditions anciennes, associant les végétaux persistants à la Nativité. La crèche était souvent entourée de branches d’arbres décorées, que l’on retrouvait aussi dans la décoration des bâtiments (surtout les logis).
Si l’on veut réellement dater la diffusion du sapin de Noël en France (et comme nous le connaissons toujours), il faut se reporter aux apports des exilés alsaciens et lorrains de la fin du XIXème siècle (les fameux optants) et rien d’autre.
Ghislaine-Perrynn
30 décembre 2017 @ 17:46
Mais pourquoi ces écrits péremptoires , voir ma réponse ci-dessus à Léonor .
Que faîtes vous de St Colomban , évangélisateur de Bretagne au 5/6e siècle .
Que faites-vous de notre l’épicea arbre de la fécondation dans l’héritage des celtes .
Que faites vous de l’arbre des Saxons qui envahissent la Bretagne au Ve siècle ?
AnneLise
1 janvier 2018 @ 16:32
Comme Ghislaine n’a pas de flèche, je rebondis après avoir bondi !
Ghislaine, sauf votre respect, avez vous bien lu Clément II ?
Il dit exactement la même chose que vous concernant Saint Colomban, qui entre parenthèse a quitté la Bretagne pour Luxeuil où ayant fondé un Monastère il eut pour disciples Saint Aile, Saint Fare et Saint Faron, eux mêmes fondateurs des Abbayes de Jouarre, Rebais et Farmoutiers en Brie !
Il dit exactement la même chose que vous concernant l’épicéa arbre de la fécondité.
Alors je comprends votre amour de votre si belle terre de Bretagne, mais cela ne doit pas provoquer des bouffées de chaleur quand on évoque d’autres traditions, histoires etc qui finalement s’inscrivent dans le prolongement des vôtres !
Clément II
2 janvier 2018 @ 00:34
Il n’y a rien de péremptoire et justement, je fais allusion à Saint Colomban (qui n’a pas évangélisé seulement la Bretagne), à l’épicéa symbole non pas de fécondation au sens strict mais d’enfantement au sens large… par contre, les Saxons n’y sont pour rien, n’en déplaise à vos convictions arrêtées et qui, croyez bien que je sois navré d’avoir à le souligner une fois de plus, vont à l’encontre de toutes rigueur et logique intellectuelles.
Clément II
2 janvier 2018 @ 00:40
« les Saxons n’y sont pour rien »
Les Saxons du Vème siècle, bien entendu.
En effet, l’arbre de Noël est apparu bien plus tard dans le Saint-Empire, qui plus est dans une zone nettement plus septentrionale que la Saxe. Si certaines traditions pourraient être attribuées aux « Vikings », il n’en est pas de même pour les Saxons auxquels vous faites allusion.
JAusten
28 décembre 2017 @ 20:25
Ben voilà ce sont les Marie qui gagnent :)
Caroline
26 décembre 2017 @ 22:33
Charles,
Merci pour votre article intéressant sur les origines de cette belle tradition !
marianne
27 décembre 2017 @ 07:17
L’ arbre décoré en l’ honneur du solstice d’ hiver est une tradition païenne beaucoup plus ancienne que 1837 .
Gérard
27 décembre 2017 @ 17:58
Beaucoup de traditions païennes ont été christianisées mais voilà bien des siècles que personne ne voit dans le sapin de Noël une tradition païenne.
Marie de Bourgogne
28 décembre 2017 @ 17:47
Et certaines traditions chrétiennes ont essayé d’être paganisées. Peut être cela vous intéressera t’il Gérard ? Cordialement
» L’astre levant venu d’en-haut nous a visités » Luc 1.78
Noël, fête païenne ?
Un regard sur les premiers siècles de l’Eglise permet de corriger l’idée communément admise selon laquelle l’empereur Constantin aurait adapté le christianisme à la fête romaine du solstice d’hiver. Au travers de ce parcours historique, nous voici interpellés sur notre témoignage chrétien.
Le très commercial père Noël ou la coutume provençale des treize desserts ont l’art d’exaspérer certains chrétiens. Finalement, se disent-ils, Noël n’est qu’une fête païenne que l’Eglise a essayé de christianiser, et ceux qui désirent suivre l’Evangile dans sa pureté ne devraient pas prendre part à ces festivités ambiguës et compromettantes. Ainsi, en réaction à la débauche des illuminations de nos rues et à la frénésie de la consommation, certains croyants ont de la peine à s’associer aux fêtes de Noël organisées par leur communauté, et certaines Eglises vont même jusqu’à supprimer toute référence, y compris à la Nativité, pour aller à contre-courant du monde.
Cette période de fin d’année pose effectivement la question de la collusion entre la foi chrétienne et la mentalité païenne. Cependant, ce que certains ont longtemps considéré comme du syncrétisme s’avère être, au cours de l’histoire, bien plus conflictuel que ce que l’on pense généralement.
L’idée communément admise, c’est que Constantin, empereur de 306 à 337, ancien adorateur du soleil, pour imposer la foi nouvelle aux masses, aurait adapté au christianisme devenu officiel la fête romaine du solstice d’hiver. Or cette célébration païenne était relativement récente. Elle avait été instaurée une quarantaine d’années auparavant par l’empereur Aurélien vraisemblablement pour commémorer la dédicace du temple au soleil sur le champ de Mars, à Rome, en 274. Celui-ci l’avait appelée la fête de la naissance du soleil invaincu, et il l’avait fixée à la date du 25 décembre. Le but de l’empereur était de fonder sur de nouvelles bases le culte solaire romain tombé en désuétude et influencé par les cultes solaires orientaux, notamment le culte de Mithra.
Deux symbolismes solaires
Mais pourquoi ce culte autochtone du soleil avait-il sombré dans l’oubli ? C’est sans doute parce que, non seulement à Rome, mais aussi dans tout l’empire se répandait un autre culte, venu, comme le culte de Mithra, lui aussi d’orient : la foi chrétienne. Or Augustin, le célèbre père de l’Eglise, donne des indices qui laissent croire que la fête de la nativité du Seigneur Jésus a été célébrée le 25 décembre avant le schisme donatiste (qui eut lieu en 311), c’est-à-dire avant la conversion de l’empereur Constantin (312), à une époque où l’Eglise, allant affronter la terrible persécution de Dioclétien (303), était encore dans la clandestinité. Ainsi, ce ne peuvent donc être que des motivations internes qui ont poussés les chrétiens à célébrer la naissance de leur Sauveur le 25 décembre, et ce, en fait, grâce à des calculs cherchant à établir certaines dates historiques précises de la vie du Christ. En réalité, l’impulsion qui aurait pu guider certains vers la date du 25 décembre pour la naissance de Jésus provient des travaux exposés dans un ouvrage daté de 234 et attribué à l’évêque Cyprien de Carthage. Du coup, il est probable que la célébration de la nativité du Christ le 25 décembre soit antérieure, du moins dans certaines parties de l’empire, à l’instauration de la fête du Natalis solis invicti établie par l’empereur Aurélien.
Ce qui est en tout cas indubitable, c’est que l’ouvrage de 234 cite le texte de Malachie 3.20 » Pour vous qui craignez mon nom, le soleil de justice se lèvera, portant la guérison dans ses rayons » en référence à la naissance de Jésus. De ce fait, le symbolisme solaire chrétien est indépendant et antérieur au symbolisme solaire païen du culte de l’empereur Aurélien. Et il est fort probable que l’empereur, en rétablissant le culte solaire romain, ait voulu créer un monothéisme syncrétique capable d’embrasser tous les cultes de l’empire, et notamment de fournir une alternative aux succès grandissants des missions chrétiennes.
Une preuve a posteriori, c’est que les sermons de Noël que l’Antiquité chrétienne nous a transmis, loin de cautionner un quelconque amalgame avec les pratiques païennes, ne cessent au contraire de les dénoncer. Léon, évêque de Rome de 440 à 462, dans son septième sermon de Noël, invective ceux qui, ce jour-là, se retournent vers le soleil levant après avoir gravi les marches de la basilique et s’inclinent en l’honneur du soleil. » Que cette pratique vienne de l’ignorance, ou qu’elle soit inspirée par le paganisme, nous la déplorons et nous en souffrons vivement ; sans doute quelques-uns peuvent adorer ainsi le Créateur de cette belle lumière plutôt que l’astre lui-même, qui est une créature ; mais il ne faut pas moins s’abstenir de l’apparence même d’un tel culte. En effet, si un homme qui a renoncé à la religion des dieux rencontre cette pratique chez nous, ne sera-t-il pas tenté de regarder comme probable ce point de son ancienne croyance qu’il trouvera commun aux chrétiens et aux impies ? »
Pas d’assimilation
Ainsi, ce ne serait pas l’Eglise qui aurait tenté de christianiser un culte païen, mais ce serait l’empire romain encore païen, et se sentant menacé, qui aurait essayé de paganiser une fête des chrétiens. Et si Noël se paganise aujourd’hui par le commerce, c’est sans doute que Mammon, le dieu de l’argent et l’idole de notre temps, désire occuper le terrain qui revient en fait au seul vrai Dieu.
Cette même opposition entre foi chrétienne et paganisme se retrouve dans le quatrième canon du concile de Saragosse en 380, qui insiste pour que les fidèles soient présents à l’église pendant une période de vingt et un jours continus commençants le 17 décembre et allant jusqu’à l’Epiphanie (6 janvier). En effet, le 17 décembre débutaient les Saturnales, fêtes païennes marquant la fin de l’année, temps de débauche et d’oisiveté dont les pères de Saragosse semblaient avoir craint que les fidèles en fassent un mauvais usage.
Ce dernier exemple nous montre que non seulement le paganisme a réagi par rapport à la foi chrétienne, mais aussi que la foi chrétienne a réagi par rapport au paganisme. Toutefois, cette réaction ne s’est pas faite par assimilation d’éléments païens, mais par une organisation différente du vécu festif et cultuel.
Ainsi, pour reprendre la thématique solaire, les chrétiens n’ignorent pas la signification astronomique du solstice d’hiver, et ne sont pas insensibles aux changements qu’il produit dans l’ordre naturel, mais ils subordonnent cet aspect de la réalité à l’acte de salut opéré par le Christ en naissant de la Vierge Marie. Ce qui consacre la solennité du 25 décembre, dit encore Léon dans un de ses sermons, ce n’est pas tant la naissance du soleil nouveau que la nativité du Christ. Cependant, il reconnaît qu’ » aucun jour ne nous la rappelle plus que celui-ci, alors que la lumière nouvelle apparaît jusque dans les éléments. »
Les démêlés de Noël avec le paganisme d’hier et d’aujourd’hui nous montrent que la conformité à l’Evangile ne consiste pas pour l’Eglise à fuir le monde pour éviter d’être contaminée par lui, mais qu’au contraire le chrétien est appelé à témoigner d’une vision du monde où chaque chose est à sa juste place et où Dieu reçoit l’honneur qui lui est dû. C’est une attitude exigeante, car elle nous oblige à être en tension permanente entre deux compréhensions radicalement différentes de pratiques parfois au premier abord semblables : fêtons Noël, non pas comme les médias et la société de consommation nous y invitent, mais comme le croyant se doit d’honorer la naissance de son Seigneur, en conformité avec la Parole de Dieu.
Pierre-Alain JACOT
pasteur à l’ERE d’Anduze
Gérard
29 décembre 2017 @ 16:20
C’est en effet très intéressant Marie de Bourgogne et peu connu. Merci infiniment.
Ghislaine-Perrynn
30 décembre 2017 @ 17:47
Merci Marie de Bourgogne , cela fait pendant à ce que je viens de mettre sur le sapin et ses origines chez les Celtes .
l'Alsacienne
27 décembre 2017 @ 07:48
En ce qui concerne la tradition du sapin de noël, un repère SUR :
En Alsace, à la bibliothèque humaniste de Sélestat, vous trouverez la première mention du sapin de noël. Elle date de 1521.
Voir sur le site de ville de Sélestat 67600.
A l’origine, les sapins étaient garnis de petites pommes rouges, les « christkindeläpfel », de noix,
Les sapins étaient suspendus par la pointe pour éviter que les rongeurs ne les attaquent.
Jean Pierre
27 décembre 2017 @ 12:47
La bibliothèque humaniste est encore fermée
l'Alsacienne
29 décembre 2017 @ 13:47
Bonjour Jean-Pierre,
La bibliothèque humaniste se trouve encore en travaux.
Je ne manquerai pas de vous informer de sa réouverture prévue en 2018.
Baia
27 décembre 2017 @ 08:19
Charles, pardonnez-moi mais il faut à nouveau remettre les points sur les « i » :
« C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, roi de France, aurait installé un sapin de noël dans le château de Versailles.
On trouva par la suite de plus en plus d’arbres de Noël particulièrement en Alsace-Lorraine, où existait déjà la tradition du sapin »
https://www.noel-vert.com/sapin-de-noel/histoire-du-sapin/
AnneLise
27 décembre 2017 @ 14:52
Vous avez raison, Baia !
Excellente fête de fin d’année !
Je mets « fête » au singulier car ici je parle du passage de 2017 à 2018, pas de la fête de Noël qui est passée et que je n’englobe pas dans le bien pensant actuel : « Bonnes fêtes de fin d’année »
Baia
28 décembre 2017 @ 13:26
Merci Anne-Lise. Bonne fête de fin d’année à vous également … pleine de joie je vous la souhaite. Amicalement.
Nycrab
27 décembre 2017 @ 10:22
C’est où? À Blois?
Sigismond
27 décembre 2017 @ 10:36
D’aucuns disent que c’est la reine Marie Leszczyńska qui importa cette si étrange coutume (on chercherait en vain des sapins en Judée sous le règne du roi Hérode !) dans l’hexagone en 1738. Mais bien sûr, les Orléans veulent toujours récupérer ce qui appartient aux Bourbons ;-)
Charles
27 décembre 2017 @ 12:38
Et comme les Orléans sont des Bourbons, votre commentaire qui se voulait acide n’a pas lieu d’être !
Sigismond
28 décembre 2017 @ 12:29
Il se voulait plutôt humoristique.
Gérard
27 décembre 2017 @ 17:59
Les Orléans sont des Bourbons et le duc de Vendôme descend de Louis XV.
Gérard
27 décembre 2017 @ 18:05
Au demeurant si la reine Marie a semble-t-il fait planter un sapin pour Noël dans le parc de Versailles, la mode date de Louis-Philippe et la duchesse de d’Orléans.
Sigismond
28 décembre 2017 @ 12:57
Son père aussi descend de Louis XV, cela ne fait pas d’eux des Bourbons pour autant. Louis XVIII avait tancé Louis-Philippe et ses frères (ex-Antoine Égalité et ex-Léodgard Égalité, ainsi qu’ils s’appelaient l’un l’autre en 1793) quand ils avaient eu tous trois l’audace de signer Bourbon au lieu d’Orléans, dans une lettre au roi en 1800 !
Gérard
29 décembre 2017 @ 16:28
Sigismond vous savez bien que les Orléans sont des Bourbons, ce n’est pas à vous qu’on va l’apprendre et même les juges l’ont rappelé. La race capétienne a donné plusieurs dynasties toutes capétiennes, les Capétiens directs, les Valois, les Bourbons, avec à l’intérieur des deux dernières des branches et l’on peut dire que les Orléans étaient plus Bourbons que les Bourbons-Condé en un certain sens puisque cette lignée s’était détachée de la ligne aînée du fait de la naissance de Louis avant celle de Philippe.
Louis XVIII eut beaucoup de qualités mais il redoutait tellement les Orléans qu’il fut toujours désagréable envers eux.
Charles
28 décembre 2017 @ 15:42
La mode de décorer un sapin et de l’exposer dans un salon date bien de l’époque de la Duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin !
Clément II
29 décembre 2017 @ 23:23
Non. Si l’on considère la chose à l’échelle de l’aire chrétienne, c’est nettement plus ancien (XIVè-XVè siècle); à l’échelle de la France, c’est plus récent (fin XIXè).
Charles
27 décembre 2017 @ 11:10
Dans un courrier à sa mère en 1837, la jeune Duchesse d’Orléans écrit notamment « La bonne Reine m’avait procuré une surprise, en faisant garnir secrètement un bel arbre qu’on plaça dans mon salon blanc, pour qu’il me rappela l’Allemagne »
Les années suivantes, Hélène, Duchesse d’Orléans décorera un sapin aux Tuileries en compagnie de ses enfants.
La mode est lancée et le sapin des Tuileries fut le premier de la capitale. Cette vogue lancée par la belle-fille de Louis-Philippe sera limitée et c’est à partir de 1870 en raison de l’influence alsacienne que le sapin est devenu indispensable dans le décor de Noël de chaque foyer.
Jean Pierre
27 décembre 2017 @ 12:50
Charles, vous devez faire erreur. Hélène était orpheline de mère lorsqu’elle devint duchesse d’Orleans. Elle ne pouvez donc pas lui écrire.
Padraig
28 décembre 2017 @ 15:41
Jean Pierre, dans la citation concernant la princesse Hélène que fait Charles, il s’agit bien sûr de sa belle-mère la reine Marie-Amélie qu’elle nomme affectueusement « La bonne Reine… ».
Charles
28 décembre 2017 @ 15:47
Oui en effet, elle écrivait donc à un autre membre de sa famille au Mecklembourg, le premier sapin a été installé au château de Neuilly en 1837 grâce à l’intervention de Marie-Amélie, la Duchesse Hélène parle bien de celui-ci dans le courrier.
Les années suivantes un sapin fût installé également aux Tuileries.
AnneLise
28 décembre 2017 @ 20:52
Ayant voulu me renseigner sur le sujet, il apparait effectivement que la mère de la Duchesse d’Orléans était morte en 1816, mais peut-être s’agit il là d’une correspondance avec sa belle-mère ?
Gérard
29 décembre 2017 @ 16:33
Je suppose en effet qu’elle écrivait à la troisième épouse de son père, qui avait veillé sur elle depuis l’adolescence, Augusta de Hesse-Hombourg.
Gérard
29 décembre 2017 @ 20:56
Toutes les deux s’aimaient infiniment.
AnneLise
30 décembre 2017 @ 14:17
C’est exactement cela, Gérard, je ne parlais pas de la Reine Marie Amélie mais de l’épouse de son père.
J’aurais du être plus précise.
Clément II
29 décembre 2017 @ 23:27
C’est un peu étrange de faire l’apologie d’un présent dans un courrier adressé à la personne qui en est l’auteure. Non ? Je pense qu’elle écrivait effectivement à un autre membre de sa famille. Il convient néanmoins de sourire de la bourde de Charles, qui signe tout de même une ferveur qui pousse à oublier d’effectuer certaines vérifications de base. ?
Mayg
27 décembre 2017 @ 12:59
Sauf que plusieurs intervenants du site, contredisent votre version Charles…
ML
28 décembre 2017 @ 22:34
Il y a toujours plusieurs versions , personnellement , j’avais lu dans une revue Historia des années 60 que la mode du sapin de Noël avait été lancée à Paris par la duchesse d’Orléans .
Aramis
27 décembre 2017 @ 12:12
Le site Facebook du prince Jean a l’avantage de présenter le prince tel qu’il est et en tout cas tel qu’il entend se donner à voir et à lire.
On peut être d’acvord Avec lui ou pas, c’est autre chose. On peut d’ailleurs le reconnaître comme héritier des rois de France et ne pas être d’accord avec ses positions, et inversement.
En tout cas ce site Facebook est vierge de toute flagornerie. Jean d’orleans Au naturel en quelque sorte…
Sigismond
27 décembre 2017 @ 13:08
C’est bien vrai ce que vous dites là.
Gérard
27 décembre 2017 @ 18:00
Exactement Aramis mais nous avons ici des censeurs permanents.
Baia
28 décembre 2017 @ 13:30
Pas que des censeurs cher Gérard !
Certains qui, simplement, souhaitent que la vraie vérité soit reconnue.
Bonne fin de semaine et bonne fête de fin d’année !
Aramis
29 décembre 2017 @ 14:20
En effet il e faut pas confondre censure et critique.
Nul ne censure le prince Jean et ses thuriféraires. Certains les critiquent, c’est différent !
Et certaines critiques viennent de personnes qui reconnaissent le prince comme héritier des rois de France mais ne peuvent s’habituer :
ni à la présentation trop sucrée qui est faite de ses activités par ses admirateurs transis,
Ni aux propos toujours hyper conservateurs, religieux ou réactionnaires du prince.
Gérard
29 décembre 2017 @ 16:37
Oui Baia mais on s’accorde à reconnaître que c’est bien la duchesse d’Orléans qui a lancé la mode et vous savez elle a des excuses, elle n’était pas née Orléans…
Bonnes fêtes Baia.
Baia
30 décembre 2017 @ 14:44
Gérard, je serai ravie de vous retrouver l’année prochaine sur notre cher site N&R ! ?????
Gérard
30 décembre 2017 @ 21:28
Mais moi aussi Baia nous avons un duo à assurer…
Charles
28 décembre 2017 @ 15:49
C’est exact, le Prince Jean est un homme charmant dans la vie
Baia
29 décembre 2017 @ 14:55
Mais non, c’est vrai ,
c’est bien la première fois que vous nous l’écrivez cher Charles !!!
Charles
2 janvier 2018 @ 23:56
Je l’écris parce que c’est la réalité
giha
27 décembre 2017 @ 14:10
Et pour le menu de Noël, la poule au pot je suppose ??
Charles
29 décembre 2017 @ 13:22
Pour moi ce sera un bon verre de Bourbon en hommage à nos Rois !
AnneLise
30 décembre 2017 @ 18:24
Fabriqué en France alors ?
Ou dégusté à la Brasserie du même nom !
Gérard
29 décembre 2017 @ 18:40
Rappelons que le père d’Hélène, le grand-duc Frédéric-Louis de Mecklembourg-Schwerin, né en 1778, mourut le 29 novembre 1819. Il avait épousé en premières noces la grande-duchesse Hélène de Russie fille de Paul Ier, qui mourut en 1803 après lui avoir donné un fils et une fille, il se remaria en 1810 avec Caroline-Louise de Saxe-Weimar-Eisenach qui mourut le 20 janvier 1816 après avoir donné naissance à trois enfants dont la deuxième était Hélène née en 1814. Sur les recommandations de son épouse mourante, il épousa en 1818 une grande amie de celle-ci, Augusta de Hesse-Hombourg, et lui-même mourut donc le 29 novembre 1819. Hélène doublement orpheline considéra dès lors Augusta comme sa mère et l’appela ainsi.
Elle écrit par exemple en 1837 alors qu’elle est mariée depuis le 30 mai :
« Ma bien chère mère,
Voici un jour où nos pensées se rencontrent peut-être plus qu’à l’ordinaire. Vous l’avez toujours marqué par tant de témoignages d’amour ; il a été de tout temps un jour de fête pour vos enfants, et j’ai le cœur gros en songeant à la dispersion de tous les habitants de Friedensbourg (château grand-ducal) réunis, il y a un an, autour de l’arbre de Noël, et heureux de considérer les beaux présents, offerts par l’affection. Je suis aussi reconnaissante aujourd’hui, mais reconnaissante à un autre point de vue qu’il y a un an. Lorsque je rêvais à la France sous le sapin de Noël, et que je cherchais à me représenter ce que deviendrait mon avenir, je n’osais espérer que Dieu me donnerait en partage une si riche, si belle destinée. Oh ! que n’êtes-vous ici aujourd’hui et demain, chère mère ; car demain, dans cette belle fête de Noël, je prendrai la cène ; mon cœur éprouve le besoin de se réchauffer au foyer de la lumière et de la vérité, et de se fortifier contre les attaques de ma tiède nature, qui éteindraient l’étincelle de ma foi, si celle-ci n’était pas préservée des vaines frivolités et des séductions du monde. Sans vous, sans quelqu’un qui sente comme moi, qui me comprenne et à qui j’aime à m’ouvrir, ma tâche est difficile. J’ai été jusqu’ici un peu gâtée ; il m’est bon à cet égard d’être seule, afin que je me tourne entièrement vers le Seigneur et que j’attende tout de son action sur mon cœur ; au reste, est-on seul quand on l’a pour ami et qu’on ose tout lui demander ? Je suis réjouie que la fête de Noël ait aussi une grande importance dans ce royaume. La reine et Clémentine sont allées se préparer pour la communion de demain. […] »
Et c’est le lendemain de Noël qu’elle écrit de Neuilly à sa mère : « La veille de Noël la bonne reine m’avait procuré une surprise, en faisant garnir secrètement un bel arbre qu’on plaça dans mon salon blanc, pour qu’il me rappelât l’Allemagne. Elle est si ingénieuse à faire plaisir que je songe souvent à vous en la voyant. »
Plus tard, en 1840, Hélène décorera plus officiellement aux Tuileries, en compagnie de ses enfants, « le premier arbre de Noël de la capitale » (José Loncke, Hélène d’Orléans, reine de cœur des Français, Carrières-Sous-Poissy, La Cause, 2011).
L’arrivée du sapin de Noël aux Tuileries, à la Cour de France, devait nourrir dans les années 1840, une première mode bourgeoise, centrée sur la famille et la piété. Mais cette vogue lancée par la princesse protestante resta encore limitée malgré aussi l’impératrice Eugénie. Elle se développa après 1870, sous l’influence alsacienne, et par les écoles du dimanche protestantes.
Robespierre
30 décembre 2017 @ 23:13
Entre ses deux premiers mariages, soit entre 1803 et 1810, le père d ‘Hélène était l’amoureux transi et platonique de l’impératrice Joséphine. C’était connu aux Tuileries . Je ne sais plus dans quels mémoires j »ai lu ça. Le duc de Mecklemburg était francophile. Il aurait aimé voir sa fille duchesse d’Orléans.
Robespierre
31 décembre 2017 @ 08:03
Je ne dirais plutôt « à été » que ‘ »était ». Car son admiration pour Joséphine n a pas duré tout le laps de temps que j ai mentionné . C’etait vers 1807