La princesse Irène des Pays-Bas alors épouse du prince Carlos Hugo de Bourbon-Parme, duc de Parme, coiffée du diadème de diamants et rubis de la famille de Bourbon-Parme qu’elle avait porté lors de son mariage à Rome. Le diadème a été porté disparu lors d’une succession. La famille a été indemnisée mais ce joyau est à jamais perdu.
framboiz 07
3 décembre 2018 @ 05:00
Qu’est-il devenu ? Découpé ? Etait-ce une oeuvre de Cartier , Mellerio ?
marianne
3 décembre 2018 @ 05:45
Comment peut-on perdre un tel objet ? C’ est invraisemblable !
Baboula
3 décembre 2018 @ 06:49
Le manque de traçabilité des pierres attire les voleurs. Ce diadème aurait sans doute été vendu .
clementine1
3 décembre 2018 @ 06:54
sûrement pas perdu pour tout le monde.
Corsica
3 décembre 2018 @ 07:06
Disparu lors d’une succession cela veut dire quoi au juste ? Que le diadème a été vendu en catimini par la propriétaire décédée, qu’un héritier, tout autant en catimini, s’est servi avant les autres ou qu’il a été volé par un tiers. Mais où ?
neoclassique
3 décembre 2018 @ 08:50
Ce diadème est dit à tort Bourbon Parme. IL provenait de l’écrin des Bragance, rois de Portugal, dont était issue la seconde épouse du duc Robert de Parme, l’infante Maria Antonia. Après la mort du duc Robert, il fut hérité par son fils aîné, après la mort de son frère Sixte, par le prince Xavier qui, à l’occasion du mariage de son fils, le prince Charles-Hugues, l’offrit à sa belle-fille, la princesse Irène des Pays-Bas. Après son divorce, la princesse le rendit à ses belle-soeurs, les princesses Maria Teresa, Cécile et Marie des Neiges. Ces dernières par précaution, crurent bon de le déposer chez leur notaire où, quelques mois plus tard, il disparut mystérieusement. Hélas, ce diadème ne réapparut jamais mais les 3 princesses furent indemnisées pour la perte de ce joyau historique inestimable.
Baboula
3 décembre 2018 @ 08:57
Le diadème avait été confié par la princesse Cécile de Bourbon Parme à l’ étude notariale Escargueil-Bouvat-Martin lors d’une succession.Il a disparu de l’étude . Estimé à 3 millions ,l’étude a été condamnée à dédommager la famille .
Mary
4 décembre 2018 @ 17:10
Donc, il a été volé !
Stéphane G.
3 décembre 2018 @ 10:26
je crois me souvenir que déposé dans le coffre d’une étude de notaire, lorsqu’on l’a rouvert il avait disparu!!!!!!!!!!
Corsica
5 décembre 2018 @ 18:23
Merci à Néoclassique, Baboula et Stéphane G d’avoir pris la peine de me répondre. Finalement, l’emploi du mot « disparu » est une façon élégante de parler d’un objet volé. Une substitution qui fait moins désordre pour la réputation de l’étude.
L'Alsacienne
3 décembre 2018 @ 08:13
Une belle pièce « disparue », « perdue » ?
Je m’étonne qu’une compagnie d’assurances indemnise en cas de disparition.
Indemnisation en cas de vol déclaré, destruction par un tiers, etc… mais le mot « disparition » me paraît léger.
Menthe
3 décembre 2018 @ 11:11
Passé à la poubelle à l’instar de couteaux ou de petites cuillères ? mais je ne vois pas quelle utilité peut avoir un diadème en cuisine😏😏
Corsica
8 décembre 2018 @ 15:44
Menthe avez la réponse : cuisiner avec un diadème, ça en jette. :):)
Gatienne
3 décembre 2018 @ 11:40
Le grand public n’est pas nécessairement au courant ni des détails de cette disparition, ni des conditions d’indemnisation de la famille. L’opacité et le secret sont plutôt de mise surtout lorsque des intermédiaires ou enquêteurs privés sont mandatés pour résoudre certaines situations délicates…
Laroche
3 décembre 2018 @ 15:12
J’ai appris que ce diadème a été volé dans le coffre du notaire parisien chargé du règlement de la succession
Marie1
3 décembre 2018 @ 15:35
Même interrogation que vous, curieuse histoire.
Muscate-Valeska de Lisabé
3 décembre 2018 @ 15:38
Juste,chère Alsacienne.
Il aura suffit de le disséquer et de le vendre pièce par pièce….jusqu’à disparition^^.
josaintvic
3 décembre 2018 @ 08:15
ce diadème avait été déposé chez un notaire…..
Val
3 décembre 2018 @ 09:03
On nous prend vraiment pour des teu teu, disparu lors d’une succession,? il a été vendu pour payer des frais c’est tout !!!
Neoclassique
3 décembre 2018 @ 18:28
Votre remarque témoigne de votre tatane leconnaissance
C est bel et bien un vol qui adonné lieu à indemnisation officielle!
Nemausus
3 décembre 2018 @ 20:46
Quand on ne prend pas la peine de se renseigner un peu avant de dire n’importe quoi, on s’expose à se retrouver devant les tribunaux pour calomnies et diffamations !
el malik
3 décembre 2018 @ 09:30
comme quoi on peut perdre autre chose que ses lunettes ou ses clefs…………
les royaux sont comme nous!
Nivolet
3 décembre 2018 @ 09:31
Étonnant pour une si belle et si identifiable pièce. » Porté disparu lors d’une succession », cela veut tout simplement dire qu’il a été obligatoirement pris par quelqu’un qui avait accès au coffre… donc un très proche. Je ne sais pas la façon dont a été formulée la déclaration de perte/vol, mais que les assurances aient remboursé me laisse rêveuse.
mariejeannat
3 décembre 2018 @ 19:52
votre prose est exceptionnelle, j’en reste ébahie …..
Nivolet
5 décembre 2018 @ 13:32
C’est pas gentil de se moquer, coquine!
Jean Pierre
3 décembre 2018 @ 09:38
Les successions Bourbon Parme, c’est tout un poème quelle que soit la branche.
Laure-Marie Sabre
3 décembre 2018 @ 09:43
Les tensions existant entre les différents membres de la branche aînée des Bourbon-Parme rendent l’histoire plausible et pas si surprenante.
framboiz 07
3 décembre 2018 @ 10:16
N’était-il pas chez un notaire, qui devait le faire expertiser et qui a été cambriolé ?
Gérard
3 décembre 2018 @ 11:09
En 1996 la princesse Cécile de Bourbon-Parme avait confié à l’étude Roque, notaire à Paris 15e, devenue l’étude Escargueil-Bouvat-Martin, ce diadème à fin d’évaluation, diadème qui devait lui revenir dans la succession. La tradition disait qu’il avait été porté par la duchesse d’Angoulême et était vraisemblablement du milieu du XIXe siècle. Lorsque quelques années après la princesse s’inquiéta de son diadème l’étude lui dit qu’on ne le retrouvait pas au coffre. Il y eut une plainte pour vol de l’étude mais qui fut classée sans suite.
La princesse assigna les notaires gardiens et un premier jugement du 23 octobre 2003 déclara l’étude responsable et désigna un collège d’experts pour évaluer le diadème sur pièces et préciser s’il pouvait être refait à l’identique. Les experts conclurent qu’il ne pouvait pas être refait à l’identique la production de certains diamants de l’époque n’existant plus. La perte du diadème fut évalué à 3 022 500 € les experts considérant qu’il avait été vraisemblablement un travail de joailliers de la couronne. Un jugement du 3 mars 2006 de la première chambre du TGI de Paris condamna l’étude à verser cette somme à la princesse Cécile et ne fit pas l’objet d’un appel.
L’affaire avait été évoquée ici même en décembre 2008.
Mario
3 décembre 2018 @ 23:34
Je ‘reste sur ma faim’ …
Quelle particularité avaient certains diamants de l’époque ???
Gérard
5 décembre 2018 @ 19:33
« Il n’est plus possible de trouver les tailles (de diamants) anciennes nécessaires sur le marché du diamant, leur production n’existant plus », ont estimé les experts, cités dans le jugement.
Marina Minelli
3 décembre 2018 @ 12:04
Le diadème avait été confie à un notaire en attendant de regler une succession, mais il a été volé chez ce notaire.
J’avais écrit un article su mon blog sur ce sujet, mais il est en italien.
Karabakh
3 décembre 2018 @ 20:17
https://www.altezzareale.com/2013/10/13/tutti-gli-articoli/diademi-e-gioielli/il-mistero-del-diadema-scomparso/
Cordiali saluti. 😉
Françoise2
3 décembre 2018 @ 12:09
perdre un tel joyau?? on peut perdre son mouchoir mais là? c’est franchement se moquer des assureurs non? et ils ont payé? comme quoi on ne prête qu’aux riches ! quand je vois les soucis que j’ai pour un simple dégât des eaux je me dis que la vie n’est pas la même pour tout le monde ! enfin je suis certaine qu’il n’a pas été perdu pour tout le monde..il a du être démonté et les pierres vendues
aubert
3 décembre 2018 @ 12:35
Toutes ces ventes et autres disparitions des bijoux Bourbon-Parme ne sentent pas la violette.
Pierre-Yves
3 décembre 2018 @ 12:41
J’ai cherché dans le fouillis de ma cave (après tout on ne sait jamais…), mais ne l’ai pas trouvé. S’il est perdu, il n’est pas dans mes affaires.
marianne
3 décembre 2018 @ 19:00
Merci pour le rire !
gatsby
5 décembre 2018 @ 11:54
Très drôle, bien dit Pierre-Yves !
Mayg
3 décembre 2018 @ 12:47
Le diadème a été porté disparu lors d’une succession ? Comment ça ?
ladycat's
3 décembre 2018 @ 12:49
pour faire simple , on dira » pas perdu pour tout le monde «
Actarus
3 décembre 2018 @ 12:53
On va peut-être le dénicher aux objets trouvés ou aux puces de Saint-Ouen. ;-)
Jane1
3 décembre 2018 @ 13:29
Ce n’est tout de même pas un bouton de culotte ! Pour le « perdre » il faut être bien étourdi (e) !
clement
3 décembre 2018 @ 13:35
Qu’est ce que c’est que cette famille , ils se font voler leurs bijoux ,ils vendent la presque totalité des autres !
Cosmo
3 décembre 2018 @ 14:05
La distraction de propriétaires ou de leurs hommes de loi est étonnante. On peut perdre un document mais perdre un diadème, cela ne se passe qu’au pays du Père Ubu.
Charles
3 décembre 2018 @ 17:08
Surtout perdre un diadème enfermé dans le coffre d’un notaire, cette affaire est invraisemblable.
Cosmo
5 décembre 2018 @ 15:58
En effet ! Un coffre à double fond peut-être…
Karabakh
5 décembre 2018 @ 23:18
Le cambriolage, comme le détournement (entre autres hypothèses) ne constituent pas des bonnes publicités pour une étude notariale. Alors « perte », ça passe mieux. Le terme est courant dans la terminologie notariale et désigne assez rarement le produit d’une étourderie.
Anna1
3 décembre 2018 @ 16:27
Disparu dans la nature ? Je suis plus que dubitative et de plus être indemnisé, là je me pose des questions
Nivolet
4 décembre 2018 @ 09:46
Je m’en posais comme vous jusqu’à l’explication de la « perte » à l’étude. Effarant qu’un notaire perde un tel joyau. Je comprends mieux l’attitude des assurances si peu promptes à rembourser d’habitude, elles se sont retournées contre l’étude, je présume?
PEKI
4 décembre 2018 @ 19:53
Bonsoir, qui vous dit que ce sont les assurances qui ont indemnisé la Princesse ?
Nivolet
5 décembre 2018 @ 13:54
Oui vous avez raison ce n’est pas spécifié, j’ai extrapolé. Cela dit au final le seul responsable juridiquement parlant est le notaire. Si les assurances ont dédommagé la famille, elles se seront retournées contre l’étude ou effectivement (plus plausible) un « dael » honorable et discret a été conclu avec l’étourdi…
Baboula
6 décembre 2018 @ 18:00
Pas les assurances,mais les notaires condamnés par la Justice.
Karabakh
5 décembre 2018 @ 23:19
En effet.
Danielle
3 décembre 2018 @ 18:05
Ce joyau n’a pas été perdu pour tout le monde.
Le rubis central mettait en valeur cette tiare, qui associée aux BO illuminaient la femme qui les portait.
Mélusine
3 décembre 2018 @ 18:32
Quoi qu’il en soit, très mauvaise publicité pour cet office notarial. Je n’y déposerai jamais mes diadèmes, ni mes baguettes magiques, ni rien d’autre. Ah ça non !.
Karabakh
5 décembre 2018 @ 23:34
En même temps, l’étude Roque-de Meaux n’existe plus et ses successeurs, au premier comme au second degrés ne sont pas impliqués dans cette histoire.
Nivolet
6 décembre 2018 @ 13:57
Heureusement que le passif ante acquisition ne vous concerne en rien lorsque vous rachetez un charge coûtant les yeux de la tête. Cela dit, il faut être « gonflé », car souvent quelques casseroles trainent encore injustement, bien après que la grande vaisselle ait été faite.
Effectivement, merci Gérard pour la précision de votre commentaire.
Mayg
4 décembre 2018 @ 13:53
Merci à Stéphane G et à Gérard pour ces précisions.