A l’occasion de la diffusion à partir de ce lundi 18 novembre de la série événement de TF1 autour de l’incendie du Bazar de la charité, le Comte de Paris évoque dans les colonnes de « l’Echo Republicain » son arrière-grand-tante la Duchesse d’Alençon née Sophie en Bavière, morte lors de ce tragique incendie.
Le prince pense que cette série « est une belle manière d’aborder l’histoire, les personnages. C’est dans l’air du temps car les Français sont attachés à leur patrimoine et ses figures historiques comme la Duchesse d’Alençon, la soeur de Sissi. »
Plus loin, le Comte de Paris note que « Les tragédies marquent une famille, un peu comme la mort à Neuilly du Duc d’Orléans. » Lors de cet entretien le Prince a confirmé que son arrière-grand-tante a fait sortir un certain nombre de personnes avant de périr elle-même dans les flammes. Le Prince se contente d’ajouter « C’était dans son caractère, son état d’esprit ».
Lorsque le journaliste demande au Prince ce qui reste aujourd’hui dans sa famille du sens du dévouement aux autres, le Comte de Paris répond : « Mon père, avec sa seconde épouse, avait mis en place un certain nombre d’actions allant dans ce sens. Ma mère s’est occupée de mon frère et de ma soeur handicapés. Plus largement, elle s’est engagée au profit des foyers où ils étaient accueillis. Mon épouse et moi-même sommes très engagés à Dreux, au service des autres. Philomena intervient dans les comités de proximité de la ville qui réunissent les habitants. A travers l’association Gens de France, nous avons réalisé des actions au profit des jeunes des quartiers dits difficiles afin qu’ils aient accès au patrimoine, il nous arrive de donner un petit support financier pour que le Secours Catholique puisse réaliser un voyage au profit des plus démunis ».
Le Prince évoque également les deux gisants de la Duchesse d’Alençon, le premier qui est aujourd’hui conservé au musée de Dreux, le Prince pose à ses côtés sur cette photo et le second gisant que l’on peut admirer sur le tombeau de la Princesse dans la nécropole royale de Dreux. (Photo Olivier Bohin/Echo Republicain)
Stéphane G.
18 novembre 2019 @ 10:40
la personnalité de la duchesse d’Alençon est bien plus complexe que l’hagiographie de Marguerite Bourdet ne la décrit; lire la biographie de Dominique Paoli, où elle est vraiment une femme de chair et de sang (amoureuse de son dentiste, toute la famille Orléans s’en mêle et la juge folle, elle est internée…)
Robespierre
18 novembre 2019 @ 13:00
Pour rester courtois,disons qu’elle a eu des « attachements parallèles ». Mais je vois que le Roy vient de sauter sur une bonne occasion de se faire mousser, lui et les siens. S’il était tellement axé « peuple », il laisserait ses enfants côtoyer les enfants de Dreux à l’école . Mais on ne mélange pas les torchons avec les serviettes chez les Orleans. On a ses pauvres, OK, mais on ne se mélange pas. Ces gens n’ont pas toujours de bonnes manières.
Gérard
19 novembre 2019 @ 14:25
Il est déjà difficile de s’occuper de ses propres enfants, il est inutile à mon sens de donner son avis à tout un chacun sur la manière dont nos voisins considèrent les études des leurs. Tous les parents dans la mesure de leurs possibilités font ce qu’ils peuvent pour que l’éducation soit la meilleure possible dans tous les sens du terme. Nos parents ont fait ainsi et nous essayons de le faire à notre tour. Il est rare que l’on se dise je vais choisir l’école parce qu’ils y rencontreront des riches ou parce qu’ils y rencontrerons des pauvres.
aubert
20 novembre 2019 @ 11:43
Gérard je pense que les parents choisissent le mode d’éducation de leurs enfants avec leur coeur et leur conscience et ce n’est pas aux autres de porter un jugement sur leur choix.
Toutefois prétendre que le facteur social du choix est rare me paraît discutable. Surtout s’il s’agit d’un établissement privé, payant.
Gérard
21 novembre 2019 @ 14:20
Je ne dis pas que le facteur social n’existe pas mais il n’est pas le seul critère loin de là. Il a son importance notamment en ce qui concerne la vie future des élèves, les relations qu’ils peuvent se faire et qui pourraient un jour leur servir parfois, mais en même temps beaucoup de parents ne souhaitent pas que leurs enfants deviennent deviennent snobinards, fument des joints etc. Tout cela est bien compliqué et il faut bien avouer que beaucoup de lycées d’État ne sont plus tout à fait ce qu’ils étaient.
Teddy
18 novembre 2019 @ 18:29
Son mari l a fait interner sans un sanatorium spécialiste des problèmes intimes
Quand elle est revenue ce n’était plus elle
Manon
18 novembre 2019 @ 10:46
Intervention sympathique du prince Jean.
Leonor
18 novembre 2019 @ 10:56
De l’art de tout ramener à soi. C’est indécent.
HRC
18 novembre 2019 @ 13:05
….. et ce n’est pas habile.
En passant, je vais aller voir le film, « j’accuse », bien sûr, comme vous, (et heureusement beaucoup de gens).
Leonor
19 novembre 2019 @ 21:50
J’ai lu, HRC. ;-)
Gatienne
18 novembre 2019 @ 13:38
En même temps, s’il ne parle pas de lui alors que le journal local l’a sollicité, qui va le faire ?
En dehors de ce site, de quelques autres spécialisés et d’une publication hebdomadaire qui évoque de temps en temps sa personne, les français, dans leur grande majorité ne le connaissent pas.
Il voulait aller à la rencontre des gens (dixit lui-même) : l’interview réalisée avant la diffusion de cette série estampillée TF1 (qui touchera donc un grand public) lui fournit l’occasion de se rappeler au bon souvenir de quelques uns et de se faire connaître d’autres. Cette démarche n’est pas incompréhensible si l’on se réfère au proverbe: « À quelque chose, malheur est bon » 😉
Bernadette
18 novembre 2019 @ 14:39
Justement…certains(es) ici se demandent ce qu’il fait…eh bien il répond à la question!
Odon
18 novembre 2019 @ 16:44
C est sa famille….
Gérard
18 novembre 2019 @ 20:56
Le prince est interrogé il répond, on lui a trop reproché dans le passé d’être discret. Il fait aussi un compliment comme vous pouvez le voir à sa belle-mère la comtesse de Paris et à son père.
HRC
19 novembre 2019 @ 09:50
La Duchesse d’Alençon est l’arrière-grand-mère de Henryane de Chaponnay, (et Henriette de Belgique sa grand-mère.).
Le Comte de Paris aurait pu profiter de la question posée pour rendre hommage à cette cousine décédée il y a peu qui va reposer à Dreux.
Voire réfléchir sur la notion de charité et les choix de ses 2 patentes.
Faut pas rêver…
Gérard
19 novembre 2019 @ 14:19
On ne sait même pas à quelle date l’interview a été réalisée et peut-être l’a-t-elle été avant le décès d’Henryane.
Il est rare aussi que la presse donne la totalité d’une interview.
HRC
19 novembre 2019 @ 14:22
parentes…
LF
19 novembre 2019 @ 12:24
Le prince Jean se contente de répondre au journaliste et je suis très heureux de lire ici le compte rendu de l’interview
Augustin
18 novembre 2019 @ 11:27
Article interessant, cet épisode de l’incendie du bazar de la charité a marqué son époque.
Caroline
18 novembre 2019 @ 11:43
Bien triste pour la fin tragique de la comtesse d’ Alençon !
Dans un autre site, j’ ai lu que les messieurs n’ ont pas fait preuve de galanterie pour sauver les femmes…..! Donc peu de victimes masculines !
DEB
18 novembre 2019 @ 13:10
Oui Caroline. Ils sortaient en donnant des coups de cannes ( vu une émission hier sur cet incendie).
Si je me souviens bien la duchesse d’Alençon ( et les autres victimes) ont été identifiées grâce à leurs bijoux.
Horrible !
DEB
18 novembre 2019 @ 16:17
Désolée, je me suis trompée, dans un précédent commentaire.
Le corps de la duchesse d’Alençon a pu être identifié grâce à son dentiste.
D’autres le furent par leurs bijoux.
septentrion
18 novembre 2019 @ 11:49
Le premier gisant est beau.
La duchesse d’Alençon n’est pas représentée apparemment dans les personnages de la série.
audrey
18 novembre 2019 @ 11:59
Agréable de lire les propos du comte de Paris sur la duchesse d’Alençon
Jean Pierre
18 novembre 2019 @ 12:05
Horrible faits-divers mais d’un point de vue historique l’intérêt est de voir comment cet événement a pu être interprété, récupéré, transformé en symbole.
Charles
18 novembre 2019 @ 12:16
Episode qui marqua beaucoup la Famille de France et la famille de Bavière à cette époque. Le Duc d’Aumale est mort d’une crise cardiaque après l’annonce de la mort de sa nièce et après avoir écrit une vingtaine de lettres de condoléances aux familles des victimes qu’il connaissait bien.
Alice
19 novembre 2019 @ 01:31
Très émouvant et triste. L’horreur de cette mort aura été difficile à surmonter. La duchesse d’Alençon a eu une fin héroïque en voulant que d’autres soient sauvés avant elle mais quel drame.
aude
18 novembre 2019 @ 12:32
Les informations du comte de Paris sont interessantes et permettent de nous remémorer un épisode très triste de la fin de 19ème siècle.
Mayg
18 novembre 2019 @ 13:47
« C’était dans son caractère, son état d’esprit” Parce qu’il l’a connu personnellement pour pouvoir affirmer ça ? Tout est bon pour faire parler de soi…
Gérard
19 novembre 2019 @ 14:28
Le prince dit cela Mayg parce qu’il a étudié la vie de la duchesse d’Alençon tout simplement.
Mayg
20 novembre 2019 @ 15:53
Quand on ne connait pas personnellement une personne,on ne peut pas déclarer connaitre son caractère avec certitude.
Gérard
21 novembre 2019 @ 14:23
Je ne suis pas certain que le prince ait déclaré être intime de la duchesse d’Alençon mais ici nous avons beaucoup de correspondants qui en tout cas savent tout sur tous en apparence.
Bernadette
19 novembre 2019 @ 15:10
Les biographies, ça existe, vous savez ?
Mayg
20 novembre 2019 @ 15:54
J’ai eu l’occasion de lire une biographies sur la duchesse d’Alençon, ce n’est pas pour autant que je me permettrait d’affirmer comment était son caractère.
Brigitte et Christian
18 novembre 2019 @ 15:19
bonjour à tous
C’est une tragédie que l’incendie du bazar de la charité a déclenché car les victimes y sont nombreuses et surtout des femmes. La famille de France y a été aussi touchée avec la duchesse d’Alençon et le prince Jean fait bien ne nous remettre en mémoire ce point d’histoire.
amitiés du sud ouest sous un ciel nuageux
ciboulette
18 novembre 2019 @ 15:36
Je trouve ce gisant beaucoup plus beau que l’autre . Dire qu’il a passé cent ans dans une cave parce qu’on le jugeait indécent , trop réaliste !
La réalité fut bien pire , puisque ce sont ses dents qui permirent d’identifier la duchesse .
Baia
18 novembre 2019 @ 15:39
Non mais franchement ça devient pathétique !
A croire que Jean d’Orléans, ici assis le regard hagard, d’un ennui profond et devant un énième gisant, s’est définitivement installé un bel appartement dans la crypte de SA chapelle … 😨😰😥
ML
19 novembre 2019 @ 13:53
C’est le musée de Dreux .
Gérard
19 novembre 2019 @ 14:36
Baia ce n’est pas du tout la crypte de sa chapelle mais le musée de Dreux auquel les Orléans ont décidé de confier ce gisant. Et il aurait été malvenu qu’il dansât la gigue devant le gisant.
Baia
20 novembre 2019 @ 07:16
Ok, ok, c’est le musée !
Néanmoins, entre tirer une tête de dix pieds de long et danser la gigue il y a une marge non ? Bonne semaine Gérard.
Muscate-Valeska de Lisabé
20 novembre 2019 @ 16:43
Il prend son rôle à coeur😉
Martine
18 novembre 2019 @ 16:38
Très étonnant (ou pas) de prendre la pose sur un gisant…..
Comment l interpréter ?????
Gérard
18 novembre 2019 @ 16:56
Le prince est assis au musée de Dreux devant le gisant de la duchesse d’Alençon, le premier gisant celui du sculpteur Louis-Ernest Barrias livré en 1904 et qui fut placé d’abord dans la chapelle royale de Dreux mais le duc de Nemours ne s’y habitua pas, il le trouvait trop expressif et un deuxième gisant fut commandé à Charles-Albert Walhain et livré en 1910. C’est celui que l’on voit à la chapelle royale et le gisant de
Barrias fut placé dans les caves de la chapelle royale et spécialement dans les anciennes cuisines utilisées par Louis-Philippe quand il venait surveiller les travaux.
Ce gisant de deux tonnes a été transféré en 2012 au Musée de Dreux en présence de feu le comte de Paris et de la comtesse de Paris.
Sous les pieds de la duchesse le sculpteur a représenté le reste d’un panneau du Bazar de la Charité sur lequel on peut lire Charité.
Brice
18 novembre 2019 @ 17:00
C’est super d’avoir plus souvent des nouvelles du comte de Paris
beji
18 novembre 2019 @ 17:02
Oui Marguerite Bourcet a écrit une hagiographie de Sophie;la duchesse d’Alençon était tertiaire dominicaine ,c’est dans cette tenue qu’elle a été inhumée-enfin ce qui restait de son corps- et le stand qu’elle tenait au Bazar de la Charité était celui des dominicains.
Monica
18 novembre 2019 @ 18:10
Septentrion et J.Pierre en effet, j ai vu le 1e épisode. Il n est pas du tout question de la mort de la duchesse. C est une belle série basée sur cet incendie mais avec des personnages fictifs.
Menthe
19 novembre 2019 @ 18:37
Oui Monica, j’ai bien l’impression que cette série ne fera absolument aucune allusion à la Duchesse d’Alençon.
Monica
18 novembre 2019 @ 18:14
Leonor en effet, pour une simple série qui n a rien à voir avec la duchesse, Jean nous fait tout un panégyrique sur la sainteté de la famille de France
ML
19 novembre 2019 @ 13:55
On lui pose une question , il répond .
Gérard
19 novembre 2019 @ 14:40
Ça vous déplaît peut-être mais il se trouve que la duchesse a été héroïque. Le film nous montre uniquement des personnages de fiction et il n’est pas mauvais de rappeler la réalité.
Bernadette
19 novembre 2019 @ 15:16
Je viens de relire deux fois le texte… je ne vois absolument pas où il parle de la sainteté de sa famille ! Vous avez beaucoup d’imagination…
PATRICIA
18 novembre 2019 @ 21:19
La duchesse d’Alençon était une soeur de l’impératrice Elisabeth d’Autriche, la fameuse Sissi. Décidément, cette famille n’a pas eu de chance !
Baboula
18 novembre 2019 @ 22:44
Pauvre duchesse d’Alençon ! Pas un mot sur elle dans le téléfilm. Récupération manquée . Monsieur d’Orléans aurait dû lire le scénario.
Anne-Cécile
19 novembre 2019 @ 02:21
La défunte Comtesse de Paris, qui a pourtant légué à plusieurs de ses petits-fils des pavillons et donc un toit, s’est trompée en léguant des forêts au premier d’entre eux.
Il lui fallait juste la nécropole familiale, il passe sa vie dedans à tisser devant médias les liens généalogiques que le lient à chacun des princiers ou royaux macchabées.
Pauvre Wittelsbach, qu’est-elle allée faire dans cette galère française? Mais enfin, elle traitée de folle, et certainement regardée de haut en tant que petite duchesse en Bavière, a montré plus de grandeur et d’abnégation que l’ensemble de sa smala d’adoption.
Mourir brulée et finir à Dreux! double peine.
ML
19 novembre 2019 @ 14:02
Vous oubliez qu’elle était la belle-soeur de l’empereur d’Autriche , roi de Hongrie etc…etc
Gérard
19 novembre 2019 @ 15:40
Vous avez le droit de dire bien sûr toutes les méchancetés qui vous viennent à l’esprit mais vous ne pouvez pas dire que les Orléans auraient méprisé la maison de Bavière d’autant que la duchesse aurait pu en être la reine. Néanmoins ils savaient à quoi s’en tenir en ce qui concerne la rupture des fiançailles d’avec le roi Louis II qui n’était pas du fait de la princesse et ils lui ont fait bon accueil.
Anne-Cécile
20 novembre 2019 @ 01:37
Gérard, à l’exception du Duc d’Aumale, courtois compréhensif et affectueux tout au long de la vie de la princesse de son mariage à sa mort, la Princesse ne reçut pas le meilleur accueil. Plusieurs lettres en témoignent, morgue et sentiment de supériorité à commencer par morale. L’hérédité Wittelsbach, la modestie et l’absence de fortune de la branche cadette, simples ducs en Bavière, ses membres traités à Vienne comme à Paris au mieux d’excentriques au pire de « paysans bavarois », tout cela rendait la famille du Duc Maximilien en Bavière très peu bankable sur le plan marital. Mais l’exceptionnel mariage de la sœur de la duchesse Sophie-Charlotte avec l’Empereur d’Autriche allait permettre d’aller outre bien des réticences pour ses frères et soeurs.
Quant aux fiançailles rompues, la nature du roi était déjà suffisamment connue du Gotha pour que passés les préjugés aune maison royale ou princière juge Sophie-Charlotte responsable de quoique se soit.
septentrion
20 novembre 2019 @ 12:36
Anne-Cécile,
On ne peut pas mieux dire.
Emma du Midwest
19 novembre 2019 @ 06:20
Perplexe, (gosh!!!) OK, il est l’héritier de sa famille (comme tout un chacun) mais qu’il arrête un peu de faire le gardien de phantomes, qu’il sorte de son donjon et qu’il œuvre avec et pour les vivants.
Hey, regarde un peu au dessus de la clôture ce que fait par exemple Catherine de Serbie, elle vie, elle bouge, elle œuvre, et obtient des résultats.
@Charles: wake up, faut réveiller ton champion. Il a vraiment l’air un peu mort là.
Stéphane G.
19 novembre 2019 @ 13:19
Anne-Cécile, Emma et Baïa je n’aurais pu mieux dire et « congrats » pour avoir sauter les haies de la censure, je me rétame à chaque fois comme une crêpe! ça ne m’empêche pas de recommencer
Baia
20 novembre 2019 @ 07:19
Je vous rassure Stephane G., la censure ne m’épargne pas non plus …
COLETTE C.
19 novembre 2019 @ 11:31
C’était une personne généreuse.
Marguerite
19 novembre 2019 @ 12:25
Je suis heureuse de voir plus souvent le nouveau comte de Paris sur noblesse et royautés.
Mary
19 novembre 2019 @ 16:01
Petit commentaire voué à être zappé , mais bon, un de plus, un de moins…
Le comte de Paris est un homme dont on a asphyxié la personnalité. C’est mon ressenti.
Le mariage de ses parents n’a pas marché, son père est parti,soit.
Mais la gestion de cette histoire triste est un échec : la duchesse de Montpensier dont la » grande chrétienté » est reconnue par des experts, semble-t-il (dont je ne suis pas ), a certes, veillé sur ses deux enfants handicapés , mais les 3 autres semblent handicapés du cœur et des élans, surtout le comte de Paris. Ils ont écarté leur père ( pour éviter des histoires avec leur mère ?) et, si on ne voit pas la princesse Marie et le prince Eudes, le comte de Paris pose toujours parmi des tombes ou entouré de son épouse et de ses enfants ( heureusement qu’ils sont là !), mais ne semble pas exister par lui-même . Il a fui le monde professionnel, gère ses forêts,soit, mais les arbres, c’est peu contrariant, il ne se collète pas avec les défis du monde du travail.
Bref, il n’est pas proche des français , il n’a pas les moyens d’avoir un parti, ou d’être représentatif de ce que pourrait être la royauté ( ça s’est terminé avec ses grands-parents), et il donne l’impression de vivoter, plus que de vivre. Il est locataire, il est invité, il va chez l’un, chez l’autre…
Il me fait presque de la peine. Mais ce n’est pas lui qui me convaincrait si, hypothèse délirante, la possibilité d’un retour à la monarchie advenait en France.
Je ne suis intéressée par aucun autre prétendant, ceci dit.
C’est déprimant tout ça. Et c’est souvent l’impression suscitée chez moi par le comte de Paris, quand il est seul.
Ceux qui le connaissent vont nous parler de ses qualités et je les crois. Mais le principal intéressé ne SAIT pas nous en convaincre.
C’est pourquoi je trouve qu’il a une personnalité asphyxiée.
Baia
20 novembre 2019 @ 07:25
J’aime quand vous écrivez : « il gère ses forêts … »
Mary, je ne zappe pas votre commentaire, bien au contraire.
HRC
20 novembre 2019 @ 09:04
Mary,
tiens, je me reconnais un peu dans votre dans votre texte…
Je dirais qu’il fait et dit ce qu’il pense son devoir, mais il ignore le mode de vie et de pensée de l’écrasante majorité des Français, même chrétiens pratiquants, même ceux qui le considèrent comme héritiers de tous nos rois.
C »est bien pour ça que je me désole de savoir son fils dans une école tout aussi minoritaire, et je me modère avec ce qualificatif de minoritaire.
Gérard
20 novembre 2019 @ 13:14
Nous savons tous que le prince a partagé la vie de tous les Français pendant plus de 30 ans et qu’il continue à le faire, lorsqu’il travaillait à Paris dans la banque qu’il prenait le métro, lorsqu’il s’occupait de son frère et de sa sœur, lorsqu’il aidait sa mère dont la situation n’était pas nécessairement florissante. Cependant c’est une personne d’une nature optimiste et joyeuse même si ça ne transparaît pas toujours dans les interviews. Il est très agréable de discuter avec lui à bâtons rompus.
HRC
21 novembre 2019 @ 13:51
Gérard, parler du choix d’une école n’est pas parler à bâtons rompus, selon moi.
Et comme c’est fondamental, selon moi encore, c’est clos.
Gérard
22 novembre 2019 @ 23:19
Je ne parlais pas ici de l’interview en question mais de mes relations personnelles avec le prince depuis plus de trente ans.
Mayg
20 novembre 2019 @ 16:08
Très bien dit Mary. Excellent commentaire qui reflète ce que je pense.
Mary
23 novembre 2019 @ 16:47
Merci Mayg.
Mary
20 novembre 2019 @ 19:45
Merci Baia et HRC.
Cosmo
19 novembre 2019 @ 17:03
Tante Sophie ne fut pas uniquement l’héroïne de ce drame. Elle fut aussi la victime de l’inconséquence de Louis II de Bavière et de la rigidité de son beau-père. Bien et, semble-t-il, heureusement mariée, elle eut une aventure extra conjugale, comme ses soeurs Mathilde et Marié, qui la laissa meurtrie.
Gérard
19 novembre 2019 @ 17:25
La duchesse Sophie ne fut pas toujours une sainte, dans sa jeunesse il y eut certes les fiançailles avec son cousin le roi Louis II et y avait entre eux beaucoup d’affection et un goût commun pour la musique et pour le chant. Mais le roi ne se décidait pas à se fiancer et la duchesse Ludovika sa tante l’interrogea. Il y eut beaucoup d’hésitations car le roi craignait de ne pas rendre Sophie heureuse en raison de ses tendances sexuelles, il résolut de ne plus se rendre chez eux, il le dit à sa tante, mais il estima plus tard vraiment de son devoir de se marier et les fiançailles furent annoncées mais quand le duc en Bavière finit par demander au roi fiancé de fixer la date du mariage, le roi écrivit une lettre de rupture.
Cependant trois jours après les fiançailles Sophie avait rencontré Edgar Hanfstaengl le fils du photographe de la Cour Franz Hanfstaengl qu’elle avait connu quand ils étaient enfants et ils tombèrent amoureux l’un de l’autre. Mais naturellement elle ne pouvait pas épouser ce jeune homme. Sa mère Ludovika qui voulait faire oublier au plus vite ensuite la rupture des fiançailles organisa une réunion à la cour de Saxe avec le duc d’Alençon qui aboutit au mariage et à la naissance des enfants. Alençon fut un mari parfait, peut-être trop convenable. Mais quelques années après sur les conseils de son frère le docteur Carl Theodor en Bavière la duchesse tourmentée se rendit à Munich pour un traitement médical chez le docteur Franz Joseph Sebastian Glaser qui avait un an de moins qu’elle et était marié à la fille d’un conseiller d’État russe et avait trois enfants. Pour lui elle envisagea de divorcer d’autant que lui-même y songeait de son côté mais l’épouse du docteur menaça d’un scandale public en sorte qu’au bout du compte une commission médicale puisse être réunie afin de guérir en quelque sorte la princesse de cet amour, ce qui fut le cas après quelques mois de traitement pour « anomalies sexuelles » en 1887 et 1888.
Sophie avait un mari parfait, et toute sa famille bavaroise avait pris le parti du mari, mais il lui fallut certainement les secours de la religion pour retrouver un sens à sa vie et elle prononça avec joie ses vœux de tertiaire dominicaine sous le nom de sœur Marie Madeleine et c’est dans la tenue de tertiaire qu’elle devait être inhumée. Son mari devint lui tertiaire franciscain.
Dans le Bazar de la Charité Sophie essaya de retrouver son mari quand le feu se déclara mais le duc avait raccompagné jusqu’à la porte d’entrée le nonce avant que l’incendie ne se déclare et quand il se déclara le duc d’Alençon ne parvint pas à retrouver sa femme. Il se virent de loin mais ne purent se rejoindre. La duchesse manifestement consciente qu’elle ne pourrait pas sortir pour retrouver Ferdinand mit toute l’énergie qu’elle avait à tenter de sauver celles qui étaient plus mal en point qu’elles. On l’entendait dire : « Le devoir avant tout ». En outre elle était tertiaire dominicaine donc et l’Ordre de Saint-Dominique était à l’origine de cette manifestation caritative et de surcroît elle était la plus importante personnalité présente.
Son destin aurait peut-être changé si en son temps le duc d’Alençon avait accepté comme le souhaitaient les Cortès de monter sur le trône d’Espagne mais outre que Napoléon III ne souhaitait pas voir les Orléans sur le trône, le duc ne supportait pas d’avoir à renoncer à être un prince et un soldat français.
Dans son testament Sophie avait souhaité aussi qu’on brûle ses cheveux sauf si son
« très cher époux » souhaitait en conserver une partie et elle voulait « d’abord » reposer auprès de lui qui avait été « son ange gardien dans la vie ».
Mayg
20 novembre 2019 @ 16:16
« Alençon fut un mari parfait » « Sophie avait un mari parfait » Il était parfait pourquoi ? Parce que c’était un Orléans ? La perfection n’existe pas Gérard, en chacun de nous il y a du bon et du moins bon…
Gérard
21 novembre 2019 @ 14:43
Si l’on considère que la perfection n’existe pas ce qui est exact, si l’on considère que l’abomination n’existe pas ce qui est tout de même douteux, alors on ne peut plus rien dire sur personne.
Ce serait très ennuyeux pour la plupart de nos correspondants et pour nous-mêmes ma chère. Le duc d’Alençon était un brave homme, pas très amusant mais un peu plus que son père le duc de Nemours, il aimait beaucoup sa femme, il fut d’une grande patience pour elle. Comme beaucoup de membres de sa famille elle était très exaltée et je crois qu’elle avait besoin de cet homme qui était à sa dévotion, qui souffrit de ses incartades et voulut l’aider.
Mais nous ne devons pas croire voyez-vous qui a d’un côté les bons et de l’autre côté les méchants, que ceux qui sont nés dans une famille X sont toujours bons et que ceux qui sont nés dans une famille Y sont toujours mauvais, la vie ce n’est pas ça.
Cosmo
22 novembre 2019 @ 12:25
Probablement parfait selon les critères de l’époque, soit aimable, bien intentionné, ne la trompant pas et ne jouant pas sa dot au casino…
Philippe-Albert
19 novembre 2019 @ 21:14
L’Écho Républicain aura trouvé fort opportun d’interviewer le comte de Paris dans le cadre d’une promotion de la série… très controversée « Le Bazar de la Charité ».
Curieusement, la journaliste lui demande « ce qui reste aujourd’hui dans la famille du sens du dévouement aux autres ». Comme si les Orléans, voire les Bourbons, d’aujourd’hui devaient être spécifiquement tenus au dévouement aux autres !
Il aurait pu répondre, par exemple, en rappelant qu’en1897 il y avait une telle misère en France et notamment autour de Paris que la situation appelait à un tel dévouement et qu’aujourd’hui la situation n’étant plus le moindrement comparable chacun est libre de s’investir ici ou là comme il le sent, etc.
Or, il s’est laissé emporter dans des exemples familiaux de « dévouement aux autres » de bien faible crédibilité, alors que rien ne justifiât qu’on le lui en réclame.
– « Mon père, avec sa seconde épouse, avait mis en place un certain nombre d’actions allant dans ce sens ». Apparemment, il ne semble pas avoir pleinement été informé du détail de celles-ci dont il ne nous livre rien.
– « Ma mère s’est occupée de mon frère et de ma sœur handicapés ». Bien que la chose soit parfaitement honorable et respectable, on ne voit pas en quoi elle diffère de ce que l’on peut retrouver dans d’autres familles tout aussi affectées.
– « Plus largement, elle s’est engagée au profit des foyers où ils étaient accueillis ». Encore là, pas l’ombre d’une précision.
– « Mon épouse et moi-même sont très engagés à Dreux au service des autres ». Les Drouais auraient apprécié savoir en quoi cela serait, car ils ne semblent pas être franchement au courant. « Philomena intervient dans les comités de proximité de la ville qui réunissent les habitants ». Certes, elle participe à des réunions et échange sympathiquement, mais de là à parler d’engagement particulièrement marquant, il y a de la marge. D’ailleurs on ne lui reproche rien vu sa charge de famille, mais enfin rien ne justifie de la mettre particulièrement en avant par rapport aux autres dont certains sont autrement plus engagés et plus compétents.
Il reste dans les propos de Jean d’Orléans toujours ce côté d’approximation, de recherche des mots, de manque de spontanéité, de souci de ne pas s’avancer. Tout cela m’apparaît très artificiel et quelque part un peu pathétique. Sans méchanceté aucune.
Gérard
20 novembre 2019 @ 13:16
Oh c’est tout un art de dire des vacheries sans méchanceté aucune…
Mayg
20 novembre 2019 @ 16:27
Pour pouvoir s’avancer comme vous le dites, encore faut-il qu’il ait des arguments…
A part faire tout tourner autour de lui et de sa famille, je ne vois pas trop à quoi cet interview a servi.
Philippe-Albert
19 novembre 2019 @ 21:34
Rassurez-vous – si je puis dire – avec Josiane Balasko au générique entre autres considérations, la série « à message » (imposé !) est garantie !
Apparemment, il s’agirait d’abord et avant tout de dénoncer la lâcheté des hommes. Néo-féminisme obligeant.
Avec la manipulation des faits historiques, des « ressentis » bien dirigés.
HRC
20 novembre 2019 @ 09:13
le féminisme utilise une évidence fort bien notée déjà à l’époque : pas d’hommes morts, et des témoignages de dames bien nées survivantes sur les coups de cannes d’hommes élégants dans leur habillement pour passer devant elles….
Gérard
20 novembre 2019 @ 13:20
Il y avait certainement beaucoup plus de femmes que d’hommes dans cette manifestation mais il reste effectivement que beaucoup d’hommes se sont très mal comporté.
HRC
20 novembre 2019 @ 16:25
…peu d’hommes.
(J’avais constaté mention d’un vieux général et son épouse en lisant la liste sur Wiki)
Philippe-Albert
20 novembre 2019 @ 22:54
Certes, HRC, il y a de cela et tant d’autres choses à en dire.
J’espère seulement que dame Régine autorisera une rubrique spécifique,en fin de série, nous permettant d’échanger sur le sujet qui reste d’importance.
Karabakh
20 novembre 2019 @ 20:40
De profundis… 🎶
Brigitte et Christian
21 novembre 2019 @ 13:50
bonjour à tous
L’incendie du bazar de la Charité est un épisode bien connu . Et il est vrai que l’on y associe la duchesse d’Alençon car c’est la plus connue des victimes, mais une parmi tant d’autres femmes qui perdirent la vie.
Le prince Jean fait bien de rappeler la mémoire de sa parente à l’occasion de ce téléfilm et de placer la famille au cœur de son entretien.
Amitiés du sud ouest sous le soleil
AnneD75
22 novembre 2019 @ 19:05
Il y a quelques années j’ai vu un téléfilm allemand sur « Sophie soeur de Sissi », comme dirait un de mes amis… une daube !
La fin du film ? la duchesse était sauvée par son amant et ils partaient tous les deux ! alors je pense qu’il y a pire que le téléfilm de TF1. Comme beaucoup, je m’amuse des contresens de langage trop 21ème siècle, et il me semble avoir entendu « y en a marre » dans la bouche de la jeune Alice giflant son fiancé…
Philippe-Albert
22 novembre 2019 @ 22:07
Très bonne analyse, en effet. Le comte de Paris gère ce dont il a hérité d' »autres » ayant constitué son héritage. C’est un peu faible pour exprimer une réelle personnalité au yeux du monde où il se pavane (c’est pas le bon terme, mais bon) sur les seules bases de son sang multiple fois royal. Il manque manifestement à Jean d’Orléans une assise professionnelle pour démontrer ce qu’il sait véritablement faire dans la vie d’aujourd’hui et de le nous livrer quelque part en exemple. Mais c’est le vide absolu. Et c’est vraiment affligeant.
Brigitte et Christian
24 novembre 2019 @ 17:05
bonjour à tous
Nous revenons de l’Assemblée générale de « Gens de France » et nous pouvons affirmer que le prince Jean mène de nombreuses actions avec la princesse Philoména et qu’ils ne le crient pas sur les toits. Quand à affirmer que c’est le vide absolu, cela montre que certain critique bêtement sans savoir de quoi ils parlent.
amitiés du sud ouest sous le soleil
Franz-Joseph
6 février 2020 @ 12:20
Ah, Léonor, la duchesse d’Alençon était donc votre aïeule…