Ce diadème a appartenu à la duchesse d’Angoulême (1778-1851), fille du roi Louis XVI et de la reine Marie Antoinette. Réalisé par les joailliers Christophe-Frédéric Bapst et Jacques-Evrard Bapst, le diadème se compose de 1031 diamants et 40 émeraudes. Il fut offert à la duchesse d’Angoulême par son oncle le roi Louis XVIII. Sous le Second Empire, l’impératrice Eugénie le coiffa à quelques occasions. Il est en effet à préciser que des émeraudes composant le diadème, provenaient des collections de la Couronne. Il fut vendu avec d’autres bijoux en 1887. Il est aujourd’hui exposé au Musée du Louvre. (Source : site du musée du Louvre – Copyright photo : Le Louvre )
Zeugma
24 juin 2013 @ 09:16
Merci de nous montrer cet objet vraiment royal.
cyrille ROBERT
24 juin 2013 @ 09:38
Une vente imbécile !!!
COLETTE C.
24 juin 2013 @ 10:20
C’est la première fois que je vois ce diadème, fort beau. Une question, comment est-il venu parmi les bijoux de l’impératrice Eugénie ?
Jean Pierre
24 juin 2013 @ 13:35
En fait c’était un cadeau sans en être un. Il a été fait avec des pierres appartenant à la couronne dont même le roi ne pouvait disposer. Le diadème est donc resté en France et n’a pas suivi la famille royale dans l’exil.
LPJ
24 juin 2013 @ 19:19
Certains bijoux étaient la propriété de la famille royale, d’autres de la Couronne. Ceux-ci étaient donc à la France et la famille royale n’en avait que la jouissance.
Ce fut aussi le cas pour la famille impériale. L’impératrice partit en exil avec ses bijoux personnels laissant ceux de la Couronne qui furent ensuite vendus par l’Etat.
Il faut d’ailleurs savoir que la république française et certaines municipalités (telle Marseille concernant le château du Prado) contestèrent à l’impératrice la propriété de certains biens. S’en suivirent de nombreux procès (à sa mort tout n’était pas réglé et son héritier le Prince Victor Napoléon dut poursuivre certaines procédures pour récupérer notamment des tableaux de la collection privée de Napoléon III). A noter que la justice donna en général raison à la famille impériale lui restituant ainsi la pleine propriété de biens contestés. Ainsi pour Marseille, l’impératrice récupéra son château marseillais ; elle en fit don aussitôt à la ville qui lui en contestait la propriété comme pour bien montrer que pour elle il n’était pas question d’intérêt mais de principe !
Claude MARON
25 juin 2013 @ 13:23
tout simplement parcequ’il faisiat partie des Joyaux de la Couronne, qui, après l’intermède du règne de Louis-Philippe, ont de nouveaux été portés sous le Second Empire. l’impératrice a sans doute souhaité ne pas le transformer vu sa provenance, car elle admirait beaucoup Marie-Antoinette… Ce bijou a été effectivement rachété par le Louvre. c’est un euphémisme de dire que ces bijoux, qui appartenaient à l’Etat, ont été vendus par celui-ci et que c’est encore celui-ci qui doit débourser pour les racheter…
Claude MARON
25 juin 2013 @ 13:28
Il faisait partie des Joyaux de la Couronne, et après l’intermède du règne de Louis-Philippe, ils ont été de nouveau portés sous le Second Empire. L’impératrice a sans doute jugé, vu sa provenance, de ne pas le modifier, vu qu’elle admirait la reine Marie-Antoinette.
Quand on sait que ces joyaux, qui appartenaient à l’Etat, ont été vendus et que c’est ce même Etat qui doit débourser pour les racheter…
Sylviane
24 juin 2013 @ 11:05
S’agit il d’une simple exposition, ou le musée du Louvre en a fait l’acquisition ? Juste pour savoir, si je dois me précipiter pour l’admirer, ou si, j’ai le temps d’y aller tranquillement
Merci
Denis
24 juin 2013 @ 12:04
Acheté il y a quelques années par le Musée du Louvre , il est désormais exposé en permanence dans la galerie d’Apollon .
flabemont8
24 juin 2013 @ 13:48
Il est vraiment magnifique !
Francine du Canada
24 juin 2013 @ 15:22
Merci Régine; il s’agit d’un très beau bijou! FdC
MoniqueDN
24 juin 2013 @ 16:57
Très beau diadème ! Au moins demeure-t-il dans le patrimoine français. On ne peut que s’en réjouir.
MoniqueDN
24 juin 2013 @ 16:59
Très beau diadème ! Au moins demeure-t-il dans le patrimoine français. On ne peut que s’en réjouir. J’espère ne pas avoir fait de doublon. Les commentaires marchent mal.
patricio
24 juin 2013 @ 17:17
d autres photos
http://i1183.photobucket.com/albums/x466/patlo1/francia/eugenia/borbontiara25_zps14559008.jpg
http://i1183.photobucket.com/albums/x466/patlo1/francia/eugenia/detalhetiaradolouvre1_zps2c26c273.jpg
http://i1183.photobucket.com/albums/x466/patlo1/francia/eugenia/007tiaradeangulema02015_zps8fbc2331.jpg
fredolido
30 juin 2013 @ 16:17
Sublime …