Voici un compte rendu de la visite du duc de Capoue, fils du duc de Noto, petit-fils de l’infant Carlos d’Espagne et arrière-petit-fils des défunts comte et comtesse de Paris à Caserte et Naples. Merci à Paolo Rivelli. « Deux jours vraiment intenses, ceux qui ont vu SAR le Prince Don Giacomo de Bourbon-Deux-Siciles, comme l’appellent maintenant les gens d’ici, le jeune Duc de Capoue, invité au Real Circolo Francesco II de Borbone. Le 13 Juin, dans lequel tout le Royaume des Deux-Siciles célébrait la libération des Jacobins par le cardinal Fabrizio Ruffo, jour de Saint Antoine.
Son Altesse arrive à Caserta déjà en fin de matinée et après le petit déjeuner de base strictement traditionnelle d’une nourriture locale avec du vin du roi Ferdinand I, le Pallagrello, dans l’Antica Hostaria Massa. La délégation de la Real Club Francesco II, avec son President, don Paolo Rivelli et le secretarie de journee, don Domenico Giuseppe Costabile, se déplace àu Palais Royal, la magnifique Regia di Caserta, le monument symbole de la dynastie des Bourbon des Deux Siciles. Les autorités du site, les amenant sur un chemin plein de prodiges, riche histoire, des œuvres d’art étonnantes, malgré les déprédations subies par la guerre de l’unification en 1861 et la Deuxième Guerre Mondiale.
Les yeux du Duc de Capoue ont été eblouis, lorsque le guide a ouvert pour lui une pièce sombre, qui est devenu la scène du Théâtre Royal de la Cour. Décoré comme un manteau fleur de lys, tombée du plafond et soulevé dans les airs par une couronne. Peu à peu le chemin, de plus en plus excitant, culminant a la grande Salle du Trône, à travers les chambres privées de rois et de reines, en particulier l’étude et la chambre de Francesco II, le dernier et bien-aimé roi .
Deux courtes heure de visite au Palais et il est temps de passer à l’ensemble monumental de San Leucio, la ville utopique dominant la colline de Caserta, l’usine de soie, soie encore capable de surprendre pour son raffinement. Pour accueillir le Duc de Capoue une garde d’honneur du 3e Régiment d’Infanterie de Ligne Prince, groupe historique qui, sous le commandement du commandant, le capitaine Cav. don Umberto Schioppa a le drapeau et des armes pour le petit-fils de Don Carlos di Bourbon-Deux Siciles, Duc de Calabre. La chaleur, l’affection et la curiosité des gens de Caserta transforment le jeune Duc en l’idole de la soirée.
Il est déjà temps pour le concert final ici, à San Leucio, le but de la visite. Le Prince Don Giacomo entre dans la salle déjà pleine et obtient la première applaudissements, quans au piano sonnent les notes de l’hymne national des Deux-Siciles, de Paisiello.
Le Prince en italien remercie: «Je suis heureux d’avoir l’occasion d’être ici ce soir (…) J’ai un grand honneur de marcher sur cette terre, riche en histoire. Et une grande joie de sentir l’amour et la chaleur des gens d’ici à San Leucio. Je espère de revenir bientôt et passer du temps ici pour profiter de la beauté de Caserte, dans la Campanie et dans le Sud. Je remercie les organisateurs pour cette invitation et pour cette Prix Duc de Capoue dédiée aux jeunes talents, il y a de l’espoir pour notre avenir. »
Le Prince fait la livraison du Prix Duca di Capua pour jeunes talents et permet volontiers à de nombreux selfies et des photographies parmi les jeunes et les personnes de tous âges. Avant le dîner, le prince a reçu le diplôme de membre honoraire du Real Circolo Francesco II di Borbone, pour couronner cette journée.
La soirée terminée par une réception au Palais du comte Vestini Campagnano dans Recale, organisateur du Concorso Internazionale di Musica “Città di Caserta-Belvedere di San Leucio, un événement qui est à sa quatorzième édition.
Le dimanche 14, la délégation se déplace à Naples, et est accueillie au Palais Royal de Naples par l’architecte Paolo Migliorini Mascilli directeur du Palazzo Reale, l’architecte Vittorio Talamo de Vargas Machuca de la Confraternita di San Giacomo degli Spagnoli et par le chev. don Gaetano Damiano, archiviste Directeur de l’État de Naples. La succession des sales richement décorés, suscite la fierté l’émotion du jeune Prince, qui revit la mémoire des gloires de sa famille.
La tournée va de l’avant dans le centre de Naples, dans son cœur. Une promenade à travers ses rues étroites, entre les anciens palais et rues populaire, la piazza San Gaetano, la visite du complexe de San Lorenzo Maggiore, une Église du temps des Anjou, qui laisse à bout de souffle pour sa beauté et la simplicité, le couvent avec son cloître, la salle Sisto V, ancien réfectoire décoré de fresques avec les « vertus majeures et mineures. Ensuite, dirigée par le Dr Anna Di Lorenzo, la délégation plomb à l’intérieur de la ville, pour visiter la Neapolis greco-romaine, juste en dessous de la basilique de San Lorenzo. Sortie à nouveau dans la lumière du soleil, Don Giacomo est conduit à travers les rues de Naples, des commerces de San Gregorio Armeno, où le Prince est fait un cadeau d’un ange, une figurine typique de la crèche napolitaine.
A 12h45 la délégation vient à la basilique de Santa Chiara, le Panthéon des Bourbons de Naples, où les restes du Roi et la dynastie. La visite culmine avec la pose d’une couronne de laurier par le Duc de Capoue, et un moment de silence dans la prière.
À 13h30 un petit déjeuner privé au Circolo Canottieri Napoli, sur la magnifique terrasse surplombant la mer conclut ces deux jours de visite avec la vue du Vésuve et sa magnifique baie. » (Merci à Paolo Rivelli – President del Real Circolo Francesco II di Borbone pour le texte et les photos)
Charles
19 juin 2015 @ 05:40
Merci Régine pour ce reportage exclusif consacré au Duc de Capoue, petit-fils de la princesse Anne de France et de l’infant Carlos.
jul
19 juin 2015 @ 11:32
Oh oui merci Régine !
Comme je suis heureux Charles que des Napolitains et des Siciliens, comme des Français, apprécient les princes de la Maison de Bourbon, qu’ils soient aînés demeurant en Espagne ou Orléans.
Francois
21 juin 2015 @ 22:00
Vous êtes dans l’erreur, Don Jaime est pas le duc de Capoue.
Francois
21 juin 2015 @ 22:03
Vous êtes dans l’erreur, Don Jaime ne est pas le duc de Capoue.
clementine1
19 juin 2015 @ 06:29
très lyrique ce reportage mais il a le mérite de nous montrer le Duc de Capoue.
Aramis
19 juin 2015 @ 07:15
Ce duc de Capoue à donc fait les délices de Naples et Caserte. Il porte bien son nom !
corentine
19 juin 2015 @ 08:38
Merci Régine et merci Monsieur Rivelli
quel beau jeune homme ce prince Jaime ! il a les yeux bleus de son père le prince Pedro.
Zeugma
19 juin 2015 @ 08:42
Puis-je poser une questions à nos spécialistes ? une question que ce reportage laisse dans l’ombre.
Quelles sont les règles de succession de la maison Bourbon Sicile ?
Autrement dit, les deux filles de Charles de Bourbon Siciles sont-elles dynastes et quelle est la place de ce jeune homme dans ce puzzle royal Napolitain ?
jul
19 juin 2015 @ 11:35
Le Duc de Capoue est 2ème dans l’ordre de succession à l’ancienne couronne des Deux-Siciles. Il est l’aîné des petit-fils de Charles de Bourbon, Infant d’Espagne et Duc de Calabre, chef de la famille royale des Deux-Siciles.
Son père est le Duc de Noto.
Gérard
19 juin 2015 @ 11:51
La succession du royaume des Deux-Siciles n’est pas prévue en ligne féminine.
Dans la branche des ducs de Castro après le duc Charles vient donc le prince Antoine, né en 1929, époux de la duchesse Élisabeth de Wurtemberg, et fils du prince Gabriel, puis le prince François, né en 1960, son fils, époux de la comtesse Alexandra de Schönborn-Wiesentheid, puis le fils de celui-ci le prince Antoine né en 2003, et ainsi de suite.
Cosmo
20 juin 2015 @ 09:38
Zeugma,
La Maison des Deux-Siciles applique la loi salique. Les filles du princes Charles ne sont pas dynastes.
En vertu d ‘un accord de famille, le droit au trône passera à la descendance de don Carlos.
Et ce, bien qu’il existe des héritiers plus proches par le sang du duc de Castro, ses cousins au second degré, Adrian Philip de Bourbon et Gregory Peter de Bourbon .
J’ignore si ceux-ci ont été appelés à signer cet acte de succession, qui met fin à la querelle de la prétention au trône entre les deux brancches.
Cosmo
LPJ
20 juin 2015 @ 14:00
Cher Cosmo
L’accord de famille qui a été signé l’an passé ne concerne pas la succession dynastique.
Cosmo
20 juin 2015 @ 18:15
Cher ou Chère LPJ,
En êtes-vous sûr(e) ?
J’avais cru comprendre que du fait de l’absence de garçons dans la descendance du duc de Castro, à son décès, la querelle dynastique n’aurait plus lieu d’être et que l’infant Carlos, ou son fils, serait désormais chef incontesté de la Maison des Deux-Siciles.
C’est ce que j’avais compris d’une conversation avec une personne très proche du duc.
Mais il est possible que j’ai mal compris.
Selon vos informations, qu’en est-il ?
Cordialement
Cosmo
Thierry LE HETE
20 juin 2015 @ 18:31
La descendance de Gaétan de Bourbon-Siciles (1917-1984) qui a épousé une roturière Olivia Yarrow, n’est plus dynaste. Ce rameau dont les membres vivent au Zimbabwe, en Australie en Angleterre et en Nouvelle-Zélande, a abandonné le patronyme de Bourbon-Siciles pour celui de Bourbon.
Le prince de Capoue sera un jour le chef de la Maison des Deux-Siciles.
Gérard
22 juin 2015 @ 08:30
Cosmo a raison de rappeler la branche du prince Gaëtan qui vient avant celle du prince Gabriel dans l’ordre d’aînesse après celle de Rainier de Bourbon.
Cependant le prince Gaëtan (1917-1984) devint britannique le 24 ou le 2 février 1939 sous le nom de Gaetan de Bourbon et fut ingénieur aéronautique dans la Royal Navy. Le 16 avril 1939 il renonça à ses droits au trône des Deux-Siciles. Ceci est cependant controversé. Plus tard en 1946 le « lieutenant commander » fit un mariage alors considéré morganatique avec Olivia Yarrow (1917-1987), et ils vécurent en Rhodésie devenue ensuite Zimbabwe. Son fils Adrian a dit que leur mariage ne fut que civil. C’est peu vraisemblable alors qu’il avait été accepté par ses parents, même si Philippe de Bourbon-Siciles fut d’abord courroucé, et par la duchesse de Vendôme sa grand-mère, et qu’Olivia s’était convertie au catholicisme avant le mariage. La mariée était fille d’officier et elle acceptait de mener la vie d’une femme d’officier.
« Je savais qu’il ne pourrait jamais faire ce que le monde appelle un beau mariage. Ce n’est pas dans ses cordes… » écrit la duchesse. « …Elle est sérieuse et charmante et ils s’aiment, voilà l’important. L’argent leur est égal, ils ont si peu de prétentions. Il a même refusé une augmentation de sa pension, écrivant qu’avec sa solde cela leur suffisait. Olivia m’a écrit des lettres charmantes. » Gaëtan et Olivia reposent aujourd’hui à Harare. Ils eurent deux fils que le prince Ferdinand duc de Castro créa princes de Bourbon ad personam le 29 avril 1994 : Adrian et Gregory Peter de Bourbon. Adrian, né en 1948, avocat au Zimbabwe, fit un mariage purement civil en 1976 avec Linda Rose Idensohn, née en 1950. Ils ont eu Philip, né à Harare alors Salisbury en 1977, ingénieur au Cap, qui a épousé le 17 décembre 2012 Kerry Kate Henderson, et Michelle, née en 1979 qui a épousé le 8 avril 2009 à Groot Constantia, Le Cap, James Timothy David Moss-Gibbons, né en 1975, et ils sont les parents d’Emma née en 2010 et Sophie Lara née en 2012.
Gregory né en 1950, administrateur de sociétés à Brisbane, Queensland, Australie, vit à Wooloowen la banlieue la plus chic de Brisbane. Il s’est marié civilement en 1971 et à la cathédrale catholique Saint-Mary de l’Immaculée Conception de Bulawayo (Rhodésie) le 18 octobre 1972 avec Maureen Powell, née en 1951. Ils ont divorcé en 1986. Maureen de Bourbon vit en Angleterre. En deuxièmes noces Gregory a épousé civilement à Brisbane Carrie Ann Thornley, née en 1945. Il a vendu en décembre 2013 en France un certain nombre de souvenirs Orléans on s’en souvient. Il n’a eu d’enfants que de son premier mariage : Christian (Chris) de Bourbon, né en 1974, et Raymond né en 1978. Christian s’est marié en 1997 au Zimbabwe avec Bridgette Dick dont il a une fille Bronwynn Olive et un fils Alexander. Raymond a épousé Ashley Dunning-McManmon. Ils sont les parents d’Andrew né en 2012 et de Daniella née en 2014.
Adrian, Gregory, Christian et Raymond sont nés de mariages religieux ou sûrement ou vraisemblablement et il est curieux que l’Almanach de la Maison de Bourbon dès lors les ignore comme successibles en France alors qu’il admet tout le monde nonobstant renonciations, extranéité ou absence d’accord du chef de famille…
Adrian figure dans l’Armorial du Zimbabwe/Rhodésie avec un écartelé 1 et 4 Anjou moderne et 2 et 3 Sicile ancien soit l’écartelé en sautoir Aragon et Hohenstaufen.
Cosmo
22 juin 2015 @ 15:57
Cher Gérard,
Merci pour tous ces détails ! Si j’ai bien compris, ces princes devenus sujets britanniques ne sont plus dynastes à Naples mais seraient encore dynastes en France.
Il faut espérer que leur choix pragmatique leur ait apporté le bonheur. Il n’y a sans doute pas de raison d ‘en douter.
Bonne semaine
Amicalement
Cosmo
Zeugma
20 juin 2015 @ 12:38
Il est peu probable que la monarchie soit rétablie en Italie et qu’une partition rétablisse le royaume de Naples.
Cela dit, la succession des Bourbon Siciles se présente comme un sac de nœud que les explications de nos très distingués correspondants ne clarifient que très peu.
Gérard
20 juin 2015 @ 19:09
Non Zeugma c’est simple. La branche aînée celle du duc de Calabre a renoncé à ses droits duosiciliens à Cannes en 1900 parcequ’elle pouvait monter sur le trône d’Espagne avant la naissance d’Alphonse XIII. Quand elle s’en fut éloignée par la naissance du roi elle voulut reprendre ses droits. Ce qui parut incongru à tous sauf à Madrid bien sûr.
Aujourd’hui un accord de reconnaissance mutuelle des titres et d’amitié a été signé mais le reste s’il paraît être dans le sens que décrit Cosmo n’est pas officiel à ma connaissance et les successeurs les plus immédiats du duc de Castro, la branche du prince Antoine, ne se sont pas exprimés. Chaque branche a souhaité cet accord et spécialement la duchesse de Calabre et la duchesse de Castro et les deux cardinaux patrons de l’Ordre Constantinien poussés par le pape François surpris de cette dualité. Le duc de Noto a mené au nom de son père les discussions avec le duc de Castro.
La béatification de la reine des Deux-Siciles Marie-Christine de Savoie était le moment idéal.
Francine du Canada
21 juin 2015 @ 19:32
Et bien Gérard, rien ne semble sûr dans cette affaire… alors wait and see! FdC
vieillebranche
19 juin 2015 @ 09:10
Ce château de Caserte est une splendeur! peu fréquentée par les touristes autrefois. Je me réjouis de cette implication de la jeune génération Bourbon- Deux-Siciles, après la réconciliation des deux branches.. et surtout de la reconnaissance des autorités locales.
merci aussi au site de s’intéresser à ces familles royales oubliées des « piple » et media.
Charles
19 juin 2015 @ 11:34
Je partage votre sentiment vieillebranche
Camille Gilbert
19 juin 2015 @ 17:59
J’adhère complètement!
Actarus
22 juin 2015 @ 21:49
Un voyage de groupe dans ce palais baroque s’impose ! ;-)
Antoine
19 juin 2015 @ 09:26
Bon, il n’est pas mal ce jeune prince. Mais de là à parler des délices de Capoue…
Caroline
19 juin 2015 @ 09:32
Merci pour ce beau reportage à l’italienne!
Quels sont les prénoms du duc de Capoue?Son age?Ses études ou son travail?
Merci d’avance!
Gérard
19 juin 2015 @ 12:16
Jaime est diplômé de l’Université polytechnique de Madrid. Il parle couramment l’espagnol bien sûr et l’anglais est un peu l’italien. Il est actuellement stagiaire dans un très gros cabinet d’avocats d’affaires madrilène Cremades & Calvo-Sotelo.
Ses prénoms sont : Jaime Pedro Juan María Alejo Saturnino y Todos los Santos. Il aura 22 ans le 26 juin.
Mary
19 juin 2015 @ 10:28
Ce serait bien qu’il épouse la fille aînée du duc de Calabre…
Nemausus
19 juin 2015 @ 17:38
S’il devait épouser la fille aînée du duc de Calabre, il épouserait donc sa tante…. puisque le duc de Calabre est son grand père !
à mon avis, il préfèrerait sans aucun doute la fille aînée du duc de Castro, sa cousine !
Lady Chatturlante
19 juin 2015 @ 19:58
Êtes-vous folle ? Il ne va pas épouser sa tante paternelle !
Cosmo
20 juin 2015 @ 10:13
Milady,
Cela s’est déjà vu dans les familles royales…mais je pense qu’il s’agit d’une erreur de la part de Mary qui voulait sans doute parler de la fille aînée du duc de Castro.
Amicalement
Cosmo
Mary
21 juin 2015 @ 01:35
Merci Cosmo ,je m’étais effectivement trompée,c’est bien de la fille aînée de Charles de Bourbon- Siciles et de son épouse Camilla Crociani dont je parlais !
aubert
19 juin 2015 @ 10:40
l’horizon espagnol étant définitivement fermé on chimérise à nouveau sur Naples.
JE
19 juin 2015 @ 13:39
Ils en ont bien le droit, le prétendant officiel (Carlo duc de Calabre) n’a que des filles puisque la famille des Bourbons est toujours régie par la loi salique.
Aussi, le jeune duc oublie que son arrière-grand-père a renoncé à ses droits pour lui et ses descendants pour devenir infant d’Espagne et qu’il est né lui-même hors mariage. Double problème même si son illégitimité a été régularisé par le mariage de ses parents. A suivre…..
Gérard
21 juin 2015 @ 17:37
Légitimé par mariage subséquent il n’y a plus aucun problème civil ou religieux. Ses parents ont fait triompher leur amour et ont crû et multiplié.
jul
19 juin 2015 @ 11:30
Grand merci pour ce reportage très intéressant. Cela fait plaisir de voir les Bourbons qui demeurent aujourd’hui en Espagne se rendre dans leurs anciens Etats.
Robespierre
19 juin 2015 @ 12:42
Il évoque bien les délices de sa ville, parce qu’il me fait penser( en moins florissant) à un charcutier de mon quartier quand j’étais gamin. Même visage en plus jeune.
andré
20 juin 2015 @ 20:51
moi je ressemble à la reine d’Angleterre, j’ai de la chance
Pierre-Yves
19 juin 2015 @ 13:41
Un peu plus de simplicité et un peu moins de dithyrambe n’aurait pas gaté ce récit, bien au contraire.
Mais manifestement, l’auteur prenait cette visite très à coeur et n’était pas disposé à faire de la demi-mesure.
Francine du Canada
19 juin 2015 @ 14:14
Merci Régine; le duc de Capoue porte une jolie cravate ! FdC
andré
20 juin 2015 @ 20:52
et moi un joli slip
Francine du Canada
21 juin 2015 @ 19:33
Allez, des photos… je veux voir ;-)))
COLETTE C.
19 juin 2015 @ 14:43
Qui est sa maman ?
Gérard
20 juin 2015 @ 13:44
Le prince Pedro de Bourbon et Orléans a épousé Sofía Landaluce y Melgarejo, fille de José Manuel Landaluce y Domínguez, grand propriétaire terrien (qui exploitait également des terres du duc de Calabre), et de María de las Nieves Blanca Melgarejo y González (1946-2009).
La duchesse de Noto avait pour grand-père paternel Francisco Landaluce y Asensio, époux de Manuela Domínguez, et pour grands-parents maternels Carlos Melgarejo y Tordesillas et Emilia González y González de Jonte. Elle est arrière-petite-fille de Juan Manuel Landaluce y Salazar et également de Nicolás Melgarejo y Melgarejo (1853-1906), Ve duc de San Fernando de Quiroga, grand d’Espagne, époux de Sofía de Tordesillas y Fernández-Casariego, fille de don Enrique Tordesillas y O’Donnell, IIe comte de la Patilla.
Le duché de San Fernando de Quiroga a été concédé par Ferdinand VII en 1815 au brigadier des armées royales Joaquín José Melgarejo y Saurín (Cox, Alicante, 1780-Madrid, 1835), IIe marquis de Melgarejo, chevalier de la Toison d’or, de Calatrava et chevalier grand-croix de l’ordre de Charles III.
Le titre de marquis de Melgarejo au royaume de Naples avait été concédé à son père Joaquín de Quiroga Melgarejo y Rojas, chevalier de l’Ordre de Calatrava, majordome de semaine de Sa Majesté.
La famille maternelle de la duchesse porte de gueules à la croix vidée et fleurdelisée d’or.
Le duc et la duchesse de Noto et leur famille habitent un hôtel particulier à Ciudad Real, à 200 km au sud de Madrid (http://elsayon.blogspot.fr/2015/06/las-nuevas-casas-palacio-de-ciudad-real.html).
Anne
21 juin 2015 @ 06:29
Elle est peut être d une lignée célèbre mais je crois que pendant longtemps elle n a pas été acceptée par sa future belle famille …il faut dire que la naissance hors mariage du jeune prince n etait pas pour faire plaisir aux grands parents !!!
clementine1
21 juin 2015 @ 06:51
vous me comblez Gérard, merci.
Gérard
21 juin 2015 @ 17:44
De rien, en fait ce n’est pas la naissance de l’enfant qui posait un problème puisqu’il sanctionnait un cosentement déjà éclairé des deux jeunes gens mais l’union était tenue pour morganatique selon les dispositions et les coutumes de ce temps et même un arrière grand-père duc ne pouvait suffire. 20 ans plus tard bien sûr ça paraît obsolète mais il faut se souvenir.
Anne-Cécile
19 juin 2015 @ 15:16
Exactement d’autant plus que le sang Bourbon Parme coule dans les veines des Calabre.
andré
20 juin 2015 @ 20:50
donc cette prison est leur demeure ?
Gérard
21 juin 2015 @ 17:48
Il faut imaginer le patio ou l’atrium comme disaient nos ancêtres les Romains. Et on n’a pas des kilomètres à faire pour aller chercher les croissants. Austérité castillane.
jo de st vic
19 juin 2015 @ 16:40
Mais son arriére grand pére Carlo de Bourbon Deux Siciles a renoncé a ses droits et est devenu Infant d Espagne en épousant l Infante Mercedes de Bourbon soeur du roi Alfonso XIII…
Nelly
19 juin 2015 @ 18:04
Il faudrait savoir ! il est espagnol ou italien ?
Actarus
20 juin 2015 @ 10:57
Il est Européen. Cela dérange-t-il quelqu’un ?
Gérard
21 juin 2015 @ 05:13
Il est de nationalité espagnole.
Danielle
19 juin 2015 @ 18:41
Que d’émotion pour le prince !
Régine et Paolo Rivelli, merci pour le récit.
Gérard
19 juin 2015 @ 19:17
Je suppose que vous parlez de l’actuel duc de Castro car le seul duc de Calabre actuel est le grand-père du duc de Capoue et sa fille aînée ne quittera pas son mari pour épouser son neveu. Mais je vous accorde bien volontiers que le duc de Castro fut duc de Calabre… Bref vous souhaitez un jumelage entre Capoue et Palerme en évitant Carybde et Scylla. Beau programme de perpétuelles villégiatures…
Albane
19 juin 2015 @ 20:32
Comme il est beau !
Zeugma
20 juin 2015 @ 12:39
Disons deux étoiles …….
aubert
21 juin 2015 @ 12:28
c’est normal, sa grand-mère est d’Orléans !!!
COLETTE C.
22 juin 2015 @ 20:10
Merci, GERARD.
Tonton Soupic
22 juin 2015 @ 22:00
Qu’il est plesant de voir que Hugues Capoue a fait soucher à Caserne, et c’est bien mornal pour un chef militaire, même si 10 000 ans se sont écoulés lentillement depuis. Mais le vésuve est un long fleuv tranquille.
jo de st vic
23 juin 2015 @ 21:04
Gerard, je crois que la jeune mére n etait pas préte a elever son enfant, celui ci est resté avec ses grands parents et son pére…la maman est revenue de Londres, et s est marié avec le pére de son fils en 2001. Jaime avait donc 7 ans…et il semble que la famille de Carlos et Anne de Bourbon ait accepté ce mariage….et depuis notre jeune prince a 6 fréres et soeurs.
Gérard
24 juin 2015 @ 21:02
Eh bien si un seul enfant l’effrayait elle a su vaincre sa phobie. Elle paraît très discrète.
Francine du Canada
24 juin 2015 @ 21:26
Ouiiiii, Je me souviens d’eux maintenant; beau couple et belle famille ;-)) FdC