A l’invitation de l’association Oriflamme, le comte et la comtesse de paris et le duc d’Anjou ont assisté à Notre-Dame de Paris à une grande procession en l’honneur du Roi St-Louis. Le comte de Paris et le du d’Anjou ont eu un échange chaleureux devant la cathédrale avant d’y pénétrer côte à côte. (merci à Quentin – Source et copyright photos : blog La Couronne)
JAusten
19 mai 2014 @ 05:43
et bien voilà ! une bonne poignée de main entre membres d’une même famille après tout (certes on ne voit pas si chacun croise leur index et majeur de l’autre main)
jul
19 mai 2014 @ 06:00
Ah voilà de belles images qui doivent réjouir de nombreux royalistes ! Merci Régine et Quentin.
C’est une communication plus intelligente de la part d’Henri d’Orléans que certaines déclarations récentes qui laissaient plutôt paraître la jalousie.
Bon on est pas dupe, on sait que malgré l’échange chaleureux et la cohabitation, au fond, il ressent beaucoup de mépris pour le Duc d’Anjou. Je vois davantage de bienveillance dans le regard de son épouse Micaela.
Espérons maintenant que le mariage de son neveu ne sera pas l’occasion de lui donner un titre provocateur et des armes non conformes à la tradition héraldique capétienne.
En tout cas, bravo au prince Henri pour cet effort !
Livia
19 mai 2014 @ 06:54
Puisque les deux se serrent la main poliment espérons que cette page restera pacifique!
Mélusine
20 mai 2014 @ 16:39
Vous avez dit « pacifique », chère Livia ? Pffff (je pouffe) en comparaison, nos échanges « corridesques » sont de la guimauve….
Les vieux disques rayés recommencent inlassablement à grincer. :):):) Je sors !
Livia
21 mai 2014 @ 20:59
@Chère Mélusine : en effet j’étais trop optimiste :-)
En aparté peut être rient ils d’avoir des partisans aussi bouillants et en tout cas au fond d’eux mêmes très certainement…
louismarie
19 mai 2014 @ 07:11
ca a surtout remis les choses à leur vraie place!
le comte de Paris , chef de la maison royale de France était placé au plus prêt des évangiles à Notre dame , comme le protocole le prévoit pour un souverain et il a d’ailleurs été invité à baiser la couronne d’épines en premier évidement…..
curieusement,Don Luis Alfonso de Bourbon, qui n’ a même pas droit au titre de prince en Espagne…….., portait, dans la procession de samedi, entre St Eugène et Notre Dame une décoration miniature de fantaisie au modèle de l’ordre du Saint esprit et , pfitt, elle a disparu en arrivant à Notre Dame !!! peur du port illégal de décoration? ou peur du Ridicule???
aubert
19 mai 2014 @ 12:48
Bonne observation louismarie. Puisque ses amis nous présente Louis de Bourbon comme citoyen français, a-t-il le droit de porter sur le territoire national une décoration que la République Française ne reconnaît certainement pas puisque devenue au plus familiale donc privée.
Gérard
21 mai 2014 @ 21:49
Il peut la porter dans ses appartements et même la Légion d’honneur ou le Mérite agricole… Comme vous et moi.
jul
19 mai 2014 @ 12:54
Oui Louis Marie
C’est dommage que le Duc d’Anjou n’ait pas porté la médaille du St-Esprit à Notre Dame également ! Merci.
J’apprécie la courtoisie de la République vis à vis du Chef de Maison.
Gérard
21 mai 2014 @ 21:46
Pourquoi ? Quelle courtoisie ? Ceci dit sans acrimonie aucune mais je ne vois pas de quoi vous parlez.
Naucratis
19 mai 2014 @ 14:06
Voilà le genre de messages qui a l’intention de mettre de l’huile sur le feu, tout en martyrisant la langue française.
C’est tout à fait inapproprié après la cérémonie visiblement cordiale qui a eu lieu à Notre-Dame.
Gérard
19 mai 2014 @ 14:54
Peut-être simplement par courtoisie envers le comte de Paris.
Sigismond
19 mai 2014 @ 16:20
Grotesque travestissement de la réalité ! Le duc d’Anjou occupait comme toujours la place d’honneur, la première à droite de l’autel, comme le 14 mai 2010 et le 8 juin 2004 (avec à sa droite Karl de Habsbourg-Lorraine) à Saint-Denis, et comme tous les ans aux Invalides, etc.
Quant à l’ordre du Saint-Esprit, le chef de la Maison de Bourbon l’a porté maintes et maintes fois, avec autant de dignité que le faisait son grand-père paternel don Jaime.
louismarie
20 mai 2014 @ 06:44
je regrette d’avoir à vous apprendre que, dans un lieu de culte catholique, église ou cathédrale, la place d’honneur se situe du coté des évangiles, ce qui ne devrait pas nécessiter de si longues explications pour être compréhensible …..
quant au prétendu ordre du Saint Esprit, de port totalement illégal et puni par la loi, il
louismarie
20 mai 2014 @ 06:46
fausse manip…..suite …..il a retrouvé le tiroir des accessoires de théâtre dont il n’aurait jamais du sortir
Sigismond
21 mai 2014 @ 06:59
Comme Actarus le dit très bien, l’Évangile est lu à droite, pas à gauche. Et même pour la si importante cérémonie du 21 janvier 1993 à Saint-Denis, le duc d’Anjou, sa grand-mère et son oncle étaient au premier rang à droite, pas à gauche.
Quant à l’ordre du Saint-Esprit soi-disant « illégal », c’est une affirmation ridicule. Le duc d’Anjou l’a porté de très nombreuses fois, et encore ce samedi, comme on le voit sur plusieurs photos. L’ordre du Saint-Esprit, fondé par Henri III, est le plus important ordre français. Le chef de la Maison de Bourbon en est le grand-maître. Comment cela serait-il « illégal » ? Votre affirmation n’a aucun sens.
Appeler « accessoire de théâtre » la plus importante décoration française en dit long sur votre respect de l’histoire de France.
jul
21 mai 2014 @ 11:32
Bravo Sigismond !
Gérard
21 mai 2014 @ 21:36
Si le Saint-Esprit a pu être considéré comme ordre dynastique après 1830 il ne peut être porté et concédé que par le chef de la maison de France et à cet égard la preuve des droits de Louis Alphonse est loin d’être faite comme chacun sait.
Certes autrefois tous les infants d’Espagne avaient le cordon bleu mais il n’est pas tout à fait infant…
aubert
22 mai 2014 @ 11:43
Faut-il rappeler à Jul et Sigismond que nous sommes en 2014 et que ce qui est légal est défini par les lois de la République.
Qu’on le regrette, pourquoi pas, mais, sauf à passer pour intellectuellement antédiluvien, c’est ce qui rend le « Saint-Esprit » illégal.
Sigismond
22 mai 2014 @ 13:07
Gérard, le Saint-Esprit a été concédé en 1931 par le chef de la Maison de France, le prince Jacques, à son cousin Alphonse XIII, qui l’a accepté en sachant très bien la signification de ce geste. Son fils aîné le duc d’Anjou et de Ségovie en a hérité et l’a porté, tant à Saint-Denis en 1956 qu’à Madrid en 1972.
Gérard
23 mai 2014 @ 21:06
Il est vrai aussi que les chefs de la maison de France autrefois ont quelquefois conféré le Saint-Esprit mais peu souvent, notamment à leur cousin le roi Ferdinand de Bulgarie. Le défunt comte de Paris ne voulait pas de décorations et ne portait même jamais son Annonciade.
Louise-Marie
19 mai 2014 @ 16:43
louismarie
Merci pour votre message.
Effectivement l’histoire de la fausse médaille du « prince » Luis est édifiante.
Lamentable de voir un descendant de Saint Louis porter une médaille hors la loi
Kalistéa
19 mai 2014 @ 18:58
Certainement ps par peur du ridicule cher Louismarie Luis Alfonso n’en est ps à ça près.Souvenez-vous de son port majestueu x de la fausse tête du soi-disant ancêtre glorieux: Henri IV !…MDR.
Les deux descendants ont l’air d’être habillés pareil…Lequel sera jugé aujourd’hui « vieillot » ?
Francine du Canada
20 mai 2014 @ 15:14
Hahahahaha! MDR. Amitiés, FdC
Naucratis
19 mai 2014 @ 14:13
Je partage votre point de vue, Jul.
Je regrette toutefois la réponse navrante de louislarie.
Espérons que les commentaires des autres orléanistes soient plus intelligents et moins sectaires.
jul
21 mai 2014 @ 11:55
Bonjour Naucratis
En effet c’est regrettable.
Mais globalement, seule une poignée d’orléanistes sectaires trouve le moyen de rien écrire de positif, comme d’habitude. Ils doivent sûrement désapprouver ce moment de paix des descendants de Saint Louis.
Le Duc d’Anjou même quand il s’approche du Comte de Paris ou qu’il prend la princesse Micaela à son bras leur donne de l’humeur !
Ils préfèrent Henri d’Orléans dans ses attaques pathétiques. Sacrés amis n’est-ce pas… De bien mauvais conseillers…
Hélène
19 mai 2014 @ 14:34
J’apprécie beaucoup l’élégance du comte de Paris, qui n’hésite pas à attendre Don Luis Alfonso de Bourbon pour rentrer dans la cathédrale de Paris.
Sigismond
19 mai 2014 @ 07:30
Extraordinaire poignée de main entre Monseigneur le duc d’Anjou, chef de la Maison de France, aîné des Capétiens et des Bourbons, et ses « challengers » le duc Henri et la duchesse Micaëla d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier, hier sur le parvis de Notre-Dame de Paris ! Vive Louis XX ! Monseigneur occupait selon Son droit et par la grâce de la Divine Providence, la place d’honneur dans la cathédrale (les Orléans étaient à gauche de l’autel), avec à son côté le fidèle d’entre les fidèles, Christian Pinot. Madame la duchesse d’Anjou et de Ségovie aurait été fière de son petit-fils, hier (comme le 25 avril et le 25 janvier).
On remarquera que le prince Louis a remonté la nef de Notre-Dame en donnant le bras à S.A.R. la princesse Micaëla, duchesse d’Orléans et de Montpensier (qui avait son époux à sa gauche), ce qui est encore un beau geste chevaleresque de Monseigneur le duc d’Anjou. La princesse Marguerite nous a manqué, et bien sûr nous pensons toujours à Madame, qui aurait 100 ans si elle était encore parmi nous. J’ai aimé la remarque du duc d’Anjou, soulignant que l’épouse de saint Louis se prénommait elle aussi Marguerite.
jul
19 mai 2014 @ 12:43
Bonjour Sigismond
Je suis ravi d’apprendre que la princesse Micaela était en ce jour, la princesse de plus haut rang, faisant office de « première dame du Royaume » :)
le Prince a très bien fait de lui donner le bras. Cela me plait !
Sigismond
20 mai 2014 @ 10:38
Bonjour Jul,
Grâce à Néoclassique (merci à lui), nous savons qu’en ce jour, la princesse de plus haut rang était en fait S.A.R. Marie des Neiges de Bourbon Parme (que je n’avais pas reconnue, je dois dire). Mais je suis bien d’accord avec vous, cette entrée à trois était un beau signe de paix, même si la princesse Marie des Neiges aurait dû en théorie donner le bras à Monseigneur et précéder les Orléans, dans le respect du protocole.
jul
20 mai 2014 @ 13:16
Oui tout à fait :)
Je n’avais jamais vu cette princesse mais je vais essayé de mémoriser son visage !
Gérard
20 mai 2014 @ 18:21
Belle élévation pour le duché de Parme, si l’on vous croit, que la sérénissime tante de son duc titulaire eût dû précéder à Paris et pour une cérémonie honorant un saint roi de France, l’épouse du chef de la maison de France !
Force est de reconnaître Sigismond que Louis de Bourbon n’a pas de ces égarements.
jul
21 mai 2014 @ 11:40
Gérard, il ne faut pas raisonner en termes du rang de l’Etat (duché) mais selon le rang des personnes : Altesses ROYALES. Même les sœurs du Duc de Parme le sont. Idem pour les Bourbons établis au Luxembourg qui sont Altesses ROYALES.
Tous les membres de la Maison le sont, peut importe la taille de l’Etat qu’ils commandent. Les Orléans sont Altesses Royales alors qu’ils n’ont commandé un Etat que 18 ans…comparé aux Bourbons de Parme, c’est peu.
Il ne s’agit pas de « l’élévation d’un duché » mais de l’élévation des princes qui l’ont possédé.
Sigismond
21 mai 2014 @ 11:45
Gérard, vous savez bien que ce n’est pas en tant que princesse (Farnese) de Parme que S.A.R. donna Maria della Neve avait la préséance sur la duchesse d’Orléans. Mais en tant que princesse de Bourbon (de Parme), donc princesse du sang royal de France, d’une branche aînée par rapport à la branche d’Orléans. L’épouse du chef de la Maison de France est la princesse Marguerite, duchesse d’Anjou.
Gérard
22 mai 2014 @ 14:09
Je rappelle que nous sommes en France et pas dans un royaume virtuel ou de conte.
jul
23 mai 2014 @ 17:09
Gérard,
Le Luxembourg n’est pas un royaume virtuel ou de conte…
Les Bourbons ne sont pas une famille virtuelle ou de conte.
aubert
19 mai 2014 @ 12:58
Voila que les chefs de protocole abondent sur le site.
Droite, gauche, évangile, épitre…et tous ces messieurs-dames qui adorent un Dieu qui n’avait pas une pierre pour reposer sa tête…eux-mêmes et ceux qui les admirent ne sont-ils pas à plaindre ?
pendant ce temps, leur cousins serbes de bien plus neuve fabrique, visitent les populations dans le malheur. Bien qu’ils ne disposent pas d’un Saint-Louis ne sont-ils pas plus admirables ?
Gérard
21 mai 2014 @ 16:17
Les cousins serbes ont le bonheur, depuis un fâcheux accident, de ne plus avoir de compétiteurs et ils ont toujours la place d’honneur dans les églises qu’ils fréquentent assidûment. Ils ont aussi des moyens qui leur permettent de plus grandes largesses.
.
Kalistéa
21 mai 2014 @ 19:20
Cela m’étonnerait que les princes de Bourbon-Parme (Xavier) aient appelé une de leurs filles d’un prénom inventé( « Maria della neve ») .Etant chef des « Carlistes »,le prince devait connaitre toutes les » nuestra senora »…sur le bout des doigts!
Sigismond
22 mai 2014 @ 13:30
Maria della Neve est la version italienne (pour rendre hommage à son titre de princesse de Parme) de Marie des Neiges. Il s’agissait aussi du prénom de la duchesse de San Jaime (1852-1941), de droit reine de France et de Navarre, née dona Maria das Neves de Bragance. Notre Dame des Neiges est un des vocables de la Vierge Marie, d’après un miracle survenu à Rome au IVe siècle (de la neige en plein mois d’août sur le mont Esquilin).
Cosmo
19 mai 2014 @ 14:22
Comme quoi, chacun voit midi à sa porte, car un orléaniste y verra Mgr le comte de Paris, chef de la Maison de France, accueillant le prince Louis de Bourbon, chef de la Maison de Bourbon à qui Madame la comtesse de Paris fit l’honneur d’offrir son bras. Quant au placement à gauche ou à droite, il fait l’objet de discussions quasi byzantines depuis l’origine de l’ouverture des églises…et cela n’a jamais été vraiment résolu mais si l’on regarde les cérémonies religieuses auxquelles assiste la famille royale espagnole, elle est placée à gauche en regardant l’autel.
Alors, Sigismond, pourquoi ce cri de victoire ?
N’est-il pas plus simple de constater et de se réjouir de la présence simultanée des deux princes ?
Cosmo
Sigismond
20 mai 2014 @ 10:41
Je souscris à votre sage analyse, Cosmo, quant au placement à gauche ou à droite qui fait l’objet de discussions quasi byzantines depuis l’origine de l’ouverture des églises. Effectivement, chacun voit midi à sa porte et tout le monde est content. N’est-ce pas là l’essentiel ? On peut voir là un tout petit pas vers une réconciliation à la duosicilienne :-)
Hélène
19 mai 2014 @ 14:39
Que d’inepties dans vos propos !
C’est bien le Comte de Paris qui présidait ces cérémonies et non son cousin espagnol qui pour la petite histoire avait fait un aller-retour Madrid-Paris juste pour se montrer dans une procession.
Quant à la décoration fantaisiste, elle a bien disparue du costume lorsqu’il arrive devant le chef de la maison de France.
Cette anecdote en dit long sur la duplicité du personnage qui joue sur les deux tableaux.
Gérard
19 mai 2014 @ 15:11
Non Sigismond c’est bien le comte de Paris qui occupait la place d’honneur côté Évangile. Dans une église la place d’honneur est toujours côté Évangile parce que l’Évangile est plus important que l’épître, le côté Évangile est plus important que le côté épître et le côté Évangile est situé dans la gauche de la nef en se plaçant du point de vue des fidèles. Et c’est aussi pourquoi le comte de Paris eu égard à sa position et à son âge a été le premier appelé à vénérer la sainte Couronne d’épines et les reliques de Saint Louis.
Il est très bien que cette messe ait été célébrée par Mgr de Dinechin dans une atmosphère recueillie et affectueuse comme il convenait d’ailleurs entre princes chrétiens et entre fils du saint roi. Il est bien aussi que la comtesse de Paris ait pu donner son bras à la fois à son époux et au prince Louis. Et comme je ne pense pas que le bras droit ait été pris par surprise le geste de la comtesse de Paris est également très noble et bien sûr le consentement de Monseigneur.
Je vous fais remarquer également que ce n’est pas à la duchesse d’Orléans que le prince a donné son bras mais à la comtesse de Paris et que celle-ci ne l’a sans doute pas non plus donné à son excellence don Luis Alfonso de Bourbon et Martinez-Bordiu mais au prince Louis de Bourbon. Ne soyons pas plus royalistes que les rois surtout quand ils se montrent grands.
Gérard
19 mai 2014 @ 16:00
Par ailleurs vous savez Sigismond qu’à l’évidence on ne peut pas sans discourtoisie appeler la comtesse de Paris duchesse de Montpensier et que le titre en a été donné à la Mère des Enfants de France par feu le comte de Paris à titre personnel et viager.
Sigismond
21 mai 2014 @ 07:06
Gérard, êtes-vous plus catholique que le pape ? Quand l’Église déclare nul un mariage capétien, l’épouse perd tout statut dynastique, sauf à être née fille de France, comme la « reine Margot » à qui Henri IV avait accordé de conserver le titre de reine après 1599-1600 (mais reine tout court, car la reine de France et de Navarre était désormais Maria de’ Medici).
Gérard
21 mai 2014 @ 15:52
Sigismond que vient faire le pape dans cette affaire ? Le défunt comte de Paris a donné ce titre à sa belle-fille qui à l’époque d’ailleurs l’était toujours devant Dieu, à titre personnel et viager. Il aurait d’ailleurs été en droit de le donner à un étranger à la famille comme chef de la maison de France. Et si précisément le comte de Paris a donné ce titre à son ex belle-fille c’est comme mère des enfants de France puisque la nullité d’un mariage religieux n’a aucun effet sur les enfants issus de ce mariage qui demeurent légitimes. Et votre exemple concernant la reine Margot est particulièrement mal choisi puisqu’évidemment ce n’est pas parce qu’elle était fille de France qu’elle fut reine, mais parce qu’elle était l’épouse du roi et que ce titre lui a été conservé par courtoisie comme plus tard comme plus tard celui d’impératrice fut conservé à Joséphine dont le mariage avait également été reconnu comme nul et alors que ni l’une ni l’autre n’avait des enfants de leur mari.
Sigismond
22 mai 2014 @ 17:35
Gérard, effectivement la nullité d’un mariage religieux n’a aucun effet sur les enfants issus de ce mariage qui demeurent légitimes, mais les ex-conjoints eux, sont (à partir de la date de la déclaration de nullité, sans effet rétroactif) considérés comme n’ayant jamais été mariés. Le duc d’Anjou et de Cadix n’a pas donné son aval à cette concession du titre de « duchesse de Montpensier » à Mme von Württemberg (à l’époque, ce titre revenait de droit à sa belle-mère dona Isabel), pas plus que le Prince n’a maintenu le titre de duchesse d’Anjou à Mme Martínez-Bordiú après 1986.
Gérard
24 mai 2014 @ 10:13
Non mais une fois pour toutes arrêtons de dire des évidences : le duc de Ségovie et sa descendance n’ont rien demandé aux comtes de Paris pour distribuer des titres français. La reine Elisabeth ne demande rien au duc de Bavière, etc.
Sigismond
21 mai 2014 @ 07:50
Affligeant manque de culture historique de ces ecclésiastiques qui appellent l’hypercadet en premier pour vénérer la sainte Couronne d’épines et les reliques de saint Louis. Quelle ignorance de notre tradition dynastique, dans laquelle la préséance n’est pas donnée au doyen d’âge, mais à l’aîné de la branche aînée. À moins qu’ils aient cru qu’il s’agissait en cette occasion de faire comme si les derniers étaient les premiers (Matthieu, 20-16).
Cosmo
21 mai 2014 @ 12:57
Mais, Sigismond, ce n’est pas forcément un manque de culture historique. On peut le voir aussi comme une connaissance parfaite de l’Histoire de France et de l’Europe, ainsi que de la position dynastique du comte de Paris, chef de la Maison de France. Henri d’Orléans passe donc devant le chef de la Maison de Bourbon aux yeux de l’Eglise de France. Rien de surprenant !
Cosmo
Philippe gain d'enquin
24 mai 2014 @ 21:23
De parfait bon sens, cher Cosmo, une fois encore vous dominez la situation! Quand l’on lit sous la plume de Sigismond, je cite : « Mme von Wurtemberg », l’on se persuade sans peine du manque de connaissance du susdit. A vous, Philippe.
Sigismond
25 mai 2014 @ 13:17
En quoi aurais-je manqué de respect à cette noble dame en l’appelant par son nom de naissance, un des plus prestigieux noms d’outre-Rhin ?
Et combien de fois avons-nous pu lire du « Mme Sozzani » sous la plume d’orléanistes et de tiedemannistes, alors que Madame la duchesse d’Anjou et de Ségovie a bien écrit dans ses mémoires, page 208 : « étant catholique pratiquante, pour ma conscience mon second mariage n’était pas valide ». Et page 209 : « pendant que j’étais avec Tonino [Antonio Sozzani] je signais uniquement comme Emmanuelle de Dampierre et non comme Sozzani. »
Cosmo
27 mai 2014 @ 13:24
Sigismond,
Selon le protocole allemand, la duchesse de Montpensier est née non pas Madame Marie-Thérèse de Wurtemberg mais S.A.R. la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg.
Quant à Emmanuella de Dampierre, des duc de San Lorenzo, si elle avait été si catholique pratiquante que cela, elle ne se serait pas remariée. Son commentaire est le comble de l’hypocrisie et de la goujaterie envers un homme qui l’a entretenue.
Je ne comprends pas qu’un monarchiste comme vous puisse s’intéresser à cette dame dont la vie tient plus de celle d’une aventurière que de celle d’une princesse.
Cosmo
Sigismond
29 mai 2014 @ 13:19
Certes Cosmo, vous avez raison, parler de « Mme von Württemberg » relève davantage du langage des officiers d’état civil que du protocole des cours royales. Bien entendu, les légitimistes l’ont reconnue de plein droit de 1999 à 2009 comme S.A.R. la duchesse d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier. Mais il se trouve qu’en 2009 l’Église a pris une décision, que personnellement je ne me reconnais pas le droit de critiquer et de remettre en question. Mais chacun a le droit d’avoir son appréciation sur cette question.
C’est la même chose pour Emmanuelle de Dampierre, il s’agit là aussi me semble-t-il, de respecter le statut matrimonial que l’Église a continuellement reconnu à la princesse Emmanuelle de 1935 à 2012. Tout le reste ne relève pas des questions dynastiques mais de la vie privée de Madame la duchesse d’Anjou et de Ségovie, qui ne nous regarde pas.
Gérard
21 mai 2014 @ 15:54
Eh bien non Sigismond c’est vous qui êtes dans la complète erreur et non pas le pape, les cours royales, l’État français, les autorités ecclésiastiques…
Sigismond
21 mai 2014 @ 08:45
Et il y a aussi l’étrange et ambiguë homélie, qui commençait par « Monseigneur, Princes, Excellence, mes frères » ! « Princes » est une manière très cavalière d’apostropher les quatre dynastes capétiens présents. Mais surtout, qui est le « Monseigneur » et qui est l’ « Excellence » ? À l’évidence, il aurait dû dire « Monseigneur » (le duc d’Anjou), « Madame » (donna Maria della Neve), « Vos Altesses Royales » (les Orléans).
Cosmo
21 mai 2014 @ 13:09
Mais là aussi, il ne s’agit pas d’une ambiguïté. Monseigneur, aux yeux de l’Eglise de France, est bien le comte de Paris. Louis de Bourbon est bien « Excellence » en Espagne. Je comprends que cela puisse ne pas vous convenir, mais que faire, c’est ainsi.
Le comte de Paris est chez lui en France, Louis de Bourbon, bien que Français, n’y est que de passage et est invité en sa qualité d’aîné de la descendance de Saint-Louis.
L’ambiguïté réside donc dans la position de Louis de Bourbon, qui n’est prince ni en Espagne, ni en France.
Cosmo
Gérard
21 mai 2014 @ 21:27
Cette homélie ne fut pas prononcée à Notre-Dame mais à Saint-Eugène lors de la messe qui précéda la procession.
De fait il avait été annoncé la présence de princes des maisons d’Orléans, de Bourbon et de Parme.
Mais je ne sais pas qui le prêtre appelait excellence, peut-être le lieutenant de France de l’Ordre du Saint-Sépulcre ou bien Louis de Bourbon puisque c’est son prédicat à la mode espagnole.
Gérard
22 mai 2014 @ 08:23
L’excellence était bien Pierre Murret-Labarthe lieutenant de France de l’Ordre du Saint-Sépulcre.
Sigismond
22 mai 2014 @ 13:38
Merci beaucoup Gérard pour vos précisions. Je m’étonnais aussi de trouver cette homélie sur le site de l’Institut Duc d’Anjou, si elle n’avait pas été « de bon aloi ». Je suppose que « Monseigneur » s’adressait au duc d’Anjou, et « princes » aux Bauffremont, ce qui est alors parfaitement protocolaire. Toutes mes plus sincères excuses à M. l’abbé.
Louise-Marie
19 mai 2014 @ 16:44
Non, non
C’est le comte et la comtesse de Paris qui ont eu préséance sur le faux duc d’Anjou.
Normal que le Chef de la maison de France ait eu la place d’Honneur.
Kalistéa
19 mai 2014 @ 19:02
Il faut avoir du temps à perdre pour lire un commentaire a ussi pauvre tout en se v oulant amusant de Sigismond!
Roch
20 mai 2014 @ 15:46
S’il vous plaît, arretez de travestir la réalité.
La première épouse du comte de Paris est la seule duchesse de Montpensier, ce que vous dites est aussi navrant que stupide.
Le comte de Paris a eu un geste très élégant envers son cousin espagnol.
Ce qui est inélégant par contre c’est de porter un faux ordre lors d’une cérémonie. Don Luis était si peu à l’aise avec ce ruban illégal, qu’il a cru bon l’enlever avant de rencontrer le véritable Chef de la maison de France.
Le Comte de Paris n’aurait pas manqué de lui signifier d’enlever sur le champ cette décoration illégale avant de pénétrer dans Notre Dame. Don Luis a préférer l’enlever lui même par peur d’un scandale retentissant.
Ceci est le véritable enseignement de la journée.
Sigismond
21 mai 2014 @ 12:04
On croirait lire un mauvais roman de gare, vous n’êtes même pas drôle. L’ordre du Saint-Esprit, un « faux ordre » ? Depuis quand ? Votre poulain n’a rien à « signifier » au véritable chef de la Maison de France et de Bourbon, qui est le prince Louis, duc d’Anjou, 19e chef et souverain grand maître de l’ordre du Saint-Esprit.
Gérard
21 mai 2014 @ 21:20
Tout port public de décoration doit être autorisé par le grand chancelier de la Légion d’honneur et le Saint-Esprit n’est plus un ordre national en sorte qu’une telle autorisation est impossible.
Philippe gain d'enquin
24 mai 2014 @ 21:32
Le dernier à l’avoir octroyé – et à en avoir déchu certains titulaires – fut Philippe VIII, duc d’Orléans, chef de la Maison de France, de droit, Roi de France. Feu Henri VI, le comte de Paris ne l’octroya ni n’en échut quiconque. S.A.R Mgr le comte de Paris et duc de France, Henri VII, de droit s’en tient à la même attitude. L’un et l’autre s’en sont, en temps et heure, ouverts à moi et furent très clairs à ce sujet. Seul les non dynastes d’Espagne s’en prévalent et en usent ou usèrent…
Livia
20 mai 2014 @ 23:29
@ Sigismond que vous soyez exalté c’est votre affaire , que vous utilisiez un terme anglais à faire frémir AUDOUIN et Naucratis d’horreur aussi, mais pas de mesquinerie en glissant au passage un titre qui a été attribué par feu le comte de Paris à sa première belle-fille!
Au fait AUDOUIN est absent de cette page curieux non ?
Sigismond
21 mai 2014 @ 17:50
Plus catholique que le pape, Livia ?
Livia
23 mai 2014 @ 01:39
@ Sigismond qui sait…avec tous les qualificatifs dont m’ont dans le temps si élégamment donnés certains de vos chers amis votre question ressemble à une caresse.
Livia
23 mai 2014 @ 03:08
lire que à la place de « dont » aïe mes doigts et mes oreilles :-)
Pierre-Yves
19 mai 2014 @ 08:04
Yeeeehhh ! La réconciliation !!!
Embrassons nous Folleville !!!!
Mais c’est qu’on va s’ennuyer, maintenant, sur N&R ….
Gérard
19 mai 2014 @ 15:11
Comptons sur certains dévots pour remettre de la zizanie.
June
19 mai 2014 @ 16:03
Mais non Pierre-Yves , on ne va pas s’ennuyer… on trouvera autre chose :D !
Kalistéa
19 mai 2014 @ 19:10
Mais v oyons, cher PY, les deux lointains cousins n’ont jamais été fâchés!
Ils faudrait v raiment qu’ils soient bêtes pour le faire.D’ailleurs Henri d’Orléans n’a rien à démontrer.Il est le descendant en ligne directe du dernier roi de notre Pays c’est un fait et ça parle aux royalistes.Mais il y a longtemps que la France préfère la République.C’est comme ça !
Sylvie-Laure
19 mai 2014 @ 08:09
Un très beau geste entre ces deux hommes. Egalement, Madame la Comtesse de Paris que j’admire beaucoup, me parait bienveillante pour bien des choses. Cette dame que beaucoup dénigrent, pour ses tenues, me fait excellente impression.
Toujours ses paroles, au moment de ses messages dans une interview donnée à PDV au moment de son mariage, sur feu Madame Isabelle Comtesse de Paris, sont sincères, et dignes.
Elle dit ce qu’elle pense, sans faire de tort autour d’elle. Elle choisit ses mots qui correspondent parfaitement à ses pensées. J’aimerais bien un jour, faire sa connaissance.
Naucratis
19 mai 2014 @ 14:09
Le geste de Micaela d’Orleans est effectivement à saluer. Si elle a une influence apaisante sur les outrances que son mari a pu avoir, même récemment, alors elle mérite respect et gratitude.
Quentin
19 mai 2014 @ 08:18
Allez sur le site de la couronne, sur facebook (louis xx) et youtube, vous y trouverez photos et vidéo.
Gérard
19 mai 2014 @ 15:54
Allez aussi sur : http://liguefrancilienne.com/2014/05/18/grand-succes-de-la-procession-saint-louis/
La procession et la rencontre des princes devant Notre-Dame accueillis par Mgr Patrick Jacquin, recteur-archiprêtre, ou plus exactement l’accueil du prince Louis et donc de la procession, puisque le comte et la comtesse de Paris étaient arrivés en voiture peu avant et avaient attendu avec l’archiprêtre la procession de la statue de Saint Louis porté par les chevaliers de Malte et ceux du Saint-Sépulcre, avec le prince Louis, rencontre sous le patronage de Saint Louis et illustrée par le Vive Henri IV, c’est un grand moment, une grande émotion.
Gilles
19 mai 2014 @ 08:59
Il y a aussi une photo ou la comtesse de Paris donne le bras aux deux princes en remontant la nef..!
A voir sur le site « la couronne.org » .
C’est un beau geste…
Naucratis
19 mai 2014 @ 14:11
Très beau geste en effet.
Cette femme, souvent critiquée par les orléanistes, m’a agréablement surpris et je l’en remercie.
Roch
20 mai 2014 @ 15:36
Le geste du comte et la comtesse de paris envers Don Luis de Bourbon est élégant, en tout cas le geste est digne d’un prince de France
Florence
19 mai 2014 @ 09:29
C’ est toujours plus sympa de se serrer la main !
Très bien pour l’ amitié que nous voyons s’ échanger sur ces photos !
Mais que font ils tout le temps dans des églises ?
Gérard
19 mai 2014 @ 15:13
Les églises sont le meilleur endroit du monde pour se donner le baiser de paix.
Florence
20 mai 2014 @ 17:42
C’ est joliment exprimé , Gérard , ‘ le baiser de la paix ‘ .
Gérard
21 mai 2014 @ 16:20
La paix dans nos colonnes n’est pas demeurée très longtemps.
cril17
19 mai 2014 @ 09:36
Ciel ! Vers une nouvelle actualisation du miracle capétien ! … La France en route vers Reims !…
Gérard
19 mai 2014 @ 15:14
Des co-rois héréditaires ?
flabemont8
19 mai 2014 @ 10:58
Il vaut mieux les voir ainsi apaisés , même pour un temps .J’espère que leurs partisans feront de même .
Stella
19 mai 2014 @ 16:50
Tout comme nous, très chère!
Tout comme nous…
Francine du Canada
20 mai 2014 @ 15:28
Vous vous sentez apaisée p’tit chat? C’est bien. Quant à moi, je suis au « Garde à vous » hahahahaha! FdC
flabemont8
21 mai 2014 @ 13:32
Chère Francine, je suis apaisée parce que mon ordi marche à noueau et qu’il m’ a bien manqué…
Ici, je voulais parler des deux prétendants et de leurs partisans .
Je n’ai pas assisté à cet office religieux, mais à voir la façon dont on le relate, il devait s’agir d’une messe selon le rite tridentin , le prêtre dos aux assistants , avec , effectivement , un côté droit où il lisait lépître, et un côté gauche où il lisait l’Evangile . C’était le rite courant dans mon enfance, le nouveau rite est évidemment différent dans la forme , mais l’objectif n’est-il pas le même : prier ?
Sigismond
22 mai 2014 @ 13:46
Merci Flabemont8 pour ces précisions. Si je comprends bien, pour les « jeunots », dont Actarus et votre serviteur font encore partie, le côté Évangile est à droite, mais il était à gauche au temps jadis. Tout s’explique :-))
Mais je maintiens que la place d’honneur est à droite, d’ailleurs le duc d’Anjou était au premier rang à droite à Saint-Eugène, ce même 17 mai 2014 à Paris, et il portait la décoration du Saint-Esprit.
Livia
23 mai 2014 @ 01:41
Bravo le petit chat!
Stella
22 mai 2014 @ 22:17
« Au garde à vous?…
Allons: Repos! très chère…Repos!
Et rompez!…
flabemont8
23 mai 2014 @ 09:52
Merci, mon cher petit Fuego ! Sais-tu que ta gentille frimousse est appréciée aussi outre-Atlantique, dans « la Belle Province » ?
néoclassique
19 mai 2014 @ 11:56
il convient également de noter qu’à la droite du duc d’Anjou, figurait, vêtue de Parme, la princesse Marie des Neiges de Bourbon Parme qui représentait son neveu, Charles-Xavier de Bourbon, duc de Parme
jul
19 mai 2014 @ 12:46
Merci pour cette précision Néoclassique.
Je suis ravi de voir que la princesse était aux côtés du Duc d’Anjou.
Sigismond
20 mai 2014 @ 11:02
Oui, c’est rassurant de voir S.A.R. la princesse Marie des Neiges à la droite du duc d’Anjou, dans la continuité de la présence de son regretté frère Charles-Hugues le 14 mai 2010 à Saint-Denis. Rappelons que le duc d’Anjou et de Ségovie était le dépositaire légitime du Carlisme espagnol, et qu’il prit le titre de duc de Madrid en 1964. La branche de François-Xavier eut et a toujours le soutien d’une partie des Espagnols, ce qui en soi est respectable, mais la succession dynastique carliste légitime ne pouvait aller qu’à l’aîné des arrière-arrière-petits-neveux de don Carlos V, donc au duc d’Anjou et de Ségovie.
Gérard
19 mai 2014 @ 15:57
On remarquera que des prie-Dieu n’avaient pas été donnés aux dames et en particulier à la comtesse de Paris et à la princesse Marie des Neiges de Bourbon-Parme.
La sortie par la rue du cloître se fit de même et si vous me permettez bras dessus bras dessous entre la comtesse de Paris et les deux princes.
Roch
19 mai 2014 @ 12:21
Je suis reconnaissante au comte de Paris d’avoir accueilli sur le parvis de Notre Dame son cousin espagnol de passage à Paris
aubert
19 mai 2014 @ 12:53
ça Roch, c’est de l’humour ou je ne m’y connais pas. Excellent !!
Actarus
19 mai 2014 @ 12:56
Roch, vous êtes donc une femme. Mais alors, seriez-vous la voisine ?
Sigismond
20 mai 2014 @ 10:51
Excellent, Actarus ;-))
Francine du Canada
20 mai 2014 @ 15:54
Soyez prudent Actarus… au féminin c’est Roche? Peut-être sait-elle viser hahaha! FdC
Philippe gain d'enquin
23 mai 2014 @ 21:11
Et pourquoi pas « anguille » ? Sachant qu’il y a toujours « anguille sous roche » ??? Ceci nous ramènerai à saint Roc (he) et à sa « voisine »… Ah, ah, ah, ah,ah, ah, de PGE qui vagabonde au sein de l’onde. PTDR.
Francine du Canada
25 mai 2014 @ 14:31
Et que l’anguille vagabondeuse se tienne loin des fascines si elle ne veut finir dans l’assiette du pêcheur hahahahaha! Bisous, FdC
Philippe gain d'enquin
20 mai 2014 @ 17:25
Ne parle t’on pas de « Sein Roch » ? La réponse est, semble t’il, dans la question… Sur un « Blanc seing », et comme des « Bleus », scellons donc l’affaire ! A vous, PGE
Francine du Canada
21 mai 2014 @ 15:06
Un blanc seing pour Actarus? C’est un peu risqué l’ami; soyez prudent! Hihihihihi! Bisous à vous deux, FdC
Naucratis
19 mai 2014 @ 14:04
Je suis reconnaissant au duc d’Anjou d’avoir salué sur le parvis de Notre-Dame son cadet d’Orléans.
Gérard
20 mai 2014 @ 04:19
Très juste !
Gérard
20 mai 2014 @ 18:24
Bien sûr j’approuvai le message de Roch.
Kalistéa
20 mai 2014 @ 18:28
Il semble que la Princesse Margarita (qui s’appelle comme la femme de St Louis, ne l’oublions pas!) trouva que c’était une cérémonie de trop ,après tant d’autres.Dommage, car on aurait pu voir si elle était venue , son style « Parisienne de passage ».
Charles
19 mai 2014 @ 12:30
Le Comte de Paris a attendu l’arrivée de Don Luis de Borbon pour entrer à ses côtés dans la cathédrale.
J’ai apprécié ce geste élégant du Chef de la Maison de France envers son cousin issu de la Maison d’Espagne.
Mayg
20 mai 2014 @ 22:40
C’est tout à fait normal qu’Henri d’Orléans chef de la Maison cadette des Capétiens, attende Louis de Bourbon, chef de la branche ainée… !
Tonton Soupic
19 mai 2014 @ 13:14
Rock, je suis bien d’accord avec vous. Qui plus est, le pince Louise-Alphonso est venu à pied, et non pas en Mercedez d’apparrat comme Notre Seigneur Henri, ce qui pruve bien son rang inférieur, car une Mercedez passe toujours devant une Renaud iun une Citroen-Peugeo.
Zeugma
19 mai 2014 @ 14:36
Quels beaux couples !
Hélène
19 mai 2014 @ 14:40
Que dire sinon que le Comte de Paris et Madame se sont montrés grands Seigneurs devant Luis de Bourbon en l’attendant sur le parvis de la cathédrâle
laure2
20 mai 2014 @ 10:53
Ils ne l’ont pas attendu ils ont du attendre l’arrivée de la procession puisqu’eux contrairement au prince Louis n’y participaient pas , sans doute en raison de leur age c’est bien compréhensible . Il n’y a donc ni grands seigneurs , ni geste extraordinaire , juste un geste de piété j’espère en tout cas des deux cotés .
jul
20 mai 2014 @ 13:19
Je partage votre avis Laure 2
Gérard
20 mai 2014 @ 18:25
Oui ils attendaient Saint Louis.
Louise-Marie
19 mai 2014 @ 16:40
Le comte de Paris a été bon prince en acceptant d’avoir à ses cotés Luis de Borbon y Martinez-Bordiu pour cette cérémonie.
Mayg
20 mai 2014 @ 22:47
Chacun était libre de participer à cette cérémonie. Louis de Bourbon n’avait pas besoin de la permission d’Henri d’Orléans pour y être !
Nemausus
19 mai 2014 @ 17:25
Encore une fois le duc d’Anjou a démontré qu’il n’était pas rancunier comme Henri d’Orléans qui ne rate jamais une occasion d’agresser par communiqué fielleux le chef de la maison de Bourbon, sans parler bien entendu du procès inique qu’Henri d’Orléans lui fit subir après la mort de son père. Le duc d’Anjou avait d’ailleurs montré encore son sens du pardon en allant se recueillir sur la tombe d’Henri senior avec Henri junior. Et malgré cela Henri d’Orléans avait ressorti quelques temps plus tard la calomnie de l’illégitimité des Bourbons (qu’il a ressorti encore dernièrement).
Le duc d’Anjou a accepté l’invitation d’être au côté d’Henri d’Orléans à ND de Paris pour la vénération des reliques de St-Louis sans se préoccuper du rang protocolaire que les orléanistes lui réservaient et en pardonnant encore les calomnies d’illégitimité d’Henri d’Orléans contre lui. Henri d’Orléans qui se contredit encore puisqu’il accueille le chef de la maison de Bourbon comme un cousin alors qu’il le traitait indirectement de non Bourbon il y a peu !
Que le duc d’Anjou ne se fasse pas d’illusion, ce cousin cadet incorrigible recommencera dès qu’il en aura l’occasion les attaques contre le chef de maison, montrant ainsi son hypocrisie, le 17 mai n’étant qu’une simple trêve des Orléans !
jul
20 mai 2014 @ 05:00
Voilà un commentaire que liront avec grand profit les sœurs jumelles Hélène et Louise Marie qui font les louanges du « grand seigneur », « bon prince », « acceptant » « attendant »… mdr
Merci Nemausus.
Cosmo
20 mai 2014 @ 06:44
Mais, Nemausus, ils sont cousins, car s’il n’est pas roi d’Espagne, Louis de Bourbon, n’en est pas moins l’aîné des descendants d’Isabelle II, dont jamais personne n’a contesté la légitimité de sa naissance. Ce n’est déjà pas si mal. Le reste importe peu. Pater is est quem nuptiae demonstrant. Restons-en là !
Actarus
20 mai 2014 @ 13:40
Qu’est donc censé vouloir dire : « l’aîné des descendants d’Isabelle II » ?
Ne conviendrait-il pas d’écrire, plutôt, l’aîné des descendants de Philippe V, de Louis XIV et de saint Louis ?
Mayg
20 mai 2014 @ 22:53
Le reste importe peu ? Allez dire ça à ceux qui ne se gêne pas pour évoquer la soi-disant bâtardise des enfants d’Isabelle II.
Sigismond
21 mai 2014 @ 08:17
Cosmo, c’est louable de votre part d’essayer d’apaiser le débat, mais nous avons tous pu lire les sous-entendus insultants de votre poulain, envoyés au Figaro il y a quelques semaines, au sujet des reines Isabel et María Luisa. Votre poulain insinuait qu’Alfonso XIII et ses fils ne détenaient soi-disant aucune goutte du Sang de France, ce qui est oublier qu’ils descendaient de toute façon de Carlos III (donc de Louis XIV) par la mère d’Alfonso XIII (par l’épouse de l’empereur Leopold II). De plus, ces sempiternelles insinuations nous ramènent toujours à S.A.R. le duc de Calabre, mais en aucun cas aux Bourbons-Parme, et encore moins aux Orléans. Quel est donc l’intérêt pour votre poulain de ressasser encore tout ça ? À moins de vouloir donner un avenir royal français à son neveu le duc de Noto, on ne comprend pas où est l’intérêt de ses insinuations.
Cosmo
21 mai 2014 @ 12:41
Sigismond,
Je pensais que vous aviez compris que je n’ai pas de poulain. Tout d’abord, je n’élève pas de chevaux et ensuite, si c’est au comte de Paris que vous faites allusion, je vous répète, une fois de plus, que je ne suis pas orléaniste.
Le débat n’a pour moi qu’un intérêt historique. Il ne s’agit pas de me battre pour mettre sur le trône un prince ou un autre.
J’ai voulu faire le point des arguments et des faits. J’en ai conclu aux droits du comte de Paris au trône de France. C’est mon analyse qui de toute façons ne fera pas Henri d’Orléans, roi de France.
Il est vrai que si la descendance d’Isabelle II était disqualifiée, l’aînesse des Bourbons reviendrait à la Maison de Bourbon-Sicile, en la personne de l’Infant don Carlos de Bourbon-Siciles.
Mais il y a de bonnes raison de croire que cela ne se produira jamais.
Cosmo
Sigismond
22 mai 2014 @ 13:55
Certes, le duc Henri n’est pas votre champion, mais vous avez accepté qu’il préface votre livre. Et c’est en citant votre livre qu’il conclut encore une fois avec ses insinuations à demi-mots sur les soi-disant adultères des reines Isabel et María Luisa. Cela ne vous gêne-t-il pas ?
Naucratis
22 mai 2014 @ 16:22
Ceux évoquent la bâtardise des enfants d’Isabelle II mettent en doute la légitimité du roi d’Espagne actuel.
Juan Carlos avait sèchement répondu à Henri d’orleans lorsqu’il avait osé le faire.
Naucratis
22 mai 2014 @ 16:23
Lire : « ceux qui évoquent »
Cosmo
23 mai 2014 @ 12:42
Sigismond,
Le comte de Paris a préfacé mon livre parce que la conclusion est favorable à ses droits. Cela peut très bien se comprendre.
Quant à ses commentaires ultérieurs, je ne vois pas pourquoi j’en serais gêné. Il est libre de dire ce qu’il en veut, comme tout autre est libre d’en faire autant ou de le critiquer.
Mon livre n’évoque à aucun moment la vie privée d’Isabelle II et ne parle absolument pas de le filiation de sa descendance. Le doute remonterait, d’ailleurs, d’après les princes carlistes de l’époque, à la reine Marie-Louise.
Comme vous le savez mon sujet d’études a été le Traité d’Utrecht et la succession du comte de Chambord.
De toutes façons, le problème de la filiation ne se pose pas en Espagne et en France il est indifférent. Car si les Français souhaitaient un retour au principe monarchique, peu leur importerait l’individu et sa filiation. Bourbons, Bonaparte, Orléans ? Nous verrions bien. Une chose est certaine, le monarque devrait être en phase avec les problèmes du pays car seule un crise majeure pourrait justifier l’appel à un roi. Et, si je crois en l’éventualité d’une crise majeure, je ne crois pas du tout à la solution monarchique. Outre le fait que les Français, en réalité, n’ont aucun désir de monarchie ( la reine Elizabeth suffit à leur bonheur virtuel) , aucun des prétendants n’a le charisme nécessaire pour s’imposer. Feu le comte de Paris a eu une chance, très minime, et cela ne s’est pas produit.
Cosmo
Sigismond
21 mai 2014 @ 16:39
J’admire l’infinie grandeur d’âme du duc d’Anjou, serrer la main à un cousin cadet qui n’a pas hésiter à insinuer que « le Sang de France coule à nouveau dans le coeur du Roi Juan Carlos » (et de ses sœurs), « par le truchement d’une Princesse de Borbon » (une Bourbon-Siciles, donc descendante incontestée de Carlos III et de Louis XIV, que l’hypercadet appelle « ma tante », mais elle n’était que sa cousine). Ces insinuations selon lesquelles Alfonso XIII et ses fils ne détenaient soi-disant aucune goutte du Sang de France, outre que c’est FAUX dans tous les cas, puisqu’ils descendaient de toute façon de Carlos III et de Louis XIV par la mère d’Alfonso XIII (par l’épouse de l’empereur Leopold II), ces insinuations jettent encore une fois l’opprobre sur Isabel II et sur l’épouse de Carlos IV, qui n’auraient soi-disant transmis qu’un sang de France adultérin. Faut-il que Monseigneur le duc d’Anjou ait reçu toute la force d’âme de son saint patron et prédécesseur le roi saint Louis, pour pardonner ces insultes poiristes !
Gérard
22 mai 2014 @ 13:39
Sigismond peut-être que tous les enfants de Marie-Louise et d’Isabelle étaient légitimes mais est-il nécessaire de vous draper dans votre dignité quand la vertu de ces deux reines fut si souvent prise en défaut.
Cosmo
23 mai 2014 @ 12:54
Cher Gérard,
En effet, les « vertus » des reines Marie-Louise et Isabelle étaient de notoriété publique, de la presse aux Chancelleries, en passant par le peuple qui en faisait des gorges chaudes. Leur discrétion était telle que chacun pouvait savoir qui avait partagé leur couche.
Et tout ce petit monde, avec le consentement des maris, vivait heureux sans se soucier le moins du monde des problèmes de légitimité ou de bâtardise. Il n’y avait ni hypocrisie, ni mensonge.
Amicalement
Cosmo
Sigismond
20 mai 2014 @ 11:07
Entièrement d’accord avec vous, Nemausus. Le prince Louis est dans la droite ligne du pardon chrétien accordé par le comte de Chambord aux Orléans. Sauf qu’Henri V a bêtement gardé le silence sur son successeur Jean III, alors que Louis XX a heureusement deux fils :-)
Gérard
20 mai 2014 @ 18:37
Ainsi donc vous pensez Sigismond qu’Henri V était bête ! C’est stupéfiant ! Un roi de France pourrait être bête comme un simple mortel ?
Obstiné, attaché aux principes certainement, était le comte de Chambord et bien entendu son obstination, son attachement aux principes, portaient aussi sur le respect de l’ordre successoral qui faisait du comte de Paris son héritier, celui qui ne voulait pas abandonner le drapeau d’Henri IV et de Louis XIV, ne pouvait contrevenir aux décrets de la divine Providence, abolir l’ordre international, bafouer les saints Évangiles, oublier sa patrie et négliger ses propres sentiments, pour chercher hors de France le premier prince de son sang.
Sigismond
21 mai 2014 @ 12:15
Gérard, le comte de Chambord a gardé le silence sur sa succession dans un sens comme dans l’autre. Il n’a pas davantage désigné l’Orléans que le Bourbon. Oui, je trouve cela affligeant, car Henri III sut rallier les Français au roi de Navarre, alors qu’Henri V préféra que tout s’écroule avec lui. Il aurait pu envoyer ses plus fidèles conseillers à Brighton, pour quérir l’héritier légitime et lui rappeler ses devoirs de futur chef de la Maison de Bourbon.
Gérard
21 mai 2014 @ 13:50
Il aurait pu mais il lui fallait sans doute qu’il tienne compte de la rancœur de son épouse. Au demeurant à cette époque-là le comte de Paris n’habitait pas l’Angleterre.
Sigismond
22 mai 2014 @ 13:59
Je parlais bien sûr du comte de Montizon, mais il y avait la rancœur de la comtesse de Chambord envers son beau-frère, vous avez raison.
Livia
21 mai 2014 @ 00:01
@Sigismond : en quoi le successeur du comte de Paris peut il vous préoccuper puisque pour vous qui criez Louis XX le débat est tranché? Encore une mesquinerie et cruelle cette fois.
Allez vite à la bonne vieille confession vilain garnement!
Sigismond
21 mai 2014 @ 14:43
Le successeur du comte de Chambord, vous voulez dire. Pourquoi une mesquinerie ? Parce qu’Henri V a eu le malheur de ne pas avoir de fils ? Vous m’avez mal compris, certes il n’avait pas de fils, mais il avait un cousin, le prince Jean (dont l’épouse était la sœur de la comtesse de Chambord), puis un neveu de la comtesse de Chambord, le prince Charles (dont l’épouse était une nièce du comte de Chambord), et enfin un petit-neveu et filleul, le prince Jacques. La succession du comte de Chambord était fort bien pourvue, mais son attitude apathique sur ce sujet fut désastreuse.
Livia
23 mai 2014 @ 01:50
@Sigismond j’ai mal lu votre chiffre :-) désolée…je retire donc mon observation.
Roch
20 mai 2014 @ 15:34
Force est de constater que c’est le comte de Paris qui avait la première place, comme il se doit, à cette cérémonie.
De plus je constate que le comte de Paris a été élégant avec Luis de Bourbon en l’attendant sur le parvis de l’église
Francine du Canada
19 mai 2014 @ 19:03
Merci à Régine et à Quentin pour ces photos et cet article. Ceci dit, ils n’allaient tout de même pas croiser le fer sur le parvis de la Cathédrale Notre-Dame de Paris n’est-ce pas? À mon avis, ils sont polis tous les deux mais… chacun demeurera sur ses positions et ce ne sera certainement pas la fin de cette querelle dynastique, ni dans la réalité, ni sur N&R. On peut toujours rêver. FdC
COLETTE C.
19 mai 2014 @ 19:15
Une poignée de mains cordiale, beau geste !
Actarus
20 mai 2014 @ 06:06
Ces histoires des pitres et de l’Évangéline me laisse songeur. ;-) (tentative d’imitation de Tonton Soupic)
Actaruse à part, j’aimerais que l’on m’explique car je sens comme une confusion, un peu comme au théâtre quand on ne sait pas distinguer le côté cour du côté jardin.
Dans la paroisse de mon enfance, j’ai souvenance que les lectures par les laïques se faisaient à gauche (quand on est dans le public et qu’on regarde vers l’autel, à droite si l’on regarde le public, j’espère que vous suivez ^^) et celle de l’évangile à droite.
Aujourd’hui je suis paroissien d’une cathédrale où toutes les lectures, que ce soit un passage de l’Ancien Testament ou l’épître de Paul de Tarse par des laïques (deux différent.e.s, car il faut que chacun ait son petit moment de gloire dominicale) et l’évangile lu par l’archevêque du lieu, se font à droite. À gauche, il n’y a plus que le chef de la chorale qui chante.
Il me semble tout à fait vain de chercher à savoir si l’un ou l’autre avait LA place d’honneur. Ne retenons que ce qui est positif et, de grâce, ne cherchons pas une fois encore la petite bête et la polémique là où il n’y en a pas.
Francine du Canada
20 mai 2014 @ 16:07
Là l’ami, je ne comprends pas votre confusion : Côté « cour » est toujours coté droit de la scène (vu de la salle) et côté « jardin » = côté gauche (vu de la salle). L’opposé pour les comédiens bien sûr. Concentrez-vous! Amitiés, FdC
Sigismond
20 mai 2014 @ 17:49
Ah, Actarus merci, je me faisais la même réflexion que vous, c’est bien à droite qu’on lit l’Évangile, que je sache moi aussi. Je ne comprends rien à cette histoire de côté Évangile soi-disant à gauche.
Mais Cosmo nous met tous d’accord, merci à lui aussi.
Gérard
20 mai 2014 @ 18:51
Il n’y a pas de polémique Actarus. Il est question ici des usages et de la liturgie. De même que l’Évangile était toujours autrefois lu depuis le côté gauche de la nef si l’on se tient parmi les fidèles, de même c’est nécessairement là que se trouve la meilleure place puisque l’Évangile prime l’épître. La règle aujourd’hui s’est assouplie mais l’usage reste intact naturellement. Il ne s’agit pas de chercher la petite bête mais de dire ce qui est et naturellement l’archiprêtre de Notre-Dame qui n’est pas un bleu connaît l’étiquette et l’évêque aussi. Et si plusieurs d’entre nous avons rappelé cette règle c’est parce que l’inverse était affirmé.
a.picadestats
20 mai 2014 @ 09:28
Cette procession organisée par l’association Oriflamme avait pour objectif de raviver la chrétienté dans les rues de Paris et rassembler.
La France est au plus bas, les Français souffrent…pensez vous vraiment que c’était le moment de faire des histoires de préséances…ils l’ont compris.La princesse a été délicate et son attitude tout à fait appropriée.
Sigismond
21 mai 2014 @ 07:59
La France, c’est Louis et Marguerite de Bourbon. Honorer la préséance qui leur est due, c’est honorer la France, c’est honorer les Français, ce peuple qui a tout pour être fier de son histoire, mais qui passe souvent son temps à s’auto-dénigrer et à baver de niaiserie béate devant tout ce qui est « anglo-saxon ».
Gérard
21 mai 2014 @ 21:13
« La France, c’est Louis et Marguerite de Bourbon », voilà une phrase qui sonne comme une évidence et l’on se dit comment n’y avais-je pas pensé !!!!
Naucratis
22 mai 2014 @ 16:25
Cela ne sonne plus faux que quand vous évoquez qu’Henri d’orleans est le chef de la maison de France…
C’est un vœu pieux, pas un fait.
Cosmo
22 mai 2014 @ 17:39
Cher Gérard,
Sigismond se lâche tout en restreignant la France, les Français et leur Histoire à ce qui s’est passé avant 1789. Après ? C’est le « black hole »…
Louis et Marguerite de Bourbon sont exclus de ce no man’s land historique car ils ne sont pas Français…ou si peu…et qu’ils n’ont pas été contaminés par les miasmes orléano-napoléono-républicains.
La belle France ayant dormi pendant plus de deux siècles peut enfin être réveillée par le baiser du nouveau couple royal…en route pour Reims après Paris.
Elle est pas belle la vie en pseudonarchie ?
Amicalement
Cosmo
Sigismond
23 mai 2014 @ 08:51
Mais oui Cosmo, il faut bien rêver un peu ;-)
Ah, quelle belle image que « la belle France qui a dormi pendant plus de deux siècles et qui peut enfin être réveillée par le baiser du nouveau couple royal…en route pour Reims après Paris ». Nous vous découvrons un talent littéraire, qui surpasse de très loin Aramis :-)
Un chaste baiser de la reine des reines sur le front de chaque noble français (les vrais nobles uniquement, bien sûr, pas les faux « de Machin » d’apparence), et un chaste baiser du fils aîné de l’Église sur le front de chaque noble française. Rien pour les manants comme (vous ? et) moi, notre généalogie agnatique fait que nous n’en sommes pas dignes, mais nous mangerons de bonnes brioches achetées à la boulangerie avec des euros à l’effigie de Louis XX, de Leonor I, de Guillaume V et de Benoît XVII.
Bien sûr, le peuple français a tout pour être fier de son histoire, jusqu’en 1788, vous avez tout juste, Cosmo.
Cosmo
23 mai 2014 @ 13:07
Sigismond,
Je savais que je vous ferais plaisir.
Vous doutiez de mes talents littéraires. Je vous conseille pour en avoir le coeur net de lire mes autres ouvrages.
La moitié de mes ancêtres, au XVIIIe, était libres citoyens, voire patriciens, d’une république libre et ont combattu le roi de France quand il a voulu s’imposer à eux.
Bien qu’adorant la brioche, je veux bien la partager avec vous, en souvenir de nos ancêtres indignes du baiser royal.
Cosmo
Gérard
23 mai 2014 @ 19:19
Bon sang mais c’est bien sûr, cher Cosmo, je n’y avais pas songé, mais tout est là, si Louis, allez appelons-le donc Luis pour la circonstance, est légitime c’est parce qu’il n’a pas été contaminé par la peste rouge, qu’il n’a pas vécu les horreurs de la Révolution ; il est blanc de toute impureté et sauvera la France (au nom du Sacré-Cœur j’espère). Il n’a pas vécu avec nous les vicissitudes des temps, les guerres, les révolutions, les disettes, les invasions étrangères, les déportations, les crises économiques et financières et les plans de rigueur, en tout cas il n’a pas connu les nôtres, car il me semble qu’il y eut dans l’histoire espagnole une période entre autres, ou plusieurs périodes, où l’on se tuait allègrement les uns les autres, et somme toute la jeune Leonor Ière régnera sur ce pays, la dernière des Bourbons (à moins qu’elle n’épouse un Orléans à son tour…), et de même le roi Guillaume V malgré tout le sang qui a coulé sous les ponts de Londres. Et à cet égard voyez-vous si j’en crois donc les augures, Philippe VI sera au Panthéon des rois, Charles III sous les dalles de Saint-George, le pape François et le pape Benoît dans les caves du Vatican dont ils remonteront bientôt pour leur béatification simultanée, mais Louis XX sera toujours là et pendant que Jean IV présidera le conseil des ministres à l’Élysée, Louis XX fera toujours la navette entre Madrid et Paris avec parfois un arrêt à Aigues-Mortes avant de venir serrer la pince à son cousin qui le retiendra à dîner, et peut-être même l’invitera-t-il à passer le week-end en famille avec la reine Marguerite, la reine des reines, la Marguerite des Marguerites, à Dreux, où avec la reine Philomena elles causeront autour d’une tasse de thé, des enfants de Gaston et Eugénie et de Louis et Antoinette.
Merci donc Sigismond, merci Cosmo, de nous avoir fait rêver à ce que de là-haut, si Dieu veut, nous contemplerons.
Gérard
23 mai 2014 @ 20:30
Ah oui j’oubliais la belle Leonor voulait épouser un Orléans parce qu’elle était folle amoureuse du joli Gaston mais lui qui avait trouvé dans la bibliothèque de son grand-père un gros livre armorié des années 10 où l’auteur évoquait longuement le traité d’Utrecht, savait qu’on ne pouvait réunir les deux couronnes et la mort dans l’âme, lui avait dit qu’il ne fallait pas y songer. C’est à ce moment que la comtesse de Paris douairière (la royauté ne fut rétablie qu’après le décès de son mari) réunit pour ses cent ans, enfin je crois, les jeunes Orléans et les jeunes Bourbons et que Gaston s’éprit d’Eugénie tandis que Leonor en stage au Quai retrouva Alphonse qu’elle avait croisé autrefois et voilà pourquoi Alphonse est don Alfonso le roi consort et Louis XX le roi beau-père…
Jul avait derechef demandé au Cronista Rey de Armas la suppression de la bordure de Bourbon sur les armoiries et le drapeau mais Leonor ne voulut rien changer au blason de son père et de son grand-père. C’est cet amour filial qui tua dit-on le baron P. qu’on avait cru immortel.
Cosmo
23 mai 2014 @ 21:46
Cher Gérard,
On pourrait dire « Louis, l’enfant du miracle ». Il a en effet traversé les siècles sans être contaminé par les horreurs de la société française depuis deux siècles. Vierge de tout péché, il pourra conduire son pays d’adoption ad beata. Angeli Caelorum gloriam narrant…et sic transit Gloria Mundi…
Fuyant la terrible et ténébreuse Espagne, Louis entrera dans son Royaume de France, Marguerite à la boutonnière, pour le réveiller du cauchemar dans lequel il se tordait depuis la mort d’Oncle Louis (XVI).
Des fleuves de lait et de miel couleront, le loup embrassera l’Agneau et Louis donnera enfin à Henri le baiser de paix, scellant ainsi la réconciliation du feu et de l’eau, du jour et de la nuit.
Bref, le Soleil aura rendez-vous avec la Lune.
Mille amitiés
Cosmo
Sigismond
25 mai 2014 @ 07:44
Gérard, je pensais à Guillaume V de Luxembourg, pas à William. D’ailleurs, « le prince Charles » (comme l’appellent les médias français sans préciser son pays, ce qui est d’un ridicule complet et montre l’abaissement de la France BBR) saura-t-il faire adopter l’euro aux Britanniques ? Ce n’est pas gagné !
« Jean IV » à l’Élysée ? Pavoisé de BBR j’imagine ? Voilà la monarchie louis-philipparde que vous et vos amis veulent pour la France ? Je préfère dans ce cas M. Hollande. Que faites-vous de la grandeur de Versailles et du drapeau blanc ?
Sigismond
25 mai 2014 @ 07:48
Cosmo, vous nous emmenez dans l’ésotérisme, pas ma tasse de thé je dois dire. Quant au soi-disant « pays d’adoption », vous oubliez que le prince Louis est français de naissance, fils d’un Français de naissance.
Roch
20 mai 2014 @ 15:29
Encore un événement qui n’est pas à l’honneur du faux duc d’Anjou après l’épisode de la fausse tête de Henri IV, c’est maintenant un faux ordre dynastique qui apparait dans une procession puis disparait devant le comte de Paris et l’évêque.
Le carnaval espagnol a encore de beaux jours à vivre !
Actarus
21 mai 2014 @ 14:34
Et vous, madame, êtes un faux homme ! ^^
Mayg
21 mai 2014 @ 17:32
Encore un évènement qui n’est pas à l’honneur du faux comte de Paris faux duc de France après l’épisode de sa mise au point au Figaro, c’est maintenant un faux ordre dynastique qui ne participait pas à la procession, se contentant d’attendre le duc d’Anjou, ainé des Bourbon et des Capétiens devant la cathédrale.
Le carnaval Orléanesque a de beaux jours à vivre !
Naucratis
22 mai 2014 @ 16:25
Réponse parfaite, Mayg.
Bravo !
Cosmo
22 mai 2014 @ 17:33
Mayg,
Le carnaval orléanesque ? Que dire alors de la farce pseudo-légitimiste ?
Cosmo
Mayg
23 mai 2014 @ 19:33
Pas si farce que ça, puis que vous accordez aux légitimistes toute votre attention…
Cosmo
24 mai 2014 @ 08:50
Mais, c’est que j’aime rire, Chère Mayg !
Cosmo
Gérard
25 mai 2014 @ 11:59
C’est quoi le BBR ?
Cosmo
26 mai 2014 @ 12:43
C’est la version tricolore du BBQ , Cher Gérard !
Amitiés
Cosmo
Gérard
20 mai 2014 @ 18:52
Mais exactement a.picadestats !
Nemausus
20 mai 2014 @ 22:48
Les orléanistes veulent faire croire qu’Henri d’Orléans a tout orchestré et a attendu par bonté chrétienne le duc d’Anjou.
Nous connaissons tous la bonté chrétienne d’Henri d’Orléans vu ses messages immondes lors du mariage pour tous et ses attaques injurieuses contre le chef de maison ! Donc ne me parlez pas de la bonté d’Henri d’Orléans !
Quant à la procession j’ai regardé le site de l’association de l’oriflamme qui est à l’origine de cette procession et a invité les 2 princes sans prendre partie car elle appelle Henri d’Orléans le prince d’Orléans et Louis de Bourbon le prince de Bourbon.
Et Henri d’Orléans a seulement attendu la procession à laquelle participait le duc d’Anjou …. Si Henri d’Orléans avait fait un esclandre le ridicule serait tombé sur lui, il a donc du ravaler sa hargne contre le duc d’Anjou et faire bonne figure même si on sait qu’il n’hésitera pas à pondre un nouveau pamphlet incendiaire contre le prince Louis, comme le dernier en date.
Mayg
21 mai 2014 @ 17:37
Oh vous savez Nemausus, Henri d’Orléans n’est pas à un acte ridicule près…
Faisons lui confiance pour recommencer de plus belle et au plus vite ses invectives envers Louis de Bourbon.
Livia
20 mai 2014 @ 23:56
Ce qui est incontestable c’est l’intelligence et le coeur de la comtesse de Paris.Il suffit de lire ses interviews pour les cerner.
Cela c’est la vraie classe et la marque d’une véritable éducation ; les reproches sur ses tenues fantaisistes ne sont que des péccadilles.
L’apparence sur photo n’est qu’apparence.Nombreux sont ceux qui ont une classe d’apparence et qui sont creux comme des calebasses sur le plan moral et autres…
Je plains les dyslexiques , les ambidextres etc…qui sont passés par cette page c’est un coup à avoir les neurones court-circuités.
A peu de jours d’une élection européenne c’est embêtant! :-)
En fonction de l’officiant les princes ont été alternativement à sa gauche ou à sa droite selon qu’il tournait le dos ou pas à l’autel!
Balle au centre!
Francine du Canada
21 mai 2014 @ 15:14
;-)))
Sigismond
22 mai 2014 @ 09:28
Ne vous inquiétez pas, Livia, ceux qui aiment l’Europe unie – de l’îlot du Monchique jusqu’à Vorkouta et jusqu’à Orsk, Orenbourg, Ouralsk et Atyraou – sauront pour qui voter dimanche, et surtout pour qui ne pas voter.
Livia
23 mai 2014 @ 02:02
@Sigismond : après avoir lu cette page je n’en suis pas si sûre car le tournis peut durer et mon envie de m’amuser encore plus mais bravo pour votre géographie et votre conscience de bon citoyen de la république donc :-)
JACQUES
21 mai 2014 @ 22:05
Commentaires ridicules.
Sauf à devenir bonapartiste (mais là aussi la situation n’est pas clair), je vais finir par penser comme Mr THIERS. Comme la république est ce qui nous divise le moins, conservons là.
Sigismond
22 mai 2014 @ 15:46
Hélas, M. Thiers avait raison semble-t-il. Mais qui sait, à la prochaine cérémonie « œcuménique » Bourbon / Orléans, le duc Henri se contentera-t-il d’un fauteuil sans dorure, voire d’un banc au deuxième rang, et mettra-t-il un genou à terre pour rendre hommage au chef de la Maison de Bourbon, successeur des rois de France et de Navarre… Prions saint Louis et la bienheureuse Marie-Christine de Savoie, reine capétienne des Deux-Siciles.
Gérard
23 mai 2014 @ 22:14
Croyez-vous vraiment Sigismond
que Saint Louis et la bienheureuse Marie-Christine n’aient pas mieux à faire que de satisfaire vos enfantillages et des vanités ? L’Histoire nous montre souvent que Dieu n’a que faire du droit d’aînesse.
Et même Joseph n’était pas l’aîné des descendants de David…
Ah vraiment vous ne suivez guère l’exemple de votre prince comme on pouvait le redouter.
Sigismond
25 mai 2014 @ 08:05
Je crois, Gérard, que le duc Henri nous a abondamment montré, tout au long du quart de siècle écoulé, de quel côté se situent les vanités.
Cosmo
22 mai 2014 @ 17:30
Excellent !
Sigismond
22 mai 2014 @ 08:27
Le baron Pinoteau était lui aussi présent à Notre-Dame, au premier rang, à la droite du duc d’Anjou, de la princesse Marie des Neiges, et d’une dame que je n’ai pas reconnue (une princesse ?)
Sigismond
23 mai 2014 @ 09:28
Et n’est-ce pas le baron Pinoteau qui a suivi la procession coiffé d’un splendide chapeau blanc ? J’ai cru le reconnaître sur une photo. La dame en beige est-elle la baronne Pinoteau ?
Sigismond
22 mai 2014 @ 10:28
Si Régine le permet, je voudrais signaler (un peu tardivement) le très bel article de Daniel de Montplaisir sur le rôle du Comte d’Artois lors de la Restauration (bicentenaire cette année) :
http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/792-il-y-a-deux-cents-ans-le-comte-d-artois-sauve-la-restauration
Et un autre bel article de D. de Montplaisir :
http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/661-une-lecture-legitimiste-de-l-affaire-dreyfus
Le site Vexilla Galliae accueille des « signatures » de tendances très diverses, il y a « à boire et à manger », mais ne boudons surtout pas les excellents articles de Daniel de Montplaisir et d’Hervé Cheuzeville, deux humanistes (dans le bon sens du terme).
Gérard
22 mai 2014 @ 16:01
Soulignant le sage communiqué de l’association l’oriflamme : « Nous remercions SAR le prince Henri d’Orléans et SAR le prince Louis de Bourbon de leur présence pendant ce temps de commémoration et de prière.»
Également une vidéo sur TV Libertés : https://www.youtube.com/watch?v=E1fDNGV2lkk
Sigismond
23 mai 2014 @ 09:09
Il eût convenu d’écrire : « Nous remercions Monseigneur le prince Louis de Bourbon et SAR le prince Henri d’Orléans ».
Il y a aussi cet article sur le site de l’Institut Duc d’Anjou :
« Après s’être salués, Monseigneur le duc d’Anjou, le Comte et la Comtesse de Paris ont remonté l’allée centrale ensemble.
Occupant la première place, conformément au protocole ancestral, à droite dans la nef, Monseigneur le duc d’Anjou a écouté le mot d’accueil de Monseigneur de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris et assisté à la cérémonie de vénération et d’ostension présidée par le clergé et suivie par une grande foule. »
Si Henri d’Orléans est « Comte de Paris », vous et moi sommes Duc d’Oscheret et Marquis d’Amous ! Je m’étonne de cette reconnaissance subreptice, alors qu’aucun document officiel de reconnaissance mutuelle « à la duosicilienne » n’a été signé ! L’auteur de cet article semble s’être un peu trop avancé…
Gérard
23 mai 2014 @ 18:35
Non Sigismond cet article se veut sans opinion dynastique, par conséquent à tous points de vue il est légitime que le plus âgé de ces deux princes soit cité le premier.De la même manière et pour la même raison il vaut mieux écrire pour tous les deux son altesse royale ou donner du seul monseigneur à tous les deux. Je ne sais pas qui compose le bureau de l’association en question, l’Oriflamme, mais elle ne se veut sans opinion dynastique encore une fois et donc elle a invité les deux personnalités que vous citez, entre autres. Elle appelle l’un duc d’Anjou puisqu’il se fait appeler ainsi et l’autre comte de Paris puisque tout le monde l’appelle comme ça.
Je ne sais pas comment elle aurait nommé Charles Philippe mais on a déjà eu deux ducs d’Abrantès en même temps, l’un espagnol, l’autre français, alors pourquoi pas plusieurs ducs d’Anjou…
Cosmo
22 mai 2014 @ 21:38
Sigismond,
Ces deux articles sont d’un intérêt totalement différent.
Le premier sur le comte d’Artois est du vide. Le comte d’Artois est aussi inutile en 1814 qu’il le fut tout au long de sa jeunesse, puis de son règne. Pourquoi en parler ?
Le second sur la position des royalistes lors de l’Affaire Dreyfus est intéressant par le questionnement qu’il suscite. Cela dit, si Albert de Mun avait été Zola, c’est le comte de Paris qui eût été roi de France et non le duc de Madrid.
Cosmo
Sigismond
23 mai 2014 @ 09:45
Effectivement, l’orléaniste Albert de Mun aurait fait mettre sur le trône le duc d’Orléans (son père était mort depuis trois ans) et non le duc de Madrid. Il valait donc mieux que ce fût Zola et la République.
Mais l’article de Daniel de Montplaisir est néanmoins très intéressant.
Cosmo
23 mai 2014 @ 13:14
Sigismond,
Albert de Mun n’était pas orléaniste, bien loin de là. Il s’est rallié au comte de Paris à la mort du comte de Chambord, comme l’immense majorité des monarchistes de l’époque, puis a choisi la République, comme la majorité des Français.
Et personne n’aurait mis le duc de Madrid sur le trône de France. Pas même lui qui se voulait espagnol avant tout !
Cosmo
Sigismond
25 mai 2014 @ 08:50
Effectivement, de Mun ne fut pas orléaniste très longtemps : de 1883 à 1892. Mais il ne soutint pas Jean III et Charles XI, en tout cas.
Cosmo
26 mai 2014 @ 12:50
Mais Sigismond, personne ne soutenait le comte de Montizon et le duc de Madrid, mis à part la « petite chapelle de Froshdorf » et ses quelques amis.
Il a fallu attendre le duc de Ségovie pour que votre mouvement trouve, à tort ou à raison, une visibilité en France, et ce grâce aux efforts du duc de Bauffremont ou du baron Pinoteau. Le charme, l’intelligence et la subtilité du duc de Cadix ont fait le reste.
Cosmo
Gérard
23 mai 2014 @ 18:25
Oui bien sûr cher Cosmo mais qui aurait pu vouloir le duc de Madrid sur le trône de France ?
Livia
23 mai 2014 @ 02:31
@Sigismond : une lecture légitimiste de l’affaire Dreyfus ?
Vous m’intriguez mais je vais aller lire cela…
Quant au comte d’Artois qui sauve la Restauration ma foi il aurait mieux fait de ne pas contribuer à faire couler le bateau de la Monarchie de l’Ancien Régime.Il est vrai qu’académiquement on n’appelle pas cela un régicide ni un fratricide mais dans d’autres matières….
Livia
23 mai 2014 @ 03:55
@Sigismond : je viens de lire l’article.
-Que les royalistes et les légitimistes aient manqué une occasion historique de restauration est impossible à affirmer mais c’est un argument compréhensible : la IIIe république erratique a trouvé dans cette affaire une solidité c’est du moins le souvenir que j’ai gardé.
-que le président du conseil soit désigné comme l’instigateur du complot par Mr de Montplaisir est surprenant.Quelles preuves a t-il?
-qu’il nie l’antisémitisme de la France à cette époque est une méconnaissance totale du sujet. Qu’a t-il besoin pour regretter « l’aveuglement » des royalistes de proférer une telle contre-vérité?
Je trouve cela extrêmement surprenant et si vous pouviez me donner votre avis j’apprécierais.
Enfin et pour l’anecdote et pour vous indiquer que cette affaire m’intéresse vraiment j’ai dans un coin de mon bureau une photo du Colonel Picquard (et de Jean Moulin).Une certaine idée de la France donnée par des français certains.
Ps : quoique j’ai pu faire le pitre avec le petit prince de Condé du site en lui demandant si j’avais manqué un épisode d’édition sur l’affaire de » l’espagnolette » que certain ont peut être pris au premier degré(seigneur!) j’espère que vous comprendrez que cette affaire là m’intéresse vraiment…
Sigismond
25 mai 2014 @ 08:01
Vous avez certainement raison, Livia, sur les préjugés de certains Français de l’époque, hélas. J’apprécie votre choix de photographies, j’y ajouterais Gaston Monnerville, Edelmira Sampedro-Ocejo et Rama Yade, ainsi qu’une ministre dont je dirai pas le nom pour ne pas donner de l’urticaire à certain(e)s lecteur(rice)s de N&R. Une certaine idée de la France donnée par des Français certains (dont une dauphine de France, donc une Française ipso facto).
Livia
27 mai 2014 @ 00:28
@Sigismond je note votre hélas…et ils étaient plus nombreux que « certains » le laisse à entendre…regardons plus tard notre glorieux gouvernement de Vichy et son administration pour en être sûrs…
Si vous appréciez l’honneur absolu de Picquard et de Jean Moulin c’est très bien que vous en soyez d’accord.Je vous laisse le reste de la liste.Ces tenants n’ont rien fait qui leur permettent de rejoindre la mienne mais on peut être un très bon français sans être né en France je vous l’accorde…
Livia
24 mai 2014 @ 21:42
@Sigismond : je vois que vous préférez faire de l’histoire-fiction plutôt que de répondre à 2 questions précises…et que vous préférez la république aux Orléans donc votez bien demain citoyen!
Sigismond
25 mai 2014 @ 17:25
Livia, j’ignore quelles preuves a M. de Montplaisir pour désigner le président du conseil des ministres comme l’instigateur du complot, il faudrait lui poser la question.
J’apprécie en tout cas la comparaison de Lyautey avec la haine contre la noblesse un siècle plus tôt. C’est la même tourbe qui a forcé la famille royale à quitter Versailles le 6 octobre 1789…
À propos de Lyautey, je me demande toujours si le duc d’Orléans lui a vraiment « conféré » en 1921 son faux « ordre du Saint-Esprit », comme on peut le lire dans le livre « Lyautey, maréchal de France » (page 216), publié en 1954 par les « Cahiers Charles de Foucauld ».
Livia
27 mai 2014 @ 00:30
Sur ce point interrogez Charles il aura sûrement la réponse.
Sigismond
30 mai 2014 @ 11:28
Lyautey a assisté aux obsèques du duc d’Anjou et de Madrid, en 1931 à Paris. Aurait-il accepté dix ans plus tôt une décoration orléaniste ?
Gérard
6 juin 2014 @ 12:27
Henri, comte de Paris, dans ses Mémoires d’exil et de combats, au service de la France, Paris, Atelier Marcel Jullian, 1979, évoque bien sûr son enfance marocaine, il écrit :
« Mes parents entretenaient avec Lyautey d’excellents rapports. D’aucuns disaient que le général était légitimiste. J’ai appris cela beaucoup plus tard. Ainsi que l’anecdote selon laquelle, pour ses quatre-vingt ans, l’aïeule de Lyautey aurait rassemblé sa nombreuse descendance et leur aurait
déclaré :
« Vous êtes ici plusieurs centaines, et je bénis le Ciel que, s’il y a parmi vous des légitimistes, des orléanistes, des bonapartistes, il ne se trouve pas un seul républicain. »
Il me semble bien que, dans ma famille, on trouvait Lyautey plus attaché, comme certaines familles lorraines, aux princes de Habsbourg que légitimiste ou orléaniste. En tout cas il a été un grand serviteur de la France qu’il a aimée et à laquelle il a donné le meilleur de lui-même.
Il est certain que le résident appréciait l’installation au Maroc de M. et Mme Orliac [le duc et la duchesse de Guise] et leurs enfants. Il leur savait gré de l’effort entrepris pour les récoltes qui, nous semblait-il, étant utiles à la métropole, l’aidaient dans son combat.
Demeurée seule, ma mère, outre la surveillance des fermes, s’est employée avec succès à faciliter, à entretenir et à développer les rapports de Lyautey avec la monarchie d’Espagne. Le général-résident nous a rendu de fréquentes visites.
Je me souviens l’avoir vu au Maroc, en ce qui me concerne, à sept ou huit reprises. Il arrivait aussi que ma mère allât à Rabat, pour des séjours assez longs. Ainsi s’étaient établis entre Lyautey et ma famille des rapports de confiance et d’amitié qui ne se sont, ensuite, jamais démentis. »
Le général de Boisboissel, Yves de Boisboissel, 1886-1960 (Dans l’ombre de Lyautey, préface du Maréchal Juin de l’Académie française, A. Bonne éditeur, Paris, 1953, réédition Les Introuvables, Éditions l’Harmattan, 1998) évoque le cadre matériel de la vie journalière de cet homme raffiné :
« Dans sa chambre à coucher, dans son bureau, ses fanions de commandements successifs, ses bibelots préférés, ses gravures : la Grèce, l’Italie, ses photographies : le comte de Chambord, le pape Léon XIII, sa famille, « ses jeunes et ses morts », ses amis et ses amies. Une vitrine renfermait les pièces les plus précieuses : la plaque de l’ordre du Saint-Esprit offerte par le duc de Vendôme le jour où il fut élevé à la dignité de Maréchal de France, la médaille militaire de Canrobert donnée par sa fille, et la médaille de Sainte-Hélène du grand-père d’un de ses paysans
lorrains : la synthèse de toutes les gloires militaires de la France ».
Le grand-père, dit-on, destinait cette médaille à son fils mais celui-ci mourut à la guerre.
L’Ordre du Saint-Esprit a été remis par le duc de Vendôme à la demande du duc d’Orléans qui à l’époque était en exil.
Lyautey était de famille très orléaniste et à cet égard il n’était pas en accord avec son père sur le légitimisme ; on a pu dire qu’il était légitimiste par romantisme, mais outre ses liens d’amitié, il appréciait les Orléans et l’orléanisme pour leur modération.
Gérard
6 juin 2014 @ 21:55
Dans Un échec occulté de Lyautey: L’affaire du Tafilalet – Maroc Oriental (1917-1919) L’Harmattan, Paris 2008, Paul Doury
estime que chez cet homme si paradoxal la sensibilité légitimiste venait de sa famille maternelle.
Sigismond
7 juin 2014 @ 11:23
Merci beaucoup Gérard pour toutes ces précisions. Ainsi le maréchal était de famille paternelle très orléaniste. Tout s’explique.