Construit avant le XIème siècle, le château de Vayres, est situé dans un site majestueux sur les bords de la Dordogne à quelques kilomètres de Bordeaux.
Du donjon initial, en pierres, il ne reste rien. Amanieu d’Albret en devient le seigneur au XIIIème siècle. Il le fortifia et pour trois siècles le destin du château fut lié à celui de la famille d’Albret.
En 1326, Bérard d’Albret prit le parti du roi d’Angleterre, Edouard II, alors suzerain de la Guyenne, mari d’Isabelle de France, la fille de Philippe IV le Bel. Cette décision permit à son propriétaire, par les largesses qu’il reçut du roi, d’agrandir le château et de le transformer en une forteresse à la position stratégique majeure. De cette période subsistent de nos jours le donjon, le châtelet d’entrée et les douves qui ne furent jamais en eau.
La Guerre de Cent ans fut une période difficile pour ce château dont les propriétaires changèrent de camps plusieurs fois, tantôt soutenant les Anglais, tantôt les Français.
Il eut ensuite parmi ses propriétaires célèbres, César Borgia (1475-1507), duc de Valentinois et de Romagne, prince d’Andria et de Venafro etc…capitaine général de l’Eglise et cardinal. Fils du pape Alexandre VI et de sa maîtresse Vanozza Cattanei, il eut Lucrèce Borgia, duchesse de Modène et de Ferrare, ancêtre de toutes les maisons royales actuelles, pour soeur et épousa en 1499, Charlotte d’Albret, soeur du roi de Navarre, Jean III. Sa fille, Louise Borgia (1500-1553), duchesse de Valentinois épouse successivement de Louis II de la Trémoïlle et de Philippe de Bourbon, baron de Busset, le restitua à son propriétaire légitime, Henri d’Albret, roi de Navarre, grand-père de Henri IV.
Ce dernier en hérita de sa mère, y résida souvent, mais à cours de ressources, le vendit en 1583 à Ogier de Gourgue, Président des trésoriers des finances de Guyenne.
Le château médiéval fut alors transformé par son nouveau propriétaire, riche et puissant, en une magnifique résidence d’agrément comme la Renaissance sut en produire tant. Louis de Foix, sans rapport avec la famille princière, fut l’architecte qui présida à la transformation. Les magnifiques façades de la cour d’honneur sont son oeuvre. Il eut aussi à son actif le phare de Cordouan, dans l’embouchure de la Gironde.
Au XVIIème siècle, les Gourgue, de noblesse parlementaire, ayant soutenu leur camp contre Louis XIV et Mazarin eurent leur château endommagé.
En 1700, Jacques-Joseph de Gourgue, évêque de Bazas, en entreprend la restauration, harmonisant l’ensemble par l’achèvement de l’admirable façade qui domine la Dordogne avec son escalier monumental, et qui aujourd’hui symbolise le château.
Les Gourgues restèrent propriétaires du château jusqu’en 1900, mais n’y firent aucun agrandissement ou transformation notables.
Le château est toujours en mains privées et ses propriétaires actuels ont à coeur de lui restituer l’ancienne splendeur, quasi royale, que les XVIIIème et XIXème siècles avaient un peu ternie, par la carence de ses occupants.
L’amour de leur demeure et leur dévouement les ont emmenés à faire plusieurs campagnes successives de restauration. Ils eurent aussi à remeubler le château, en respectant son esprit.
Désormais classé monument historique (2001) Vayres, qui se visite, est un exemple de restauration réussie car toujours faite dans le respect absolu de son architecture, tout en permettant à ses propriétaires de l’habiter et d’en jouir comme la magnifique résidence qui fut créée à la Renaissance.
Pour en savoir plus sur les conditions de la visite du château de Vayres voir www.chateaudevayres.com (Merci à Cosmo pour cet article – Copyright photos : château de Vayres/P.Germain)
Patricia C
24 septembre 2012 @ 09:36
Chateau agréable à visiter. Les enfants sont très intéressés, notamment par le jeux d’enigmes qui leur est réservé. De la façade qui domine la Dordogne, on peut admirer le mascaret, grande vague ponctuelle très impressionnante qui remonte la rivière.
Zeugma
24 septembre 2012 @ 16:44
Patricia G.,
Merci !
Votre commentaire me fait découvrir le mot « mascaret ».
On se cultive sur « Noblesse et royautés » …
philippe gain d'enquuin
24 septembre 2012 @ 20:02
Serait-ce là, ou ici, ou là-bas que Cendrillon perdit sa pantoufle ? Qui prêtera attention à la magie du lieu Vayr(es) a! Cordial et vespéral salut à Aubert… PGE
Kalistéa
25 septembre 2012 @ 19:52
Bonsoir mon cher Philippe,je me suis laissé dire qu’il y avait plus de princes que de cendrillons qui passaient par ce superbe château royal ,nous ne voyons pas ici la merveilleuse piscine où ils attendent peut-être en se délassant que l’une d’elles vienne plonger parmi eux…
Après tout c’est bien arrivé à Albert de MOnaco! (mais dans un autre endroit je présume)
aubert
26 septembre 2012 @ 16:16
Il y a sur le site des snobs qui par l’adoption d’un style énigmatique semblent vouloir faire croire qu’ils savent des choses que les autres ignorent. Je trouve celà désagréable et discourtois.
Si l’on va sur le site de ce château il appartient à une SCI qui organise des attractions. Il n’y a pas de quoi se rouler parterre.
Kalistéa
28 septembre 2012 @ 10:10
Quelle mouche vous pique Tres cher Aubert?
Mais c’est vrai qu’il doit y avoir un sacré paquet de snobs sur un site comme celui-ci.
Bonne journée à vous …et aux snobs!
Cosmo
29 septembre 2012 @ 12:27
Cher Aubert,
En lisant ma réponse à Philippe Gain d’Enquin, vous verrez qu’il n’y a aucun snobisme derrière cela.
Posséder en SCI est relativement courant.
Bien à Vous
Cosmo
hubert
29 septembre 2012 @ 21:43
aubert je ne comprends pas votre intervention?
hubert
30 septembre 2012 @ 09:38
A qui s’adresse t-elle?
marianne
24 septembre 2012 @ 12:47
Merci, merci Régine pour ces belles photos et pour l’histoire de ce château .
C’est gentil pour tous ceux qui ne peuvent se déplacer !
Francky
24 septembre 2012 @ 13:22
Merci Cosmo pour ce reportage magnifique et ces belles photos !
Je suis souvent passé à proximité avec l’envie de m’y arrêter: je sens que la prochaine fois, ce sera fait, avec en prime, vos connaissances dans la tête pour accompagner ma visite !
Mayg
24 septembre 2012 @ 13:57
Beau château ensoleillé, qui donne envie de le visiter. A qui appartient -il aujourd’hui ?
Merci à Cosmo pour ces article.
Cosmo
25 septembre 2012 @ 09:55
Chère Mayg,
Les propriétaires n’ont pas souhaité que leur nom soit publié et je ne peux que me conformer à ce souhait.
Mais une petite recherche sur le net devrait vous fournir la réponse.
Bien à Vous
Cosmo
aubert
25 septembre 2012 @ 14:02
A l’inverse du Royaume-Uni où dans la plupart des cas une belle notice illustrée raconte l’histoire de la maison et donne l’arbre généalogique du propriétaire.
Kalistéa
25 septembre 2012 @ 20:00
MOn cher Cosmo ,figurez-vous que je viens à peine de prendre connaissance de votre superbe article magnifiquement illustré!
Ce ch^ateau est vraiment « royal » au vu de tout le développement photographique…
Et vous avez raison de dire que les propriétaires ont réussi leur aménagement intérieur: C’est un sans faute, charmant ,accueillant un plaisir aussi pour les yeux d’une personne de goùt.
Merci de vous donner du mal.BAV k.
chaton
24 septembre 2012 @ 16:16
magestueux
COLETTE C.
24 septembre 2012 @ 16:16
Château imposant et de belles salles. Merci.
jul
24 septembre 2012 @ 16:41
Merci Cosmo de nous faire visiter un si bel endroit ! c’est un article fort plaisant.
Avez-vous regardé les Borgias ?
Une phrase m’a intrigué, toutes les familles royales actuelles descendent de Lucrèce Borgia et du pape Alexandre ?
Cosmo
25 septembre 2012 @ 09:27
Cher Jul,
Merci pour vos compliments! Je n’ai pas encore regardé les Borgia. Est-ce bien?
Par son mariage avec Alphonse Ier d’Este, Lucrèce a eu trois enfants
Hercule II époux de Renée de Valois-Orléans
François épouse inconnue
Alphonse époux de Julie della Rovere
La fille d’Hercule, Anna, a épouse Jacques de Savoie-Nemours puis François de Lorraine-Guise. Elle est l’ancêtre directe de Louis XV par sa mère, la duchesse de Bourgogne, née princesse de Savoie.
La fille de François, Marfisa, a épousé Alderano Cibo, ancêtre drecte de la Maison de Savoie.
La fille d’Alphonse a épousé Alphonse d’Este, ancêtre directe d’Elisabeth Farnèse.
Avec le recoupement des généalogies et les mariages endogamiques vous obtenez toutes les maisons royales d’aujourd’hui, par leurs ancêtres Bourbons, Savoie et Habsbourg-Lorraine. Je ne suis pas sûr que la reine Elizabeth d’Angleterre ne fasse pas une exception.
Amicalement
Cosmo
Thibaut le Chartrain
25 septembre 2012 @ 18:53
Cosmo ,
Quelques précisions par rapport à votre précédent message :
– Renée de Valois-Orléans fut créée en 1515 1ère duchesse de Chartres et elle transmit le duché à sa descendance (elle était la soeur de la reine Claude épouse de François Ier).
– Anna d’Este a épousé d’abord François de Lorraine , 2ème duc de Guise et ensuite (et non l’inverse)Jacques de Savoie , 2ème duc de Nemours .
– François d’Este (fils de Lucrèce Borgia) , marquis de Massalombarda a épousé Maria di Cardona marquise de Padula d’où 2 enfants dont Marfisa (que vous citez) et Bradamante mariée à Hercule de Bevilacqua (postérité ?) .
Kalistéa
25 septembre 2012 @ 20:15
Mon cher Cosmo,en lisant ce dernier paragraphe,j’ajoute qu’un famille corse de bien moindre envergure que celles que vous citez,celle des de Mari de Tavagna dont une ancêtre était une Cibo de Gênes descend aussi de cette Marfisa et donc du duc Alfonso d’Este et de sa femme ,la très calomniée Lucrèce Borgia.
Merci de vos lumières ,si je n’avais peur de paraitre trop laudatrice ,je dirais que vous êtes infaillible,cher ami.
Savez-vous que votre dernier livre est épuisé de mme que le 1e ?Impossible de se le procurer.
Votre prochain travail, il faudra prévoir un fort tirage Il s’arrachera!
Bien amicalement K.
Thibaut le Chartrain
26 septembre 2012 @ 07:56
Kalistéa ,
L’érudition dont fait preuve Cosmo donne effectivement envie de lire ses livres .
Est-il possible que vous m’en donniez les titres ?
aubert
27 septembre 2012 @ 18:37
Thibaut le Chartrain puis-je me permettre de corriger: que vous « NOUS » en donniez les titres.
HRC
26 septembre 2012 @ 21:19
amicalement ?
jul
26 septembre 2012 @ 08:06
Merci pour vos précisions Cosmo
Effectivement avec Elisabeth Farnèse et les autres personnages que vous citez, les Capétiens doivent descendre de ce pape et de Lucrèce Borgia :D et sûrement bien d’autres personnes royales d’aujourd’hui.
Luise
26 septembre 2012 @ 12:43
Maison de Savoie
Anna d’Este et Jacques de Savoie-Nemours dont
Charles Amédée dont
Marie Jeanne Baptiste marié en 1665 au Duc Charles Emmanuel de Savoie dont
Victor Amédée II père de Maria Adelaide, future Duchesse de Bourgogne.
Mais Victor Amédée II a eu deux enfants avec la Comtesse de Verrua. Les enfants furent légitimés et la fille Marie Anne Victoire a été mariée avec le cousin Victor Amédée de Savoie 3ème Prince de Carignan. (Branche cadette devenue avec Charles Albert Branche Ainée. Le roi Charles Albert est l’ancetre des Rois d’Italie.)
Luise
26 septembre 2012 @ 16:01
Une précision :Charles Amédée était le petit-fils de Jacques de Savoie Nemours et fils de Henry I de Savoie Nemours.
Merci à Cosmo pour l’article.
Mélusine
24 septembre 2012 @ 17:17
Vingt siècles d’existence et toujours debout ! Sa devise pourrait être : de Vayres, soit, mais de verre jamais ne fut.
Il semble être entouré d’un magnifique jardin à la française et l’escalier à double révolution qui y conduit en impose. En outre, des douves, un donjon, des mâchicoulis, tout ce que j’aime.
Il paraît que le roi Henri IV y fit de fréquents séjours.
Mélusine
24 septembre 2012 @ 17:22
Dix siècles, bien sûr, ce qui est déjà beaucoup.
marianne
25 septembre 2012 @ 12:20
Oui ! :)
Kalistéa
25 septembre 2012 @ 20:20
Chère Mélusine vous savez très bien que la fameuse pantoufle était de VAIR!
Même vous vous ne pourriez danser avec des chaussures de verre…
En outre ,ne salivez pas trop sur ces douves-là …elles sont sèches et archisèches …et elles l’ont toujours été!
Bonne soirée féérique. K.
Mélusine
26 septembre 2012 @ 12:38
Chère Kalistéa, je ne faisais pas allusion à une quelconque pantoufle « de vair », mais à la fragilité « du verre » dont ce château semble dépourvu puisqu’affichant vaillamment dix siècles d’existence : « de verre ne suis ».
Quant à ces « douves archisèches » effectivement, comme les chaussettes de l’archiduchesse pourrait-on dire, je les préfère aux autres, souvent glauques et empestant la vase. Celles-ci conviennent donc parfaitement à mes narines délicates.
Je vous souhaite une excellente journée sur N&R.
hubert
26 septembre 2012 @ 13:36
divine mélusine il se trouverai t bien un prince charmant pour vous offrir à vous des pantou fles de vair dans les douve s romantiques de ce château qui de verre n’est point mais en a l’attrait! :)
Mélusine
28 septembre 2012 @ 14:37
Mais qu’il vienne, cher Hubert, je l’attends…de pieds fermes ! A condition qu’il ne ressemble pas à l’émir du Qatar.
aubert
27 septembre 2012 @ 18:35
Chère Mélusine, voilà la preuve que sur ce site on n’est pas toujours compris.
Mélusine
28 septembre 2012 @ 14:30
Cher Aubert, puisque vous faites allusion à l’incompréhension « on naît sans but, on vit sans comprendre, on meurt anéanti ». J’adore cette citation parcequ’elle est tellement pessimiste qu’elle me fait rire. Il avait le chic pour remonter le moral des « troupes », Bergman !
Kalistéa
28 septembre 2012 @ 19:58
Chère Mélusine,votre échange avec Aubert me fait penser aux derniers mots d’un mourant mais je ne me souviens plus très bien qui c’était :peut-ètre le grammairien Vauvenargues.
Il reprit un peu connaissance pour entendre les médecins qui étaient à son chevet se disputer sur la cause qui provoquait visiblement son prochain décès…
Il émit cette remarque désabusée:
« Je suis né sans savoir pourquoi
j’ai vécu sans savoir comment,
Et je meurs sans savoir ni pourquoi ,ni comment! »
Bonsoir à tous K.
philippe gain d'enquuin
26 septembre 2012 @ 19:43
le domaine appartiendrait-il – pour peu que nous le voulions – à une archiduchesse dont les chemises sont aussi sèches et archisèches que les douves dont vous nous entretenez ? A vous PGE
Mélusine
28 septembre 2012 @ 15:04
Oui da PGE, pourquoi ne pas imaginer ces lieux habités par une archiduchesse de la Chemise Sèche, ainsi qu’un chevalier blanc déclamant des vers en alexandrin, des trouvères vidant gaiement des verres en chantant à tue-tête « Bon vin je ne te puis laisser » et même un prince chaussant les pieds menus d’une cendrillon furtive et versatile ?
A présent, vers quelle issue acheminer ce petit conte ? Celle que l’on voudra, mais à Vayres, en tout cas.
Kalistéa
28 septembre 2012 @ 20:18
ça doit etre comme çà que se forgent tout doucement les légendes qu’on raconte aux touristes qui visitent les châteaux en ne demandant qu’à en entendre .
Nous pourrions former un groupe d’inventeurs de légendes pour chaque château que Cosmo donnerait à découvrir.
Qu’en pensez-vous?
Le beau Cosmo n’aurait plus ensuite qu’à écrire des livres sur les châteaux où il est reçu avec les légendes que Mélusine, Pge et votre servante auraient inventées.
Sur cette agréable perspective,je souhaite bonsoir à tous. K.
Ps .Les livres de notre ami Cosmo sont épuisés comme j’ai dit. Il s’agit d’une biographie des derniers empereurs d’autriche « Charles et Zita » écrit avec la collaboration et les souvenirs del’archiduc Rodophe.L’autre est un livre sur la vie et l’oeuvre du dernier shah d’Iran avec la collaboration du prince Reza.Mais c’est à l’auteur non à moi de vous donner d’autres précisions sur ces ouvrages qui ont été appréciés. Il le fera très volontiers je présume si vous le lui demandez.
Bien amicalement.K.
hubert
29 septembre 2012 @ 10:03
Mélusine ma bonne fée vous attendez le prince charmant de pied ferme?
Et vous concevez Cendrillon furtive et versatile!OH OH!Moi qui n’aime pas la chasse j’étais prêt à aller tuer quelqu’écureuil pour vos pantoufles mais je vais peut être laisser la place à PGE? :) :) :) tout en restant votre admirateur fervent bien sûr!
Mélusine
29 septembre 2012 @ 15:42
Eh bien, cher Hubert, l’écureuil l’a échappé belle ! Ce cadeau aurait sûrement plu à Cendrillon, mais le petit coeur sensible de Mélusine ne vous aurait jamais pardonné cet assassinat.
Quoi qu’il en soit de mon petit conte sans rime ni raison et puisque dans nos contrées tout se termine par des chansons, dédions celle-ci (l’une de mes préférées) à Cosmo et à ce beau château : la bouleversante « Corsica » par Petru Guelfucci. « Ghjuvella di maraviglie, un ne circate sumiglie….Coooooorsica ».
hubert
30 septembre 2012 @ 09:46
Ma chère fée:au fond j’adore que l’idée de tuer un charmant animal pour vous parer ne vous convienne pas!
Pour vos petites pantoufles, ma douce, un joli tissu tout doux vous sera donc suffisant…pour vous taquiner je vous rappelle que nous marchons tous avec des vaches et des veaux au pied…j’arrête car mon petit fils me dit que je passe du « joli coeur » à « l’affreux jojo »! Insolente jeunesse!
Mais avec vous je ne voudrais surtout pas être désagréable j’apprécie trop votre plume et votre fantaisie.Je dépose à vos pieds mes hommages et vous souhaite un radieux dimanche incomparable fée :)
Mélusine
1 octobre 2012 @ 16:28
Ah, cher Hubert, merci. Avec vos légères et délicates pantoufles je franchirai bien plus de lieues et plus prestement sans doute que cet idiot de chat avec ses lourdes bottes en peau de « ce que vous savez ».
Remerciez tant et plus votre petit-fils pour sa patience et sa gentillesse. Il semble aussi charmant que son grand-père, ce qui n’est pas peu dire.
Cosmo
30 septembre 2012 @ 10:20
Chère Mélusine,
Merci pour votre dédicace!
Amicalement
Cosmo
Mélusine
29 septembre 2012 @ 11:15
Kalistéa, je ne suis pas certaine qu’après avoir soigneusement préparé un sujet sur un château, Cosmo soit enchanté (c’est le mot) de voir notre « comité de légendes » l’envahir de ses délires et affabulations, chahutant et piétinant au passage la vérité historique et déversant sur ses ruines nos plaisanteries de potaches.
J’espère d’ailleurs qu’il ne se formalisera pas des échanges précédents, ce magnifique château si bien raconté nous ayant inspirés.
Concernant ses livres vous m’apprenez quelque chose, car j’ignorais qu’il en avait écrit mais je n’en suis pas tellement surprise.
Que les ouvrages que vous citez soient « épuisés » je veux bien le croire, mais il me semble que c’est plutôt leur auteur qui devrait l’être, étant donné la somme de travail que cela a dû représenter pour lui.
Cela dit, un peu de pub sur N&R ne ferait pas de mal à notre cher Cosmo, lorsqu’il publie, mais ce fut peut-être déjà le cas.
Cosmo
30 septembre 2012 @ 10:31
Chère Mélusine,
Je vous remercie pour votre sollicitude. Mais rassurez-vous, je suis loin d’être épuisé, comme vous devez pouvoir en juger par mes interventions sur N&R.
La fatigue que représente l’écriture, parfois l’épuisement en effet, est largement compensée par le bonheur que cela procure. Etre publié et lu permet d’oublier les heures passées devant la table de travail.
La preuve est que l’on recommence à la première occasion. Et j’espère publier prochainement le travail que je viens de terminer.
Il est évident, maintenant que mon incognito est levé, que les lecteurs de N&R seront avertis en premier, non par un souci de publicité – cela, l’éditeur s’en charge – mais par amitié.
Rassurez-vous! Les délires, que nous pouvons tous avoir à partir d’un article et qui finissent par ne plus avoir de lien avec l’article, sont très souvent un enchantement. N’est-ce pas chère Fée?.
Continuons donc à nous amuser tous ensemble sur N&R!
Amicalement
Cosmo
Mélusine
1 octobre 2012 @ 16:20
Message bien reçu, cher Cosmo. Nous continuerons donc à délirer, chaque fois que l’occasion se présentera et même sans prétexte.
Kalistéa
30 septembre 2012 @ 14:40
Ma chère Mélusine ,si vous aimez la chanson corse il se pourrait que Cosmo vous en susurre quelques unes ,dans une douve archisèche par exemple,et a uclair de la lune bien sùr…
Par ex. celle-ci :
« un’t’in arricordi piu…ne,
a la funtana di l’onde…
ti parlava pettu, pettu
ô la mio capelli bionda…
a me mi parie bella
ancu più che la GIOCONDA! »
Bonne soirée fée de nos soirées mélancoliques.K.
Mélusine
1 octobre 2012 @ 16:08
Ah non et non, Kalistéa ! Pas question d’extraire Cosmo de sa retraite laborieuse avec des chansonnettes sentimentales, aussi jolies soient-elles.
Vous n’avez pas lu son message ? Il termine un nouvel ouvrage et en attendant le faire-part d’édition, dont il nous promet la primeure, pas question de sérénade au clair de lune, ni quoi que ce soit qui l’éloigne de sa table de travail. Un hymne corse, à la rigueur, mais surtout, rien qui incite à la rêverie, voyons, soyez raisonnable.
Cosmo
29 septembre 2012 @ 12:22
Cher Philippe,
Pas d’archiduchesses, ni de princesses, ni d’aucun sang bleu dans ce château aujourd’hui!
Il appartient à une famille de banquiers.
Les douves sont certes sèches, voire archisèches mais le cash flow nécessaire est bien là…
Amicalement
Cosmo
Palatine
1 octobre 2012 @ 10:12
… des liquidités.
JAusten
24 septembre 2012 @ 23:01
Dear Cosmo,
merci pour ce reportage. Je ne connaissais pas ce château. Ses différents style d’époque selon les façades et cet escalier majestueux qui fait penser un peu à celui du palais de Sans-souci et qui dénotent en peu style côté cour, cette vue superbe sur la Dordogne ma laissent perplexe : château étrange ? beau monument ? En tout cas il est d’une très grande originalité et je jouerais volontier à une partie de volant dans les jardins.
Un CDA de plus ?
Cosmo
25 septembre 2012 @ 09:00
En effet, Dear Jane! Et plutôt que le volant, la piscine.
Comme vous le dites, ce château est étrange et très beau. Son écclectisme interroge mais l’ensemble est réussi.
Cordialement
Cosmo
Caroline
25 septembre 2012 @ 09:00
Cosmo,bien merci pour votre beau article touristique non loin de Bordeaux!
Palatine
25 septembre 2012 @ 09:16
Impressionnant ! et l’ameublement est très raffiné.
Mais dans l’architecture, ces dômes je n’aime pas trop, cela fait penser à une casserole renversée. C’est ce que je n’aime pas aussi dans le château de Vaux-le-Vicomte.
Kalistéa
25 septembre 2012 @ 20:30
Chère Palatine ,ce que vous dites me fait penser à l’affreux château de Navarre en Normandie ,qui n’existe heureusement plus, que Napoléon acquit pour Joséphine afin qu’elle s’y retire après leur divorce.La coupole en était si hideuse qu’on appelait ce château « la marmite ».
Joséphine pleura tellement qu’elle concurença le ciel normand et ,naturellement,réussit à faire ce qu’elle désirait c-à-d revenir dans son cher Malmaison.
Je ne vous fait pas l’injure de supposer que vous ne le saviez pas mais c’est histoire de bavarder un peu.BAV .Amicalement K.
Kalistéa
25 septembre 2012 @ 20:32
Flùte! »je ne vous fais pas… »
Palatine
26 septembre 2012 @ 09:49
chere Kalistea, je connaissais bien sûr l’histoire de Navarre, qui était un vilain château. Mais comme vous le savez, Joséphine trouva très vite une « consolation » et oublia bien vite sa marmite. Le charmant comte de Turpin, si ma mémoire est bonne, qui avait un si joli coup de crayon, et sans doute d’autres talents…
Kalistéa
30 septembre 2012 @ 14:45
Les Turpin ont toujours eu l’habitude d’avoir sur eux un assortiment de « saintes amulettes »…
Palatine
1 octobre 2012 @ 18:23
ah vous appelez cela « amulettes » ? joli…
kalistéa
2 octobre 2012 @ 15:10
Les marchandes de poisson sont parfois poêtesses.
Mais le poête à qui je pensais ici c’était Vigny…
« Turpin disait,tenant les saintes amulettes:
« sire,on voit dans le ciel des nuages de feu… »
certains parlent de « bijoux de famille », on a le choix!
Ah! ah! ah!
Bonsoir chère. bav.K.
agnes
25 septembre 2012 @ 09:32
Merci pour cet article. Une région de France que je ne connais pas encore.
Comma disait ma mère : pourquoi aller au bout du monde alors qu´il y a tant de belles choses à découvrir en France.
ROSE2
25 septembre 2012 @ 11:10
Dear Cosmo,
Lorsque j’ai lu le titre, j’ai su que c’était vous.Merci
Voilà qui me rappelle de très bons souvenirs !
Très cordialement
ROSE2
Pierre-Yves
25 septembre 2012 @ 12:53
A en juger par l’état du gazon, on voit que le climat de la Dordogne n’est pas exactement celui de l’Irlande.
A moi aussi l’existence de cet imposant château avait échappé. Il ne passe pourtant pas inaperçu, ni dans ses proportions ni dans son architecture assez hétéroclite !
Merci à vous Cosmo de nous offrir cette belle découverte .
Jean Pierre
25 septembre 2012 @ 18:01
Vayres est une commune de la grande banlieue bordelaise donc en Gironde mais sur la rive de la Dordogne.
Aucun mérite j’ai fait mes études à Bordeaux.
ROSE2
27 septembre 2012 @ 10:48
Jean-Pierre,
Vous avez parfaitement raison !
ROSE2
26 septembre 2012 @ 12:20
Pierre-Yves,
Il est rare que je n’apprécie pas un de vos commentaires.
Il pleut aussi en Dordogne mais sans comparaison avec l’Irlande en effet !
hubert
26 septembre 2012 @ 00:10
intéressant château aux multiples facettes merci cosmo
Alexandre
26 septembre 2012 @ 13:35
Merci Cosmo, pour cet article génial. Ce château est effectivement très particulier et donne envie de descendre à Bordeaux. Ecrivez-nous d’autres articles, vous êtes excellent! Cordialement.
ARAMIS
29 septembre 2012 @ 00:11
Je me joins à votre commentaire, Alexandre, en tous points ! Cordialement à vous et à ce cher Cosmo !