Entouré de jardins romantiques et paré de détails architecturaux fascinants, il témoigne de la créativité d’un homme qui a su traduire son succès littéraire en une expression tangible de ses rêves.
Alexandre Dumas, auréolé du succès de ses œuvres comme « Le Comte de Monte-Cristo » et « Les Trois Mousquetaires », souhaitait une demeure à son image : audacieuse, imaginative et unique. Il confia la construction à l’architecte Hippolyte Durand, qui conçut un château de style néo-Renaissance. Situé dans un parc de neuf hectares, le château est orné de sculptures et de fresques à la gloire des œuvres de Dumas, avec des références explicites à ses héros littéraires et à son univers.
Le domaine comprend deux édifices principaux : le Château de Monte-Cristo et le pavillon d’écriture. Le château principal, avec sa façade richement décorée, est un véritable manifeste de l’opulence. Mais c’est le pavillon d’écriture, appelé le Château d’If, qui révèle le mieux la personnalité de Dumas. Plus modeste mais non moins remarquable, ce pavillon servait de sanctuaire créatif, isolé du monde, où l’auteur pouvait se consacrer à son travail d’écriture.
Les jardins du château, conçus dans un style anglais, reflètent le goût de Dumas pour l’exotisme et l’évasion. Avec leurs grottes, cascades et bassins, ils offrent un cadre idyllique, propice à la rêveuse contemplation. Chaque coin du parc semble raconter une histoire, comme une extension naturelle des récits de l’écrivain.
Malgré son immense succès, Alexandre Dumas fut rattrapé par des problèmes financiers. En 1849, il fut contraint de vendre le domaine. Par la suite, le château connut une période d’abandon avant d’être sauvé par des passionnés de l’œuvre de Dumas. Aujourd’hui, grâce à l’association Les Amis d’Alexandre Dumas, et à quelques mécènes (dont Hassein) le site est restauré et ouvert au public (cet hiver depuis le 11 janvier).
Le château de Monte-Cristo est désormais un musée dédié à la vie et à l’œuvre d’Alexandre Dumas. Les visiteurs peuvent y découvrir des objets personnels, des manuscrits et des expositions temporaires qui plongent dans l’univers foisonnant de l’écrivain. Ce lieu magique continue d’inspirer les amoureux de la littérature et les rêveurs en quête d’évasion.
En visitant le château de Monte-Cristo, on ne pénètre pas seulement dans la résidence d’un génie, mais dans une œuvre d’art vivante, à l’image de l’imagination débordante d‘Alexandre Dumas. (Merci à Bertrand Meyer)
Nk
17 janvier 2025 @ 00:57
Hassan ii pas Hassaien
Passiflore
17 janvier 2025 @ 01:13
Georges Poisson, conservateur du Patrimoine, crée le comité de sauvegarde des Amis de Dumas. Il se crée paralèllement un syndicat intercommunal entre les trois communes voisine, Marly le Roi, Le Port-Marly et Le Pec. On organise un Prix puis, plus tard, des ventes-signatures de livres présidées par Juliette Benzoni qui invite des comédiens tels que Jean Marais. Juliette reçoit également quelques prix dont le premier prix Alexandre Dumas en 1973. Elle crée, ensuite, le Trophée Alexandre Dumas en collaboration avec l’association des amis d’Alexandre Dumas.
Hassan II du Maroc qui était « dumasphile » intervient, alerté par un article de « jours de France ». Il vient à Paris, vêtu d’astrakhan. Le comité de Sauvegarde des amis de Dumas lui propose d’être membre d’honneur. il répond : « non, quand on fait partie d’une association, on donne une cotisation ». Comme cotisation il propose de restaurer la « Chambre mauresque ». Georges Poisson lui avait demandé aussi s’il pouvait prendre à sa charge le chauffage. Le roi accepte et ajoute l’électricité et les toilettes pour un coût de 7 millions. A l’époque on organisait des mariages de jeunes mariés musulmans.
Pascal Hervé
17 janvier 2025 @ 06:57
Je suppose que parmi les mécènes c’est le nom d’Hassan II qu’il faut lire ?
Sissi32
17 janvier 2025 @ 07:19
Eh bien, comparé à celui du film…
Lucia 😻
17 janvier 2025 @ 08:02
Merci pour cette visite qui n’est pas dans des contrées lointaines et qui donne envie d’aller y voir de plus près .
aubépine
17 janvier 2025 @ 09:31
La salle mauresque du château fut restaurée entièrement aux frais du roi Hassan ii du Maroc qui admirait beaucoup Dumas .