C’est en 1764 que ce qui allait devenir le Brooks’s Club vit le jour à Londres. Ce club exclusivement réservé aux messieurs existe toujours sur Saint James Street. L’imposante demeure palladienne a accueilli d’innombrables membres de l’aristocratie anglaise mais aussi deux souverains les rois George V et William IV.
Bételgeuse70
8 septembre 2017 @ 07:12
Interdit aux femmes, hein ? Les bastions anglais…
Olivier d'Abington
8 septembre 2017 @ 12:50
Chère Bételgeuse70,
D’autres bastions, français eux, restent aussi bien gardés…
Malgré quelques beaux discours…
JAusten
8 septembre 2017 @ 17:40
ça permettait aussi aux dames d’avoir la paix
Corsica
8 septembre 2017 @ 19:18
Jusqu’à tout récemment, et ce depuis 273 ans, le golf écossais de Muirfield refusait les femmes. En mai, lors d’un vote, les tenants du non avaient eu gain de cause car seuls 64% des votants s’étaient prononcés en faveur du changement alors que selon les statuts il en fallait 66,6%. Les choses viennent de bouger par 80% de oui exprimés car, en raison de cette discrimination, le club avait été exclu de l’Open britannique.
clement
8 septembre 2017 @ 11:47
Ce sont des endroits un peu désuets où les messieurs se retrouvent pour parler affaires ,jouer , fumer et boire ….typiquement anglais !
JAusten
9 septembre 2017 @ 10:32
on dit toujours que quand deux français se rencontrent ils forment un syndicat, quand deux anglais se rencontrent ils forment un club.
Ce club a été créé par les recallés du White’s, plus ancien et prestigieux club dont font partie aujourd’hui encore William, Harry, Charles, une partie de l’aristocratie, de nombreux politiciens et hommes d’affaires.
Baboula
9 septembre 2017 @ 12:11
En être est plus satisfaisant qu’y être .
Robespierre
11 septembre 2017 @ 15:47
Quand deux Irlandais se rencontrent ils se bagarrent. Quand deux Gallois se rencontrent ils forment une chorale, et les deux Anglais s’ignorent parce qu’ils n’ont pas été présentés. Comme c’est un Ecossais qui m’a raconté ça, j’ignore ce qui se passe quand deux Ecossais se rencontrent.
JAusten
12 septembre 2017 @ 18:39
ils jouent au golf ? un concours de cornemuse ?
Lord Mickael
8 septembre 2017 @ 17:43
Les femmes ne sont pas non plus admise au Jockey club.
Francois
8 septembre 2017 @ 19:47
Certes ces clubs sont fermés aux femmes
Mais pourquoi les femmes n’ont elles pas elles aussi
des clubs fermes aux hommes ????
Ce serait une belle réponse
Non ??
JAusten
9 septembre 2017 @ 11:39
en général un homme avisé ne s’aventure jamais dans une pièce où il n’y a que des femmes :) alors pas besoin de payer des frais de club, notre salon nous suffit :)
quant à aller fourrer son nez dans un club d’hommes, à part pour faire sa curieuse, non merci ; chacun à sa place et les relations seront bien gardées.
Carole 007
11 septembre 2017 @ 08:07
Bien vu JAusten ! ?
Marie de Bourgogne
9 septembre 2017 @ 12:46
Petite anecdote :
J’étais dans un bureau ou nous nous étions réunies à 5 femmes. Nous parlions et rions (assez fort) de zizi, pouêt-pouêt, tagada tsoin-tsoin, etc…
Le chef est arrivé (tout sourire) en disant : « j’entends que l’on s’amuse bien ici ».
Il a cassé l’ambiance. Immédiatement nous avons cessé de parler et nous sommes reparties dans nos bureaux respectifs.
Le pauvre est resté marri…
QUI dénoncera l’apartheid que subissent les hommes lorsqu’ils débarquent dans une réunion de femmes ? ?
Mary
10 septembre 2017 @ 01:03
Vous !
Marie de Bourgogne
12 septembre 2017 @ 07:19
Non car j’aime bien me retrouver en compagnie de femmes.
Cosmo
9 septembre 2017 @ 05:56
Ayant eu le plaisir d’y déjeuner et dîner quelques fois, j’ai pu apprécier la grande tradition du club anglais dans sa splendeur.
Robespierre
11 septembre 2017 @ 15:49
L’intérieur est-il aussi beau que l’extérieur ? Cette façade me fait rêver. Je suis fan de Palladio.
Cosmo
12 septembre 2017 @ 20:05
Dear Rob,
L’intérieur est superbe, dans le style georgien. Les couleurs sont pastels pour la salle-à-manger et certaines pièces au rez de chaussée. Il y a une très belle cage d’escalier avec les portraits de tous les présidents du club depuis sa création.
Le tout est meublé de pièces authentiques dans le plus bel acajou.
Après le déjeuner, on prend le café dans la bibliothèque où la plupart de ces gentlemen font une petite sieste, leur journal sur le nez.
On y compte parmi les membres les plus grands noms du Royaume-Uni…et on y mange bien.
Amicalement
Cosmo
Robespierre
13 septembre 2017 @ 17:47
Merci Cosmo.
Valerie
9 septembre 2017 @ 06:41
Pas de femmes donc pas d histoires à l horizon
C est mieux comme cela
Tourmaline
10 septembre 2017 @ 17:31
Les productions littéraires et adaptations cinématographiques britanniques, souvent dans le contexte de l’empire, ne seraient pas ce qu’elles sont sans les délicieuses descriptions pleines d’humour des clubs réservés aux messieurs. Je pense à tous les clubs réels ou fictifs que l’on trouve dans John Le Carré, à Conan Doyle et le club de Diogenes de Sherlock Holmes, à Jules Verne dans Le Tour du monde en 80 jours, et à des dizaines d’autres. Dans un contexte plus quotidien, les femmes peuvent aussi se sentir soulagées de se retrouver entre elles, par exemple après un grand dîner, papotant en faisant la vaisselle pendant que les hommes ‘se reposent’. Vision peu féministe s’il en est, mais une tradition que je retrouve dans tous les pays. (Je peux l’écrire sans état d’âme, c’est mon homme qui organise les repas, un chef manqué…)
HRC
13 septembre 2017 @ 19:19
le Ganymède que fréquente Jeeves….
HRC
13 septembre 2017 @ 19:20
le Junior Ganymède !
Philippe Gain d'Enquin
11 septembre 2017 @ 20:54
James Brook le Rajah Blanc de Sarawak en était-il seulement membre ?