Le Congrès des députés espagnols a voté ce jour la loi organique rendant possible l’abdication du roi Juan Carlos par une large majorité de 85,4 %. (merci à Anne P. – Copyright photo d’archives : Efe)
Le Congrès des députés vote l’abdication du roi d’Espagne
54 Comments
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11 juin 2014 @ 17:11
Bonsoir à tous,
Voilà, cette fois-ci c’est fait, il n’est plus roi. Que d’émotions! Vive le futur monarque Felipe VI et la reine Letizia. Bonheur et espoir pour l’Espagne.
12 juin 2014 @ 07:18
Ce sera le 19 juin, un peu de patience ! De toute façon, c’est un peu comme en France, après le vote d’une loi au Congrès des députés, il faut que la loi soit approuvée par le Sénat. L’abdication de Juan Carlos Ier pourra donc être signée et Felipe VI pourra être intronisé (symboliquement) et prêter serment devant les Chambres réunies.
12 juin 2014 @ 10:39
Claude P. »bonheur et espoir » avec Letizia, comme future reine !!!!!!!
11 juin 2014 @ 17:56
Le visage du roi est bien marqué par la fatigue et la tristesse…
12 juin 2014 @ 19:36
C’est une photo d’archives mais le roi a toujours eu un visage triste.
14 juin 2014 @ 10:54
Flabemont8,
Je ne connais pas le roi Juan Carlos mais je pense toujours au fait qu’à l’âge de 18 ans, il a tué accidentellement son frère âgé de 14 ans.
Peut-être aucun rapport mais …
Son départ est triste car il a été un grand roi (je ne parle pas de sa vie privée) qui a sorti l’Espagne de la dictature et c’est énorme.
Je me suis rendue en Espagne, après Franco.
Sinon, je n’y serais jamais allée.
Bon WE
11 juin 2014 @ 17:57
Une page de l’histoire de l’Espagne est tournée.
Le Congrès va voter l’investiture du prince des Asturies comme roi.
Les deux grands partis, le PP et le PSOE, sont d’accord, même si le patron du PSOE a rappelé que les socialistes Espagnols étaient fondamentalement des républicains ralliés à la monarchie par consensus national, après la mort de Franco, en échange d’une évolution démocratique.
Une partie de l’opinion publique Espagnole estime que la monarchie a très bien rempli son rôle pour le passage pacifique du franquisme à la démocratie entre 1975 et 1978 mais que ce rôle n’a plus lieu d’être aujourd’hui .
Elle réclame un référendum sur la nature des institutions : république ou monarchie héréditaire.
Si l’on ajoute les menaces de séparatisme basque et catalan, l’Espagne risque d’affronter de fortes turbulences dans les mois à venir.
12 juin 2014 @ 15:39
Depuis le temps qu’ils les affrontent , les turbulences , les Espagnols ne craignent plus grand-chose !
14 juin 2014 @ 10:58
ML,
Comparaison sans vraiment l’être mais je vous rejoins étant Belge et les internautes non-Belges du site connaissent un peu, beaucoup, la situation kafkaïenne du petit pays Belgique
Bien à vous,
11 juin 2014 @ 18:18
Étrange système constitutionnel… Bref, passons.
13 juin 2014 @ 17:33
exactement ce que je me suis dit :) …..
Que se serait il passé s’ils n’avaient pas voté cette loi ?
11 juin 2014 @ 21:39
Nous lui souhaitons une bonne et sympathique retraite , la meilleure santé possible , et nous le remercions profondément pour tout ce qu’ il a fait pour l’ Espagne , ce Pays ami.
11 juin 2014 @ 22:23
Et voilà la démonstration que cette monarchie repose sur du sable… jusqu’à « inutilité »
Attention à l’interprétation des 85 % suite aux dernières élections et au raz de marée conservateur…
12 juin 2014 @ 20:44
De quoi soupçonnez-vous les députés espagnols ? Ils ont voté à l’appel de leur nom et à voix haute: 19 non, 23 abstentions et 299 oui.
Cette forme de vote est bien significative de démocratie et d’unité.
Et puis il suffit de lire le discours de Rajoy. Il est très positif pour l’avenir, alors ne soyons pas pessimistes.
13 juin 2014 @ 08:05
Vous démontrez mon propos par votre post …
Il n’y a rien de significatif dans ce vote. Une monarchie incapable de se renouveler par ses propres règles est condamnée.
Quant à M. Rajoy…. son optimisme est inversement proportionnel au pessimisme de ces concitoyens…
14 juin 2014 @ 11:01
Dradomir,
Vous êtes Français.
Je dirais, par définition, une monarchie, une république ne reposent-elles pas toujours sur du sable ?
Une seule chose à souhaite : la démocratie sous toute ses formes !
14 juin 2014 @ 11:01
souhaiteR
14 juin 2014 @ 11:02
dirai !
touteS !!
SORRY
14 juin 2014 @ 20:16
Intéressant propos très chère Gibbs. Je ne partage cependant pas votre point de vue. Encore un vaste débat. :) Pour ma part, non seulement français…. je suis également un républicain convaincu. :) Nul n’est parfait :) :)
Quant à la démocratie…
11 juin 2014 @ 22:48
Merci Régine et Anne P.; bravo, l’appareil se met en place et ce grand roi peut enfin se retirer. En attendant la suite (l’intronisation de Felipe) le 18 juin… FdC
11 juin 2014 @ 23:02
Bon courage au futur roi Felipe d’Espagne pour régner son royaume et maintenir une unité nationale malmenée par les séparatismes basque et catalan!
Au contraire de l’avènement de Juan Carlos de Bourbon le 22 Novembre 1975,l’investiture se déroulera en l’absence d’invités étrangers,et aucune célébration religieusen’est prévue!
12 juin 2014 @ 08:24
En Espagne , comme en France , il y a séparation de la religion et de l’ Etat.
12 juin 2014 @ 17:18
L’article 16 de la Constitution espagnole ne sépare pas les Eglises et l’Etat (contrairement à la loi de 1905 française). Toutes les religions sont reconnues et « pour des raisons historiques » la religion catholique est plus particulièrement reconnue.
12 juin 2014 @ 19:53
Emmalila : oh là…le préambule de la constitution espagnole de 1978 contient une référence au Christianisme…
Vous avez de ces raccourcis que les Espagnols n’ont pas encore fait !
De ce fait, ne pas prévoir une cérémonie religieuse est de mon point de vue une maladresse.
Il est prudent de ne pas mettre la charrue avant les boeufs quand on est un royal…
12 juin 2014 @ 20:54
En êtes-vous certaine , Emmalila ? La laïcité me semblait une spécificité française …
14 juin 2014 @ 11:06
@ Emmalila,
Espagne
Après la mort du dictateur Francisco Franco, les gouvernements qui lui succédèrent dès le rétablissement de la royauté, firent passer l’accord de 1979 qui stipulait : « À la lumière du principe de la liberté religieuse, l’action éducative respectera le droit fondamental des parents sur l’éducation morale et religieuse de leurs enfants dans le milieu scolaire. En tous les cas, l’éducation diffusée dans les centres d’enseignement public sera respectueuse des valeurs de l’éthique chrétienne ». Mais, à la demande du cardinal Antonio María Rouco, le 26 février 2002, le gouvernement de José María Aznar rétablit une disposition datant de la dictature, du Concordat de 1953. Selon cette disposition, l’article 27 de ce concordat est remis, pour partie, en vigueur en décembre 2003. Il stipule : « L’État garantit l’enseignement de la Religion Catholique comme matière ordinaire et obligatoire dans tous les centres d’enseignement, qu’ils soient publics ou privés, quels qu’en soient la nature et le niveau ». Le catholicisme devint donc une matière comptant aux examens, les autres religions n’ayant droit qu’à un enseignement de morale civique où les religions autres que catholiques sont qualifiées d’hérésies. Cette disposition fut abolie en 2004, dès les élections. Le 22 juillet 2005, le gouvernement socialiste a rendu public un projet de loi qui rendrait les cours de religion catholique facultatifs à l’école publique. Revenant sur des dispositions instaurées par José María Aznar, le projet prévoit aussi que les notes obtenues par les élèves dans cette matière ne compteront plus pour obtenir des bourses, aller à l’université ou passer en classe supérieure. Aujourd’hui, depuis la promulgation de la Loi organique d’éducation, l’instruction « religieuse » est une matière facultative proposée aux élèves. Ceux-ci peuvent opter pour une version confessionnelle de l’option (catholique, évangélique, islamique ou juive) ou pour une version non confessionnelle ; ils peuvent aussi simplement renoncer à cette option. Si 82,4 % des Espagnols se déclarent catholiques et 47,7 % d’entre eux pratiquants, les nouvelles mesures semblent soutenues par une majorité de la population.
15 juin 2014 @ 12:16
Merci Gibbs; très intéressant ton commentaire. Amitiés, FdC
12 juin 2014 @ 10:40
Caroline, surtout avec une républicaine comme Letizia !!!!!!
12 juin 2014 @ 13:02
Monica,peut-etre avec une ex-républicaine ‘repentie’!Mdr!!!!
12 juin 2014 @ 15:33
Je suppose que son avis a dû évoluer depuis !
12 juin 2014 @ 17:07
Comme si c’était Letizia qui organisait cette intronisation !!! Votre détestation vous égare !
12 juin 2014 @ 18:47
une démocratie couronnée, voilà ce qu’est l’Espagne comme toutes les monarchies européennes
c’est d’ailleurs bien pour ça qu’elles me sont sympathiques, mais si ce n’est pas votre choix, je suis ravie des différences
12 juin 2014 @ 19:56
Monica : l’Espagne est une monarchie parlementaire et traiter
la reine future de républicaine commence à être une vieille litanie.Elle a abandonné ses idées le jour de son mariage.Depuis 10 ans tout de même !!!
12 juin 2014 @ 06:32
Des incertitudes et inquiétudes pour l’ avenir …
Bonne chance à Felipe et Letizia !
13 juin 2014 @ 01:05
Merci Marianne et bonne chance à eux car ce sera difficile c’est certain. FdC ;-))
12 juin 2014 @ 08:39
Une page se tourne et une autre commence !
12 juin 2014 @ 10:02
« la loi organique rendant possible l’abdication », voilà une loi que Charles X n’a pas cru utile de faire voter, avant le 2 août 1830. Elle eût de toute façon été inconstitutionnelle, en France.
Comme le disent les aficionados d’Isabel II del Reino Unido, elle « n’abdiquera jamais car elle a été sacrée reine devant Dieu et les hommes »…
12 juin 2014 @ 22:39
Uniquement devant le dieu des anglais, et dans un pastiche du sacre des rois français, au passage.
13 juin 2014 @ 08:57
C’est le même Dieu que le nôtre, et que celui des orthodoxes et des juifs. Mais surtout, beaucoup d’Anglais sont catholiques romains, Dieu merci :-)
12 juin 2014 @ 13:58
je regretterai surtout la reine Sofia, qui a toujours été parfaite , elle…
le roi a quand même mis en place la démocratie…mais ses errements des dernières années ne sont pas glorieux.
Felipe a été bien préparé. le choix de sa femme…étonnant pour l’Espagne…on verra.
les fillettes bien mignonnes.
12 juin 2014 @ 15:18
Quand on voit cette photo on se dit qu il est vraiment temps de tourner la page …..
12 juin 2014 @ 15:30
J’aime bien ces moments de transmission du flambeau.
Je suis toujours content de voir des plus jeunes arriver aux affaires (quitte ensuite à être déçu s’ils ne sont pas à la hauteur).
Ce n’est pas que je veuille mettre les plus âgés au rebut, mais il arrive un moment où il semble normal de laisser s’exprimer la génération qui suit.
12 juin 2014 @ 16:54
Bonsoir à tous,
Je reviendrai un peu plus tard sur la suite des évènements entourant le règne du roi Michel de Roumanie.
Auparavant :
Un passage par l’Espagne et l’avènement d’Alphonse XIII (24 mai 1902)
La cérémonie de l’avènement du roi Alphonse XIII a été pour toute l’Espagne l’occasion de manifester le loyalisme de la nation. Sauf dans quelques villes, les municipalités ont mis le plus grand empressement à voter des fonds pour célébrer cet évènement. A Madrid, le jeune roi a été salué avec enthousiasme par la population et les milliers d’étrangers accourus pour assister à la fête. Le 17, à 2 heures de l’après-midi, le cortège royal quittait le palais pour se rendre
12 juin 2014 @ 17:12
à la chambre des députés où le roi devait prêter le serment constitutionnel.
Les carrosses de la cour, datant pour la plupart des règnes de Ferdinand VII et de Charles III, et les berlines de gala des grands d’Espagne, resplendissaient au soleil d’un éclat merveilleux. Le roi portant le costume de capitaine général avec la Toison d’Or au cou, et la plaque de Saint-Ferdinand sur la poitrine, occupait avec la reine-mère et l’infante Marie-Thérèse, un carrosse magnifique que traînaient huit chevaux blancs, empanachés de blanc avec des harnais en cuir de Russie rouge rehaussés de bronze finement ciselés. Au parlement, le roi reçu par le président des Cortès qui l’accompagna jusqu’au trône royal, a prêté serment à la Constitution en plaçant sa main sur les évangiles, puis il a quitté la Chambre pour se rendre à l’église Saint-François où, reçu par deux cardinaux, trente évêques et suivi de toute la cour, il a assisté au Te Deum.
La veille, avait eu lieu, au Palais, dans le salon des ambassadeurs, la cérémonie de la remise au jeune roi des insignes de la Jarretière, des Agdas de perse et des Séraphins de Suède. C’est le duc de Connaught, envoyé du roi Edouard qui a attaché à la jambe gauche du roi la jarretière : en échange Alphonse XIII a remis au duc son épée pour être déposée au château de Windsor, comme l’exige le cérémonial.
Notons que, avant de remettre le pouvoir à son fils, la reine-mère a voulu donner un dernier témoignage de sympathie à la France. Sa Majesté a conféré l’ordre de la Toison d’Or à M. le Président Loubet.
12 juin 2014 @ 17:22
Bonsoir à tous,
J’ai eu un petit problème dans l’envoi de mon post!!
Je vais écrire ici le début du texte.
Cérémonie de l’avènement du roi Alphonse XIII
La cérémonie de l’avènement de ce roi a été pour toute l’Espagne l’occasion de manifester le loyalisme de la nation. Sauf dans quelques villes, les municipalités ont mis le plus grand empressement à voter des fonds pour célébrer cet évènement. A Madrid, le jeune roi a été salué avec enthousiasme par la population et les milliers d’étrangers accourus pour assister à la fête. Le 17, à 14 heures , le cortège royal quittait le palais pour se rendre…(donc voir 1er post pour la suite!).
Je continuerai d’autres série, en reprenant en priorité celle sur la Roumanie car l’histoire du chassé-croisé père-fils n’est pas terminée.
13 juin 2014 @ 20:00
Merci chère Claude-Patricia : c’est distrayant ces extraits de journaux d’époque!
14 juin 2014 @ 08:09
Claude-Patricia, vous avez vous aussi, bien des choses à raconter sur NR, et fort intéressantes, pour des évènements anciens, qui valent la peine d’être narrés ici, et si bien écrits. Merci, j’ai plaisir à vous lire.
Mais celà fait déjà un petit moment, j’ai en tête, un article ancien sur la Malmaison de Joséphine, où vous m’aviez fait une « invitation ». .. :)
14 juin 2014 @ 12:55
Bonjour à tous,
A Sylvie-Laure et Livia,
C’est un vrai plaisir que d’écrire pour vous faire partager ce livre, je me répète sans doute, mais, nous découvrons presque en « direct » des évènements que seuls de grands journalistes ont pu avoir un accès privilégié.
J’écris aussi avec mon cœur et mon âme, par respect pour toutes ces personnes, protagonistes ou journalistes.
Je vais vous confier que l’écriture sur Nicolas II fut jusque là la plus difficile pour moi sur le plan émotionnel.
Chère Sylvie-Laure, n’hésitez-pas à nous faire part de vos archives, vous aussi.
J’attend de pouvoir m’acheter une nouvelle imprimante pour envoyer des photos à Régine.
12 juin 2014 @ 17:48
Le roi Juan Carlos sera absent de la célébration afin de laisser la vedette à son fils.
Il apparaîtra ensuite au balcon.
12 juin 2014 @ 19:59
@ Sigismond allons nous devoir compter vos contines ? :-)
Du moins cela résoudra le débat orthographique « les comptines de Sigismond ».
13 juin 2014 @ 08:02
Il faudra aussi compter « les contines de Livia ».
13 juin 2014 @ 13:49
@ Sigismond : sauf que moi je ne parle pas des Orléans quasiment à chaque page du site…un peu faiblarde votre réponse…
13 juin 2014 @ 19:29
Il est choquant qu’aucune cérémonie religieuse ne soit prévue, alors qu’en 1975, il y avait eu un Te Deum en l’église des Jeronimos. Si le « roi catholique » ne met pas Dieu de son côté, l’Espagne est mal partie. Il est vrai qu’avec une épouse athée, il aurait eu du mal a faire admettre la moindre messe !
16 juin 2014 @ 19:44
En l’occurrence avec ou sans Letizia le Te Deum n’était pas prévu.
Cela fait couler moins d’encre en Espagne.
Les circonstances ayant présidé à l’arrivée de JC ne sont pas les mêmes aujourd ´hui.