Ce superbe collier du maharaja de Patiala fait également partie de l’exposition rétrospective des bijoux du joaillier Cartier qui se tient actuellement à Tokyo. (Merci à Patricio)
Ce superbe collier du maharaja de Patiala fait également partie de l’exposition rétrospective des bijoux du joaillier Cartier qui se tient actuellement à Tokyo. (Merci à Patricio)
agnès
17 avril 2009 @ 08:13
il a l’air bien malheureux ; l’argent ne fait pas le bonheur.
Danielle
17 avril 2009 @ 09:26
Personnellement, je n’aime pas cette forme où il y a trop de rangs, pour moi deux ou trois suffisent pour mieux faire ressortir le travail et la beauté des diamants.
minou
17 avril 2009 @ 09:29
Whaouh!!. Ce collier est mieux porté sur une femme tout de même , pour un homme cela fait bizarre …
Les trois petites noires et la pierre jaune doivent être des diamants ? et bien sûr pour le reste ….
En tout cas , cela fait rêver
Jean I
17 avril 2009 @ 11:22
Merci à Patricio pour cette image qui nous permet d’admirer ce superbe bijou
Laurent D
17 avril 2009 @ 12:54
Les maharajas portaient toujours énormément de bijoux.
De plus le collier n’est qu’une réplique, c’est un responsable de Cartier qui a réussi à retrouver la trace de la monture avec certaines pierres et l’a racheté.
Toutefois de nombreuses pierres avaient été vendues comme l’énorme diamant jaune – appartenant aujourd’hui à la De Beers et qui pèse 234,65 carats – il a été remplacé par une copie en zirconium.
Laurent D
17 avril 2009 @ 12:56
il y a un excellent livre sur les joyaux des maharajas : « Bijoux de maharajas » aux editions Assouline avec de nombreuses et sublimes photos.
Conny
17 avril 2009 @ 12:56
En 1928, Bhupindar Singh (1891-1938), souverain de Patiala, au Penjab, passe commande à Cartier du plus grand bijou jamais réalisé : un collier de 2 930 diamants dont le fameux De Beers (234,5 carats !). Le maharajah souhaite affirmer sa puissance. De fait, Bupindhar Singh est réputé pour le faste de sa cour. Des archives font revivre les prodigieuses fêtes, les mariages princiers, les décors éblouissants. Mais la chute de l’Empire britannique et l’indépendance, en 1947, portent un coup fatal à cette magnificence. La loi d’abolition des trésors d’État votée par le gouvernement d’Indira Gandhi, en 1971, accélère la déchéance des maharajahs. Leurs titres et leurs prérogatives sont progressivement abolis. Les possesseurs de bijoux n’ont plus le droit de les exporter. C’est dans ce contexte que le collier de Patiala disparaît… Mais la famille des maharajahs de Patiala a su s’adapter et conserve un rôle politique important : aujourd’hui, le descendant de Bupindhar Singh, le capitaine Amarinder, est Premier ministre de l’État du Penjab. Et en 1998, Éric Nussbaum, joaillier chez Cartier, a retrouvé la monture du collier et la maison Cartier s’est par la suite lancée dans une restauration aussi fidèle que possible – sans toutefois le précieux diamant De Beers…
Laurent F
17 avril 2009 @ 13:08
Le collier fut commandé à Cartier en 1928 par Bhupindar Singh, l’extravagant maharadjah de Patiala pour son usage personnel (les pierres précieuses ayant la réputation de porter bonheur, les maharadjahs indiens s’en couvraient à profusion!) Son fils Yadavindrah Singh (ici sur la photo) fut le dernier à le porter. La monture du collier a été retrouvé il y a quelques années mais les pierres essentielles dont le diamant jaune De Beers de 234 carats, les diamants poires de 18 à 73 carats ainsi que les superbes rubis birmans avaient disparu. Cartier l’a racheté et remplacé les pierres manquantes par des zirconiums et des rubis synthétiques. La restauration a demandé 4 années de travail !
Caroline
17 avril 2009 @ 14:22
Tres interessant avec tous ces commentaires historiques sur ces bijoux fabuleux,c’est semblable aux bijoux du shah d’Iran!Drole de similitude entre ces pays bien primitifs!meme si ca represente une fortune colossale,je n’aime guere ces bijoux trop lourds pour les hommes ,surtout ce genre d’hommes effemines!!
Depreux
12 janvier 2014 @ 17:10
Une remarque absolument ridicule
Sarbjeet Kaur
5 octobre 2016 @ 13:26
Bhupinder Singh Ji n’avait VRAIMENT rien d’efféminé. C’était un colosse qui avait outre ses femmes légitimes, plus de 300 concubines. C’était un guerrier redoutable et un homme d’une grande intelligence. Il est mort du mal qui a emporté nombre de ses pairs après la perte de leurs privilèges : d’ennui.
Sarbjeet Kaur.
JAusten
17 avril 2009 @ 16:24
quelle splendeur ! le travail de fourmi et d’excellence pour fabriquer de telles pièces m’émerveillera toujours !
Damien
17 avril 2009 @ 19:29
Il n’a pas l’air malheureux, mais royal et altier. Ce maharajah symbolise l’Empire des Indes rêvé, on dirait qu’il sort d’un roman de Kipling et d’une fresque hollywoodienne des années 30. Il est sublime.
JAusten
18 avril 2009 @ 10:43
Bien d’accord avec vous Damien
Actarus
18 avril 2009 @ 15:05
Oh la la, notre cher et très onéreux président doit certainement envier ce personnage bling-bling ! Comme dirait Jacques Séguéla, si à 50 ans on n’a pas autant de bijoux que le maharaja de Piatala, c’est qu’on a raté sa vie. ;-)
Laurent D
18 avril 2009 @ 16:12
Caroline,
C’est une tradition plus que millénaire que les Maharajahs et leurs épouses portaient beaucoup de joyaux : d’une part selon leur religion, ils croyaient beaucoup au pouvoir des pierres précieuses pour se protéger de certaines choses et d’autre part, plus futilement parce que les différents souverains des nombreux états formant l’Inde avant son unification étaient en quelques sortes en compétition sur leurs étalages de leurs richesses.
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-diamonds.htm
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-star-south-necklace.htm
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-pearls-perlen-maharadscha.htm
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-sarpech-diamanten.htm
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-emerald-brooch-jewel.htm
Laurent D
18 avril 2009 @ 16:20
Caroline,
C’est une tradition plus que millénaire que les Maharajahs et leurs épouses portaient beaucoup de joyaux : d’une part selon leur religion, ils croyaient beaucoup au pouvoir des pierres précieuses pour se protéger de certaines choses et d’autre part, plus futilement parce que les différents souverains des nombreux états formant l’Inde avant son unification étaient en quelques sortes en compétition sur leurs étalages de leurs richesses.
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-diamonds.htm
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-star-south-necklace.htm
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-pearls-perlen-maharadscha.htm
Laurent D
18 avril 2009 @ 16:22
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-sarpech-diamanten.htm
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-emerald-brooch-jewel.htm
Laurent D
18 avril 2009 @ 16:42
suite
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-sarpech-diamanten.htm
http://www.royal-magazin.de/india/baroda-emerald-brooch-jewel.htm
JAusten
19 avril 2009 @ 09:00
Laurent D, ces bijoux sont absolument splendides ! d’ailleurs je ne trouve pas de mot tellement c’est beau. Le collier d’Emeraudes me fait beaucoup penser à celui que Maxima des Pays-Bas portait aux 40ans de son époux, collier si je me souviens bien avait été acheté à une vente aux enchères en Asie.
Caroline
19 avril 2009 @ 12:27
A Laurent D,grand merci pour vos commentaires instructifs,je n’en ignore pas et j’ai bien lu par exemple Tintin avec les Maharajahs qui sont tous superstitieux comme les hommes des peuples primitifs!! Meme actuellement,ces gens plus ou moins fortunes aiment exiber leurs richesses avec leurs bijoux meme aux doigts chez les hommes!
Laurent D
19 avril 2009 @ 16:35
Caroline,
Vous faîtes un parallèle entre les Maharajahs et les « peuples primitifs », c’est à la limite du racisme !
Personnellement, je ne pense pas appartenir à « un peuple primitif » cependant je ne passe jamais sous une échelle ou ne porterais jamais certaines pierres précieuses qui sont chargées en bien ou en mal de leurs précédents propriétaires comme une bague héritée d’un aiëul ou autres sans l’avoir fait « nettoyer et purifier » avec du gros sel.
D’autre part, une chevalière de famille avec ses armes, un joli jonc avec un diamant ou avec une pierre précieuse sont très élégants pour un homme – porté avec discrétion – tout comme des boutons de manchettes ou une montre.
Marie Christine
21 avril 2009 @ 14:34
Chut! Actarus.. si Nico vous entend il va vouloir le même..
Lolo
21 avril 2009 @ 18:10
Marie-Christine,
Ne dites pas cela, il serait bien capable de se faire réaliser le même :)
Marie Christine
22 avril 2009 @ 16:54
Lolo: oh oui vous avez raison il est capable de tout!!! bouuuh nous n’avons pas de chance..!! :-(
sympho
2 juin 2009 @ 11:47
Moi une seule de ses « petites » pierre suffirait à me comblée de joie !!!