A l’abbaye de Westminster, le duc d’Edimbourg et le prince Harry se sont recueillis devant le champs du souvenir où sont plantes des croix et poppies en mémoire des soldats morts au combat. (copyright photos : getty images)
Le grand-père et le petit-fils ont l’un et l’autre perdu des camarades au combat, à des époques différentes évidemment.
Cela donne une gravité de plus à cette cérémonie du souvenir je pense.
Il l’est en France mais le souvenir des morts de la Grande Guerre n’y est pas célébré avec autant d’émotion qu’au Royaume-Uni. La mer de Poppies de l’an dernier était le plus bel hommage rendu à ces hommes morts sans savoir vraiment pourquoi ils se battaient, et le plus souvent après de conditions de vie épouvantables.
Merci de rappeler les conditions horribles dans lesquelles ont vécu les combattants de la Première Guerre Mondiale. Le froid, la promiscuité, la boue, le bruit, les épidémies, les rats, les poux, la saleté et la peur ont été les inlassables compagnons de ces hommes que l’on a obligé à vivre quasi enterrés avant de l’être pour l’éternité.
Bravo pour les lieux de recueillement… Autrefois, les gens de la Légion étaient présents dans nos quartiers mais… plus maintenant. J’ai acheté mon « coquelicot » avant hier (au dépanneur de mon quartier); les temps changent et il nous faut nous adapter. FdC
Pour la petite histoire :
La Fleur du Front de l’Yser Ce que fut le Coquelicot pour les Britanniques, le Bleuet pour les Français, ce fût la Marguerite des prés pour les Belges.
Déjà en septembre 1914, juste après la Première Bataille de la Marne, il naquit l’idée auprès des soldats de choisir une fleur qui symboliserait leur sort. Une fleur des champs de là qui repoussait à chaque fois dans la terre remuée des champs de bataille. Les Français choisirent le Bleuet dont la couleur était si proche de celle de la veste d’uniforme que portaient les militaires français au début de la guerre. La couleur symbolisait la solidarité qui régnait entre les soldats aux front.
Le Coquelicot rouge (‘Poppy ») devint la fleur des troupes britanniques. En mai 1915, le médecin canadien John McRae écrivit le poème tellement connu « In Flanders Fields (the Poppies blow)… » Les Belges choisirent la Marguerite des prés (ou pâquerette) qui avec sa couleur blanche symbolisait aussi la paix.
Il semble qu’on l’ait oublié, mais les soldats à l’époque mettaient régulièrement des Marguerites des prés séchées « des bords de l’Yser’ dans les lettres qu’ils envoyaient à la maison. L’on imprimait aussi des cartes postales, avec la représentation d’une fleur ou les trois ensembles. Après la guerre, des invalides de guerre étaient employés pour la fabrication de ces fleurs en soie ou papier, qu’ils vendaient lors des journées de fêtes nationales respectives, parfois ensemble avec des cartes de voeux spéciales. Les recettes servaient à les soutenir.
En Belgique, jusque dans les années cinquante, des Marguerites des champs étaient mis en vente au profit des victimes de guerre.
Dans le Commonwealth britannique, le Coquelicot rouge et communément connu et porté par tous dans la période autour du 11 novembre. En France, beaucoup portent lors des fêtes nationales le Bleuet fait de papier. En Belgique, la Marguerite des prés semble être oubliée. Au moment où nous commémorons, il y a 101 ans, la Première Guerre Mondiale, l’heure est venue de remettre à l’honneur la marguerite des prés. Dans la province du Limbourg sont déjà apparus des pin’s en matière synthétique. L’initiative a été prise de faire des pin’s en émail de la Marguerite des prés. Le diamètre est 13 mm, comme les « Poppy-pin’s ». Portez la Marguerite des prés et montrez que les Belges n’ont pas leurs victimes de guerre, civiles et militaires.
Sources:
Custodia
Organe de la Fédération Royale Militaire à l’étranger.
Léonor, Léonooooooooore :que de belles émotions pour vous avec toutes ces épaisseurs vaillamment portées par votre chéri. Prenez des vitamines ; cinq, quatre, trois, deux, un, go! (lol) PGE
Mais, hors plaisanterie, Philippe.
Là, au travers de cette photo, j’ai vu l’un de mes fils – tout aussi barbu d’ailleurs – au garde-à-vous en hommage à ses collègues tombés ou blessés .
J’enseigne à mes petits-enfants à distinguer les » bons » et les » mauvais » soldats, simplification en langage compréhensible par des enfants. Autrement dit, les disciples d’Athéna, et les disciples d’Ares. Les soldats de la Sagesse, et les sbires de la Fureur.
En vertu de quoi, nous mettons un point d’honneur à remercier expressément, de vive voix, les militaires de chaque patrouille que nous croisons dans la ville . Lesquels en sont tout ébahis, et … ravis. Ce n’est pas grand’chose, mais ils méritent bien ça.
De notre côté, c’est aux cérémonies du 8 Mai et du 11 Novembre que nous remercions les anciens combattants et félicitons les médaillés ; juste reconnaissance de ce que nous leur devons.
En France ! dans ma ville, oui ( j’habite alternativement ville et campagne, dans deux régions différentes). On va le dire : Strasbourg.
Nombreuses patrouilles pour diverses raisons : ville-frontière, institutions européennes, noeud routier, ferroviaire et fluvial; forte communauté juive ( la seconde en France , en nombre, après Paris) ; fortes communautés immigrées, à la fois maghrébine, turque, et ex-yougoslave . Ca fait un cocktail assez explosif.
De plus, Strasbourg avait déjà été l’objet de la préparation d’un attentat terroriste, en décembre 2000, en pleine super-saison touristique, marché de Noël etc. Attentat déjoué in extremis.
Sans compter les attentats déjoués depuis et non officialisés.
Mais on a l’habitude.
JAusten
5 novembre 2015 @ 17:34
une barbe et une moustache un peu plus fournies et zou le sosie n°2 de Nicolas II
June
5 novembre 2015 @ 17:47
Le grand-père et le petit-fils ont l’un et l’autre perdu des camarades au combat, à des époques différentes évidemment.
Cela donne une gravité de plus à cette cérémonie du souvenir je pense.
Caroline
5 novembre 2015 @ 18:14
Quel respect envers les soldats morts au combat en Angleterre!
framboiz07
6 novembre 2015 @ 15:11
Mais le 11 Novembre n’est pas férié !
Napoléon1
6 novembre 2015 @ 18:21
EN FRANCE LE 11 NOVEMBRE EST FERIE !
Cosmo
6 novembre 2015 @ 19:49
Il l’est en France mais le souvenir des morts de la Grande Guerre n’y est pas célébré avec autant d’émotion qu’au Royaume-Uni. La mer de Poppies de l’an dernier était le plus bel hommage rendu à ces hommes morts sans savoir vraiment pourquoi ils se battaient, et le plus souvent après de conditions de vie épouvantables.
Corsica
7 novembre 2015 @ 13:01
Cosmo,
Merci de rappeler les conditions horribles dans lesquelles ont vécu les combattants de la Première Guerre Mondiale. Le froid, la promiscuité, la boue, le bruit, les épidémies, les rats, les poux, la saleté et la peur ont été les inlassables compagnons de ces hommes que l’on a obligé à vivre quasi enterrés avant de l’être pour l’éternité.
Cordialement
Corsica
Pierre-Yves
7 novembre 2015 @ 14:37
La France devrait commémorer le centenaire de Verdun, la plus effroyable des batailles, en 2016.
Leonor
9 novembre 2015 @ 11:37
D’accord avec Cosmo.
En France, les jours fériés sont devenus des jours pour faire la grasse mat’.
Zeugma
5 novembre 2015 @ 18:23
Les Britanniques n’oublient pas ceux et celles qui sont tombés à la guerre.
Leonor
5 novembre 2015 @ 18:33
Hommage.
Danielle
5 novembre 2015 @ 19:28
Une présence qui convient parfaitement au prince Harry, pour le bonheur de son grand père.
eric
5 novembre 2015 @ 20:08
un garde a vous ! un peu trop penché vers l’avant pour le prince Harry,vraiment bien beau avec sa barbe.
KAYLEEN
5 novembre 2015 @ 20:28
Beaucoup plus actif que son frère pour de belles causes
framboiz07
6 novembre 2015 @ 15:10
Le frère a un job !
monica
6 novembre 2015 @ 19:13
Kayleen, vous avez tt à fait raison.
Leonor
9 novembre 2015 @ 11:39
Mais non, Kayleen n’a pas » raison » .
Les deux frères se partagent le boulot. Visiblement en bonne entente. Et c’est très bien comme ça.
Babette de Chambrun
5 novembre 2015 @ 23:12
Beau gosse le rouquin, j’en ferais bien mon goûter !
Baia
6 novembre 2015 @ 15:02
Élégant commentaire !!!
limaya
6 novembre 2015 @ 19:27
Faudrait il avant tout qu’il veuille bien de vous Babette de Chambrun ?
framboiz07
6 novembre 2015 @ 15:10
Votre 5 à 7 ? C ‘est ça ?
Francine du Canada
6 novembre 2015 @ 02:04
Bravo pour les lieux de recueillement… Autrefois, les gens de la Légion étaient présents dans nos quartiers mais… plus maintenant. J’ai acheté mon « coquelicot » avant hier (au dépanneur de mon quartier); les temps changent et il nous faut nous adapter. FdC
Roland Y.
6 novembre 2015 @ 09:25
Pour la petite histoire :
La Fleur du Front de l’Yser Ce que fut le Coquelicot pour les Britanniques, le Bleuet pour les Français, ce fût la Marguerite des prés pour les Belges.
Déjà en septembre 1914, juste après la Première Bataille de la Marne, il naquit l’idée auprès des soldats de choisir une fleur qui symboliserait leur sort. Une fleur des champs de là qui repoussait à chaque fois dans la terre remuée des champs de bataille. Les Français choisirent le Bleuet dont la couleur était si proche de celle de la veste d’uniforme que portaient les militaires français au début de la guerre. La couleur symbolisait la solidarité qui régnait entre les soldats aux front.
Le Coquelicot rouge (‘Poppy ») devint la fleur des troupes britanniques. En mai 1915, le médecin canadien John McRae écrivit le poème tellement connu « In Flanders Fields (the Poppies blow)… » Les Belges choisirent la Marguerite des prés (ou pâquerette) qui avec sa couleur blanche symbolisait aussi la paix.
Il semble qu’on l’ait oublié, mais les soldats à l’époque mettaient régulièrement des Marguerites des prés séchées « des bords de l’Yser’ dans les lettres qu’ils envoyaient à la maison. L’on imprimait aussi des cartes postales, avec la représentation d’une fleur ou les trois ensembles. Après la guerre, des invalides de guerre étaient employés pour la fabrication de ces fleurs en soie ou papier, qu’ils vendaient lors des journées de fêtes nationales respectives, parfois ensemble avec des cartes de voeux spéciales. Les recettes servaient à les soutenir.
En Belgique, jusque dans les années cinquante, des Marguerites des champs étaient mis en vente au profit des victimes de guerre.
Dans le Commonwealth britannique, le Coquelicot rouge et communément connu et porté par tous dans la période autour du 11 novembre. En France, beaucoup portent lors des fêtes nationales le Bleuet fait de papier. En Belgique, la Marguerite des prés semble être oubliée. Au moment où nous commémorons, il y a 101 ans, la Première Guerre Mondiale, l’heure est venue de remettre à l’honneur la marguerite des prés. Dans la province du Limbourg sont déjà apparus des pin’s en matière synthétique. L’initiative a été prise de faire des pin’s en émail de la Marguerite des prés. Le diamètre est 13 mm, comme les « Poppy-pin’s ». Portez la Marguerite des prés et montrez que les Belges n’ont pas leurs victimes de guerre, civiles et militaires.
Sources:
Custodia
Organe de la Fédération Royale Militaire à l’étranger.
framboiz07
7 novembre 2015 @ 01:07
Où peut-on se les procurer , SVP ? Merci .
Philippe gaind'enquin
6 novembre 2015 @ 11:16
Léonor, Léonooooooooore :que de belles émotions pour vous avec toutes ces épaisseurs vaillamment portées par votre chéri. Prenez des vitamines ; cinq, quatre, trois, deux, un, go! (lol) PGE
Leonor
6 novembre 2015 @ 14:48
Ok, Philippe. C’est parti ! ……………………
;-)
Leonor
6 novembre 2015 @ 14:55
Mais, hors plaisanterie, Philippe.
Là, au travers de cette photo, j’ai vu l’un de mes fils – tout aussi barbu d’ailleurs – au garde-à-vous en hommage à ses collègues tombés ou blessés .
J’enseigne à mes petits-enfants à distinguer les » bons » et les » mauvais » soldats, simplification en langage compréhensible par des enfants. Autrement dit, les disciples d’Athéna, et les disciples d’Ares. Les soldats de la Sagesse, et les sbires de la Fureur.
En vertu de quoi, nous mettons un point d’honneur à remercier expressément, de vive voix, les militaires de chaque patrouille que nous croisons dans la ville . Lesquels en sont tout ébahis, et … ravis. Ce n’est pas grand’chose, mais ils méritent bien ça.
Philippe gaind'enquin
6 novembre 2015 @ 18:04
De notre côté, c’est aux cérémonies du 8 Mai et du 11 Novembre que nous remercions les anciens combattants et félicitons les médaillés ; juste reconnaissance de ce que nous leur devons.
framboiz07
7 novembre 2015 @ 16:27
Bravo , Léonor ! Où que Vous soyez ! Y a-t-il tant de patrouilles dans votre pays ?
Leonor
8 novembre 2015 @ 13:00
En France ! dans ma ville, oui ( j’habite alternativement ville et campagne, dans deux régions différentes). On va le dire : Strasbourg.
Nombreuses patrouilles pour diverses raisons : ville-frontière, institutions européennes, noeud routier, ferroviaire et fluvial; forte communauté juive ( la seconde en France , en nombre, après Paris) ; fortes communautés immigrées, à la fois maghrébine, turque, et ex-yougoslave . Ca fait un cocktail assez explosif.
De plus, Strasbourg avait déjà été l’objet de la préparation d’un attentat terroriste, en décembre 2000, en pleine super-saison touristique, marché de Noël etc. Attentat déjoué in extremis.
Sans compter les attentats déjoués depuis et non officialisés.
Mais on a l’habitude.
Valérie Yopla
6 novembre 2015 @ 18:24
Oh la la qu’il porte bien l’uniforme…
Philippe gaind'enquin
9 novembre 2015 @ 16:00
Vous rendez-vous compte, pour un peu « Yopla-boum » !!!