A la sortie d’un office religieux à Balmoral, la reine Elizabeth a déclaré à l’une des personnes qui l’attendait pour la saluer « J’espère que les gens vont soigneusement réfléchir à l’avenir« , qui qui a été interprété comme une prise de position en faveur d’un « non » à l’indépendance de l’Ecosse. La Cour avait indiqué que la souveraine ne s’exprimerait pas officiellement. De son côté, le prince Harry, euphorique avec le succès des Invictus Games, a lancé l’idée que les jeux de 2015 aient lieu à Glasgow en Ecosse. (Merci à Anne P.)
Laurent F
15 septembre 2014 @ 12:53
La Reine a seulement déclaré qu’elle espérait que les gens allaient penser très sérieusement à leur avenir. Rien de partisan là dedans
Marquise
15 septembre 2014 @ 13:06
Well done Ma’am!
Une habile façon de donner votre avis en « off »
Que ce serait triste de vous voir perdre un des fleurons de votre couronne, et ce, même si les écossais vous ont assurée de vous garder comme Reine.
Jean Pierre
15 septembre 2014 @ 14:03
Elle est quand même la gardienne de l’unité du royaume et le symbole de l’unité de la nation britannique ou l’inverse comme on veut…..cet avertissement me semble la moindre des choses au regard de ce qu’elle représente institutionnellement.
En ce qui me concerne je n’ai aucun avis sur ce référendum.
Gibbs
15 septembre 2014 @ 15:10
Laurent F et Jean-Pierre,
En accord avec vos coms.
Wait and see.
Zeugma
15 septembre 2014 @ 15:11
Ce « copier-coller » du quotidien français « Le Monde » donne la ligne officiel du Palais.
« Pressée de toutes parts de s’exprimer contre l’indépendance de l’Ecosse, la reine Elizabeth II ne dira rien, du moins officiellement.
C’est « une question qui concerne le peuple écossais », a conclu, mardi 9 septembre au soir, un porte-parole du palais de Buckingham.
« En tant que tel, le monarque se tient au-dessus de la politique et ceux qui ont des responsabilités politiques ont le devoir d’assurer que cela reste le cas », indique ce communiqué, rare en de telles circonstances. « Tout ce qui pourrait suggérer que la reine souhaiterait influencer le résultat de la campagne du référendum en cours est catégoriquement faux. »
Nul ne doit savoir ce que la reine pense d
Zeugma
15 septembre 2014 @ 15:12
Ce « copier-coller » du quotidien français « Le Monde » donne la ligne officielle du Palais.
« Pressée de toutes parts de s’exprimer contre l’indépendance de l’Ecosse, la reine Elizabeth II ne dira rien, du moins officiellement.
C’est « une question qui concerne le peuple écossais », a conclu, mardi 9 septembre au soir, un porte-parole du palais de Buckingham.
« En tant que tel, le monarque se tient au-dessus de la politique et ceux qui ont des responsabilités politiques ont le devoir d’assurer que cela reste le cas », indique ce communiqué, rare en de telles circonstances. « Tout ce qui pourrait suggérer que la reine souhaiterait influencer le résultat de la campagne du référendum en cours est catégoriquement faux. »
Nul ne doit savoir ce que la reine pense dans son for intérieur. Une chose est sûre : elle restera reine d’Ecosse.
HRC
15 septembre 2014 @ 18:23
si je puis me permettre…. à sa place, j’enverrai Harry draguer une fille de duc écossais, et dare-dare, pour parer toute éventualité. Voire 2, une représentante de chaque camp à Culloden.
(que personne ne crie : je plaisante. Comment faire autrement quand l’enjeu est important…)
Gibbs
15 septembre 2014 @ 16:27
Merci Zeugma
candy
15 septembre 2014 @ 17:01
elle restera reine d’Ecosse comme elle reste Reine au Canada … et il ne restera que deux titres honorifiques … à quoi cela sert ????
ambre
15 septembre 2014 @ 18:29
A son âge, si le oui l’emportait, j’ai bien peur que ça ne lui porte un rude coup.
June
15 septembre 2014 @ 19:36
Honni soit qui mal y pense ! ;)
warwick
15 septembre 2014 @ 19:37
Effectivement, la souveraine restera reine d’Ecosse et n’aura pas besoin d’un visa de sejour pour aller a Balmoral.
Neanmoins, cette eventuelle scission au sein du Royaume-Uni engendrera un veritable casse-tete economique qui pourrait affecter serieusement la sante de l’Angleterre. Notons au passage que le plus gros des ressources petroliferes de l’Union europenne viennent de gisements qui sont en Atlantique Nord et Mer du Nord, eaux terrotoriales ecossaises.
Autre domaine, celui de place de la Grande Bretagne dans la communaute internationale. Amputee de l’Ecosse sera-t-elle en mesure de conserver sa place de membre permanent du Conseil de securite des Nations Unies etc. etc. etc?.
Donc la perte de l’Ecosse, c’est du serieux et ne se resume pas qu’a la perte de bons whisky et de beaux lainages.
C’est aussi la porte ouverte aux aspirations de tous les separatistes qui revent d’independance.
A suivre avec beaucoup d’interet.
Francine du Canada
16 septembre 2014 @ 14:44
Warwick, le casse-tête économique auquel vous référez serait l’héritage de Charles mais… il n’y a pas trop de soucis à se faire; ça n’arrivera sans doute pas.
Pour les séparatistes qui rêvent d’indépendance, référendum en Écosse ou pas, ils continueront de s’activer un peu partout dans le monde; pas de répit pour les révolutionnaires. Bonne journée et nous serons bientôt fixés, FdC
Gibbs
16 septembre 2014 @ 16:12
Hello Warwick,
Excellente analyse à laquelle j’adhère totalement.
Bien cordialement,
Gilles de Bise
15 septembre 2014 @ 20:53
Si l’Ecosse accède à l’indépendance, Elisabeth II peut très bien en garder la souveraineté. Il ne faut pas oublier qu’elle règne (mais ne gouverne pas) sur le Royaume Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande, la Jamaïque, la Barbade, les Bahamas, Grenade, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Îles Salomon, Tuvalu, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Belize, Antigua-et-Barbuda et Saint-Christophe-et-Niévès.
Caroline
15 septembre 2014 @ 21:19
Quel suspense jusqu’à l’échéance du référendum écossais!
Of course,wait and see!
Francine du Canada
16 septembre 2014 @ 05:06
Merci Régine et Anne P. pour cet article et cette photo. La reine n’a fait aucune déclaration et surtout aucune prise de position; seulement un vœux pieux « que les gens réfléchissent soigneusement à l’avenir » comme tous les gens de bon sens pourraient le souhaiter. D’ailleurs je ne crois pas que la reine soit si inquiète que cela; elle sait que cette affaire ne concerne que les écossais. La monarchie est au dessus de la politique.
Quelques soient les résultats de ce référendum, ça ne va pas ébranler le monde; advenant une victoire du « oui », le Royaume-Uni se définirait par l’Angleterre, le pays de Galle et l’Irlande du Nord (moins l’Ecosse). Et puis quoi? Ils veulent leur indépendance bon… et puis quoi d’autre? Une frontière? L’euro comme monnaie? Membre de la communauté européenne? Tout comme les 14 territoires d’outre-mer, peut-être souhaiteront-ils demeurer des « citoyens britanniques »? Chose certaine, Elizabeth II continuera d’être reine d’Ecosse et la terre n’arrêtera pas de tourner. Qui vivra verra! FdC
Cosmo
16 septembre 2014 @ 08:07
Je ne comprends pas la « prudence » du Palais. Le referendum n’est pas une question politique mais une question de souveraineté. La reine est souveraine du Royaume-Uni qui, en soi, est une entité différente de l’Angleterre et de l’Ecosse. Il me semble qu’elle aurait du s’exprimer sur un sujet qui est de son ressort. Garante de l’unité du Royaume, elle aurait pu dire qu’elle souhaitait la conserver. Il serait amusant de voir que si le Oui l’emportait, les Ecossais décidaient dans la foulée d’instaurer la république. Elizabeth en serait fort marrie.
Yannick
16 septembre 2014 @ 17:25
Un peuple qui se prononce sur son autodétermination est un sujet politique. Un monarque ne peut pas s’abaisser à participer au débat, cela rappellerait des épisodes assez malheureux du Royaume-Uni (guerres d’indépendance, IRA) et risquerait de radicaliser le débat.
qiou
19 septembre 2014 @ 16:16
La cause est entendue,le non l’a remporté. Je pense cependant que la brèche qui a été ouverte n’est pas prête de se refermer.La City et en particulier Cameron ont eu chaud aux f****.