C’est en 1839 que Jean-Casimir, duc de Blacas d’Aulps (cf. illustration), homme de confiance du roi Charles X, fit l’acquisition pour la somme de 175.000 florins sur sa cassette personnelle du château et des terres de Frohsdorf et Pitten situées en Basse Autriche.
Fief des comtes de Hoyos depuis le XVIIe siècle, le château de Frohsdorf avait ensuite appartenu en 1817 à Caroline Murat (cf. illustration) qui, veuve de l’ancien roi de Naples, et prisonnnière de l’Autriche, y avait trouvé refuge sous le nom de comtesse de Lipona, anagramme de Napoli.
C’est elle qui vendit le domaine en 1828 au célèbre général russe Alexandre Yermolov, ancien favori de Catherine II, qui avait quitté la Russie pour s’établir en Autriche. Après la mort du général survenue en 1834, ses fils le vendirent au duc de Blacas. Par testament, ce dernier laissera le domaine de Frohsdorf et ses terres à « Madame la Comtesse de Marnes, Marie-Thérèse de France, comme une partie de ce que j’ai eu du roi Louis XVIII« .
Ce n’est qu’en 1844, peu de temps après la mort du duc d’Angoulême, que le duc de Bordeaux, qui était alors devenu chef de la maison de Bourbon, prenait officiellement le titre de comte de Chambord. (cf. illustration)
Il s’installa définitivement à Frohsdorf, mettrant aisni fin à une longue errance de 14 ans d’exil. A son tour, en 1851, le comte de Chambord recevait le château de Frohsdorf en héritage de sa tante (cf. illustration)
C’est à Frohsdorf que la famille royale, proscrite de France par Louis-Philippe, allait vivre pendant près de 40 ans, de 1844 à 1883, date de la mort du comte de Chambord et que, par la suite, s’y succèderont ses héritiers. Dans cette demeure où « la Cour » allait, pour la première fois, pouvoir pleinement s’installer, le jeune prince, sa soeur la princesse Louise-Marie, future duchesse de Parme et sa tante la duchesse d’Angoulême que tout le monde appelait « La Reine » purent alors faire placer les souvenirs historiques et reliques royales miraculeusement rescapés des Tuleries, qui avaient pu les accompagner dans leur exil et auxquels s’étaient joint les nombreux cadeaux qu’avaient fait de fidèles serviteurs de la monarchie légitime.
Rebâti dans la seconde moitié du XVIIIe par le comte Johan-Philip Hoyos dans le goût baroque autrichien, le château de Frohsdorf se présente aujourd’hui encore sous la forme d’une solide construction quadrangulaire d’apparence assez sévère, entourée de douves sèches bordées de balustrades. La demeure qui est peinte dans ce jaune ocre traditionnellement utilisé en Autriche, comporte trois étages, dont un en attique, et enferme une cour interieure pavée à laquelle donne accès une importante porte cochère. (cf.illustration)
La façade d’entrée qui se déploie sur 9 travées, est surmontée d’un important fronton triangulaire, qui a conservé les grandes armes de France que le prince y fit apposer dès son arrivée, supporté par dix pilastres coiffés de chapiteaux d’ordre composite. (cf.illustration)
Plus large, l’aile Ouest donnant sur le parc à la française aligne ses 11 croisées animées par huit pilastres que surmontent des statues mytologiques placées à l’aplomb de la toiture. Les deux autres ailes sont plus sobres, seule l’une d’elle, qui donne sur un parc de 200 hectares peuplé de cervidés, se distingue par la saillie que fait le choeur de la chapelle, tandis que l’autre donne sur le jardin privé du prince. En outre, le domaine s’assortissant de 3000 hectares de terres et de forêts qui permettait au prince d’assouvir sa passion pour la chasse.
Franchissant le porche d’entrée, le visiteur était accuelli par une imposante statue de Jeanne d’Arc (cf.illustration), toujours aujourd’hui conservée dans une niche. Il s’agissait d’une oeuvre commandée au sculpteur Rinaldi par la duchesse des Cars à Rome en 1833 et ensuite offerte au duc de Bordeaux.
Puis, il était reçu dans un vestibule ouvrant sur les salons de réception qui se succédaient en enfilade tout au long du rez-de-chaussée de l’aile du midi donannt sur un parc à la française.
Le premier appelé salon des oiseaux, tirait son nom d’une collectiopn d’oiseaux naturélaisés conservés dans deux grandes armoires vitrées. Ses murs tapissés d’un apapier peint à fleur-de-lys d’or, étaient couverts de multiples trophées de cerfs, daims, chamois et chevreuils que le prince avait chassés sur le domaine et que côtoyait un important tableau de chasse figurant l’Hallali du Cerf à Chantilly en présence de Charles X, oeuvre du peintre Louis-Joseph Schmitz.
Puis venait le grans salon ou salon rouge qui tirait son nom d’un ensemble de sièges précieusement garis de tapisseries au petit point sur fond rouge exécutées par la duchesse d’Angoulême. C’est là qu’avaient été regroupés différents portraits historiques dont certains provenaient des collections de la duchesse de Berry au château de Rosny : le duc de Bourgogne (cf.illustration)
et son frère le duc d’Anjou, tous deux par Rigaud, le dauphin, fils de Louis XV par Robert Levrac-Tournières, Marie Leczinska par Nattier mais ausi un émouvant portrait de Marie Antoinette par Madame Vigée-Le Brun, qui portait encore la trace du coup de baïonnette des émeutiers lors de la prise des Tuileries le 10 août 1972, et la duchesse de Berry, mère du prince, en grand deuil peinte par Kinston dans ses appartements du Pavillon de Marsan. (cf.illustration)
Sur une console était conservée une relique insigne : la tête de l’ancienne statue d’Henri IV sur le pont Neuf. Miraculeusement retrouvée dans la Seine, elle avait été offerte au comte de Chambord par une délégation d’ouvriers venus visiter le prince en 1850.
C’est tout particulièrement dans cetet pièce aux murs suchargés de tableaux, qu’avait trouvé place, au milieu d’un lourd mobilier d’acajou de goput Biedermeier, le trône de bois doré offert parvles royalistes français en 1873 ainsi qu’en témoigne la seule photo du salon connue datant du temps du comte de Chambord (cf.illustration)
Ce meuble emblématique se trouve aujourd’hui conservé au château de Chambord. (cf.illustration)
Lui succédait le billard dont le sol était recouvert d’un tapis couvert d’un semis de fleur-de-lys et les murs abritaient des peintures de l’école iatlienne de ou d’après Raphaël, Le Tintoret, Tiepolo ou Canaletto. Comme dans les autres salons, au plafond pendait un imposant lustre en verre de Murano dont chacune des vingt-quatre branches se terminait par une fleur-de-lys au naturel.
L’enfilade des salons se terminait par le salon gris, celui-là même où s’éteignit Henri V le 24 août 1883. Après la mort du prince, la pièce avait été trabsformée en sanctuaire par la comtesse de Chambord. On y admirait le buste officiel du prince en marbre blanc, oeuvre du sculpteur Veray qui trônait sur la cheminée ainsi que différents souvenirs d’enfance du prince comme cette plaque de procelaine de Sèvres figurant le jeune duc de Bordeaux passant en revue la garde royale ay pavillon de Bagatelle. (cf.illustration)
C’est dans ces salons que vivaient le comte et la comtesse de Chambord entourés de leurs neveux Bourbon-Parme qui à partir de 1864, date de la mort de leur mère, vinrent vivre le plus souvent à Frohsdorf, de leurs proches parmi lesquels on remarquait les demi-frères du prince qu’étaient le prince Ferdinand de Faucigny-Lucinge et le duc della Grazzia et enfin des membres les plus fidèles du « service d’honneur du Roi » qu’étaient les Blacas, Damas, Monti ou Vanssay comme en témoigne cette photo prise dans les années 1860.
Le grand escalier et le couloir qui desservait les appartements du premier étage avaient été transformés en galerie de peinture à la gloire de la branche aînée des Bourbons. Dans un accrochage serré, on y voyait les portraits en pied de la plupart des rois de France : Henri IV en armure par Pourbus et cinq autres souverains en habit de sacre, Louis XIV par Rigaud, Louis XV par Van Loo, Louis XVI par Callet, Louis XVIII et Charles X par Paulin-Guérin. La galerie était complétée dans une parfaite continuité dynastique, par un grand portrait du duc de Berry (cf.illustration) portant la livrée de vénerie aux couleurs vert et amarante de la maison d’Arois, oeuvre du baron Gérard.
Et enfin, par les grands portaits d’apparat du comte et de la comtesse de Chambord, oeuvres réalisées par le peintre Alexis Pérignon peu de temps après leur mariage en 1846. Le premier étage comportait les appartements des quatre neveux du prince, enfants de sa soeur Louise, duchese régente de Parme, à savoir Robert, duc de Parme , sa soeur Marguerite, future duchesse de Madrid (cf.illustration)
Alice, grande-duchesse de Toscane et Henri, comte de Bardi. Mais aussi ceux des gentilshommes au service du prince parmi lesquels on distingait le duc de Lévis, Stanislas de Blacas, Maxence de Foresta, Edouard et René de Monti, Maxence de Damas, Joseph du Bourg, René de Vibraye, Fernand de La Ferronays ou Eugène de Raincourt que l’on appelait « la petite église de Frohsdorf » et qui allaient se succéder auprès du comte de Chambord. (Merci à Néoclassqiue pour ses recherches et le texte – Copyright photos : DR)
jul
7 mars 2011 @ 06:24
Olala, quelle merveille ! je me régale devant mon écran :)
Un grand merci à vous néoclassique !
Quand je vois la photo de la famille royale de France autour d’Henri V, je me dis qu’un album rééditant les photos de cette époque remporterait un certain succès auprès des passionnés d’histoire.
Avis aux Princes de Bourbon de Parme, qui conservent sûrement des trésors ;)
On reconnait facilement le Comte de Chambord au centre et la Duchesse de Parme, sa soeur (la « grosse dame » assise lol)
Les deux dames à gauches sont-elles les Comtesses de Vierzon et d’Issoudun leurs demi-soeurs aînées, filles du Duc de Berry ?
Le Prince Ferdinand de Faucigny-Lucinge, époux de la Comtesse de Vierzon est-il le n°I.
Le demi-frère du Roi est-il le n°II?
Pas de problème par contre pour reconnaître les jeunes Robert, Marguerite, Henri et Alice de Bourbon.
La famille d’Henri V était étonnement moderne pour l’époque…une famille « recomposée » avec des demi-soeurs du côté paternel (filles du Duc de Berry) et demi-frère et soeurs du côté maternel (enfants de la Duchesse de Berry et d’Ettore Lucchesi-Palli)
Sophie
7 mars 2011 @ 07:41
Merci à Néoclassique pour cet article si bien détaillé et documenté. J’attends évidemment la suite pour connaître ce qu’est devenu aujourd’hui le château…
Près de quelle ville en Basse Autriche se situe-t-il ?
Damien B.
7 mars 2011 @ 07:46
Merci Néoclassique de nous proposer cet excellent sujet qui contribue à parfaire nos connaissances et nous donne à voir ce qui est beau !
Je ne me rappelais pas ce joli portrait du Duc de Berry par le talentueux Baron Gérard.
Les textes et illustrations sont – mais cela ne m’étonne guère de votre part – d’une très grande qualité.
Bien cordialement,
Damien
Nemausus
7 mars 2011 @ 08:48
excellent article, tout comme tous les articles sur les châteaux et les joyaux d’ailleurs.
vivement la suite de l’article sur le devenir de cette demeure royale.
Jean I
7 mars 2011 @ 09:18
Comme Jul, je tenais à vous écrire Néoclassique : « quelle merveille ». Article historique comme je les apprécie sur ce site : fouillé, bien illustré et documenté et en plus j’ai appris plusieurs choses. Vivement demain (je suppose ) pour connaître la deuxième partie.
Aramis
7 mars 2011 @ 09:24
Grand merci à Néoclassique. Cette photo de famille recomposée est en effet d’un certain point de vue assez moderne… le comte de Chambord, révérence faite à sa naissance et à ses droits dynastiques, présente l’allure d’un bourgeois au ventre un peu trop rebondi… S’il avait eu l’allure et la « sveltesse » de son grand-père, son sort eut-il été différent ? !!
Quelqu’un pourrait-il indiquer le nom de toutes les personnes présentes sur la photo ? Merci par avance…
Je lis qu’il y a eu un Eugène de Raincourt parmi les fidèles… a-t-il un lien de parenté avec le député actuel Henri de Raincourt ? et ce dernier, tout républicain qu’il se doive d’être a-t-il conservé quelque fidélité non pas secrète, mais parallèle ou subsidiaire, à la fidélité de ses (éventuels) ancêtres ?…
Au récit concret des liens entre Chambord et ses neveux, je comprends mieux comment certains royalistes français peuvent avoir une révérence toute particulière pour les Bourbon de Parme, et pour certains, en faire leur roi de coeur voire leur roi de droit…
Par ailleurs, le château peut-il se visiter aujourd’hui ?
Bonne journée…
Luiston de Borbléans
7 mars 2011 @ 09:33
Merci à Néoclassique pour ce magnifique et si bien illustré article.
En examinant la fin du XVIIIème siècle et tout le XIXème siècle, pensant à Nos Royaux Cousins – toutes branches confondues : Bourbon, Orléans, Condé, Conti -, Nous n’avons à l’esprit qu’une phrase : « Que de tragédies, que de trahisons abjectes, que d’occasions non saisies, que de rendez-vous manqués avec l’Histoire et avec le Peuple ! »
Catherine 1315
7 mars 2011 @ 10:05
Excellent sujet traité à la perfection comme d’habitude. Bien illustré et documenté. Félicitations.
neoclassique
7 mars 2011 @ 10:43
Jul
Merci de vos compliments.
Il existe, hélas, assez peu de photo de groupes prises à Frohsdorf. Les Parme français n’en n’ont quasiment pas. Celle-ci est intéressante car elle est prise sur la terrase de Frohsdorf. Datant de 1859, elle regroupe autour du comte et de la comtesse de Chambord, la duchesse de Parme (suffrant d’un embonpoint d’un dérèglement thyroîdien), ses 4 enfants, le duc de Blacas, le comte Maxence de Damas, le marquis de Malaspina, Cazenove de Pradines et les comtesses Dodici, de Chabannes et de Montaigu.
Mais les 2 demi-frères du prince n’y figurent pas. J’en ai des clichés mais séparés.
neoclassique
7 mars 2011 @ 10:47
A Sophie 2
merci de vos compliments.
Frohsdorf se situe près de la petite ville de Wiener-Neustadt et à une quarantaine de kilomètres de Vienne.
Allez sur Google Earth, vous verrez très bien le château et son parc
N.
7 mars 2011 @ 10:53
A qui appartient-il aujourd’hui,
cosmo
7 mars 2011 @ 11:05
Excellent article!
Demeure superbe, chargée de souvenirs!
Pas de querelle dynastique s’il vous plait car nous ne sommes pas face à un problème de légitimité mais devant un monument chargé d’histoire, porteur de symboles pour tous.
Anais
7 mars 2011 @ 11:13
Le château semble être bien conservé comme on peu le voir sur la 1ère image. Merci Néoclassique pour ce nouveau reportage bien documenté et très complet.
marie-françois
7 mars 2011 @ 11:26
Neoclassique
Merci pour ce tres interessant reportage.
quels étaient les revenus des Bourbons en exil apres 1830 ?
VERSAILLAISE
7 mars 2011 @ 11:40
Cher Monsieur, votre talent de conteur et de reporter est tout à fait remarquable.
Tous mes compliments.
corentine
7 mars 2011 @ 11:46
Neoclassique merci et felicitations
que j’aime ces reportages, celui là est passionnnant, je ne connaissais pas ce chateau
et vraiment Régine, aujourd’hui vous nous gâter
palatine
7 mars 2011 @ 12:44
Merci Neoclassique. Je ne savais pas du tout à quoi ressemblait ce fameux chateau de Frohsdorf. J’aime bien les illustrations aussi.
neoclassique
7 mars 2011 @ 13:26
Marie-François 14
Intéressante et passionnante question à laquelle je ne peux que partiellement répondre n’ayant pas encore examiné l’important fonds d’archive déposé aux archives du Loir-et-Cher sur le sujet.
Ce que je puis vous dire c’est que la fortune des Enfants de France provenait d’abord de la succession du duc de Berry et de l’important apanage qui était le sien.
Celui-ci comportait un très important domaine forestier comportant les fôrets de Vierzon, de Wassy et de Val en Haute Marne et de Sainte Ménéhould dans les Vosges totalisant près de 20 000 hectares.
La succession du duc de Berry comportait également une importante collection de près de 100 prestigieux tableaux hollandais et français (qu’il avait rassemblés dans sa galerie de l’Elysée) ainsi que la collection de diamants du prince qui, toutes deux, furent vendus à Londres et Paris dans les premières années de l’exil.
Auxquelles il convient d’ ajouter les propriétés de Bagatelle et Rosny et, bien sûr, le domaine de Chambord et ses 5500 hectares, propriété personnelle du prince que la France lui offrit par souscription en 1820, sauvant ainsi ce prestigieux domaine de la démolition à laquelle il était promis.
Sans oublier le domaine de Frohsdorf, Pitten et Katzendorf qui fut offert par le duc de Blacas comme je l’ai dit dans l’article. Et le palais Cavalli à Venise dont il fit l’acquisition dans les années 1850.
Cette fortune considérable fut d’abord administrée par le marquis de Pastoret qui présida le conseil des affaires des princes jusqu’en 1852, puis par le duc de Lévis jusqu’à sa mort en 1863 et enfin par Joachim Barrande.
Le comte de Chambord avait là choisi des hommes de confiance intègres et habiles gestionnaires qui lui rendaient régulièrement compte des comptes et des placements qu’ils faisaient, notamment chez les Rothschild à Naples, et qu’il surveillait de près.
Parallèlement, le prince avec contracté alliance avec l’archiduchesse Marie-Thérèse d’Autriche-Este qui était, elle-aussi, à la tête d’une très importante fortune provenant essentiellement de l’extraction du célèbre marbre de Carrare, situé sur le territoire du duché de Modène.
La fortune du comte de Chambord fut particulièrement bien gérée, le prince y prêtant un soin vigilant, et fructifia considérablement grâce aux placements avisés de ses conseillers. Elle lui permit notamment de régler les nombreuses dettes qu’avait contractées sa mère en raison du train de vie princier qui était le sien à Venise.
neoclassique
7 mars 2011 @ 13:32
Aramis 6
Merci de vos compliments.
Henri de Raincourt, l’actuel ministre de la Coopération est bien de la famille d’Eugène. Mais Henri est chef de famille avec le titre de marquis, Eugène étant, lui, issu de la branche cadette des vicomtes de Raincourt.
Le château de Frohsdorf ne se visite pas mais vous saurez tout cela en lisant la suite demain
jul
7 mars 2011 @ 13:42
Ah merci Néoclassique de m’éclairer sur les personnages entourant la famille royale !
Quel dommage que ce genre de photos des Bourbons soit rare. Comme j’aimerai être une petite souris pour fouiller les albums de famille des Bourbon-Parme, des Lucchesi-Palli,des Massimo, des Faucigny-Lucinge, des Charette ou des Archiducs d’Autriche-Toscane :D
Je ne savais pas que Mademoiselle souffrait de la thyroïde…je pensais qu’elle avait hérité de certains gènes « saxons » lol
C’est amusant de constater qu’elle et son mari le Duc de Parme ont donné des prénoms rappelant les Capétiens du Moyen Age à leurs enfants. C’était la mode romantique :)
Le Duc de Parme est-il habillé en Ecossais? lol
jul
7 mars 2011 @ 13:44
Et si vous rédigiez les portraits des demi-frères du Roi et des ses demi-soeurs ?
cecil
7 mars 2011 @ 14:22
Maxence de Foresta est-il un ancêtre de la princesse Napoléon?
Il y a une coquille dans le texte: le prince de Faucigny-Lucinge et le duc della Grazzia n’étaient pas les demi-frères du comte de Chambord, mais les époux de ses demi-soeurs; Ses demi-beaux-frères, si j’ose dire!
Caroline
7 mars 2011 @ 15:05
A Neoclassique,bien merci pour ce beau reportage bien documente avec de nombreuses illustrations sur le chateau de Frohsdorf que je ne connaissais meme pas!
philippe gain d'enquin
7 mars 2011 @ 15:23
Passionnant voyage dans le temps; merci à vous Néoclassique de nous l’avoir fait vivre, dans la sobriété et la justesse. A vous, PhGdE.
francois
7 mars 2011 @ 15:35
Quels degats ce chateau a-t-il subi du fait de l’occupation sovietique? Et est-il en cours de rehabilitation, par qui?
Merci pour tout.
Francos
Jean Pierre
7 mars 2011 @ 15:43
Super cet article.
Je me demande qu’elle était l’ambiance dans ce chateau….le culte des occasions perdues ou bien celui d’être sûr de son bon droit……….
Charlanges
7 mars 2011 @ 16:38
Merci à Neoclassique pour cette belle évocation superbement illustrée. Il est bien regrettable que Frohsdorf ne soit plus aujourd’hui, quoique bien restauré et entretenu, qu’une coquille vide …
En réponse à la question d’Aramis (6) : Eugène vicomte de Raincourt (1839-1906), secrétaire et gentilhomme de la chambre du comte de Chambord, conseiller général de l’Yonne, époux de Laure de Sade (1843-1893), est
– le père d’Henri vicomte de Raincourt (1883-1928), conseiller général de l’Yonne, époux de Marie Thérèse Beuvain de Beauséjour (1883-1974),
– le grand-père de Philippe vicomte de Raincourt (1909-199), sénateur de l’Yonne, époux de Germaine de Selle de Beauchamp (1911-2010),
– l’arrière-grand-père d’Henri 9ème marquis (par extinction de la branche aînée en 1976)de Raincourt (1948), sénateur de l’Yonne, président du conseil général, maire de Saint Valérien, actuel ministre chargé de la coopération, époux de Michèle Piot, fille d’un député de l’Yonne, conseiller général et maire de Chéroy.
Laure de Sade avait apporté à son époux par son mariage en 1870 le château de Saint Valérien resté dans la famille de Raincourt depuis lors et propriété de l’actuel ministre.
JAusten
7 mars 2011 @ 17:04
Merci Neoclassique. Ce château et son histoire est une véritable découverte pour moi. Excellent sujet.
joyes
7 mars 2011 @ 17:24
Excellent! Merci vraiment, Neoclassique,pour ce travail sérieux,clair,solidement documenté,et de bonnes photos,certaines inédites (pour moi!!) Vivement demain
*GUSTAVE
7 mars 2011 @ 17:31
les historiens négligent trop souvent d’identifier les lieux où se trouvent ces châteaux & palais (Miramar est à Trieste, Laeken est à Bruxelles, Bouchout est à Meise, Belgique, Schönbrunn est à Vienne etc… )
Celui de Frohsdorf est dans la petite commune de Lauzenkirchen, Autriche.
*g
Capreolus
7 mars 2011 @ 19:22
Grand merci, Neoclassique, pour cette visite guidée au sein du Versailles de l’exil… que vous reconstituez à merveille.
Tout cela a un peu le goût de la madeleine de Proust. Sauf que nous n’avons pas connu Combray…
Colette C.
7 mars 2011 @ 19:55
Merci, Neoclassique, la passionnée du XIX e siècle que je suis, a énormément apprécié! d’autant plus que j’ai acheté l’an dernier les mémoires du Comte de Chambord, un livre énorme, où il raconte au jour le jour sa vie durant 40 ans: c’est très intéressant; et il parle de tous les personnages que Néoclassique évoque, et qui faisaient partie de sa famille et de ses proches!
Michèle
7 mars 2011 @ 19:55
Merci Neoclassique, pour ce merveilleux reportage et les magnifiques illustrations. j´attends avec impatience demain pour lire la deuxième partie de votre reportage.
danielle
7 mars 2011 @ 21:08
Merci pour ce reportage.
Ce château conviendrait à merveille à la princesse Marie de France épouse Gundakar.
danielle
7 mars 2011 @ 21:09
… Gundakar de Liechenstein
patricio
7 mars 2011 @ 23:16
tres bel article, comme je les aimes
merci Neoclassique
amities
patricio
Alberto
8 mars 2011 @ 00:31
La propiedad del castillo de Frohsdorf pasó a Doña Margarita de Parma casada con Don Carlos VII de Borbón y Austria-Este,Pretendiente legítimo al trono de España-
Aquí vivió su hijo Don Jaime de Borbón y Borbón-Parma que lo dejó como herencia a su hermana Doña Blanca de Borbón casada con el Príncipe Imperial Leopoldo de Habsburgo y estos lo donaron a sus hijos ,propiedad de la que fueron desposeídos con documentos falsificados por sus lejanos parientes los Borbón-Parma (Don Xavier ).
Yannick
8 mars 2011 @ 01:18
Encore un article passionnante, bravo !
Je ne savais meme pas que la famille royale de France avait vécu là bas en exil.
Silvia
8 mars 2011 @ 01:33
Un grand merci, Neoclassique, pour ce reportage fort intéressant. Je note que le petit garçon mignon de la dernière illustration est Robert, duc de Parme, qui avec le temps est devenu le père de Zita, dernière impératrice d’Autriche et donc de ce domaine de Frohsdorf.
Sébastien
8 mars 2011 @ 02:34
MERCI Néoclassique. Vous venez de mettre des images sur une page d’Histoire que je ne pouvais m’illustrer jusqu’alors. Votre article, avec référence aux illustrations, est un sinon LE modèle du genre. Vivement la suite !
neoclassique
8 mars 2011 @ 10:02
Cécil 22
merci de vos compliments.
je crois , mais je n’en suis pas certain, que la princesse Napoléon descend effectivement de Maxence de Foresta. En tout cas, elle conserve chez elle à Prangins en Suisse des vases offerts à Maxence par le comte de Chambord.
Vous avez raison, Ferdinand de Faucigny-Lucinge n’est que le demi-frère du comte de Chambord par son mariage avec Charlotte, comtesse d’Issoudun, fille illégitime du duc de Berry. Mais Adinolfo Lucchesi-Palli, duc della Grazzia est lui bel et bien le demi-frère du prince.
neoclassique
8 mars 2011 @ 11:58
Charlanges 27
merci de vos précieuses précisions généalogiques sur les Raincourt.
Dans le cadre de l’expositon que je prépare actuellement sur le comte de Chambord, grâce à vous, je vais tenter de me rapprocher d’Henri de Raincourt pour savoir s’il conserverait toujours à St Valérien des souvenirs personnels du comte de Chambord, comme je l’ai déjà fait pour bien d’autres descendants des gentilhommes de la suite du prince.
marie-françois
8 mars 2011 @ 13:34
Merci Neoclassique pour votre réponse détaillée sur le patrimoine des Bourbons.
Leurs propriétes, notamment Chambord,ne leur ont donc pas été confisquées ni par la monarchie de juillet ni par les régimes suivants.
Quant à l’apanage du duc de Berry, comment ont ils pu jouir apres 1830 ?
cecil
8 mars 2011 @ 15:02
neoclassique,
Mea culpa.
Je me suis emmêlé les pinceaux entre les demis et les beaux frères. En lisant le nom de l’époux de la comtesse d’Issoudun, j’ai conclu, sans réfléchir, que le duc della Grazzia était le mari de l’autre demi-soeur, la comtesse de Vierzon. En fait, cette dernière était mariée au baron Athanase de Charette de La Contrie.
En ce qui concerne la famille de Foresta, cela m’a toujours amusé de voir ces petits pieds-de-nez à l’histoire que constituent ce genre de mariage entre dynasties concurrentes. Que la descendante d’un fidèle des Bourbon épouse un membre (et le chef, qui plus est) de la maison impériale, prétendant au trône du même pays…Il y a eu d’autres unions problématiques, quand les 2 familles étaient à couteaux tirés, comme celle de Viktoria-Luise de Prusse avec le duc de Hanovre. On dirait « Roméo et Juliette », l’issue tragique en moins!
Caroline
8 mars 2011 @ 15:39
A Gustave[mess30],c’est un peu vrai mais ca depend de l’importance de toute commune a visiter!Par exemple,le chateau de Miramar tres visite est situe dans une grande ville italienne tout pres de la frontiere autrichienne Trieste a cote de l’ancien debouche naturel de toute l’Autriche!
Caroline
8 mars 2011 @ 15:43
A Neoclassique,votre article est tres interessant avec de belles illustrations!Tres bonne continuation peut-etre avec d’autres articles en preparation!
neoclassique
8 mars 2011 @ 19:07
Marie-François 43
Que neni!
Tous les biens des bourbons ont bel et bien été confisqués par la monarchie de Juillet, Louis-Philippe voulant même que Chambord, cadeau de la France au prince, revienne à l’Etat! Il a fallu attendre 1834 et 4 ans de procédure pour qu’ils puissent en retrouver la pleine jouissance
ce n’est qu’à partir de cette date là que s’est constitué un conseil de tutelle des Enfants de France administré par le marquis de Pastoret et présidé par la duchesse de Berry dans un premier temps.
Michael
10 mars 2011 @ 12:17
Néoclassique
j’espère que votre exposition sur le comte de Chambord sera objective. Vous n’hésiterez pas à mettre les carnets du comte de Chambord publiés par Philippe Delorme.
Grâce à ses carnets, contrairement à ce que vous affirmez, le comte de Chambord nous livre vraiment son avis politique. Il n’avait vraiment plus d’espoir dans une restauration monarchique telle qu’il l’entendait. Il savait pertinement bien que ces successuers légitimes les Orléans ouvriraient la porte à une monarchie parlementaire.
Le 21 novembre 1871 il dit dans ces carnets » En France, les Orléanistes font le plus grands efforts pour me faire abdiquer ou au moins renoncer au drapeau, ou me faire traiter avec les princes sur des bases parlementaires et libérales à l’excès le tout pour faire devenir le comte de Paris roi légitime.. »
p548 journal du comte de Chambord, annoté par Philippe Delorme.
Cette phrase montre, entre autre, que le comte de Chambord considérait le comte de Paris comme son successeur légitime en cas d’abdication de sa part.
jul
10 mars 2011 @ 18:18
mais non Mickael, cette phrase ne prouve pas du tout ce que vous espérez. Je l’interprète plutôt comme de l’ironie de la part du Comte de Chambord envers les Orléanistes et le Comte de Paris :D l’expression « faire devenir » prouve bien qu’Henri V n’y croyait pas, sinon il aurait dit utilisé le verbe « être » conjugué au futur !
Il se moque même des efforts des orléanistes dans ce passage lol il veut dire que les orléanistes rêvent en croyant pouvoir le faire abdiquer ou changera de drapeau.
Ce n’est pas parce qu’on parle d’un prince (ici le comte de Paris), qu’on le reconnait pour héritier lol !
Vous n’avez pas encore compris qu’un Roi de France et de Navarre ne peut choisir son successeur ? C’est contraire aux lois fondamentales.
neoclassique
10 mars 2011 @ 18:49
Michaël, vous me saoulez avec vos rabâchages sempiternels !
Croyez ce que vous voulez, peu m’importe.
Il y a belle lurette que j’ai renoncé, non pas en vous convaincre, mais à éclairer un peu votre lanterne.
Je ne pense pas présenter ces carnets car ils n’apportent rien, tout le monde en convient, quant à la manière dont le comte de Chambord voyait sa succession dont, de toute façon, il savait qu’elle ne lui appartenait pas puisqu’elle était du ressort exclusif de l’application de la loi salique. Interprétez cela comme il vous plaira, peu m’importe.
Adieu Michaël et bon vent !
Capreolus
10 mars 2011 @ 21:28
En réponse à Michael (message n°48) –
Dans la phrase que vous citez, le comte de Chambord expose le point de vue des orléanistes, NON PAS LE SIEN : ils veulent faire abdiquer le roi de droit – ce qui est déjà contraire au droit monarchique – ET négocier avec les princes d’Orléans « pour faire devenir le comte de Paris roi légitime ».
Ce n’est d’ailleurs pas l'(impossible) abdication en elle-même qui est censée faire devenir le comte de Paris légitime – preuve que, dans l’ordre de succession, il ne vient pas immédiatement après le comte de Chambord, et notamment dans l’esprit de ce dernier – mais l’ensemble de la démarche : abdication + tractation.
En effet, voilà la démarche orléaniste résumée par le comte de Chambord : « me faire abdiquer ou au moins renoncer au drapeau, ou me faire traiter avec les princes sur des bases parlementaires et libérales à l’excès LE TOUT pour faire devenir le comte de Paris roi légitime ».
Et un successeur légitime n’a pas besoin de quelque traité ou tour de passe passe que ce soit pour DEVENIR légitime : il EST légitime.
Si le comte de Paris a besoin d’une tractation quelconque pour devenir légitime, c’est qu’il n’est pas de soi le successeur légitime.
Et si le comte de Chambord fait de telles réflexions en ces termes, rejetant si manifestement la démarche des orléanistes (« libérales à l’excès » n’est certes pas un compliment sous sa plume), cela paraît bien signifier tout le contraire de ce que vous voulez y trouver. Le comte de Chambord manifeste là qu’il ne regardait pas le comte de Paris comme son légitime successeur.
Michael dixit :
« Grâce à ses carnets, […] le comte de Chambord nous livre vraiment son avis politique. »
Tu dicis ! (Lc. 23, 3)
Audouin
11 mars 2011 @ 01:13
Michaël (48)
Vous ne savez pas lire ou vous le faites exprès? Par cette phrase que vous citez, le Comte de Chambord, bien loin de considérer L.P.A d’Orléans comme son successeur, stigmatise les menées des Orléanistes qui tentent effectivement de faire du comte de Paris un roi légitime. Mais un roi « légitime » à leur convenance,ce roi qu’ils appellent de leurs voeux, un roi selon leur coeur, ce « roi légitime de la révolution », ce que précisément le Comte de Chambord ne voulait être à aucun prix. C’est ce qu’il ne cesse de répéter tout au long de ses Carnets…Si vous les avez vraiment lus, cela n’ a pas pu vous échapper, à moins que vous ne fussiez atteint de dyslexie.
Audouin
Michael
11 mars 2011 @ 08:47
Néoclassique
Je vous cite: « Je ne pense pas présenter ces carnets car ils n’apportent rien, tout le monde en convient, quant à la manière dont le comte de Chambord voyait sa succession dont, de toute façon, il savait qu’elle ne lui appartenait pas puisqu’elle était du ressort exclusif de l’application de la loi salique. Interprétez cela comme il vous plaira, peu m’importe. »
cette phrase révèle vraiment votre méthode historique: partielle et partisane.
Michael
11 mars 2011 @ 08:50
quand aux autres, je comprend votre logique d’indisponibilité de la couronne, mais cette théorie est confrontée a une réalité historique bien différente. Il est impossible que des rois d’Espagne soit aussi roi de France en même temps.C’est pour ca que des dispositions ont été prises.
Monseigneur le comte de Paris est le seul prince capétiens aîné ET dynaste en France.
jul
11 mars 2011 @ 13:12
ah Michael…
Comment faut-il vous expliquer que les rois peuvent cumuler les couronnes ?
Le Roi d’Ecosse est devenu Roi d’Angleterre, d’Irlande et d’Ecosse puis d’Australie, de Nouvelle-Zélande, du Canada etc…
Charles Quint à cumulé les trônes autrichiens, de l’Empire, d’Espagne, de Naples, des Pays-Bas, de la Franche-Comté etc…Philippe II y a ajouté le Portugal
Le Roi de Navarre est devenu Roi de France et de Navarre.
Nemausus
11 mars 2011 @ 13:49
J’avais bien dit qu’un jour où l’autre les orléanistes prétendraient que les Orléans sont les seuls aînés de la dynastie capétienne (54)… c’était d’ailleurs le but de tentative d’usurpation du nom de Bourbon et des pleines armes par les Orléans mais la justice y avait mis un terme….et bien voilà les partisans faisant fi de la justice de notre pays affirment haut et fort un mensonge de plus !
et j’apprends en plus que les orléanistes considèrent le duc d’Anjou comme le roi légitime d’Espagne, ce qui l’empêcherait selon eux d’être roi de France… Juan Carlos I va certainement apprécier…
vraiment nous atteignons le sommet du ridicule !!! on est proche de la folie furieuse à écrire de pareilles sornettes…
Alexis R
12 mars 2011 @ 19:44
Jul et Nemausus:
Mais vous avez parfaitement compris qu’un Bourbon ne peut régner à la fois en France ET en Espagne et vous nous l’avez même écrit ici.
Nemausus, n’est-ce pas vous qui disiez que les Bourbons d’Espagne qui s’étaient parés du titre de duc d’Anjou et avaient des prétentions au trône de France ne l’avaient fait que parce que, justement, ils n’étaient plus dynastes en Espagne?
Alexis R
patou
13 mars 2011 @ 12:37
Je ne dirai qu’une chose à Néoclassique :
BRAVO, BRAVO, BRAVO!!!!! vous m’avez régalée avec votre si intéressant reportage…….
Nemausus
13 mars 2011 @ 13:39
Alexis R,
Vous vous trompez entièrement, vous inversez mes propos.
C’est l’Angleterre qui a imposé lors du traité d’Utrecht cette impossibilité d’unir les 2 couronnes de France et d’Espagne sur la même tête. Ce traité ayant été bafoué à de nombreuses reprises, qu’est ce qui empêcherait à un prince de coiffer les 2 couronnes de nos jours si les 2 peuples l’approuvaient par référendum ? tout cela est bien entendu une vue de l’esprit, d’autant que la descendance masculine du duc d’Anjou est assurée !
Jul (55) vous a prouvé que de nombreux souverains ont porté simultanément de nombreuses couronnes …
La branche dite Carliste, n’a pas abandonné ses prétentions à la couronne d’Espagne lorsqu’elle est devenue l’aînée des Bourbons et a assumé ses droits à la couronne de France tout comme Alphonse XIII a fait de même en exil. Et aucun chef de la maison de Bourbon n’a été de fait roi d’Espagne en même temps (seulement en droit) qu’il assumait ses droits au trône de France.
cette branche aînée n’a pas assumée ses droits à la couronne de France parcequ’ils n’étaient plus dynastes en Espagne mais parque qu’ils étaient les aînés de la maison de Bourbon après le comte de Chambord.
C’est très simple à comprendre : aîné des Bourbons légitimes = roi de France !
Michael
14 mars 2011 @ 14:39
Nemausus
je vous cite:
« La branche dite Carliste, n’a pas abandonné ses prétentions à la couronne d’Espagne lorsqu’elle est devenue l’aînée des Bourbons et a assumé ses droits à la couronne de France tout comme Alphonse XIII a fait de même en exil. Et aucun chef de la maison de Bourbon n’a été de fait roi d’Espagne en même temps (seulement en droit) qu’il assumait ses droits au trône de France. »
Tout est dans vos rêves, les Boubons d’Espagne ont toujours été dans l’ambiguité. Quand à Alphonse XIII, il n’a jamais rien fait pour la France (ni les autres d’ailleurs) ce qui se comprend quand on se voue totalement à une cause.
La branche d’espagne en devenant étrangère à la France a perdu ses droits systématiquement sans esprit de retour. Le contraire n’est que le fruit d’une dissidence récente.
Alexis R
14 mars 2011 @ 15:49
Nemausus (59),
Donc, si je vous suis bien, parce qu’un traité a été bafoué il cesse d’être contraignant? Vous avez une conception toute personnelle du droit international!
La renonciation du duc d’Anjou au trône de France, pour lui et ses descendants, reste contraignante, a entraîné la naissance d’une nouvelle dynastie, les Bourbons d’Espagne, dont les membres demeurent non dynastes en France.
Et il ne suffit pas qu’un Bourbon espagnol soit déclaré non-dynaste en Espagne pour justifier qu’il se pare du titre de duc d’Anjou et se tourne vers ltrône de France. Car, quoi que vous en disiez, c’est ce qui est arrivé avec les prétendants carlistes, puis le duc de Ségovie et ses deux successeurs.
Comme Jul l’a indiqué, l’union personnelle de deux royaumes est possible, et c’est justement pour éviter ce cas de figure que le duc d’Anjou a renoncé à ses droits en France.
Si vous me permettez une note d’humour, je crains que vos comparses « ultras » ne s’étranglent en lisant votre proposition de recourir au peuple par la voie du référendum! Votre lecture approfondie du prince Jacques de France, duc d’Orléans, aurait-elle des effets secondaires indésirables?
Alexis R
Nemausus
14 mars 2011 @ 23:38
Michael nous ressort à saciété toujours les mêmes messages (60) sur l’impossibilité des Bournon-Anjou de régner en France sans apporter de justifications autre que ses propres paroles !!! toujours la même thèse orléaniste : tout ce que je dis est vrai parce que je le dis !
on attend toujours les justifications juridiques qui soutiennent ce genre de propos ! je pense qu’on va attendre très très très longtemps !
Alexis R,
comprenez ce qui vous arrange.
Je n’ai plus besoin de prouver que les renonciations d’Utrecht sont nulles, de grands spécialistes en droit l’ont prouvé avant moi ! y compris à la demande de Louis Philippe I ! vous vous plaignez que les légitimistes se répètent alors prenez votre courage à 2 mains et retournez dans les archives de Régine pour trouver les nombreuses justifications apportées sur ce sujet …
vous aimez rabacher vos propos erronnés, comme Michael, sur les mêmes sujets en faisant fi des réponses faites… c’est votre problème mais les lecteurs ont largement eu toutes les informations nécessaires pour se forger leur propres idées ou allez chercher par eux mêmes les informations qui leur manquent.
votre pratique pavlovienne du mensonge ne servira à rien car il y aura toujours un légitimiste pour démontrer la fausseté de votre raisonnement !
et vous ne voulez vraiment pas comprendre ce qui est très simple : la branche aînée dite carliste a assumé ses droits au trône de France parce qu’ils sont devenus les aînés en 1883 et cela n’a rien à voir avec leurs droits théoriques sur le trône d’Espagne. vous vous obstinez à lier les 2 prétentions entre elles alors qu’elles n’en ont absolument aucun, les lois de dévolutions des 2 couronnes étant différents !
quant au référendum, qui croiera que si la monarchie devait être restaurée il n’y aurait pas de consultation populaire sur la forme du gouvernement ou la nouvelle constitution ?
peut être que certains royalistes (légitimistes et orléanistes) espèrent un retour à une monarchie de droit divin… je n’en fais pas partie mais cela n’a rien à voir avec l’application stricte des lois fondamentales sur la dévolution du trône.
et vous devriez relire ce livre de Jacques d’orléans pour voir comment il exécrait tous les courtisans serviles qui entouraient sa famille et qui ont trompé son père sur les possibilités supposées réelles d’une restauration et qui continuent avec son frère et son neveu !
Il n’y a pas de meilleur moyen pour connaître son adversaire que de lire des livres écrits objectivement par des historiens non partisans ou des princes en opposition avec la pensée unique qu’on leur a imposé toute leur vie !
mais on ne peut pas attendre de personnes qui affirment ou soutiennent ridiculement que les Orléans sont les aînés de la dynastie (alors que la justice française a bien confirmé le contraire) qu’elles comprennent mes messages… et d’ailleurs peu importe car je ne voudrais absolument pas convaincre de pareils partisans de rejoindre le duc d’Anjou…
jul
15 mars 2011 @ 07:46
Michael, quand on est l’aîné des descendants par les mâles d’Hugues Capet, d’Henri IV ou de Louis XIV, il n’y a pas besoin d’en « faire » (com60) pour être légitime (à la différence de cadets ambitieux), il suffit d’ETRE…
Le rang de chef de Maison ne se mérite pas…il s’hérite. C’est la base même de la monarchie.
Comment être « étranger » quand on est l’aîné des Capétiens ? C’est illogique.
Louis de Bourbon est sûr de son droit, il n’a pas besoin de s’en convaincre en faisant de l’activisme.
« Tout est dans vos rêves » lorsque vous pensez que la République sera renversée. Vos rêves ne valent pas plus que ceux des autres.
Si on pense que les Bourbons du XIXème siècle n’ont pas assez fait pour la France alors il faut mettre dans la balance tout le mal qu’ont fait les Orléans à la monarchie et à la France aux XVIIIème et XIXème siècle. Alors qu’est-ce qui pèse le plus lourd ?
Vous conviendrez donc qu’il n’y a pas d’acte qui rende un personne digne de succéder, ni d’acte qui rende un personne indigne de succéder. (A moins d’avoir un jugement très sélectif lol)
Cessez d’accuser les légitimistes de ce dont vous ne voulez pas être accusé.
Comment croire en la légitimité des prétentions des Orléans datant du XIXème siècle, dont sont obligés de se réclamer ses membres actuels, quand on sait que leurs ancêtres n’ont cessé de conspirer contre la branche aîné pour s’emparer de la couronne (Révolution de 1789, 1830…) ???
Est-ce une attitude qui inspire la confiance des monarchistes ? Pas de tous visiblement. Et c’est trop tard.
Ou quand on voit que leur interprétation des lois fondamentales oscillaient en fonction de leurs intérêts (Louis Philippe pour son fils Antoine installé en Espagne…)
Ils ont juste opportunément saisi le nationalisme naissant au moment de la Révolution et au XIXème siècle pour servir leurs intérêts.
Et je précise que je ne tiens pas rigueur aux Orléans actuels pour l’ambition démesurée de leurs ancêtres et leurs aventures. Ils sont aujourd’hui contraints de subir ce poids. Ils sont obligés de les perpétuer par fidélité pour ne pas donner tort à leur famille et faire plaisir aux nostalgiques (et c’est bien justifié) du Comte et de la Comtesse de Paris. On voit bien que Jean d’Orléans est animé par cette « piété filiale » et l’amour de la France. C’est très beau.
Mais je ne crois pas en ses droits aux couronnes de France et de Navarre. Par contre à celle de Roi des Français, c’est incontestable.
Je suis pour que tous les royalistes y trouvent leur compte et ne pas priver certains de leur bonheur. C’est pourquoi je suis content de voir les deux princes, les deux traditions réunies lors des cérémonies comme cee fut le cas l’an dernier pour le 400ème anniversaire de la mort d’Henri IV.
Est-ce aussi votre avis ?
Michael
15 mars 2011 @ 10:11
Jul,
je connais votre point de vue et vous connaissez le mien.
Pour moi, Mgr le Comte de Paris est le seul héritier légitme au trône de France (pour les arguments référer vous à tous mes anciens messages). Si vous préférez un prince espagnol, c’est votre problème.
Au passage, les Princes de Bourbons-Parme, actifs en France ont quelques petits soucis peu honorable avec la justice, on doit bien grincer des dents au mémorial de saint-Denis: http://www.sudouest.fr/2011/03/15/la-capote-de-condom-interdite-par-la-justice-342796-627.php
bonne lecture
jul
15 mars 2011 @ 13:11
Michael pourquoi ne répondez-vous pas précisément point par point à ce que j’écris?
Comment pouvez-vous dire que le Duc d’Anjou n’est pas Français? Etes vous membre du conseil constitutionnel? Vous qui aimez la France, qui reconnaissez son « Génie » qui soutenez les choix de Français peu importe le régime politique, pourquoi ne reconnaissez-vous une décision des tribunaux rendant la justice au nom de ce peuple français que vous adorez et idolâtrez ?
Le Duc d’Anjou est FRANCAIS. C’est la loi.
Reconnaître le Duc d’Anjou comme Français et Espagnol n’est pas un problème. C’est même plutôt cool :D
Jean d’Orléans est allemand jusqu’au bout des ongles et c’est très bien ainsi.
Sauf sur les papiers. Comment demander au gens de renier une partie d’eux même? c’est absurde.
Vous venez encore colporter des médisences…est-ce maladif chez vous?
Je répète : Cessez d’accuser les légitimistes de ce dont vous ne voulez pas être accusé.
Il y aurait beaucoup à dire sur Charles Philippe d’Orléans… Que chacun balaye devant sa porte. Vraiment je ne vous comprends pas. Vous tendez le bâton pour vous faire battre.
jul
15 mars 2011 @ 13:13
Je viens de regarder l’article. Attendez l’appel avant de crier victoire.
Et même si le Prince de Bourbon Parme doit devait retirer le nom « de Condom » où est le mal?
Moi, ça me plait cette histoire de préservatif :D c’est plutôt une bonne idée.
jul
15 mars 2011 @ 13:16
En fait, vous prenez les décisions des tribunaux quand ça vous arrange lol.
neoclassique
15 mars 2011 @ 21:14
Michael 64
je trouve ODIEUSES vos insinuations sur LES princes de Parme.
1. Un seul d’entre eux et non pas plusieurs comme vous le laissez pernicieusement entendre, a des problèmes avec la justice mais cela concerne son activité commerciale ( peu glorieuse j’en conviens) et aucunement sa personne.
2. Que devrait-t-on dire du prince Charles-Philippe d’Orléans ( le faux duc d’Anjou) qui fut mis en examen et condamné????
3. Et que devrait -t-on dire du prince Thibault d’Orléans qui fit de la prison, gravement compromis qu’il était dans des affaires de cambriolages et qui mourut en Centrafrique dans des conditions plus que troubles???? Ce même prince dont dans 8 jours, on commémore le 28e anniversaire de la ô combien mystérieuse disparition et que Charles le pusillanime n’osera même pas évoquer, naturellement….
Alors, de grâce, messieurs les orléanistes, balayez bien devant votre porte et à grande eau, parce qu’il y a beaucoup de scories à nettoyer dans la maison d’Orléans.
Nemausus
15 mars 2011 @ 21:16
bizarrement le message signalant une condamnation pénale à une amende d’un prince de Bourbon-Parme est publié et le mien en réponse rappelant la condamnation à de la prison avec sursis pour faux et usage de faux d’un prince d’Orléans est censuré !!! sans oublier les déboires carcéraux de feu Thibaut d’Orléans !
je ne m’explique pas la logique !
comme l’a si bien rappelé Jul, il faut d’abord balayer devant sa porte… ;)
Michael
15 mars 2011 @ 21:30
je n’insulte pas les Bourbons-Parme, je trouve que cette affaire est plutôt cocasse. Le Prince Carl-Emmanuel en riait lui-même. J’ai peur que cela lui coute cher…
Les Princes, quand ils font des affaires sont soumis aux même lois que les français lambda…
jul
16 mars 2011 @ 08:13
Michael, vous avez bien raison de dire « Les Princes, quand ils font des affaires sont soumis aux même lois que les français lambda… » ;)
d'Artagnan
31 mars 2011 @ 11:00
48 Michael
Cette phrase évoque la prétention illégitime harcelante des Orléans vis-à-vis du Comte de Chambord qui ne les a jamais reconnu. Il a cédé tous ses documents et archives aux Bourbons de France vivant en Espagne, héritiers légitimes des Rois de France.
maria garcia
10 mars 2014 @ 04:18
ouis xiii avait 2 fils –
1-louis xiv 2.philippe duc d’orleans – princes du sang l’ainé et le cadet
si tous les fils,petits fils etc de la branche ainé sont disparus ou s’ils non pas d’enfants comme msgr le comte de chambord nomé lénfant du miracle et exilé en autriche pourquoi la branche cadet les orleans nónt pas le droit détre rois de france ou des français? Louis Philippe etait un bon roi et ses fils ont bien servie sa Patrie
marie Amelie etait une epouse serieuse et mere et grand mere afectueuse et le couple tres uni Et le duc d’Aumale IL n’avait valeur n’aimait pas la France?
Ainé ou cadet le sang est le meme ce qui change sont des circonstances
et les orleans ne sont pas coupables du vote de Philippe Égalité
le duc d’anjou a rennoncé a tous ses droits a couronne de France pour regner sur l’Espagne comme Filipe v alors ses descendents non pas le droit á qu’il a rennoncé
Mais ça ne me concerne pas je suis portuguaise j’ecris trop mal le français et je ne veux pas les espagnols chez nous ni 60 ans ni 60 secondes Chacun a sa place
Napoleon voulait et volait tout et il a tout perdu n’oubliezpas
Portugal est une Republique mais moi je me sens attiree pour la monarchie La branche ain ee a disparue avec Dom manuel ii Que vienne Dom Duarte Pio de
Bragance Rien ne sera piren qu’a present
excusez moi et merci
Mallet
9 avril 2015 @ 19:14
Bonjour,
Tout d’abord merci pour cet article très intéressant.
Je me permets de me joindre à cette discussion car, étant étudiante en restauration du patrimoine, j’ai la chance dans le cadre de mon travail de mémoire de pouvoir restaurer une copie d’une peinture d’un portrait de Charles X. Ce tableau proviendrait du château de Frohsdorf d’après une étiquette apposée à l’arrière. J’aimerais savoir si l’auteur de l’article (ou une autre âme charitable) pourrait m’aider à déterminer soit le peintre d’après lequel le tableau a été peint, soit la place de cette peinture dans le château ou encore les origines de cette commande et comment est il a arrivé au château.
je ne peux pas mettre les photos dans ce commentaire mais je serais prête à en envoyer par mail.
Merci d’avance
Emmanuelle
Namiro
19 juin 2015 @ 09:13
Bonjour,
Je trouve cet article très bien fait et les illustrations très jolies et assez inédites, en tout cas pour moi.
Je trouve que le tableau du petit duc de Bordeaux passant en revue la garde royale, pourrais-je savoir où il est possible de la voir, dans quelle collection de Musée?
Merci d’avance pour votre réponse.
Cordialement.
Romain
Pascale Pensis
16 octobre 2017 @ 16:09
C’est suite à la lecture de l’ouvrage intitulé « Mousseline la sérieuse » de Sylvie YVERT que j’ai effectué une recherche sur ce château autrichien.
Je vous recommande cette lecture et remercie Régine pour cet article instructif.
Amelie
24 janvier 2018 @ 08:47
Reportage émouvant et très intéressant