Le prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou, était à Bruxelles pour rencontrer le chef indigène brésilien Raoni. Le chef Raoni vient d’entamer une tournée de trois semaines en Europe pour alerter sur la déforestation de l’Amazonie et tenter de collecter un million d’euros pour la protection de la réserve de Xingu, foyer de plusieurs communautés autochtones du Brésil, face aux menaces que font peser sur elle les exploitations forestières et les industries agroalimentaires. Et le prince de souligner que son ancêtre dom Pedro II du Brésil était un grand protecteur de la fôret Amazonienne.(Merci à Quentin – Source : Blog La Couronne)
22 mai 2019 @ 05:38
J’aimerais savoir comment l’Empereur Pierre II a protégé la forêt amazonienne.
N’a-t-il pas créé la province d’Amazonie, développé Manaus et permis l’augmentation de son peuplement depuis cette tête de pont avec la colonisation et la fondation de nouvelles villes et nouveaux villages?
« duc d’Anjou »
Jamais on n’a vu dans l’histoire de la dynastie capétienne que le nom et les armes d’une branche qui n’est pas éteinte sont attribuées à un prince du sang issu d’une autre branche.
Les trois fleurs de lys d’or avec la bordure de gueules (rouge) appartiennent aux Bourbons, issus du duc d’Anjou devenu roi d’Espagne. Ceux d’entre eux qui ne sont pas aînés des Bourbons et Infants d’Espagne n’ont d’ailleurs que ces armes là (sans les quartiers espagnols), par exemple tous les Bourbons descendants de l’Infant Henri.
Louis XV puis Louis XVI n’ont jamais permis que Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence, même apanagé du duché d’Anjou (pour ses intéressants revenus) portât le nom de cette province et la bordure distinctive de cette branche, car la descendance du roi Philippe d’Espagne était nombreuse.
Certains diront que ce n’est pas important, certes à notre époque cela ne change pas le monde, mais pas pour Henri et Charles Philippe d’Orléans, qui ont commis une bourde en croyant pouvoir l’autoriser et l’accepter.
Comme le titre de « Prince et Princesse de France » qui est inventé, cela montre le décalage existant entre les prétentions orléanistes et la tradition royale française.
22 mai 2019 @ 19:10
Jamais dans la dynastie un prince espagnol aura tant usurpé de titres que le petit fils de franco. D’ailleurs de Bourbon il n’a que le nom comme chacun le sait.
22 mai 2019 @ 22:09
Vos remarques sur le titre de duc d’Anjou sont à côté de la plaque. Les armoiries si t liées au nom, pas au titre. Quant au titre, il a été redonne maintes fois après l’accession de Philippe V, et même de son vivant. En effet, le futur Louis XV a été titré duc d’Anjou. Le fait que la branche espagnol ne soit pas éteinte n’a rien à voir avec tout ça, elle porte que le nom, pas le titre. Ce fut d’ailleurs déjà le cas au moyen âge quand Charles de Valois récupéra le titre alors que les Anjou-Naples n’étaient pas éteints. J’espère que mon message passera, je ne les voie pas souvent dans les fils
24 mai 2019 @ 10:41
Vous avez parfaitement raison, Geoffroy. J’ajouterai que le titre de Duc d’Anjou n’a plus été porté par les Bourbons d’Espagne de 1715 à 1909, même pendant la période d’abdication de Philippe V. En 1909, c’est Jaime, prétendant carliste, qui le reprit. Comme il créa de nombreux titres, on peut considérer qu’il s’agit d’un titre espagnol carliste, et non d’un titre français.
24 mai 2019 @ 17:32
Geoffrey,
Votre première affirmation montre votre manque de connaissances.
Les armoiries ne sont pas liées au nom (qui est le titre) mais au Fils de France en tant que personne.
Regardez tous les cas dans l’arbre généalogique.
Regardez les bordures dentelées et crénelées que Louis XV a dû attribuer à ses petits-fils car les fils du Roi Philippe conservaient celle d’Anjou.
Louis XV, très instruit de la place de ses cousins, n’a pas fait la même erreur pour ses petits-fils que pour le duc d’Anjou son second fils.
Ce qui compte est qu’il ait corrigé cette erreur ;)
24 mai 2019 @ 13:02
Louis XIV avait autorisé son petit-fils à conserver les armes d’Anjou en cœur des armes d’Espagne mais pourtant il n’avait pas renoncé à l’usage pour lui ou les membres de sa famille des armes d’Anjou.
Lorsque naquit le comte de Provence il fut comte de Provence avant d’avoir un prénom selon l’usage. Les premières armoiries qui lui furent dessinées étaient un écartelé de France et de Provence qui était discutable parce que les quartiers de France étaient donnés sans brisure. Par la suite on lui créa des armoiries personnelles. Mais ce n’est qu’en 1771 que fut constitué son apanage avec notamment le duché d’Anjou.
25 mai 2019 @ 17:28
Il me paraît abusif de dire que les empereurs du Brésil Pedro Ier et Pedro II ont créé des catastrophes écologiques, ce ne pouvait pas être le cas du premier qui régna finalement peu de temps.
Dom Pedro II était très amateur de géographie et naturellement il s’est beaucoup intéressé à l’Amazonie. Il reçut des sollicitations des États-Unis pour en inventorier les richesses mais il demeura méfiant. À l’époque il n’y avait guère dans cette forêt que quelques peuplements indiens, des forts portugais en ruine et des églises de mission désaffectées.
L’empereur et son gouvernement préférèrent que les richesses de soient pas répertoriées afin d’éviter des convoitises plus pressantes.
C’était pour préserver naturellement ce vaste territoire mais aussi pour éviter les tentatives d’annexion tant que le Brésil n’avait pas les moyens de procéder lui-même à quelque exploitation.
On répondit donc aux Américains en utilisant le Mare liberum de 1609 de Grotius sur la liberté des mers et des fleuves à savoir que les fleuves appartenaient aux seuls riverains.
En ce qui concernait l’Amazone avec l’accord du Pérou voisin le Brésil demeura opposé à son ouverture à la navigation internationale.
Cela déplut à Washington et un peu à Londres mais le Brésil avait démontré ses capacités guerrières contre l’Uruguay.
Ce n’est que dans les années 1859 qu’il y eut une activité économique véritable sur l’Amazone et en 1867 l’autorisation pour les non-riverains d’y circuler.
Cependant on a pu calculer qu’à l’époque impériale moins de 65 km² du bassin amazonien étaient exploités.
Certes la colonisation avait quand même commencé sur les côtes et ce depuis la fin du XVIIe siècle dans la région de Manaus mais les Portugais voulaient alors surtout éviter des invasions néerlandaises venues de l’actuel Suriname et contrer les éventuelles prétentions espagnoles qui auraient pu juridiquement être fondées.
Ce début de colonisation était antérieur au règnes impériaux et au temps où Manaus fut désignée officiellement sous ce nom et devint petit à petit une ville de village qu’elle était. Le nom de Manaus lui-même lui a été donné en raison de ce que la première population y était celle de la nation indienne des Manaós.
Ce n’est qu’après la proclamation de la république en 1889 que Manaus devint capitale de l’État d’Amazonas et que se développa l’Amazonie d’un point de vue économique avec la nécessité pour l’industrie dans le monde entier de produire du caoutchouc et c’est là que cette région s’est peuplée d’une forte immigration anglaise, française, juive, grecque, portugaise, italienne ou espagnole.
La ville prit petit à petit la somptueuse allure qu’on lui connaît aujourd’hui mais c’est dans les années 1960 seulement qu’a été établie la zone franche de Manaus.
Sous l’empire brésilien il y eut certes une pénétration étrangère dans les territoires indiens mais pas de vaste programme agricole et donc de déforestation laquelle n’a commencé à une grande échelle pour les besoins de l’élevage que dans les années 1990. Plus d’un siècle avant l’arrivée d’étrangers avait introduit des maladies inconnues ici qui causèrent beaucoup de décès dans les populations indiennes, ce qui fut naturellement la conséquence d’une reforestation si besoin était car il y a eu moins d’habitants en forêt.
22 mai 2019 @ 07:51
avant de manger des avocats du soja et quinoa pensons à la destruction des terres..
22 mai 2019 @ 08:31
Ah ah ah ah. J ai trouvé, c est vous » notre » Charles… 😉. Plus sérieusement, ce qui se passe en Amazonie est une catastrophe. L homme avide aux gains joue les apprentis sorciers, la Nature plus forte que tout reprendra ses droits.
22 mai 2019 @ 09:06
le duc d’Anjou est très « écolo » et pas raciste .
22 mai 2019 @ 10:05
Est-ce qu’il n’y a pas un petit million de rab, dans tous les dons qui ont été faits pour restaurer Notre Dame ? La forêt amazonienne est une autre sorte de cathédrale.
22 mai 2019 @ 10:24
Comprend-on quelque chose quand le chef Raoni exprime verbalement ses excellentes et légitimes alarmes?
22 mai 2019 @ 17:10
Raoni Metuktire parle portugais et apparemment, son labret ne le gêne pas trop pour parler.
23 mai 2019 @ 14:12
Un labret….Merci de m’apprendre le nom exact de ce que j’appelais avant vous « soucoupe ou « plateau » »,cher Karabakh ♡.
24 mai 2019 @ 17:56
De rien. Si vous êtes attirée, il en existe des plus discrets. Chez les perceurs, on trouve. 😄
23 mai 2019 @ 09:40
Comme il parle « amazonien » chère MUsc, cela n’a pas beaucoup d’importance .2e essai
22 mai 2019 @ 13:12
bonjour à tous
Charles-Philippe duc d’Anjou est fidèle à ses ancêtres brésiliens qui ont protégé la forêt amazonienne . Nous somme heureux de le voir sur le site au moment ou son cousin le prince Jean tient son rang de prétendant .
amitiés de Dracénie sous le soleil
22 mai 2019 @ 17:12
« ancêtres brésiliens qui ont protégé la forêt amazonienne »
Cette blague. L’ignorance historique semble une caractéristique récurrente chez les orléanistes.
24 mai 2019 @ 13:17
Pourquoi dites-vous que la monarchie brésilienne a favorisé la déforestation hormis évidemment la construction de routes et de voies de chemin de fer ?
Quel rapport ceci a-t-il avec le monarchisme français ?
25 mai 2019 @ 13:13
Concernant la déforestation, vous donnez vous-même la réponse dans votre question. Le percement de ces axes était indispensable mais ce qu’il a induit de destructions ne l’était pas.
Sur votre seconde question, je vous laisse de soin de trouver vous-même la réponse. À moins que l’ami Charles Philippe d’Orléans ne vous souffle la réponse avant que votre calculatrice interne n’ai résolu cette équation très improbable.
26 mai 2019 @ 17:25
rien que du bla , bla , bla insipide , cher gérard;A quoi bon insister ?
22 mai 2019 @ 13:29
Noble et saine initiative, du moins dans son principe auquel on ne peut qu’adhérer car il nous manque toutefois les informations essentielles : Qui pour gérer ces fonds (un million ! tout de même), avec quelle transparence vis-à-vis des donateurs et surtout pour en faire QUOI concrètement avec quel suivi ?..
Quant à la photo, elle aurait été plus « parlante » par rapport à l’initiative et au soutien du prince si ce dernier avait été représenté remettant un chèque de X € au chef Raoni à l’occasion de cette rencontre..
…mais alors là
22 mai 2019 @ 23:06
Tout le monde veut sa photo avec cet homme,c’est du dernier grand chic , mais après que font-ils pratiquement ?Je ne parle pas d’Esméralda de Belgique , qui s’intéresse au problème depuis longtemps …
24 mai 2019 @ 10:52
Vous dites n’importe quoi, aucun petit fils de Franco n’a usurpé de titres de noblesse, dailleurs c’est facile à constater Franco n’a eu que deux petits fils : José Cristóbal Martínez-Bordiú y Franco et Jaime Felipe Martínez-Bordiú y Franco, aucun des deux n’est prince, aucun des deux ne porte la patronyme de Bourbon.
Vérifier ce que vous écrivez, vous n’en serez que plus convainquant.
24 mai 2019 @ 13:26
La duchesse de Franco avait trois fils Francisco, José et Jaime.
Avant d’engueuler tout le monde il vaut mieux se renseigner. Et puis on n’est pas dans une foire, on peut être poli.
24 mai 2019 @ 10:57
Il serait interressant que le duc consort de Cadaval, nous explique ce qu’il fait de sa vie, de ses journées, comment il arrive à faire vivre une famille par son travail. A part poser pour des photos avec son sourire béat et satisfait, que fait il réellement ? a t-il un réel travail ?
24 mai 2019 @ 11:22
Le prince travaille notamment pour la Fondation du prince Albert de Monaco
24 mai 2019 @ 13:20
Ce n’est pas parce qu’on est prince qu’on doit raconter toute sa vie privée ou professionnelle. Chacun est libre de faire ce qu’il veut.