Le 11 novembre a aussi été commémoré à Belgrade. Le prince Alexandre de Serbie s’est rendu avec les autorités locales au cimetière militaire serbe puis au cimetière militaire russe, au cimetière militaire français et au cimetière militaire du Commonwealth. (Copyright photos : site de la famille royale de Serbie)
Jean Pierre
13 novembre 2018 @ 12:11
Ont ils salué Gavrilo Princip, par qui tout est arrivé ?
Il était considéré comme un héros à l’époque de la Yougoslavie, royaume ou république.
Caroline
13 novembre 2018 @ 23:20
Jean-Pierre,
J’ignorais la biographie de ce Gavrilo Princip et j’ai appris son histoire chez Tonton Google !
Merci !
Marie-Françoise Médioni
14 novembre 2018 @ 15:35
Il l’est toujours. En 2014, à Belgrade, on vendait des T-shirts à son effigie.
Marie-Françoise
Leonor
13 novembre 2018 @ 18:04
J’ai commencé par me gratter la tête: voyons, voyons…. Sarajevo, OK, ça, on sait que ça a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. Elémentaire. Mais après ? que s’est-il passé en Serbie ? Comment la guerre s’y est-elle déroulée ? Qui contre qui exactement ? Quand et où ? J’avoue que je n’en savais fichtre rien.
Or donc, je vous recommande l’excellent article de Wkpd sur le sujet :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Serbie_dans_la_Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale
Clara
14 novembre 2018 @ 20:00
C’est l’Entente (avec un E majuscule, ou Triple Entente France -Russie-Grande Bretagne par une série d’alliances et de traités) qui est à la source de l’engagement de la France dans un soutien à la Serbie (satellite de la Russie depuis au moins un siècle) qui alla jusqu’à la folie d’un holocauste de plus de 9 millions de personnes.
Quand à Gavrilo Princip, il est maintenant avéré par les historiens les plus sérieux qu’il ne fut pas mandaté par l’État de Serbie pour assassiner François-Ferdinand (ni par l’organisation nationaliste dite « la Main Noire » mais très probablement par l’organisation « Jeune Bosnie »). Que l’Autriche ait voulu le croire c’était une (mauvaise) occasion pour attaquer militairement la Serbie avec des buts territoriaux d’expansion « définitive » de l’empire Austro-Hongrois dans les Balkans. Prinçip, qui n’avait pas 21 ans au moment de son acte, fut condamné à la prison à vie; tuberculeux, il mourut en prison en 1918.
PS : de Jeune Bosnie faisait partie, durant la même période, l’écrivain Ivo Andric, prix Nobel de Littérature.