Voici une photo assez rare de la princesse Louise d’Orléans, mère de la comtesse de Barcelone et de la princesse Esperanza d’Orléans-Bragance, coiffée d’un diadème et non d’une mantille. La princesse née à Cannes en 1882 et décédée à Séville en 1958, est la fille du prince Philippe, comte de Paris et de la princesse Marie Isabelle d’Orléans-Montpensier, Infante d’Espagne. C’est sa fille Esperanza qui épousa le prince Pedro d’Orléans-Bragance (frère de la comtesse de Paris) qui hérita du diadème porté notamment lors du mariage du prince Juan Carlos d’Espagne et de la princesse Sophie de Grèce à Athènes. (Un grand merci à Patricio – Article dédié à Charles – Copyright photos : dinastiasforogeneral )
17 mars 2011 @ 06:08
Merci Patricio. Il me semble que c’est la première fois que je vois une photo de cette Princesse.
17 mars 2011 @ 08:01
Merci Patricio pour cette belle photo d’archives qui en ravira plus d’un dont Charles ;-)
17 mars 2011 @ 08:02
Merci Patricio. Comme Clémentine, c’est l’une des premières fois que je vois la photo de Louise d’Orléans qui est donc la grand-mère maternelle du roi d’Espagne ?
17 mars 2011 @ 08:20
Voici un lien du journal Le soleil du dimanche montrant en 1907, le mariage de la Princesse Louise de France (fille de Philippe VII, comte de Paris, chef de la Maison de France à partir de 1883 et de l’infante Isabelle d’Orléans d’Espagne) et de l’Infant Carlos de Bourbon d’Espagne. Alfred de Gramont évoque ce mariage dans son journal, il évoque aussi les tractations d’un éventuel mariage de la princesse avec le Roi Alfonso XIII, cela aurait pu aboutir si la reine-mère Cristina d’Autriche, reine mère d’Espagne, ne s’y était opposée. Cette dernière avait souffert que son mari Alfonso XII pensât tout le temps à sa première épouse Mercedes d’Orléans (tante de Louise, soeur de la 1ere comtesse de Paris) mort prématurément après quelques mois de mariage.
La princesse Louise de France fut aussi la mère de la comtesse de Barcelone donc grand-mère du roi d’Espagne.
L’infant Carlos, son mari était né Prince de Bourbon-Siciles, il avait épousé en premières noces, l’infante Mercedes d’Espagne, alors Princesse des Asturies et héritière du trône d’Espagne, après son frère Alfonso XIII, mais elle mourut aussi rapidement laissant une succession dynastique en la personne de leur fils l’infant Alfonso d’Espagne (marié à Alice de Bourbon-Parme et parents de l’infant Carlos d’Espagne époux de la Princesse Anne de France qui portent aussi les titres de Duc et duchesse de Calabre) et encore successible à la couronne d’Espagne.
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17 mars 2011 @ 08:23
c’est curieux comme la princesse Louise porte le diadème bas sur le front, peut-être était-ce la mode à l’époque ? On a envie de lui replacer en arrière ! ce diadème est très beau.
17 mars 2011 @ 08:44
SOLEIL DU DIMANCHE ILLUSTRE (L’)
UN MARIAGE ROYAL A WOODNORTON – A LA SORTIE DE L’EGLISE LE PRINCE DE BOURBON RECONDUIT SA FEMME LA PRINCESSE LOUISE DE FRANCE SUIVIS DE MONSEIGNEUR LE DUC D’ORLEANS DONNANT LE BRAS A LA REINE D’ESPAGNE VOIR DANS NOTRE NUMERO LES INSTANTANES PRIS A WOODNORTON PENDANT LA CEREMONIE
17 mars 2011 @ 08:52
Patricio,
Votre attention m’a fait plaisir et je vous en remercie bien sincèrement.
Merci aussi pour votre sujet intéressant.
Amicalement
Charles
17 mars 2011 @ 08:52
Elle était la tante du comte de Paris défunt qui lui donne le bras sur la photo n°2. Il est question (moins que de sa soeur Hélène, duchesse d’Aoste et de son frère Ferdinand,duc de Montpensier) d’elle dans le Journal d’Alfred de Gramont dont nous avons parlé ici il y a trois semaines.
Journal que j’ai d’ailleurs lu, à la suite de cet article de N&R, et que j’ai trouvé très désenchanté et sombre.
Intéressant sur certains points (la personne du duc d’Orléans, frère de Louise, la peinture assez sévère de l’aristocratie de l’époque) mais Gramont n’était pas un grand littérateur et ses certaines de ses opinions, quoique répandues à l’époque et dans son milieu, antidreyfusard, antisémite, sont un peu pénibles.
17 mars 2011 @ 09:24
Je l’aurais bien vu jouer au rugby…
17 mars 2011 @ 10:42
merci beaucoup Patricio
très rare photo de la princesse Louise
17 mars 2011 @ 11:00
A Patricio,merci pour cet article interessant!Ce diademe d’une grande finesse irait bien a Letizia! A qui appartient-il actuellement?
17 mars 2011 @ 11:51
Un reportage comme on les aime.
merci !
17 mars 2011 @ 11:54
la princesse Louise a eu 4 enfants de son mariage avec le prince Carlos de Bourbon Deux Siciles
1-Charles (1908-1936), décédé pendant la guerre civile espagnol
2-Maria Dolores (1909-1996) mariée en 1eres noces à son cousin Joseph-Auguste Czartoryski (petit-fils de la princesse Marguerite d’Orleans) d’où 2 fils :
a-Adam-Charles (1940) marié en 1eres noces à Nora de Picciotto (divorcé) d’où une fille Tamara (1978); remarié en 2nd noces à Josette Calil
b-Louis-Pierre (1945/1946)
Veuve, la princesse Maria Dolores a épousé en 2nd noces Carlos Chias
3-Maria Mercedes (1910-2000), comtesse de Barcelonne (4 enfants)
4-Maria Esperanza (1914-2005) épouse du prince Pierre-Gaston d’Orleans Bragance (6 enfants)
17 mars 2011 @ 13:18
Un bien joli diadème pour finalement évoquer un autre mariage consanguin entre Orléans… ;-)
17 mars 2011 @ 13:20
Visage aux traits nobles, mais tout de meme un peu masculin.
17 mars 2011 @ 14:50
Pierre-Yves, ne serait-ce pas plutôt la Princesse Maria Esperanza, fille de la Princesse Louise, qui est au bras du défunt Comte de Paris ? Ceci juste pour vous prouver que vous êtes lu avec attention. Merci pour votre commentaire.
17 mars 2011 @ 15:12
Non Pierre-Yves sur la 2e photo il s’agit de dom Pedro Gastao d’Orleans et Bragance, frère de Madame, et son épouse dona Esperanza, descendant l’escalier du palais royal d’Athènes à l’occasion du bal qui précéda le mariage de Sophie et Juan-Carlos en 1962
17 mars 2011 @ 17:51
Pierre-Yves,
Pardonnez moi mais vous vous trompez.Ce n’est pas le comte de
Paris que vous voyez sur la Photo n°2 mais le prince Pedro Gastao
d’Orléans-Bragance, accompagné de son épouse Maria de la
Esperanza de Bourbon-Deux Siciles, qui était la fille de la princesse
Louise.
Votre erreur est très pardonnable car la ressemblance entre les deux
cousins Orléans est frappante sur cette photo. Ils avaient la même élégance naturelle…
Bien à vous,
Phil.
17 mars 2011 @ 18:29
Pour en savoir un peu plus sur la princesse Louise et la princesse Hélène filles du comte de Paris et soeurs du duc d’Orléans, je propose à chacune et chacun de lire, in : « L’ami du Prince », journal inédit d’Alfred de Gramont 1892-1915, Eric Mension-Rigau éditions Fayard, 2011, 30 euros. Très détaillé et finement analytique.
17 mars 2011 @ 18:32
Patricio, merci comme de coutume pour vos si intéressantes archives
17 mars 2011 @ 18:43
Actarus
C’est sûr, les reines Marie-Louise et Isabelle II d’Espagne, elles,
ont su éviter les pièges de la consanguinité… en choisissant les
géniteurs de leurs enfants dans la population espagnole !…
Au point, vous le savez, de faire de votre prétendant un faux
capétien…
De grâce et si vous me permettez cette expression triviale, lâchez
nous un peu !
Bien à vous,
Phil.
17 mars 2011 @ 18:47
Mea culpa, j’ai en effet emmelé princes et princesses et confondu la mère et la fille d’un côté et les beaux-frères de l’autre.
Ca m’apprendra à vouloir faire le connaisseur en Orléanisme !
17 mars 2011 @ 19:15
Merci à Patricio, et à tous pour vos commentaires si intéressants!
17 mars 2011 @ 19:17
Philippe 21, vous tendez le bâton pour vous faire battre ou quoi lol?
17 mars 2011 @ 19:46
Philippe (21), ou Phil… mon p’ti Philou :P
je vous tiens par la barbichette… le premier qui rira aura une tapette ! ^^
Et Philippe Égalité, fils du cocher Lefranc, ça ne vous parle pas ? ;-)
Tout ceci grâce à la petite vertu des plus légères de Louise-Henriette de Bourbon-Conti (1726-1759), épouse du duc Louis-Philippe d’Orléans, dit « Le Gros » (1725-1785).
« Un jour qu’on demandait à la mère du futur Philippe-Egalité, de vouloir choisir entre ses nombreux amants, lequel avait le plus de chances d’être le père de son fils, elle eut cette réponse, qui avait au moins le mérite de la franchise :
« Quand on tombe sur un fagot d’épines, sait-on celle qui vous a blessé ? » » (Claude Dufresne, « Les Orléans », page 215)
Le régicide était donc un bâtard né de père inconnu (lors de la Révolution, pour faire encore plus « peuple », il voulut se donner un père en la personne du cocher Lefranc), sa mère ne sachant pas elle-même lequel de ses amants l’avait mise en cloques ! :)
J’ajoute que Claude Dufresne, pour faire bonne mesure, est un historien orléaniste. ;-)
17 mars 2011 @ 20:19
Cette ravissante princesse, aux traits si harmonieux, au nez d’une immense finesse et au regard doux à croquer, a fait entrer le sang des Orléans dans la famille royale espagnole.
Outre un embellissement physique évident, car les Bourbons avant elle étaient tout rabougris, cette union a permis d’exclure à jamais les Bourbons du trône d’Espagne.
En effet, en vertu du traité de Maastricht de 1713, le roi d’Espagne ne peut être un descendant du Régent qui a renoncé sur les Evangiles à ses droits au trône d’Espagne.
Grâce à cette merveilleuse union qui éloigne les princes étrangers de la royauté, le lien indissoluble qui unit en une communion sacrée la France et la Maison d’Orléans est encore renforcé.
17 mars 2011 @ 23:19
Actarus(25)
Le Hasard a fait qu’il soit le fils de son mari, dont la ressemblance Frappante en est la preuve(voir portrait), tout comme « l’infant »François de paule(voir portrait) ressemblait a son pére Don Godoy…..LOOOOL
18 mars 2011 @ 02:12
La batârdise des branches Orléans, Bourbons etc…quelle importance?
Ils n’en restaient pas moins enfants de leurs mères, toutes d’extraction royale. Et grâce à la consanguinité royale européenne, forcément parents à un certain niveau du mari « officiel » de leur mère, et donc forcément avec du sang du mari.
Pour les Bourbons d’Espagne c’est encore mieux la mère légère (on lui trouvera des circonstances atténuantes vu le mari) était la reine…aussi c’était d’elle tout court dont on héritait les droits au trône, qu’importait l’identité du géniteur, mari ou amant.
19 mars 2011 @ 13:19
Pour répondre à une remarque, je pense que le diadème est porté plutôt sur le front, car la photo a du être prise dans les années 20-30, la mode était à l’époque à ce genre de port. Je me souviens avoir vu une couronne de mariée d’une aieule portée carrément sur le front, et il me semble que la reine Astrid de Belgique, lors de son mariage, portait une semblable coiffe.
24 mars 2011 @ 12:54
La princesse Louis d’ORLÉANS.
Vous n’avez pas écrit « La princesse Louise de FRANCE ».
Vous êtes en bonne voie. ;-)
Esperanza ! :)
24 mars 2011 @ 12:55
Louise*, pas Louis… mais si elle fait un peu « hommasse ». ;-)
25 mars 2011 @ 14:38
Tonton Soupic,
Insinueriez-vous que la dame n’avait pas un physique facile (pour ne pas dire le mot qui commence par M et qui finit par « oche »)?
25 mars 2011 @ 18:19
cecil (32)
Non, pas du tout. La princesse est très jolie : elle ressemble beaucoup à mon arrière-grand-mère, dont je descends et à qui je ressemble beaucoup, dit-on dans ma famille, tant par le physique que par l’esprit.
30 mars 2011 @ 13:25
Tonton Soupic: puisque vous dites avoir de l’esprit vous me pardonnerez cette plaisanterie facile » quelle chance vous avez de « descendre » de votre arrière-grand-mère… » sans rancune je l’espère car il faut bien rire un peu.