Voici le berceau du duc de Bordeaux qui se trouve au musée des arts décoratifs à Paris. Il a été commandé en 1819 à l’ébéniste Félix Remond et a initialement servi pour la princesse Louise, fille du duc et de la duchesse de Berry. C’est ensuite son frère le prince Henri, duc de Bordeaux et comte de Chambord qui l’a occupé et lui a laissé son nom.
Le duc de Bordeaux est né 7 mois après l’assassinat de son père, devenant l’enfant du miracle pour la continuité dynastique. Le berceau est fait en chêne, placage et incrustation de loupe de frêne, de loupe d’orme, de noyer et amarante et en bronze doré. (merci à Jay)
Francois
2 septembre 2019 @ 08:44
Entre ce berceau celui du Roi de Rome
Et enfin celui du Prince Impérial
Nous avons des merveilles d’ébénisterie dans nos musées parisiens
Et chose terrible pour trois personnes qui ne laissèrent pas de descendance
Il y a un côté fatal à tout ceci
Dans l’antiquité on y eût vu un acharnement des dieux
Mais nous vivons sous d’autres cieux que cela
Mais pouvons regarder ces berceaux du XIXeme siècle avec
une attention plus terrienne
Le XIXEME siècle celui du progrès de l’ascension sociale
Mais aussi du retour au passé en ses styles décoratifs etc
aura été la répétition ultime d’un art de vivre
Avant que le XXEME n’ecorne tout
Ces berceaux magnifiques et intacts sont les coquilles vides
des espoirs de pérennité et des Bourbon de la branche aînée
et des Bonaparte
Philippe Gain d'Enquin
12 septembre 2019 @ 22:03
Pour Bordeaux l’absence de descendance est certaine, quand s’agissant des deux autres il est dit qu’il y eut/aurait eu des « bâtards ». N’ayant aucune source (s) à citer n’étant pas spécialiste des ruelles, je laisserai à plus documenté (s) de conclure. PGE
Leonor
2 septembre 2019 @ 09:55
Dormir dans un truc pareil, il y a vraiment de quoi faire des cauchemars. C’est de la maltraitance à enfant !
Francois
2 septembre 2019 @ 12:41
Leonor, en effet !!
Mais je ne pense pas que ces enfants royaux
aient jamais dormi dans ses lits de parade
Un peu comme les cadeaux de baptême extraordinaires que
l’on recevait autrefois
Ça finit le plus souvent dans des vitrines ou ca reste dans un écrin
au fond du buffet
Menthe
2 septembre 2019 @ 12:59
C’est vrai Leonor, que quand l’enfant lève les yeux….!!
COLETTE C.
2 septembre 2019 @ 14:18
Un berceau précieux.
Elisabeth-Louise
2 septembre 2019 @ 15:53
Leonor, je suis tout à fait de votre avis ! Dieu que c’est moche…..
Danielle
2 septembre 2019 @ 17:58
Très beau berceau qui me rappelle celui où les petits enfants des souverains suédois dorment après être baptisés.
Merci Jay.
Martine
2 septembre 2019 @ 21:30
Oh dormir dedans, ……pauvre enfant
val
3 septembre 2019 @ 12:28
ce lit de bébé est effrayant !!!!
Guy Coquille
3 septembre 2019 @ 18:50
J’avoue, Leonor, Martine, Menthe et Elisabeth-Louise, que je ne vois pas ce qui, dans ce berceau, peut déplaire à un bébé, royal ou non. Vous préfèreriez sans doute des Mickeys de caoutchouc, des rubans de soie rose ou bleu tendre, ou peut-être des nounours ou même des dinosaures de mousse! Il y avait, il y a toujours dans les familles des berceaux où l’on faisait dormir les petits enfants. Leur corbeille et leur hampe étaient sculptés, plus ou moins richement selon le rang social de la famille, et ainsi les nourrissons habituaient leur vue aux matières nobles, aux ornements et au bon goût, avant même de parler. Il me semble que c’était bien.
Leonor
4 septembre 2019 @ 15:59
Mais non, mais non, Guy, je n’aime rien des horreurs que vous décrivez, vous – avec raison. C’est que je n’aime que les choses simples.
Et je pense que , même dans CES familles, ces meubles-là n’étaient que des meubles d’apparat.
De toute façon, les pitchounets se fichent du truc dans lequel on les couche. . Du moment qu’ils ont de quoi téter, le derrière au sec, le rototo fait, et quelques bons câlins, une caisse à oranges leur va très bien en guise de berceau. Et même une couverture par terre en été : comme ça, on ne tombe pas plus bas ! J’ai emmené les miens partout, y compris en camping sauvage , avec un strict minimum de matériel.
Du coup, adultes, ils savent tous bivouaquer et … ça ne les empêche pas, au contraire d’avoir le goût et la science du beau.
Amicalement, Guy.
particule
4 septembre 2019 @ 09:53
Un traumatisme à vie !
Cosmo
4 septembre 2019 @ 17:06
Particule,
Naître prince est déjà un traumatisme en soi, alors un peu plus, un peu moins…Et quand on sait combien ils aiment s’entourer de faste par la suite, on peut imaginer que dorure, bois précieux et corne d’abondance ne sont qu’un prélude.
Cosmo
Philippe Gain d'Enquin
12 septembre 2019 @ 11:27
Une bien belle nef !