C’est le magazine « Point de Vue » actuellement en librairie qui nous l’apprend. Le baron Axel de Sambucy de Sorgue, fils de la princesse Chantal de France et du baron François-Xavier de sambucy de Sorgue, et son épouse Charlotte Paul-Reynaud vont s’installer à Marrakech. C’est dans cette ville où vivent les parent de la jeune femme que le couple s’est marié au cours de l’été 2014. Avec leur petite Augustine, ils vont s’établir dans le quartier de Guéliz. Ils y ouvriront un salon de thé-épicerie fine « Le Comptoir de Charlotte ». Le baron Axel a fait des études d’hôtellerie et a travaillé dans différents palaces notamment à Bruxelles.
4 mai 2015 @ 05:05
Je leur souhaite beaucoup de succès pour leur affaire, et tout le bonheur qu’il espère pour cette nouvelle vie au Maroc.
4 mai 2015 @ 16:50
Leur petite fille est très mignonne (voir PDV)
4 mai 2015 @ 05:33
Un tellement beau pays le Maroc où une certaine douceur de vivre est réelle.
4 mai 2015 @ 09:57
Pourvu que cela dure !
4 mai 2015 @ 07:06
Une merveilleuse idée!
Bravo pour leur initiative et comme je les comprends de vivre dans un pays au climat agréable!
4 mai 2015 @ 07:21
Une boutique pour les touristes français !!!! Drôle d’idée de s’installer là bas par les temps qui courent … Mais à chacun ses choix.
4 mai 2015 @ 15:31
Bien de votre avis!!!
8 mai 2015 @ 12:15
« Par les temps qui courent » (sic) Derniers attentats au Maroc Mai 2003,derniers en France Janvier 2015.C.Q.F.D.
4 mai 2015 @ 07:47
Je ne m’inquiète pas trop pour leur affaire….leurS affaireS.Même si la « banqueroute »devait être au bout du chemin,ils ne seraients pas guettés par la misère du commun.
4 mai 2015 @ 09:41
une bonne raison d’acheter PdV, cela n’arrive hélas pas très souvent.
4 mai 2015 @ 10:14
Pour ceux qui voudraient revoir les photos du mariage http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2014/06/09/mariage-daxel-de-sambucy-de-sorgue-avec-charlotte-paul-reynaud-a-marrakech/
6 mai 2015 @ 16:51
Guyard,
Merci c’est très sympa ,
Val
4 mai 2015 @ 10:23
Au Maroc ?
4 mai 2015 @ 22:12
Joseph,
C’est sans doute pour une petite période pour s’enrichir au Maroc!
4 mai 2015 @ 10:31
Enfin des princes dans le business! Il sont courageux et dans la vraie « vie »
5 mai 2015 @ 10:45
La vraie vie, c’est avoir comme but de gagner le plus d’argent possible en vendant n’importe quoi le plus cher possible à n’importe qui? Et bien, je suis heureuse de ne pas être dans la vraie vie.
Cela dit, un salon de thé est un bel endroit et je souhaite au couple et à ses futurs clients que le plaisir gustatif soit au rendez-vous.
4 mai 2015 @ 12:16
Après, le prince-jardinier, le prince-épicier ! Quo non descendat…mais pourquoi pas ?
4 mai 2015 @ 19:27
Cosmo,
J’adore !
Cordialement
Corsica
4 mai 2015 @ 20:41
Cher Cosmo, il n’est pas prince… Il a dès lors moins d’obligations.
4 mai 2015 @ 23:45
Cher Cosmo,
il n’est pas prince et à peine baron,sinon par courtoisie. Si je ne m’abuse,le mari de la princesse Chantal n’était pas l’aîné de sa fratrie,il peut donc exercer le métier de son choix. Qu’importe l’activité,si elle est honnête ?
5 mai 2015 @ 08:42
Chers Gérard et Mary,
Bien sûr, Axel de Sambucy de Sorgue n’est pas prince et à peine baron et il n’y a aucune honte à tenir une épicerie-salon de thé et il peut exercer le métier de son choix.
C’était une boutade sur le bouleversement social.
Si l’on avait dit à Feue la comtesse de Paris, Madame, qu’elle compterait un épicier parmi ses petits-enfants, elle n’en aurait peut-être pas avalé son diadème, mais aurait sans doute ri jaune.
Amicalement
Cosmo
5 mai 2015 @ 21:22
C’est vrai Cosmo !
Imaginons- pour rire un brin – qu’il y ait des clubs dans l’au – delà : celui des »Ancêtres qui rient jaune » par exemple. Imaginez la reine Victoria commentant les « excentricités » de Sarah Ferguson,le vieux Gustave VI Adolphe de Suède voyant sa petite -fille mariée au prof de sport,son petit-fils sur le point d’épouser une beauté que la moitié du pays à vu en culottes ou Olav V ( je ne suis pas sûre du numéro ) découvrant le passé un peu piqué,non par des hannetons mais pardes seringues,de la future reine?
Je crois que la comtesse de Paris,qui aimait rire (si j’en crois ses mémoires ) aurait ri sous cape des 3 autres et aurait estimé l’avoir échappé belle avec le salon de thé!!!
Croyez,cher Cosmo,que je ne vous taquine pas du tout,je suis vraiment en train de rire de ma petite idée saugrenue mais sans méchanceté !
Bonne soirée et au plaisir d’échanger des posts avec vous.
Mary
6 mai 2015 @ 07:09
Chère Mary,
Je ris avec vous de votre idée saugrenue car vos comparaisons relativisent le crime d’épicerie.
Bonne Journée
Cosmo
6 mai 2015 @ 11:54
Bonne journée à vous aussi Cosmo et à un prochain rire partagé !
Mary
5 mai 2015 @ 13:45
Et puis, c’est vrai que les marocains ne savent pas faire le thé !!!!!!!! Il faut bien que le baron leur apprenne à faire infuser les sachets de mousseline HIHIHI ….
4 mai 2015 @ 15:31
Pourquoi pas au Maroc ? La jeune femme doit y être très attachée !
4 mai 2015 @ 15:38
Bon succès dans leurs projets; je dirais que c’était dans l’air depuis très longtemps. FdC
4 mai 2015 @ 16:33
Effectivement, je n’aurais pas précisément choisi le Maroc, en ce moment du moins !
La petite Augustine a bien récupéré son poids, et est tout à fait craquante, d’après la photo de Point de Vue.
4 mai 2015 @ 20:16
Bonne chance dans leur entreprise.
Vu que les parents de la jeune femme vivent déjà au Maroc, la publicité pour ce commerce sera vite faite.
5 mai 2015 @ 08:43
Je n aime pas du tout la « robe » de la mariée. Epicerie fine, chacun ses gouts, ce que j aime dans ce magnifique pays ce sont les boutiques authentiques, plutot dans les villages qu a Marrakech ville de touristes
9 mai 2015 @ 09:29
Oui c’est vrai que Marrakech est devenue une ville de touristes mais allez dans les souks et achetez vos souvenir chez les commerçants artisans que vous voyez travailler car il y a de plus en plus de produits fabriqués » Made in China » sinon Marrakech est sublime et magique, pour les quartier il y en a pour tout les goûts, la vieille médina authentique et ses ruelles étroites, le quartier Gueliz avec ses magasins, cafés et boîtes de nuits et le quartier Hivernage, quartier de luxe, avec certaines cours d’immeuble en marbre et des fleurs en abondance… Sans oublier la fameuse place Jemaa el fna avec ses musiciens et ses charmeurs de serpents, à voir au moins une fois dans sa vie. De plus la protection des touristes est renforcée, il y a des policiers partout en plus de ceux en civil. Pour avoir discuté avec beaucoup de Marocains, ils sont très ouverts, ils tiennent à leurs touristes et exècrent l’islam radical qui n’est pas islam, j’ai aussi discuté avec une femme « Ninja » comme les appellent les Marocains ( voile intégral ) elle m’a dit souvent entendre des remarques désagréables et agressives à son passage, mais venant uniquement de Marocains qui veulent que leur pays reste moderne …
5 mai 2015 @ 10:46
La petite Augustine n’a donc, si on en juge par ce déménagement, de séquelles dues à sa naissance prématurée. C’est une excellente nouvelle.
5 mai 2015 @ 21:20
Au Maroc ? Et pourquoi pas en Libye ? Navrant de voir des descendants de ces familles déserter ainsi !
5 mai 2015 @ 23:02
Je ne doute pas une seconde que Marrakech a été choisi car c’est une ville cosmopolite qui attire bon nombre de touristes …Fortunés de préférence !! Pourquoi ne pas avoir ouvert le même commerce en France ? Pour éviter les impôts et les grèves éventuelles des employés ?? Ou pour payer à moindre coût les gens qui seront à leur service ?? Je trouve cela ridicule comme le comportement de certains sportifs et célébrités qui , bien que revendiquant la nationalité française , s’installent sans vergogne à Monaco ou en Suisse pour ne pas avoir à subir les désagréments du fisc …Pendant ce temps-là , nous payons ce que nous devons sans essayer de dissimuler le moindre centime …
7 mai 2015 @ 10:58
Un Français qui s’installe à Monaco ne bénéficie d’aucun avantage fiscal car il continue à devoir payer ses impôts en France. C’est la conséquence de la guerre déclarée à Monaco par le Général de Gaulle.
10 mai 2015 @ 01:58
Expliquez moi donc pourquoi autant de sportifs Français ou étrangers sont domiciliés à Monaco ? S’ils n’y avaient aucun avantage , pourquoi ne resteraient-ils pas dans LEUR pays d’origine ?? Idem pour la Suisse ..
12 mai 2015 @ 21:05
Étrangers ,pas Français !!!
9 mai 2015 @ 09:36
Oui malheureusement beaucoup de Français ouvrent des affaires au Maroc en pratiquant des prix occidentaux mais en sous-payant les employés, salaire moyen de 250 euros par mois, travaillant plus de 60 heures par semaine et avec très peu de charge, 20 % du salaire, ce qui ne fait pas grand chose. En gros, au Maroc vous avez 4 employés pour 1 en France… Et c’est au Maroc que les salaires sont les plus élevés d’Afrique…
7 mai 2015 @ 19:06
Je vais continuer ici ma saga sur les Orléans
1914 1918 Dans la tourmente.
Pendant que le duc d’Orléans parcourait le vaste monde à bord de son grand voilier, au fond du bled marocain une famille de colons français, les Orliac, tâchaient de développer une terre ingrate. De l’aube à la nuit, le mari, un géant, la femme, une beauté délicate aidés de leur trois filles et de leur fils, travaillaient la terre, irriguaient , plantaient, récoltaient. Lorsque les parents devaient se rendre à Tanger ou à Rabat, c’étaient les jeunes enfants qui faisaient tourner la ferme, s’occupaient de la maison, surveillaient les ouvriers indigènes.Sympathiques et accueillants, ils étaient fort populaires parmi les autres colons, mais étaient les plus jeunes d’entre-eux, lors des agapes entre voisins, ils étaient régulièrement placés en bout de table. Un jour, un joyeux banquet avec les autorités tangéroises fut interrompu par l’entrée du ministre d’Espagne qui d’une voix de stentor, annonça : « Sa Majesté le roi Alphonse fait dire à sa cousine… »Alors les convives médusés virent la jeune et jolie Mme Orliac se lever et se diriger vers le diplomate, car sous ce pseudonyme se cachaient le duc et la duchesse de Guise. Lui était le fils cadet du duc de Chartres, elle, Isabelle de France, la troisième fille du comte de Paris. Lorsque son neveu et sa nièce s’étaient mariés sous ses auspices, le duc d’Aumale avait voulu qu’ils portent le titre de son fils mort à la fleur de l’âge. Le jeune ménage avait commencé par s’installer au nord de la France dans le lugubre château du Nouvion-en-Thiérache, une des propriétés de famille, héritée entre autre de Marie Stuart, mais l’ennui avait vite fini par y submerger la duchesse de Guise. Son mari n’avait aucune chance de devenir chef de la Maison de france puisque frères et cousins le précédaient. Aussi un peu d’aventure était-elle autorisée. La duchesse de Guise, entraînant son mari réticent et ses enfants ravis, s’était embarquée pour Tanger. Là, ils avaient achetés des chevaux et longé la côte jusqu’à jusqu’à une petite ville fort ancienne et assoupie, Larache.
7 mai 2015 @ 21:23
Ils y avaient obtenu une concession qu’ils avaient plus tard étoffé d’autres propriétés dans ce qui allait devenir le Maroc français. même si le duc de Guise regrettait Paris, tous aimaient jusqu’à la rudesse de leur existence, au point que mère et enfants devaient y gagner un attachement indélébile au Maroc. La duchesse de Guise y trouvait le souffle, l’espace, la liberté, mais aussi la simplicité qui convenaient à sa personnalité exceptionnelle, et la cocasserie de certaines situations éveillait son humour. Elle s’était liée d’amitié avec le Rai Suni, un bandit légendaire à l’existence rocambolesque qui devait finir pacha d’Arcila, ville voisine de larache. « Comment peux-tu boire autant d’alcool, ô Pacha, alors que le Corn te le défend?-Chaque fois que la boisson interdite coule dans ma gorge, Allah fait un miracle et la transforme en eau, ô princesse. »
Ce fut sans crainte qu’elle et sa famille subirent la révolte d’Abd-el-Krim, alors qu’on tirait en tous sens dans les rues de Larache. De même une quarantaine d’années plus tard, lorsque les troubles causés par l’indépendance du Maroc ensanglantèrent la ville, elle montait sur la terrasse pour suivre les événements à l’aide de son face-à-main, pendant que réfugiées dans la cave, les demoiselles espagnoles tremblaient de peur en récitant le rosaire.
Dans le Maroc des débuts du colonialisme, seul Lyautey, le légendaire proconsul, connaissait la véritable identité des Orliac. Malgré sa fidélité légitimiste, il éprouvait la plus grande estime pour ces princes d’Orléans devenus des sortes de missi dominici de la France. Un jour que la duchesse de Guise était venue lui rendre visite à marrakech, où il l’avait logée au palais de la Bahia, il lui fit porter deux bracelets d’or par l’intermédiaire d’un jeune prince arabe…Le futur roi Mohammed V.
Cette existence dangereuse et enchanteresse fut interrompue par le coup de tonnerre d’août 1914. Comme en 1870, les princes d’Orléans demandèrent à s’engager sous n’importe quelle identité, dans n’importe quelle capacité. De nouveau la Troisième République méprisa leur requête, alors apparut sur le front Jean orliac humble délégué de la Croix-Rouge.
7 mai 2015 @ 21:29
Il dormait n’importe où et se livrait aux tâches les plus modestes, infatigable et toujours souriant, même lorsqu’il se faisait houspiller par les pioupious.
Puis un beau jour la République, avec une belle inconstance se rappella qu’il était le duc de Guise et l’envoya en mission secrète à Sofia. Là-bas régnait le cousin, Ferdinand de Saxe-Cobourg, presque trente ans après avoir été poussé sur le trône par sa mère Clémentine d’Orléans. Il avait transformé un pays moyenâgeux en nation moderne,
7 mai 2015 @ 21:37
il était devenu une des personnalités les plus en vue de la scène politique, dont les avis étaient recherchés et les intrigues redoutées.
8 mai 2015 @ 15:00
Merci de rappeler les liens de la famille d’Orléans avec le Maroc. Le Comte de Paris (père du comte actuel) avait gardé la nostalgie de cette enfance passée là bas.
Il savait cuisiner le couscous comme personne d’après son épouse et ses enfants
8 mai 2015 @ 17:43
Avec plaisir, chère amie!
8 mai 2015 @ 17:59
…Le succès n’avait fait que décupler ses ambitions qui désormais le poussaient vers les empires centraux. Le duc de Guise fut chargé de ramener ce demi-français à de meilleurs sentiments. Sans succès, Ferdinand, malgré tout son génie, misa sur le mauvais cheval et à la fin de la guerre perdit son trône, alors que le duc de Guise, lui, recevait la croix de guerre française avant de repartir au Maroc reprendre sa rude existence de colon. Entre-temps, sa belle-mère la comtesse de paris dirigeait l’hôpital militaire qu’elle avait crée à Randan, en Auvergne.Louis-Philippe avait somptueusement décoré ce château du XVI ieme siècle qu’il avait acheté pour sa soeur Mme Adélaide. Depuis, sa petite-fille, la comtesse de Paris, en avait hérité et y résidait lorsqu’elle voulait bien quitter son cher Villamanrique. Dès le début de la guerre 1914-1918, on rangea dans des armoires des souvenirs historiques, on entassa dans des greniers les meubles de grands prix, on roula les admirables portraits de famille.
23 septembre 2015 @ 20:40
Bonjour à tous,
Tout d’abord merci à Claude Patricia pour ce récit captivant et érudit
Je connais personnellement Axel et Charlotte car je vis à Marrakech et je souhaite réagir à certains commentaires :
1. Aucun métier ne déshonore celui qui l’exerce par vocation ou même par obligation
2. Axel et Charlotte forcent l’admiration par la manière dont ils gèrent leur commerce ; eux au moins travaillent et si ils arrivent a « s’enrichir » (ce n’est pas un gros mot Caroline) ou plus vraisemblablement à vivre honnêtement de leur labeur, je trouve lamentable qu’on les critique de ce fait ou que l’on suppose que leur nom leur conférera une quelconque protection ( c’est très mal connaître le Maroc, ici on va en prison pour un chèque en bois quelle que soit sa nationalité)
3. Le Maroc est un pays magnifique et les marocains sont dans leur immense majorité accueillants, sympathique, serviable et toujours de bonne humeur
4. Sur les questions de sécurité aucun pays ne peut aujourd’hui prétendre à garantir un risque zéro, mais personnellement je me sens en parfaite sécurité ici, probablement plus qu’à Paris. Louis 100% d’accord avec toi
Ma conclusion : si les français voyageaient un peu plus (pas en club Marmara) ils diraient moins d’âneries
A bon entendeur…,