Le duc et duchesse de Parme ont présidé la messe en souvenir du roi Louis XVI célébrée en la Chapelle Expiatoire. Comme chaque année, plusieurs centaines de légitimistes se sont retrouvés le dimanche 23 janvier en la Chapelle Expiatoire à Paris pour y célébrer la messe traditionnelle commémorant le 248ème anniversaire de l’exécution du roi Louis XVI.
Exceptionnellement cette année, l’office était présidé par le duc de Parme et de Plaisance accompagné par son épouse la princesse Annemarie et de sa tante la princesse Maria Teresa de Bourbon-Parme. Par ce geste, le prince tenait à manifester la fidélité que les ducs de Parme ont toujours montrée à la mémoire du roi martyr et de la branche aînée des Bourbons (rappelons que le duc de Parme descend du côté paternel en ligne directe du roi Charles X, propre frère de Louis XVI).
Mais il venait également assister à cette messe en mémoire de son grand-père le prince Xavier de Bourbon, duc de Parme qui avait fondé en 1914 le Mémorial de France à Saint Denys et dont le but est de perpétuer l’ordonnance royale du 21 janvier 1815 instituant la célébration de messes en souvenir du roi Louis XVI.
Accueillis par le prince et la princesse de Bauffremont, président de l’Institut de la Maison de Bourbon, le couple ducal a assisté à l’office célébré par l’abbé Guillaume de Tanouarn qui dans son homélie, a parlé du royaume de Dieu mais aussi du royaume intérieur qui est au coeur de chaque chrétien. A l’issue, le duc et la duchesse de Parme ont été félicités par tous les fidèles avant de présider un déjeuner vrassemblant plus de cent convives au cours duquel, en français (le duc est réputé pour être polyglotte), le duc de Parme a prononcé un bref discours. L’assemblée a été charmée par l’extrême courtoisie du prince, sa culture et sa passion de l’Histoire de France ainsiq ue par l’exquise délicatesse de son épouse. (Merci à Néoclassique pour les photos et le résumé)
jul
28 janvier 2011 @ 06:28
Merci néoclassique.
Ah j’aime bien le Duc de Parme ainsi que ses frères et soeurs. Ce sont des personnes fascinantes, chez elles en France (comment pourrait-il en être autrement lorsqu’on descend d’Henri IV !), en Espagne, en Italie et même aux Pays-Bas, dans une église catholique ou un temple réformé, avec leur famille maternelle.
En effet la Duchesse de Parme a l’air charmante !
Je suis content de lire que les Bourbons de Parme ont toujours été fidèles à la branche aînée.
Je me rappelle de la cérémonie de l’an dernier à St-Denis, lors de laquelle feu le Duc Charles Hugues accompagnait le Duc d’Anjou.
Je trouve aussi la chapelle magnifique. J’aime bien le style du début du XIXème siècle.
Je préfère voir des Bourbons à la chapelle expiatoire que des cadets d’Orléans.
Jean I
28 janvier 2011 @ 06:29
Merci à Néoclassique pour le reportage.
Où se situe à Paris la Chapelle expiatoire ?
fanny
28 janvier 2011 @ 08:29
Comme Jean I je me demande où se trouvait la Chapelle expiatoire et si elle était ouverte toute l’année ou seulement à certaines dates précises.
Allant ce week-end à Paris, j’irai bien la visiter.
Sinon, en voyant les photos, je me demandais sous quel rite cette messe était célébrer.
philippe h
28 janvier 2011 @ 08:59
La Chapelle Expiatoire est située dans le 8° arrondissement, square Louis XVI, près du Bd Haussmann, non loin de la gare Saint Lazare, métro Saint Augustin ou Havre Caumartin.
Taper sur Google « Chapelle Expiatoire de Paris ».
Merci à Néoclassique pour le texte et les photos de cette cérémonie.
neoclassique
28 janvier 2011 @ 09:17
A Jean I
La chapelle expiatoire est située 29, rue Pasquier, à l’angle du boulevard Hausmann.
Sa construction fut ordonnée par Louis XVIII en 1815 mais ne fut achevée qu’en 1826 par Charles X.
Elle est l’oeuvre du célèbre architecte Fontaine,collaborateur de Percier.
L’édifice faillit être démoli par la Commune de Paris et la IIIe République qui voyait en elle le symbole d’une monarchie d’ancien régime dont il fallait faire disparaître le souvenir à l’heure où planait la restauration possible du comte de Chambord.
Sauvé in extremis, l ‘Institut de la Maison de Bourbon a rétabli depuis 1968 l’ancien usage d’y faire célébrer la messe traditionnelle voulue par Louis XVIII en souvenir du roi martyr.
denis
28 janvier 2011 @ 10:26
charmante la duchesse de parme !!! un couple m’inspirant beaucoup de sympathie
marie-c.
28 janvier 2011 @ 10:40
Il me semble que lorsque que l’on emploie la formule « descendre en ligne directe » cela signifie que l’on descend par les hommes ?
Or le duc de Parme descend de Charles X par la fille de son fils, le duc de Berry, Louise qui épousa Charles III, duc de Parme.
Stéphanie
28 janvier 2011 @ 11:07
La duchesse de Parme n’est-elle pas protestante? Ou a t-elle été élevée?
Vivent-ils aux Pays-Bas maintenant?
Hermesende
28 janvier 2011 @ 11:29
Pardonnez-moi de chipoter sur des détails, mais seul un prêtre peut présider une messe, puisque présider une messe, c’est la célébrer. Le duc et la duchesse de Parme étaient peut-être les invités d’honneur, mais ils ne présidaient pas la messe.
Sigismond
28 janvier 2011 @ 11:47
218e anniversaire…
Une précision qui est omise dans cet article : c’est en ligne féminine (par Louise d’Artois, duchesse de Parme et sœur du comte de Chambord) que le duc de Parme descend du roi Charles X. C’est aussi le cas des princes François, Jean et Eudes d’Orléans, par leur grand-mère maternelle la princesse Rose de Toscane, duchesse de Wurtemberg (arrière-petite-fille de Louise d’Artois).
Par la voie salique, le plus proche parent de Charles X est Monseigneur le duc d’Anjou, successeur des rois de France et président de l’Institut Duc d’Anjou.
La tradition des messes pour Louis XVI à la Chapelle expiatoire a été instaurée le vendredi 21 janvier 1972 par Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie, dont les quatre conseillers (dont les trois cofondateurs de l’IMB) avaient obtenu de la Caisse nationale des monuments historiques l’autorisation de faire célébrer cette messe.
La dernière messe dans la Chapelle expiatoire remontait à 1883 (année de la mort du dernier chapelain). De 1958 à 1971, c’est à l’église Notre-Dame des Victoires que le duc d’Anjou et de Ségovie présidait la messe annuelle pour Louis XVI.
Colette C.
28 janvier 2011 @ 12:05
Merci pour ce reportage, ils sont tous les deux sympathiques!
JAY
28 janvier 2011 @ 12:20
La Chappelle est magnifique.
la guerre avec les Orleans va donc continuer !!
Actarus
28 janvier 2011 @ 13:31
Je vais poser une question toute simple et à la limite de la candeur : si Louis-Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou, avait assisté à cette messe, cet article aurait-il été classé dans la rubrique FRANCE ? ;-)
Votre affectionné,
Actarus de Bourbon
corentine
28 janvier 2011 @ 13:34
merci Neoclassique
charmant couple
neoclassique
28 janvier 2011 @ 15:25
A Sigismond 10
Vous avez raison Sigismond, j’aurai dû être plus précis et dire que les ducs de Parme descendaient de Charles X par son unique petite-fille Louise-Marie d’Artois qui avait épousé en 1845 son cousin Charles de Bourbon, duc de Parme. Mais depuis lors, c’est bien en ligne masculine directe et continue que l’actuel duc de Parme descend de Charles X. Les princes Jean et Eudes d’Orléans ne sont, eux Bourbon Parme que par leur arrière grand-mère maternelle.
Selon la loi salique, l’aîné des héritiers de Charles X est bien Louis, le duc d’Anjou. Mais il n’est pas du tout son plus proche parent par le sang puisqu’il ne descend que de Louis XIV tandis que les ducs de Parme descendent non seulement de Louis XIV mais aussi de Louis XV et Charles X.
Enfin, la tradition « moderne » des messes célébrées pour Louis XVI à la chapelle expiatoire ne remonte pas à 1972 mais à 1968, date à laquelle elle fut « restaurée » par le duc de Bauffremont. Mais cette tradition remonte à 1826 date à laquelle la chapelle expiatoire fut consacrée eu culte et que l’usage de cette messe s’y établit alors. Usage qui fut aboli par Louis-Philippe en 1833.
Pépita
28 janvier 2011 @ 15:50
mise au point :
Entretien de Louis de Bourbon
Cette semaine, le magazine espagnol consacre 6 pages à Louis Alphonse de Bourbon où il évoque l’affaire de la tête d’Henri IV (rien d’inédit).
A la fin de l’entretien, il affirme: « le leg que j’ai reçu de mon père est éminemment culturel et historique: je n’ai aucune revendication. Que personne ne pense que je rêve que demain je vais être roi de France! »
A propos de son épouse: « Margarita connaissait l’histoire de France avant de m’épouser et nos fiançailles lui ont permis d’en apprendre plus sur mes ancêtres. C’est la personne qui m’aide et m’appuie à tout moment »
Tonton Soupic
28 janvier 2011 @ 15:54
marie-c. (7)
On descend toujours en ligne directe, que ce soit de ses ancêtres ou bien de l’arbre si on est un gamin qui fait le singe et se casse la figure ! :D
Germain
28 janvier 2011 @ 16:04
En revanche, je ne vois pas trop pourquoi cette messe est dite selon le rite tridentin. Je n’ai rien contre bien évidemment, j’aime bien aussi « l’ancienne » forme, à petite dose… Mais j’aimerais connaitre la raison. Est-ce parce que c’etait cette forme-là au XVIIIieme ? Mais après tout, nous sommmes en 2011 et la monarchie devrait tout faire s’affranchir de son image passéiste…
neoclassique
28 janvier 2011 @ 16:09
A Hermesende
vous avez tout à fait raison.
Seul un ecclésiastique préside une messe
mea culpa!
cosmo
28 janvier 2011 @ 16:22
Merci pour ce reportage!
Mayg
28 janvier 2011 @ 17:48
Merci pour ce reportage
Philippe
28 janvier 2011 @ 18:20
Germain, la réponse est très simple : Légitimisme rime avec
Traditionalisme … et aussi avec un autre mot en « isme », mais
qu’il n’est pas permis d’écrire ici…
Un examen approfondi des photographies proposées devrait
vous ouvrir les yeux. Regardez bien… le service d’ordre musclé,
les coupes de cheveux militaires et les ecclésiastiques à l’attitude
« inspirée » ne vous font ils pas penser à d’autres petites fêtes ou
la démocratie et la tolérance sont toujours à l’honneur ?
Pauvre France… Et vive la République !
Phil.
Nemausus
28 janvier 2011 @ 20:26
Pépita (15),
C’est ce que je disais, le duc d’Anjou est réaliste sur une restauration (utopique) et ne se berce pas d’illusion comme les partisans orléanistes…. il a les pieds sur terre mais sait ce qu’il représente en qualité de chef de la maison de Bourbon et aîné dynaste des capétiens….
Contrairement aux orléans, il ne milite pas pour une restauration qu’il sait vaine, en tout cas dans un avenir proche…seuls Charles et ses collègues farcissent le crane de Jean d’Orléans en lui faisant miroiter une couronne qu’il ne verra que derrière les glaces de la galerie d’Apollon au Louvre !
Enfin je loue la mesure de néoclassique sur son article qui n’affirme pas comme Charles que des milliers de français se sont pressés à la messe… les « plusieurs centaines » sont beaucoup plus réalistes…
Actarus, je me serai posé la même question ….
naucratis
28 janvier 2011 @ 20:56
Merci beaucoup pour cet article !
R-N
28 janvier 2011 @ 20:59
marie-c (7) Dans le langage traditionnel de la noblesse et dans celui des généalogistes classiques, seuls qui aient compétence ainsi qu’à voir là-dedans, « descendre en ligne directe » signifie descendre d’un personnage lui-même ou d’une famille : par les hommes ou quelquefois et selon le contexte par les femmes. Mais dans le cas précis de la famille capétienne, ou dans tout contexte dans lequel on n’accorde d’importance qu’à la filiation masculine, « descendre directement » signifie alors « descendre par cette ligne masculine seulement ».
Hermesende (9) , neoclassique (18) Hermessende, votre remarque est exacte pour les invités d’honneurs, car ils ne président pas forcément, mais les messes peuvent être présidées par des laïcs. Plusieurs choses sont à dégager : une messe est célébrée par un célébrant, bien sûr, mais il ne la préside pas. Et la même messe peut être présidée par un autre ecclésiastique qui se trouve là (mais ce n’est pas une obligation).
Lorsqu’une messe est commandée dans un contexte particulier (cérémonie privée), on peut dire si c’est le cas qu’elle est présidée par le personnage laïque important se trouvant à la première place. C’est une expression, ça fait appel à l’organisation générale de la cérémonie, ça n’intervient pas bien entendu sur le plan religieux.
Actarus
28 janvier 2011 @ 21:18
Pépita (15) : le duc d’Anjou ne rêve pas d’être roi de France, et alors ? C’est signe de sa bonne santé mentale. :)
Il faut être complètement fou ou dévoré d’ambition pour vouloir gouverner les Français, peuple ingouvernable par définition.
Quant au fait de dire qu’il n’a aucune revendication, et que son legs (avec un S) est culturel et historique, c’est l’évidence même. Contrairement à certains de ses cousins prétentieux, il n’est pas un « prétendant ». ;-)
Votre affectionné,
Actarus de France
Emporio
28 janvier 2011 @ 21:55
PEPITA(15)
Charles ne mentait donc pas, il avait annoncé une mise au point de Don Luis-Alfonso.
Certaines personnes qui se disent légitimiste, plutôt Alfonsite ne parlent que pour eux mêmes, heureusement qu’ils ne sont pas Capétiens.
Jean
29 janvier 2011 @ 01:00
Bonjour,
Bonne idée à Néoclassique de nous faire un petit reportage et de plubier ses photos. Merci à vous également Régine.
J’étais également présent et j’ai faits plusieurs photos, avec un ou deux petits commentaires. Régine, est ce que vous me donnez l’autorisation pour m’envoyer des nouvelles photos?
Comment doit on faire pour vous les envoyer?
Jean
petit page
29 janvier 2011 @ 02:05
Sans être nationaliste, les Princes qui doivent représenter la Couronne doivent être français sans complexe et sans partage.
Un Prince est rattaché à une terre et à son peuple. Le vide monarchique
offre un tableau de prétendants allochtones.
Imaginez des groupuscules politiques rêvant de Poutine, d’Obama ou de Ben Ali pour la présidence française …
Sigismond
29 janvier 2011 @ 02:05
neoclassique (5) (14)
Le duc d’Anjou est bien le plus proche parent de Charles X par la voie salique. Quant au plus proche parent de Charles X par le sang, il s’agit de la comtesse Gabrielle de Habsbourg-Lorraine (née le 15 mai 1921 à Vienne), petite-fille de la princesse Blanche de Bourbon (de droit fille de France), qui était la fille aînée du duc de Madrid, chef de la Maison de France, et de la princesse Marguerite de Bourbon Parme, fille aînée de Louise d’Artois. Vient ensuite Marina von der Mühll (née en 1949), fille aînée de la comtesse Gabrielle de Habsbourg-Lorraine.
L’Institut de la Maison de Bourbon n’existait pas en 1968, il n’a été fondé qu’en 1973.
shandila
29 janvier 2011 @ 07:17
Merci à Néoclassique et Régine pour ce reportage, des plus intéressants.
Pepipa (15) l’intretien que vous mentionnez revèle donc que le duc d’Anjou, outre l’intelligence, a le sens de la réalité. Un atout majeur pour un être dans sa position.
neoclassique
29 janvier 2011 @ 09:16
A Sigismond
Avec vous, mieux vaut être d’une précision scientifique mais vous avez raison.
Quand je disais que le duc de Parme était le plus proche parent de Charles X par le sang, j’entendais le plus proche parent mâle. Et c’est bien le cas.
L’IMB a bien été créé en 1973. Mais il m’empêche que l’initiative du duc de Bauffremont de faire célébrer cete messe commémorative remonte bien à 1968. Je le tiens de la bouche même du duc.
pourceaugnac
29 janvier 2011 @ 10:14
Je ne serais pas surpris si les futurs enfants des ducs de Parme se révélaient particulièrement beaux. Les futurs parents sont particulièrement bien assortis
Pépita
29 janvier 2011 @ 11:44
Pour moi le chapitre est clos car je n’ai pas l’habitude d’accabler ceux qui ont le genou à terre
Seul un petit bémol cependant je constate le peu d’élégance du prince de bourbon mais ce que femme veut … Dieu le veut et vous connaissez la suite.
Amicalement à tous même à ceux qui ne sont pas d’accord avec moi
Nemausus
29 janvier 2011 @ 12:29
quelqu’un a le genou à terre ? LOL (33)
mais qui donc, tous les internautes sont pendus à vos révélations fantastiques pépita…LOL
Sigismond
29 janvier 2011 @ 18:26
neoclassique (31)
Il ne s’agit pas de précision scientifique, mais simplement de ne pas présenter les choses de manière ambiguë. Certains orléanistes fantasment déjà sur une soi-disant scission parmiste, ne leur donnons pas du grain à moudre ;-)
Il y a trois façons de désigner le plus proche parent : soit par les mâles (la voie salique), soit par la préférence masculine (en vigueur en Espagne, à Monaco et au Royaume-Uni), soit par la primogéniture absolue (comme en Suède, aux Pays-Bas, en Norvège, en Belgique et au Danemark).
Par les mâles, le plus proche parent de Charles X est le duc d’Anjou. Par la préférence masculine, le plus proche parent de Charles X est la duchesse douairière de Calabre (née princesse Alice de Bourbon Parme). Par la primogéniture absolue, le plus proche parent de Charles X est la comtesse Gabrielle de Habsbourg-Lorraine.
Ce qu’on peut dire sans ambiguïté, c’est que le duc de Parme est par les mâles le plus proche parent de la petite-fille de Charles X.
Charles
29 janvier 2011 @ 18:33
J’ai assiste a cette messe en hommage a Louis XVI, dimanche dernier. J’ai été surpris par l’impressionnant service d’ordre, constitue de jeunes a la nuque rasée qui semblent avant tout aguerris a faire usage d’une autorité musclée. Ce qui est curieux et surprenant a l’entrée d’un édifice religieux. Cette ambiance tranche avec le côte bon enfant de Saint Germain l’Auxerrois.
La messe a été célébrée selon un rite ancien qui n’est plus usitée en France depuis le concile, exception faite des paroisses traditionnalistes. L’abbé Guillaume de Tanouarn, bien connu des catholiques extrémistes de Saint-Nicolas du Chardonnet a fait aussi un bien curieux sermon mêlant politique, royalisme et religion. Certaines phrase auraient pu être prononcées par des politiques de la droite extrême.
Il y avait aussi peu de monde puisque la famille Bauffremont remplissait déjà a elle seule la moitié de la chapelle expiatoire. J’ai assiste a cette messe a l’extérieur de la chapelle au côte d’un duc français, fidèle du comte de Paris et de la Maison de France. Nous étions seulement 70 dans le parc de la chapelle.
A la fin de l’office, les princes de Bourbon de Parme ont salue les personnes présentes avec politesse et sourire. Il semblerait que ces princes n’aient pas bien compris le sens de leur participation cette année a la messe pour Louis XVI. Ils étaient la seulement de par la volonté de la famille de Bauffremont pour sauver la face devant leurs enemis c’est a dire don Luis-Alfonso, son entourage proche et surtout son secrétaire.
Le duc de Parme m’a dit être surpris par le rite de la messe ce qui est comprehensible de la part d’un catholique social.
Quant aux personnes présentes, elles n’ont pas compris le sens de la présence du chef de la Maison de Parme a cet office célébrée en hommage a Louis XVI. A la sortie de la messe, une charmante bigote m’a même demande si c’était bien le fils du comte de Paris en me montrant du doigt le duc Carlos de Parme! Je n’étais pas non plus en terre inconnue puisque j’ai meme retrouve a la sortie de la chapelle des vendeurs a la criée de journaux royalistes favorables au comte de Paris.
Je suis sorti trouble de cet office. La majorité des royalistes présents sont des extrémistes qui semblent regretter l’ancien régime. Ils soutenaient jusqu’à présent l’aîne des Capetiens, ils sont désormais a la recherche d’un prétendant qui defenderaient des valeurs digne de Louis XVIII et de la France d’ancien regime.
Sigismond
29 janvier 2011 @ 19:01
neoclassique (31)
Pour la date de 1968, vous me dites que vous tenez cette information de M. le duc de Bauffremont lui-même, dont acte.
Je n’ai pas pour ma part l’insigne honneur d’être un légitimiste « du sérail » (je dis cela sans aucune ironie, bien au contraire). Je ne me basais que sur les informations détaillées qui étaient parues dans la presse légitimiste en 1992, pour le 20e anniversaire des messes pour Louis XVI à la Chapelle expiatoire. Il était écrit que les quatre conseillers (dont ne faisait pas partie M. le duc de Bauffremont) de Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie avaient obtenu en 1972 de la Caisse nationale des monuments historiques l’autorisation de faire célébrer cette messe annuelle. Aucune information n’était donnée pour la période 1968-1971, si ce n’est que le Prince présidait la messe pour Louis XVI à l’église Notre-Dame des Victoires.
Il nous faudrait un historien du légitimisme pour nous éclairer sur cette période si intéressante.
neoclassique
29 janvier 2011 @ 19:45
Philippe 21
Je trouve vos insinuations positivement inacceptables.
Dites les choses franchement, si vous en avez le courage, ou ne le dites pas.
Mais de grâce épargnez nous vos sous-entendus douteux et vos jugements à l’emporte-pièce sur le clergé
Caroline
29 janvier 2011 @ 22:51
Simplement,le duc de Parme et sa femme ont l’air heureux!
Aramis
30 janvier 2011 @ 00:07
Des royalistes sans Prince parmi eux, un Prince lointain aux ambitions limitées, un site Internet crée mais toujours en construction et vide quasiment… Quel gachis pour les fameeuses lois fondamentales qui désigneraient ce Prince comme premier héritier… ! Mais le silence et l’absence sont le gage de l’exercice raisonnable de la qualité de premier heritier parait-il…. A vouloir tout tourner en faveur de Louis ne s’aveugle-t-on pas sur la déception profonde qui devrait saisir le cœur de tout legitimiste normalement constitué ?
Alexis R
30 janvier 2011 @ 01:02
Philippe (21),
Vous soulignez avec une grande justesse une caractéristique bien déplaisante (restons dans l’euphémisme) du légitimisme. D’autant plus déplaisante qu’elle qualifie ce qui semble être devenu la source principale de recrutement de ce mouvement.
Cela explique bien des choses.
Bien à vous,
Alexis R
Actarus
30 janvier 2011 @ 07:52
SCOOP !
Charles (36) est une taupe qui infiltre les milieux légitimistes. Pas étonnant qu’il ne veuille pas qu’on le reconnaisse, car « l’impressionnant service d’ordre » le chasserait sans aucun doute. ;-)
marie-françois
30 janvier 2011 @ 09:16
Ce qu’écrit Philippe (21)est bien confirmé par Charles (36)et souligné par Alexis R.
neoclassique
30 janvier 2011 @ 09:17
Je suis surpris qu’il ait fallu une semaine à la taupe des Orléans, pourtant d’habitude si prompte à réagir à l’évènement pour nous délivrer son commentaire.
Ne souhaitant surtout plus entrer dans une vaine polémique avec elle, je tiens seulement à souligner 3 points :
1. la messe célébrée selon le rite tridentin est parfaitement licite et correspond au motu proprio du St Père promulgé en juillet 2007 et est aujourd’hui célébrée dans la plupart des diocèses.
2. elle a reconnu que les ducs de Parme avaient salué les fidèles avec politesse et sourire et cela me suffit.
3. elle n’a pas repris les accusations ridicules, pourtant vigoureusement éructées par quelques orléanistes, selon lesquelles leur présence aurait signifié une quelconque prétention au trône de France qui leur est bien étrangère.
neoclassique
30 janvier 2011 @ 09:21
A Sigismond 37
ce que je tenais surtout à souligner, c’est que la tradition de cette messe remonte à 1826, et non pas 1968 ou 72, mais que la célébration de cette messe a été ordonnée par le roi citoyen.
Il est bon de s’en souvenir à l’heure où aujourd’hui les Orléans multiplient les patenotres autour de la mémoire du roi martyr.
Bien à vous
Nemausus
30 janvier 2011 @ 10:16
Et bien oui, il y a aussi certainement des extrémistes dans le camp des légitimistes…. on ne peut pas les laisser tous dans le camp des Orléans…LOL….
Mais en ce qui me concerne, je suis légitimiste et démocrate et je ne me reconnais pas du tout dans cette frange des royalistes ultra-catholiques et ultra-nationalistes qui se partagent entre les orléanistes et les légitimistes…et il semble que le duc d’Anjou non plus et je l’approuve entièrement de s’en être éloigné…
Sans doute que Jean d’Orléans devrait en faire de même et se débarasser des xénophobes qui peuplent ses partisans….mais aussi de ceux qui rêvent d’espérance à longueur de journée en faisant croire au prince Jean que ces rêves vont devenir bientôt réalité !!! ça aussi le duc d’Anjou a su faire ce chemin….
Philippe
30 janvier 2011 @ 12:48
Bonjour à Tous,
@ Néoclassique, Je n’insinue rien… je dis !
Pour votre gouverne, j’avais précédemment rédigé un message plus clair et affirmatif dans mes accusations, mais Régine, dans un souci, que j’ai bien compris, d’apaiser les esprits, ne l’a pas publié. Notre hôtesse doit être bien embarrassée, et lassée, par les querelles de ces maudits français que nous sommes…
Merci donc, en tous cas, de ne pas mettre en doute mon courage
et ma franchise.
@ Nemausus, votre concept de « légitimiste démocrate » est un
oxymore assez réjouissant !…
Je veux bien croire que vous ne vous reconnaissiez pas dans cette
frange « ultra »… N’empêche que, jusqu’ici, dans vos messages 22
et 34, tout paraissait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes… et que le plus urgent vous semblait être de ferrailler
avec Pépita. C’est ce qu’on appelle avoir le sens des priorités.
C’est étrange que vous n’ayez pas envie de dénoncer ce qui peut éventuellement vous gêner, dès lors que cela touche votre camp.
Personnellement, bien que fidèle de la Maison de France, je
n’ai jamais hésité à critiquer les paroles intempestives de Mgr
le duc de Vendôme… et je continuerai, si nécessaire (Malgré
toute la sympathie que j’éprouve pour Charles et sa loyauté indéfectible…)…
@ tous, et pour conclure, j’ajouterai que si l’on peut comprendre
la fidélité du duc de Parme au souvenir de son grand-père, et
donc sa présence à la célébration de la Chapelle Expiatoire, on
peut tout de même s’étonner qu’un neveu de la reine des Pays-Bas
accepte de se montrer dans une compagnie aussi douteuse.
Il est vrai que d’autres princes de la Maison de Parme, à commencer par son oncle Sixte-Henri avaient, hélas, déjà donné l’exemple.
Mais qu’en pense Béatrix ?
Au plaisir de vous lire…
Phil.
Charles
30 janvier 2011 @ 13:16
Néoclassique,
Le reportage consacre a la messe de Louis XVI est paru sur le site le 28 janvier, j’ai fait état de mes impressions des le lendemain le 29.
Je tiens aussi a vous dire que j’ai assiste a cette messe pour me souvenir de Louis XVI, 218 ans après son exécution.
J’ai été stupéfait de decouvrir, des mon arrivée, l’ambiance quasi-militaire de l’accueil. Nous étions 70 personnes, dont 25 membres du « service d’ordre », pour suivre la messe a l’extérieur de la chapelle.
Avouez qu’il y a tout de même matière a s’interroger quant on sait qu’a la messe de Saint Germain l’Auxerrois, le service d’ordre est inexistant et l’entrée de l’église est ouverte a tous. Une impression de malaise m’envahit très rapidement. J’ai été encore plus choque d’entendre le sermon de l’abbé de Tanouarn. On pouvait y entendre des thèmes de la droite extrêmiste
mêlés a des paroles du Christ.
Est-ce la façon de penser des légitimistes? Je le crains fort.
Le duc et la duchesse de Parme ont assiste a un office « très traditionnel ». Ils ont été surpris et ne souhaiteraient plus être la caution morale de tels événements. D’autant que le prince Carlos a depuis toujours pratique sa foi d’une manière plutôt progressiste a la manière du prince Charles-Hugue et de la princesse Irene.
Louise-Marie
30 janvier 2011 @ 14:02
Merci a Neoclassique de nous avoir offert ce reportage qui m’a permis de mieux connaître le milieu legitimiste français.
Merci aussi a Philippe et a Charles de vos précisions ediffiantes sur le milieu légitimiste.
Marie Christine
30 janvier 2011 @ 14:11
De suite, quand Charles raconte un évènement tel celui-ci, on sent a de menus détails, que son objectivité ne vous « pètera » pas à la figure! ;-(
luciano
30 janvier 2011 @ 14:47
Et si Charles était une dame orléaniste…Je crois l’avoir découverte.George Sand pas morte..
pierre-yves
30 janvier 2011 @ 16:42
Qu’est-ce que j’apprends ? Il y aurait donc des extrêmistes chez les monarchistes français ?
Je vous assure que si on suppose que les monarchistes sont des gens éclairés et tolérants, ça fiche un coup au moral !
neoclassique
30 janvier 2011 @ 17:40
Philippe 47
J’ai beaucoup apprécié la tonalité mesurée et teintée d’humour de votre message t j’y réponds volontiers.
Moi aussi, comme vous, je déplore cet encadrement trop important et trop militarisé de jeunes légitimistes sans doute un peu trop zélés et peu approprié dans le cadre d’une messe de requiem.
Moi aussi, comme vous, je regrette, même si elle est aujourd’hui parfaitement licite, cette messe tridentine qui divise au lieu de rassembler davantage de fidèles légitimistes.
J’ai assisté à cet office par fidélité aux princes de Parme que je connais bien et apprécie infiniment.
Il est vrai que chaque année à Parme, les messes auxquelles assistent les princes sont des messes conciliaires mais je n’irais sûrement pas dire que ces derniers sont progressistes. Et la fidélité des princes de Parme au St Siège est totale. Ils ont même été reçus en audience privée par le St Père en juillet 2009.
Enfin, j’ajouterai que je ne suis pas membre de l’IMB et que je ne prends pas partie dans cette querelle qui l’oppose au duc d’Anjou même si je la déplore vivement.
Je terminerai en disant que, issu d’une longue lignée légitimiste, je soutiens, bien entendu, la cause du duc d’Anjou, incontestable aîné de la maison de Bourbon. Mais j’avoue que je souhaiterais de sa part un investissement personnel à la fois plus visible et plus significatif à l’image de ce que fut l’engagement de son père, le regretté prince Alphonse.
Bien à vous et avec toutes mes excuses pour mes propos un peu raides, j’en conviens, à votre endroit
Alexis R
30 janvier 2011 @ 17:41
Philippe (47), il faut être de fort mauvaise foi pour mettre en doute votre franchise. Je n’étais pas à la Chapelle expiatoire, mais les images parlent d’elles-même ainsi que le témoignage de Charles.
Concernant l’abbé Guillaume de Tanoüarn, voici ce que j’entendis un jour de ses lèvres, lors d’un dîner en ville: « La science n’est rien, la religion est tout. »
Après cela, on peut tirer l’échelle.
Bien à vous,
Alexis R
Audouin
30 janvier 2011 @ 19:11
Charles (49)
Ce pauvre Charles en frémit rétrospectivement: il a vu une Chapelle expiatoire transformée en camp retranché, protégée par une milice à la solde des Bauffremont, gardée par des para-militaires…Une fois de plus, Charles rêve, Charles fabule, Charles délire, Charles « hallucine »…
Comme le montrent les photos publiées sur le site de l’IMB, il n’y avait là que quatre ou cinq jeunes gens du meilleur monde, bien mis et bien peignés, portant brassard blanc, comme il y en a toujours eu en cette circonstance.
Des nervis au crâne rasé, pâles successeurs des Camelots du roi, Charles en a vus certes mais dans le cortège de Jeanne d’Arc, pas celui de Le Pen, mais celui de l’Action française qui n’est plus aujourd’hui qu’un groupuscule néo-orléaniste…Pour ne pas perdre la main, ils font, de temps à autre, le coup de poing avec les militants du Betar quand ceux-ci viennent les provoquer…
Audouin
Audouin
30 janvier 2011 @ 19:14
Luciano (51)
Charles serait donc…Charlotte? Pas possible:-)
Audouin
Nemausus
30 janvier 2011 @ 20:44
Philippe,
contrairement aux orléanistes présents ici, j’ai toujours défendu la démocratie car pour moi, légitimisme du 21ème siècle peut très bien s’accorder avec la démocratie pour construire un système monarchique…. et l’orléanisme défendu ici par les partisans des cadets est totalement à l’opposé de cette conception ! pour cela il suffit de lire leurs messages péremptoires qui n’acceptent aucune contradiction (même si je reconnais que certains légitimistes utilisent parfois le même ton, mais c’est une habitude constante dans le c)!
quant à voir dans mon message 22 un message où tout va bien dans le meilleur des mondes, je ne sais pas où vous allez chercher ce genre d’affirmation dans le fait de défendre la position actuelle du duc d’Anjou d’être réaliste face à une impossible restauration.. vous me confondez certainement avec l’espérance de Charles…
pour la réponse ironique à pépita, si vous pensez que c’est une priorité de ferrailler, grand bien vous fasse …je constate seulement que tout le monde attend de savoir encore qui a le genou à terre…. il suffit pas de lancer des inepties encore faut-il les justifier !!!
je me réserve aussi le droit de critiquer le duc d’Anjou si celui-ci faisait un faux pas, car la démocratie m’en donne le droit mais je constate jusqu’à présent qu’au contraire, le prince s’éloigne des extrémistes de son propre camp pour prendre la place qui est la sienne de chef de maison tout en étant conscient de la réalité politique de notre pays….il ne court pas après une couronne qu’il sait vaine dans le contexte politique de la France !
je l’ai déjà dit, je ne crois absolument pas à une restauration de la monarchie en France pour 2 grandes raisons :
– d’une part parce que la classe politique actuelle gouvernante a trop intérêt à conserver la république pour se partager le pouvoir et la richesse et tenter d’obtenir la place suprême plutôt que de la laisser à un roi !
– d’autre part parceque les royalistes visibles aux yeux des français sont perçus comme des extrémistes intégristes ultra-catholiques et ultra-nationalistes, quelque soit le camp auquel ils appartiennent ! les français ne veulent pas d’un retour à une morale rigoriste sous la coupe d’une église qui ne veut pas évoluer en même temps que la société !
Quand les royalistes seront à même de s’affranchir de l’église, comme la France en 1905, et de défendre l’IVG et le mariage gay, comme dans les autres monarchies européennes, alors peut-être qu’ils seront écoutés par les Français…peut-être !
maintenant lire Charles (48) s’offusquer d’entendre des paroles extrémistes dans une messe (sur le principe je suis d’accord de s’offusquer) alors que lui même et ses accolytes sont les premiers à en diffuser une large part ici, cela me fait doucement sourire, tellement il y a de l’hypocrisie là dedans !
Il appartient au duc de Parme de dire ce qu’il a pensé de cette cérémonie et de cette messe et certainement pas à Charles de penser ou parler à sa place !
Nemausus
30 janvier 2011 @ 20:46
je finis ma phrase…. dans le camp adverse!)
Aramis
30 janvier 2011 @ 20:53
Les messages 50 et 51 me semblent grossiers, notamment le 50. Charles saura bien s’en défendre. Sans doute a-t-il vu juste sur le milieu légitimiste. C’est ce qui doit déclencher l’ire des partisans de Louis, leur comportement sur ce site donnant d’ailleurs à penser qu’il vaut mieux qu’eux…
cristiano
30 janvier 2011 @ 22:36
Quelques précision d’une hstoire déjà un peu lointaine mais qui sont bien connues des vielles familles espagnoles et des historiens du XIXè siècle dans ce pays et quelques autres(ce la biographie d’Isabel II par Pierre de Luna):
l’arrière-arrière grand père de don Luis Alfonso de Borbon (qui est un homme honorable et symapathique ,de l’aveu de tous ceux qui l’ont approché et devrait être duc de Cadix avec lui si la monarchie restaurée ou instaurée n’avait pas été si mesquine-et un peu revancharde – avec son défunt père et avec lui)était , en ligne masculine,le roi d’Espagne Alfonso XII.Lui même était bien le fils de la reine Isabel II,de qui il tenait ses droits espagnols de par la traditionnelle « ley de partidas » seulement refusée par les carlistes.Ses droits dynastiques éventuels au trône de France » (sauf renonciations d’Utecht) lui seraient venues de son père légal, l’infant Francesco de Assis(François ‘Assise de Bourbon);seulement il y a un (double) hic:il est de notoriété publique en Espagne qu’aucun des enfants d’Isabel II ne furent enfants du père légal.Chacun eut le sien en quelque sorte;la reine,très sensuelle et en besoin d’affection avait été mariée,totalement contre le gré des deux époux ,à son cousin germain ,probablement homosexuel et à qui l’unit une haine farouche pendant une grande partie de leur vie;ils ne se réconcilièrent que peu d’annés aavant leurs morts , en exil en France.
Le père biologique d’Alfonso XII fut un capitaine valencien,attaché à la maison de la reine, Enrique Puig Molto (dans les années du franquisme, les carlistes baptisaint un peu méchamment la famille du comte de Barcelone « los Puigmoltejos »);leur ressembalnce était forte (elles durerait encore au nveau des descendants Puig Molto officiels,me dit un jour une amie valencienne;je n’ai pas vérifié).
Si joker il devait y avoir:l’infant Francesco de Assis était bien le fils de l’infant François de Paule mais celui-ci, fils officiel du roi Carlos III,était en réalité , de notoriété publique là encore) le fils de Manuel Godoy,faori du roi et amant quasi officiel de la reine.Le célèbre tableau de Gpya , « le roi Charles III et sa famille) avait aussitôt fait monter un grnad murmure sur l' »indecente parecer » (la ressemblance indécente) entre le jeune infant et le ministre-favori-amant , également présent sur le tableau.
Bien sûr certains de ceux qui savent très bien tout cela vont se récrier sur l’inélégance du propos mais alors, l’ainé des Bourbons?
Il faudrait peut -être arrêter avec tout ça…
Aramis
30 janvier 2011 @ 23:31
Charles 48 :
Autrement dit, ce sympathique couple se serait dit : « mais que sommes nous venus faire dans cette galère » ?
Révérence faite, bien sûr, à la messe qui, quelle que soit le rite sous lequel elle a été célébrée, ne saurait bien sûr être assimilée à une galère.
La galère dont je parle serait le mouvement de gens devenus sans chef, mais non sans convictions, cherchant de tout côté un Bourbon en qui incarner la fidélité monarchiste, jusqu’à ce qu’il ne reste bientôt plus pour ce faire que les Orléans honnis… qui, dans leur mansuétude pourtant, leur ouvriraient grand les bras, comme on le fait pour le fils prodigue, lors d’un retour à la maison commune…
Abandonnant leur service de « gros bras » , ils diraient : Nous avons erré souvent, nous avons trouvé quelques fois d’autres princes, mais c’est sur vous que repose désormais notre fidélité, loin des être factices créés par notre orgueil et notre haine… (pastiche lointain de Musset)
d'Artagnan
31 janvier 2011 @ 04:46
Concernant l’ordre de succession du Royaume de France, on se trompe totalement quand on parle de nationalité française, notion complètement anachronique, voulant traduire l’obligation de ne pas être étranger, c’est-à-dire prince ou dépendant d’un prince étranger. On retrouve cette exigence dès la succession de Charles IV (Philippe VI de Valois est roi parce que Édouard III (fils d’Isabelle qui épousa Edouard II d’Angleterre et qui était la fille de Philippe IV le Bel), en plus d’être exclu par le principe de masculinité, est déjà roi d’Angleterre, ce qui reviendrait à inféoder la couronne de France à celle d’Angleterre). Le continuateur du chroniqueur bénédictin Guillaume de Nangis écrit que « ceux du Royaume de France ne pouvaient souffrir volontiers d’être soumis à la souveraineté des Anglais ».
jul
31 janvier 2011 @ 06:30
Tout à fait d’accord avec vous Actarus 25
Il faudrait être fou ou suicidaire lol
Oh oui Nemausus, on peut être légitimiste et démocrate :)
Puisque le Roi légitime est démocrate, pourquoi être plus royaliste que lui ? :)
Francky
31 janvier 2011 @ 10:38
Néoclassique,
Étant parti en week-end, ce n’est que ce matin que j’ai pris connaissance de votre reportage sur la messe célébrée en la chapelle expiatoire en mémoire du roi Louis XVI. Je vous en félicite et vous en remercie. Le principal étant de faire mémoire de notre roi défunt, et non, comme certains, de comparer les différentes cérémonies organisées en sa mémoire.
Savez-vous s’il existe aussi des messes en mémoire de la reine Marie-Antoinette lors de l’anniversaire de sa mort ? Ou bien est-elle associée à son époux lors de ces cérémonies…?
Francky
31 janvier 2011 @ 10:41
Charles,
Je savais que vous étiez le porte-parole des Orléans, mais j’ignorais que vous étiez aussi celui des Bourbons-Parme ! Vous êtes décidément un courtisan inégalable !!!
Francky de Navarre
naucratis
31 janvier 2011 @ 20:12
J’ai assisté à cette messe en hommage à Louis XVI, dimanche dernier. J’ai été surpris par l’impressionnante dignité des participants, quelle que soit leur coupe de cheveux, qui n’ont jamais eu besoin de faire usage d’une autorité musclée. Ce qui est normal et rassurant à l’entrée d’un édifice religieux. Cette ambiance tranche avec le côté hypocrite de la part de descendants de régicides réunis avec une poignée de fidèles à Saint Germain l’Auxerrois.
La messe a été célébrée selon un rite ancien qui est admis par l’Eglise catholique. L’abbé Guillaume de Tanouarn, bien connu des catholiques a fait aussi un bien beau sermon rappelant les fondements religieux du royalisme. Certaines phrase auraient pu être prononcées par toute personne sensée.
Il y avait aussi beaucoup de monde à l’initiative de la famille Bauffremont à la chapelle expiatoire. J’ai assisté à cette messe à l’extérieur de la chapelle au côte d’un duc français, fidèle du duc d’Anjou et de la Maison de France. Nous étions nombreux dans le parc de la chapelle.
A la fin de l’office, les princes de Bourbon de Parme ont salué les personnes présentes avec politesse et sourire. Il semblerait que ces princes aient apprécié le sens de leur participation cette année à la messe pour Louis XVI. Ils étaient là en l’absence de Mgr le duc d’Anjou, aîné des Capétiens et chef de la Maison royale de France.
Le duc de Parme m’a dit être surpris par le nombre de personnes qui étaient là en hommage au roi dont le cousin Philippe Egalité n’a pas hésité à voter la mort, témoignage de la perfidie de la Maison d’Orléans qui ne s’est pas démentie depuis.
Quant aux personnes présentes, elles ont apprécié la présence du chef de la Maison de Parme à cet office célébré en hommage à Louis XVI. A la sortie de la messe, une charmante dame m’a même dit qu’elle était ravie que le pseudo-comte de Paris ne soit pas là, ce qui aurait été insultant pour le roi-martyr ! Je n’étais pas non plus en terre inconnue mais j’ai été choqué par la présence provocatrice à la sortie de la chapelle des vendeurs à la criée de journaux orléanolâtres favorables au chef de la Maison Egalité.
Je suis sorti ravi de cet office. La majorité des royalistes présents sont des réalistes qui ne semblent pas regretter l’ancien régime. Ils soutiennent indéfectiblement l’aîné des Capétiens, digne héritier des rois qui ont fait la France.
neoclassique
31 janvier 2011 @ 21:21
Francky 54
Merci de votre aimable mot.
Oui, il existe aussi des offices en mémoire de la reine notamment tous les 16 octobre à midi en la basilique de St Denis à la demande du Mémorial de France.
Malheureusement, le culte des requiems autour de la reine est beaucoup moins important
Aramis
1 février 2011 @ 08:30
Philippe en 21 avait tout compris et tout dit…
Aramis
1 février 2011 @ 08:34
Il est dommage que les offices en mémoire de la reine soient moins suivis que ceux en mémoire de son époux. L’exécution du roi était après tout la contrepartie de l’exercice du pouvoir. Mais pour la reine ?
Michael
1 février 2011 @ 09:13
Naucratis,
vos moqueries envers Charles sont dignes d’un adolescent un peu bête.
neoclassique
1 février 2011 @ 09:18
Naucratis 65
bravo pour votre compte-rendu « anti-carliste » et plein d’humour
naucratis
1 février 2011 @ 09:40
Non seulement je crois que l’on peut (doit ?) être légitimiste ET démocrate, mais encore je pense qu’à défaut d’être républicain (n’exagérons pas) on peut tout à fait être légitimiste et s’accommoder de la République, en attendant…
Je ne suis pas un royaliste à tout prix : plutôt la République que les Orléans !
Nemausus
1 février 2011 @ 10:05
Les Orléaniste veulent se persuader que les légitimistes ont perdu leur chef (sic), à l’instar d’Aramis et de Charles…. quel importance qu’ils pensent cela ! au contraire qu’ils en restent persuader et ils en seront d’autant plus fou de rage chaque fois que le duc d’Anjou interviendra en France lors d’un évènement… cela déclenchera leur hargne totalement décalée et amusera ainsi les légitimistes et les lecteurs de N&R….
pour répondre aux inepties du message 60 (auquel il a déjà été répondu à maintes reprises ici…mais les orléanistes ont la facheuse habitude de radoter), qui fait état de l’impossibilité (?) pour l’infant François d’être le père du roi Alphonse XII, je répondrais qu’être homosexuel ne rend pas stérile ni impuissant et que si l’homosexualité de l’infant aurait, selon les orléanistes, empêché la paternité du prince alors que dire de l’homosexualité notoire de Philippe de France 1er Duc d’Orléans… Exit tous les Orléans !!! LOL
Cet argument orléaniste consistant à contester la filiation légitime du duc d’Anjou peut se retourner aussi contre eux avec non seulement l’homosexualité du 1er Duc d’Orléans (cet argument est ridicule, vu le nombre de parents gays !!) mais aussi l’histoire Chiappini !!!
Donc arrêtez de nous ressortir les mêmes sornettes à dormir debout car elles peuvent vous être opposées de la même manière de façon tout aussi irréfutable !!!
Sigismond
1 février 2011 @ 11:45
Je trouve franchement futiles et dérisoires toutes ces considérations sur l’ambiance de cette cérémonie, sur la coupe de cheveux (!) des participants, sur le rite de la messe, sur le contenu du sermon, sur la personnalité de l’officiant, etc.
L’important est tout de même que ce fut une messe canoniquement valide, célébrée en mémoire du roi Louis XVI et dans ce lieu si hautement symbolique !
Et surtout, l’enjeu essentiel est que par notre participation aux messes pour Louis XVI, nous « manifestions » (dans le respect des institutions républicaines) notre fidélité intangible au prince Louis, à son épouse et à sa grand-mère paternelle, qui sont les légitimes successeurs de Louis XVI et qui sont donc la représentation de l’institution monarchique française (pour reprendre la belle expression de la princesse Marie-Marguerite).
Nemausus (46) a bien raison, il n’y a là aucune contradiction avec des convictions démocratiques. La France ne redeviendra pas une monarchie et le duc d’Anjou en est bien conscient. Il a toujours dit depuis 22 ans (comme son père avant lui) qu’il n’était que le dépositaire d’un héritage et non un compétiteur politique. Mais cet héritage, lui seul l’incarne. Nul cousin ne peut prétendre se l’approprier.
Michael
1 février 2011 @ 12:31
Communiqué du secrétariat politique De Sixte Henri de Bourbon Parme, 20 novembre 2010
« El sábado 20 de noviembre de 2010, en Bruselas, Carlos Javier de Borbón Parma y Lippe-Biesterfeld, quien en principio debería ser el titular de la legitimidad sucesoria española, ha contraído matrimonio con la señorita Annemarie Gualthérie van Weezel, periodista holandesa. El pasado 12 de junio, al parecer, habían celebrado el simulacro conocido como «matrimonio civil», inválido para los católicos y con graves consecuencias canónicas para quienes a él se someten sin necesidad.
Con arreglo a las normas dinásticas españolas, que son las de aplicación en la Casa de Parma, este matrimonio priva enteramente de derechos sucesorios a la posible descendencia. Annemarie Gualthérie van Weezel, por su parte, no puede ostentar ningún título español ni parmesano.
En Madrid, a veintidós de noviembre de dos mil diez.
—
Secretaría Política de S.A.R. Don Sixto Enrique de Borbón » via l’Agence Faro
En résumé, Charles Xavier de Bourbon Parme a fait un mariage non conforme aux normes dynastiques espagnoles qui sont en vigueur dans la Maison de Parme, l’éventuelle descendance de ce mariage sera donc non dynaste. L’épouse du duc de Parme, Annemarie, ne peut porter aucun titre espagnol ou parmesan
neoclassique
1 février 2011 @ 13:06
Michaël ne connait déjà pas les lois de la succession au trône de France.
Pas étonnant donc que celles qui régissent les trônes espagnols ou parmesans lui soient encore plus étrangères. Surtout s’il va en charcher l’explication auprès d’un cadet parmesan.
Mais, il est vrai qu’entre cadets, on peut toujours s’entendre…
Nemausus
1 février 2011 @ 13:11
Michael en est réduit à attendre les écrit d’un secrétariat d’un cadet de la maison de Parme dont l’autorité est contestable !!!
Mais il vrai qu’en soutenant lui même des cadets, il donne plus de valeur à leurs inepties qui justifient celles des princes qu’il soutient, qu’aux décisions des chefs de maison !
c’est pathétique !
Charles
1 février 2011 @ 13:30
Aramis,
Le duc et la duchesse de Parme ne risquent pas de revenir de sitôt a cette messe, compte-tenu de l’ extrémisme militant des organisateurs.
Padraig
1 février 2011 @ 14:34
Charles 77 et Aramis
Cela ne m’étonnerais pas que duc et la duchesse de Parme pas ne reviennent pas de sitôt à cette célébration là, car les organisateurs de cette messe à la Chapelle expiatoire, sont, à moins qu’ils aient beaucoup changé, aux antipodes des idées sociales et de progrès que défendait son père.
S’il est toujours fidèle à ses idées, et rien ne permet d’en douter, il a dû se faire piéger. J’espère que quelqu’un l’aura informé depuis.
RABUTIN
1 février 2011 @ 14:37
Cristiano,
vous devriez méditer le dicton populaire: »IL NA FAUT JAMAIS PARLER DE CORDE DANS LA MAISON D’UN PENDU ».Vous
devez connaître l’histoire de cet aristocrate français,
dont l’épitaphe imaginaire est: »ci-gît Bernis qui fit
l’amour à sa GUISE ».Et là encore la ressemblance était,
paraît-il,extraordinaire.Ou aussi de Philippe Egalité se vantant d’être le fruit de la liaison de sa mère,née
Conti,avec un cocher.Sans oublier Monsieur,auteur de la branche d’Orléans,dont le moins qu’on puisse dire est
qu’il n’était pas d’une grande virilité.
Et Amélie d’Autriche,femme du duc Ferdinand de Parme
dont,dit-on, la conduite ne fut pas irréprochable.Et
sa soeur Caroline soeur du roi Nasone…Il n’y aurait
donc plus de capétiens…
En vérité,il faut s’en tenir à la vieille règle:Pater is est quem nuptiae demonstrant.Sauf bien sûr le cas où
le mari conteste sa paternité.Ce qui n’est jamais arrivé
dans les cas que vous évoquez ni dans ceux que je viens d’énumérer.
Ce sont toujours des ennemis politiques,carlistes ou montpensieristes qui furent à l’origine des calomnies
contre Isabelle II ou des révolutionnaires français en ce qui concerne Marie-Louise de Parme.
RABUTIN
1 février 2011 @ 14:57
Bien entendu Caroline,reine des Deux-Siciles était la
FEMME du roi NASONE en non sa soeur.De l’intérêt de
se relire…
neoclassique
1 février 2011 @ 15:31
Je suis littéralement AHURI par certains propos « carlistes » que je viens de lire en 77 à propos des intentions prêtées aux ducs de Parme!!!
Mais il est vrai qu’ils émanent d’un orléaniste zélé, se disant toujours bien informé, qui a pour habitude de faire commerce de ce type d’insinuations toujours habilement instillées.
Ami personnel des ducs de Parme, je tiens à leur opposer un démenti formel et a contrario, affirmer, pour en avoir discuté avec eux ensuite, qu’ils ont été très touchés par l’accueil qui leur a été réservé et qu’il est très probable qu’ils reviendront en France prochainement.
Actarus
1 février 2011 @ 15:38
C’est très drôle de voir Michael citer le secrétariat du piètre prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, notoirement connu pour ses accointances avec le Front National, tout aussi connu pour sa collusion en 1988 avec Henri d’Orléans, alors « comte de Mortain », pour contester à Alphonse II le port du titre de duc d’Anjou et des pleines armes de France (procès que ces deux nigauds perdirent) !!! :)
Et Charles prétend que les légitimistes sont des extrémistes et des intégristes… MDR !
Heureusement, Sixte-Henri n’est pas marié et ne laissera pas de postérité. Ô douce espérance… ^^
Votre affectionné,
Actarus de France
Audouin
1 février 2011 @ 15:48
Charles (77)
Charles veut-il nous faire croire qu’il est aussi devenu le confident du duc et de la duchesse de Parme? Force est de constater que ces commérages ne relèvent pas de l’information mais davantage de la mythomanie…
Audouin
Alexis R
1 février 2011 @ 15:58
Sigismond (73),
Vous avez raison de souligner l’essentiel de cette cérémonie, à savoir le souvenir de Louis XVI.
Mais je trouve néanmoins que relever le contexte de cette cérémonie n’est pas vain: la radicalisation d’un mouvement, quel qu’il soit, ne l’est jamais.
Et c’est bien à une radicalisation que nous assistons, par le choix de l’officiant, le choix du rit tridentin, la présence d’un service d’ordre, le contenu du sermon… toutes choses qui sont loin d’être innocentes.
Bien à vous,
Alexis R
Th
1 février 2011 @ 16:02
A Cristiano, message 60 :
Il y a un adage qui dit « Le sang de France ne se présume pas. »
En l’occurrence, outre que ce vous indiquez tombe sous le coup de cet adage, vous risquez d’ouvrir une boite de Pandore – les écrits de l’ambassadeur Wladimir d’Ormesson et un catalogue de Coutau Bégarie venant à l’appui de certains échos…
Thierry
1 février 2011 @ 18:34
@ Actarus, vous me faîtes bien rire à propos des Campari,
j’apprécie fort votre humour et votre espièglerie,
alfonsiste ou orléanolâtre peu importe pour moi,vous l’avez compris,
en revanche vous vous montrez fort peu chrétien à propos de Sixte-Henri…
Que vous a-il donc fait? lui qui n’est pas parfaît
mais vous réjouir qu’il n’ait pas de descendance,
n’est pas un traît d’esprît qui vous fait honneur, je pense.
Ce prince a sa grandeur et n’aura point à rougir,
une fois le bilan fait, votre cause pourrait en souffrîr…
Philippe
1 février 2011 @ 20:51
Bonjour à Tous,
Merci à Louise-Marie, Aramis, Marie-François et Alexis R pour leurs
soutien et/ou leurs messages sympathiques…
Merci aussi à Néoclassique et Nemausus de m’avoir répondu
courtoisement, ce qui ne fut pas toujours le cas de la part de certains de leurs camarades hispanophiles…
J’en resterai là, pour l’instant.
Il aura fallu que je découvre ce site, et que j’y constate les déchirures
profondes qui existent entre les monarchistes français, pour perdre
complètement mes dernières illusions.
Je pensais bêtement qu’Internet pouvait permettre aux tenants
d’un changement des institutions en France, de quelque bord politique qu’ils soient, de mettre en commun leurs idées et leurs
arguments. Et de tenter , chaque jour, de convaincre leurs concitoyens de la modernité de l’idée royale.
Au lieu de cela, je n’ai vu et lu que haine et mépris réciproque.
Sans parler des préjugés de classe… et des relents réactionnaires…
Quant aux princes capétiens, je le dirai haut et fort, beaucoup d’entre eux ne méritent pas de descendre de St Louis et d’Henri IV… Peut-être est ce pour cette raison d’ailleurs, que leurs parents plus ou moins proches ont, par trois fois, laissé choir leur couronne (ce
qui constitue tout de même un record mondial absolu… et n’est
pas loin de démontrer leur incompétence, et je pèse mes mots…). Après tout, 800 ans de pouvoir, ça use !…
Tristement vôtre,
Phil.
Michael
1 février 2011 @ 23:30
Néoclassique, les ducs de Parme ont été polis avec vous. Par contre, ils se sont lâchés avec Charles. C’est normal, vous montrez trop de zèle, ils auraient été peinés de vous attrister…
neoclassique
2 février 2011 @ 09:40
Philippe 86
J’ai lu votre message avec intérêt et je dois dire que je partage quelque peu votre triste constat.
Je ne suis pas hispanophile comme vous le pensez, je suis simplement légitimiste, c’est-à-dire que je considère le duc d’Anjou comme le prétendant au trône de France en tant que chef de la maison de Bourbon. Mais vous ne m’entendrez jamais en chanter béatement les louanges car j’avoue que pour moi le prince manque, hélas, singulièrement d’implication et d’intérêt pour le rôle qui devrait être le sien en France s’il était réellement conscient de l’héritage historique dont il est le dépositaire.
Quant au duc de Vendôme, outre le fait qu’il soit issu d’une branche cadette entachée par de nombreuses forfaitures que j’avoue ne pas arriver à accepter, malgré toute la bonne volonté qui est la sienne et le courage qu’il a aujourd’hui à se présenter en prince chrétien, il me semble singulièrement manquer d’envergure et de charisme pour incarner un quelconque recours. Sa récente prestation télévisuelle en fait foi avec éloquence, si j’ose dire.
De toute manière, je ne crois bien évidemment aucunement à une possibilité quelconque de restauration en France que ce soit à court, moyen ou long terme.
Pour moi, dans l’attachement qui est le mien au royalisme, ce qui m’importe avant tout c’est de rappeler à une république oublieuse de son passé et qui ne voit la naissance de la nation française que dans le sang de la Révolution, le glorieux héritage que notre pays doit à 14 siècles de monarchie.
Nemausus
2 février 2011 @ 09:46
je suis étonné que ma réponse du 01/02 au message 60 soit encore en attente de publication alors que les commérages de certains orléanistes sont rapidement publiés….
et il est surprenant que les orléanistes veuillent aussi se poser en porte-parole de la maison de Parme et donnent des interprétations à des on-dits dont la partialité est plus qu’évidente !!!
Régine
2 février 2011 @ 12:56
A Nemausus,
Comme expliqué dans un précédent message, j’avais plus de 200 commentaires en attente le 31/1 à ma descente d’avion et donc lorsque je me susi reconnectée au site. Donc il a fallu un peu de temps pour lire ceux-ci…
pierre-yves
2 février 2011 @ 15:15
On apprend beaucoup sur ce site.
Moi qui, naguère, croyais candidement qu’en France les monarchistes ne formaient qu’une seule et petite famille, à la courtoisie un peu désuète mais d’un agréable commerce, attachés à un héritage historique pas vraiment susceptible d’être sujet à querelles, je me suis aperçu, en fréquentant N & R, qu’il y avait en France toutes sortes de royalistes:
Des bourbonistes et des orléaniens, des réactionnaires et des progressistes, des obsédés du principe juridique et des pragmatiques, des cinglants et des aimables, des enragés et des désenchantés.
Philippe, je suis triste pour vous parce que je sais la sincérité de vos convictions.
De mon côté, j’ai pris assez vite le parti de suivre les empoignades des uns et des autres avec l’espèce d’ironie lointaine qu’on accorde aux affrontements dérisoires, ridicules et par lesquels on ne sent guère concerné. Mais je comprends que lorsqu’on croit à l’idéal monarchiste, on puisse en être désolé.
Et en lisant néoclassique, j’en viens à me dire qu’on a finalement les prétendants qu’on mérite.
Pour autant, je ne dirai pas comme vous que la République soit si oublieuse que cela de son passé monarchique et ne révère que la Révolution. Je n’ai notamment pas eu ce sentiment en lisant, il y a un mois environ, un dossier du Point sur les grands rois qui en font fait la France.
Le patrimoine royal est généralement bien valorisé et les excés de la révolution sont très souvent dénoncés.
Tout le monde sait que l’histoire de France est une continuité plus que millénaire, qu’elle n’a pas commencé en 1789 et je ne crois pas qu’il soit dans l’esprit de quiconque de tirer un trait sur l’Histoire des rois et sur leur héritage.
D’ailleurs, il ne vous a pas échappé que République française a dans son fonctionnement et son style (indépendemment de celui, très personnel, du président actuel,) emprunté bien des éléments à la tradition monarchique.
Actarus
2 février 2011 @ 15:48
@ Thierry (87),
Bonjour cher ami. :)
Le prince Sixte-Henri n’aura pas de descendance, car à 70 ans passés il n’est toujours pas marié et n’a aucune intention de convoler en son 3e âge. C’est simple à comprendre. Ses positions « politiques » sont délirantes et je le trouve incroyablement gonflé et culotté de nier toute portée dynastique au mariage de son neveu, lequel est, qu’il le veuille ou non, dorénavant son chef de branche, pour ne pas dire « son seigneur et maître » (que j’aime employer des termes surannés ^^).
Le duc de Parme, au diapason des princes de son temps, a fait un mariage d’amour et non un mariage « à l’allemande » (nouveau terme actarusien pour désigner les mariages « égaux » car les Allemands pratiquent encore l’endogamie de classe mais comme il fut expliqué sur le billet consacré au Chef de la Maison Royale de Prusse c’est surtout parce qu’ils ne fréquentent que les mêmes cercles, comme des animaux de race qui se confinent volontairement dans un zoo pour ne pas courir le risque de frayer avec des animaux sauvages en liberté ;-) ), et en tant que nouveau chef de sa branche, il a le droit absolu de déclarer que son mariage est valide et porteur d’effets dynastiques. ;) Sixte-Henri est vieil homme aigri par la jalousie que lui inspire son inconfortable position de cadet, souffrance que partagent d’autres altesses…
Votre affectionné,
Actarus de France
Thierry
2 février 2011 @ 17:14
Interloqué par le post de Th (en 86), je suis remonté à celui de Cristiano (en 60) qui m’avait échappé…manquait plus que ça!?
Les bras m’en tombent!
Aramis
2 février 2011 @ 21:18
il y a dans les derniers messages, toutes provenances confondues, comme un brin de mélancolie voire de tristesse face à la situation réelle de la monarchie en France et des héritiers qui s’en réclament… il y a bien des raisons de la partager….
Aramis
2 février 2011 @ 21:21
Th 87
vous avez écrit : les écrits de l’ambassadeur Wladimir d’Ormesson et un catalogue de Coutau Bégarie venant à l’appui de certains échos…
pouvez vous être plus explicite et citer les titres de ces ouvrages pour pouvoir les retrouver… Merci !
Lorraine
2 février 2011 @ 23:19
Christiano,
Il est à souhaiter que Sa Majesté le Roi d’Espagne ne lise pas N B et ne tombe pas sur les allégations que vous présentez sur les infidélités supposées de la Reine Isabelle II : il en est aussi le descendant.
En outre, puisque vous semblez être partisan des princes d’Orléans, vous devriez garder une prudente réserve en ce qui concerne les infidélités princières, sauf à vous retrouvez sur une pente très savoneuse pour vos princes…
R-N
3 février 2011 @ 04:34
Il faut croire que le « service d’ordre » n’était pas si méchant…
Erreur qui devrait ne pas se reproduire vraisemblablement, du moins je l’espère.
Qu’une messe, destinée au recueillement et au souvenir de Louis XVI (parfaitement servie dès lors par le rite ancien), soit prétexte à ce genre d’insinuations basses… et dénuées de fondement, car, comme je l’avais dit, c’est le clan Jean d’Orléans, dont les idées sont proches de l’extrême, même si c’est sous une autre présentation. Or, c’est ce clan-là qui prétend jouer un rôle… même si ce rôle public de Jean d’Orléans n’est pas crédible comme le prouvait l’émission Prise Directe.
Il faut donc que les deux ou trois fans de service soient aux abois, pour être devenus depuis quelque temps virulents à l’extrême.
Remarquons qu’à l’inverse de la cérémonie de Saint-Germain, celle-ci se déroulait dans des lieux qui ne sont pas ordinaires et dépendent directement de l’état, et qu’un service d’ordre était naturel.
Que Pierre-Yves (94) se rassure : les partisans des Orléans ne se comportent pas tous de cette façon.
Thierry
3 février 2011 @ 05:08
@ Bonjour cher Actarus, votre post (en 95) n’était pas encore édité, lorsque j’écrivis le mien (en 96), vous voudrez donc bien me pardonner de n’y avoir point encore répondu.
Je m’en veux de vous avoir quelque peu chatouillé, sur le sujet de Sixte-Henri, car vos pointes sont plus encore acérées, tandis que je souhaîtais vous convaincre qu’il ne méritait pas d’être ainsi attaqué.
Lui reprocher « ses accointances avec le Front National »… c’est un détail! si j’ose dire, qui manifeste chez lui, le goût de s’engager, sans se préoccuper du qu’en-dira-t-on. C’est franchement courageux de sa part, vu son rang, de s’être montré patriote, aux côtés du Menhir, si républicain! l’Histoire jûgera.
Vous êtes redoutablement instruit des querelles dynastiques, comme chacun sait ici, en compagnie de quelques autres qui mènent, pour notre plus grande joie, la sarabande en ces lieux, je ne saurais donc vous contredire à bon escient, sur les contestations contestables, d’après vous, du prince Sixte.
Tout ce que je voudrais dire, c’est témoigner de sa sincérité. Célibataire peut-être, et hélas! sans enfants mais néanmoins si attaché aux siens, et attentionné aux souffrances de chacun.
J’eus naguère l’honneur de parler quelquefois avec lui, pas un mot qui ne fut d’une parfaîte dignité et hauteur de vue, le tout avec la simplicité des gens réellement distingués. Pas facile d’être un cadet, au moins cela l’avez-vous reconnu, encore un effort, je vous prie, afin qu’il ne soit pas si mal vu de vous, ce qui m’importe plus que tout,
Votre servîteur,
P.S.J’aimerais attacher quelque « smiley » ainsi que vous le fîtes: quelqu’un aurait-il la bonté de me dire comment procéder, ainsi que de savoir comment suivre le fil d’une conversation, sans avoir spécialement noté celles où l’on est intervenu, au point que les souvenirs s’embrouillent et que l’on ne sait plus…
jul
3 février 2011 @ 08:07
ah ah Actarus ! j’aime aussi cette expression aussi expression :)
Il y aura toujours des tentatives de rébellion, c’est la faiblesse humaine…
Le problème, c’est que « prince ou princesse rebelle » est devenu positif, vendeur…en France particulièrement. Bizarre de transformer le mal en bien…
Je pense aussi que les cadets doivent se plier à leur aîné, seigneur et maître absolu au sein de sa Maison. Cela me semble être un mal nécessaire car les ambitions de certains cadets sont insupportables et doivent être étouffées. Elles nuisent à la monarchie.
Quant aux cadets humbles et dévoués, il ne faut pas s’étonner qu’ils reçoivent l’estime du public et des témoignages d’affection de leurs chefs. Finalement ils gagnent sur tous les plans et ce n’est justice.
Démocratie pour le peuple mais pas dans la Maison royale lol
Capreolus
3 février 2011 @ 11:11
Oui Aramis (cf. message n°97), il y a bien des raisons de partager la tristesse que vous dites. Si nous ne partageons pas les mêmes conclusions relativement à la succession monarchique, nous pouvons cependant partager sans trop d’effort les mêmes tristesses…
Concernant les références bibliographiques que vous demandez, je crois au moins savoir qu’il s’agit d’une allusion à une correspondance entre l’ambassadeur Wladimir d’Ormesson et le maréchal Lyautey.
Cf. l’ouvrage de Bruno Goyet, Henri d’Orléans, comte de Paris, le prince impossible, éditions Odile Jacob, 2001, p. 75.
jean SAUZEAU
3 février 2011 @ 15:44
plus qu’assez des élucubrations qu’il faut subir à longueur de temps !
il s’agit d’un office religieux et non d’un espace pour vider les querelles d’un autre âge
Réjouissons-nous que les Capétiens se souviennent de leur lointain parent victime de la Révolution et soyons artisans de paix pour l’avenir !
Actarus
3 février 2011 @ 16:04
Gentil Thierry,
je suis navré de vous faire de la peine car vous me semblez avoir un attachement sincère pour SHdBP.
Aussi vais-je vous apprendre comment se font les smileys.
Si vous voulez sourire doucement :) faites deux points suivis d’une parenthèse droite.
Si vous voulez sourire en tirant la langue :P deux points P majuscule
Pour sourire à grandes dents :D deux points D majuscule
Pour indiquer la tristesse et la désespérance :( deux points parenthèse gauche.
Votre affectionné,
Actarus de France
Charles II
3 février 2011 @ 18:11
Ces Bourbons ont été utilisé par le duc et le prince de Bauffremont dans un but précis : provoquer Luis de Bourbon et montrer que l’IMB existe toujours.
Je partage l’analyse de Charles. Ce dernier est fort bien informé.
Charles II
Un ex légitimiste et peut-être un futur partisan du comte de Paris.
Si Charles souhaite que je change de prénom, je le ferai volontiers, compte-tenu de sa notoriété dans le milieu royaliste.
Actarus
3 février 2011 @ 19:23
@ Charles II : Charles, ou Charles 1er, n’a aucune notoriété dans le milieu royaliste pour la simple et bonne raison que, à part quelques privilégiés, il est notoire que personne ne sait qui il est. ;-)
C’est le « Monsieur X » de Noblesse & Royautés. :)
Je mets Charles 1er au défi de nous révéler son identité, ou a tout le moins, de nous montrer sa tête sur une photo prise en compagnie de ses princes vénérés.
S’il le fait, ce sera le début d’une véritable notoriété.
Alexis R
3 février 2011 @ 20:05
R-N (100),
En effet, un service d’ordre était indispensable, les duchesses et autres marquises douairières étant d’une agressivité hors du commun de nos jours…
Triste époque!
Alexis R
neoclassique
3 février 2011 @ 20:20
a Charles II
FAUX, FAUX, ARCHIFAUX!
Le duc de Parme est venu de son plein gré, ce n’est même pas le duc de Bauffremont qui le lui a demandé mais quelqu’un qui ne fait même pas partie de ses proches!
Eh bien, Charles II allez donc rejoindre les rangs carlistes si cela vous chante avec l’ESPERANCE que votre dialectique améliorera le niveau de leur rhétorique quelques peu sommaire et répétitive…
Thierry
3 février 2011 @ 21:37
@ Charmant Actarus (en 105)
de ce pas je souhaîtais vous dire ma reconnaissance,
d’avoir pris la peîne, et ce malgré votre très grande science,
d’informer votre oblîgé qu’à ma stupéfaction, me voilà devenu,
si bien exprimer comme vous d’un traît, comment le roi est nu.
Mais pour moi, à vous convaincre sera le véritable défi,
concernant Son Altesse Royale le prince Sixte-Henri
qu’un esprît loyal tel que le vôtre ne saurait mal jûger
le digne descendant des grands rois ses ancêtres,
car de Bourbon-Parme, lui ne se contente de paraître,
mêlant l’ardeur du sang, l’honneur et la gloire à ne point oublier.
Votre bien dévoué,
Nemausus
3 février 2011 @ 21:37
tiens comme c’est bizarre…un pseudo ex-légitimiste repenti vient à la rescousse de Charles au moment le plus opportun…. c’est à hurler de rire….
cristiano
3 février 2011 @ 22:34
A Nemausus,Rabutin,Th et quelques autres.
L’homosexualité sûpposée de l’infant FRancesco de Asis,roi consort d’Espagne et époux d’IsabelI (on le surnommait « Paquita » mais ,que je sache on n’a jamais réellement prouvé ce point qui , à la limte concernait sa vie privée )est parfaitement secondaire dans mon props.L’important est que l’Espagne du XIXè siècle zet encore maintenant ceux,assez rares ,qui suivent ce genre de choses,n’avait guère de doutes sur les deux naissances adultérines que j’évoquais.Et qui n’avaient aucune importance dans le contexte espagnol puisque ,la légitimié était réglée par la « ley de partidas »admettant les femmes au trêne à défaut de mâles dans une fratrie.Il ne s’agit donc pas de rumeurs colportées par des opposants et ces histoires ne jouèrent aucun rôle réel dans les polémiques et guères civiles de l’époque, sauf lorsque les carlistes « maintenus » après l’extinction de la branche ainée carliste,se rengèrent aux côtés du prince F-X de Parme,initialemlent seulement « régent » de la Communiaon carliste avant de poser au roi en contestant la légitimité des descendants d’Alfono XIII(dont don Luis ALfonso est l’ainé du moins des arrière-^its fils ( à défaut de l’être génétiquement des Boiurbons,tout en en portant le nom comme toute lpet
Charles
3 février 2011 @ 23:16
Charles II,
Vous avez un joli prénom et je ne vois aucun inconvenient a ce que vous vous fassiez appeler Charles II.
Je vous incite a suivre les activités du prince Jean, duc de Vendome, notre espoir a tous. Ce dernier travaille pour son pays sans se soucier des blancs d’Espagne. La Maison de France est désormais très présente sur la scène publique. Pas une semaine se passe sans que le duc de Vendome soit dans l’actualité. En 2010, plus d’une centaine d’articles de presse et une vingtaine d’émission radio ont parle du Dauphin, de son livre et de ses activités.
L’association Gens de France vient d’acquérir un local au 1, rue de Courcelles a Paris dans le VIIIeme arrondissement pour permettre d’assurer un travail regulier. Les adhésions affluent et le prince Jean a décide de consacrer sa vie a la France, a l’image de ses ancêtres, les rois de France.
Le prince réuni désormais des groupes d’experts au sein du Cercle Vauban. De nombreux projets sont actuellement d’actualité.
La duchesse de Vendome est au cote du prince et soutient toutes ses activités.
Plus que jamais, le royalisme est un sujet d’actualité, grâce au prince Jean et a la princesse Philomena.
C’est pourquoi je vous conseille de rejoindre Gens de France pour aider et servir le duc de Vendome.
Voici un mot du prince Jean dans son dernier bulletin a l’attention de ses membres.
« Ce que je porte par ma famille, par ma lignée, mérite, j’en suis convaincu, d’être dit a tous nos compatriotes. Vous êtes de ceux qui savent cela, qui savent de quelle justice les Francais ont le plus urgent besoin. Aidez-moi a le leur dire, a faire que ma voix leur parvienne. »
Je suis a votre dispostion pour répondre a vos attentes.
Bien a vous,
Charles
Aramis
3 février 2011 @ 23:21
hurler de rire… ou de dépit M. Actarus !… c’est selon… bien d’autres légitimistes ont progressivement rejoint les Orléans, ne serait-ce qu’à la mort de Chambord… Tous les partisans ou amis de Louis n’ont pas forcément votre fougue et votre propension à rugir en toute occasion et sous toute forme contre la Maison de France !
Ceci dit, je constate quant à moi qu’il faudrait des qualités inouïes ou des circonstances d’une si exceptionnelle gravité que nul ne saurait les souhaiter à notre pays, sauf à ne pas l’aimer, pour qu’un descendant Bourbon, y compris Orléans, puisse jouer de nouveau jouer un rôle politique de tout premier plan…
Je pense que ni Jean ni Louis ne les possèdent, ce qui ne m’empêche pas de les respecter profondément tous deux et de considérer le premier comme le mieux à même d’être le futur chef de la maison de France….
Mais ils peuvent dans certaines circonstances et sur certains sujets apporter un éclairage auquel leur appartenance à une dynastie inscrite dans l’histoire peut donner un relief particulier (je pense par exemple à une parole forte sur la protection des chrétiens d’Orient, etc pour ne prendre qu’un exemple actuel).
Ils peuvent aussi avoir un rôle politique plus modeste, mais qui peut après tout leur être utile pour s’initier de nouveau à la politique et en faire lever la pate… le duc d’Aumale a bien présidé un conseil général sans penser le moins du monde déchoir, mais bien au contraire servir son pays du mieux qu’il le pouvait. (il n’était certes pas Chef de maison…)…Otto de Habsbourg n’est ni moins respecté ni moins grand d’avoir été député européen…
Aramis
3 février 2011 @ 23:21
Pardon, j’ai confondu Nemausus ou Actarus..
jul
4 février 2011 @ 06:14
mdr :D Charles « II »…alors là c’est la meilleure !
les orléanistes sont vraiment désespérés lol
cristiano
4 février 2011 @ 08:46
Je présente mes excuses à l’hôtesse de ce site et à ses lecteurs pour la rafale involontaire de mes messages d’hier soir:mes ébauches avaient subitement disparu de mon écran et j’ai dû recomposer mon message une troisième fois (c’est le 112),je ne pensais pas qu’ils étaient déjà partis vers le site;désolé.
Marie du Béarn
4 février 2011 @ 08:57
Chiche un poète sur N&R!
Continuez de nous enchanter avec vos rimes cher monsieur Thierry ..)
Mon cher cousin Actarus de France,
Pour le smiley « clin d’oeil », ce sont quelles touches du clavier?
Excellente journée à vous!
RABUTIN
4 février 2011 @ 09:43
Pour Cristiano qui oublie une chose:Isabelle II était
bien reine propriétaire en vertu de la modification
apportée par son père Ferdinand VII aux lois successorales mais EN AUCUN CAS UN BATARD POUVAIT
ACCEDER AU TRONE,la succession se transmettant aux enfants issus d’un mariage catholique.Que la succession se fasse en ligne féminine ou masculine ce ne pouvait être qu’en ligne légitime.
N’oubiez pas Gustave de PIERRE de BERNIS,né en 1872
décédé en 1927 à LARRACHE,MAROC.
Charles
4 février 2011 @ 09:57
Jul,
Pourquoi retournez-vous les situations à votre profit?
Ce sont les pseudo-légitimistes qui sont desespérés devant le peu d’intérêt de leur poulain pour le trône de France.
Les fidèles de la Maison de France sont quant à eux plein d’Espérance.
Le duc de Vendôme remplit son rôle avec panache.
Nemausus
4 février 2011 @ 10:06
les ragots de cristiano n’ont aucun intérêt… c’est encore une manière bien sournoise de vouloir salir les chefs de la maison de Bourbon… mais sur le thème de l’homosexualité il a déjà été répondu et concerne aussi les orléans au premier chef….
donc épargnez nous ce genre de commérages de concierge !
Nemausus
4 février 2011 @ 10:13
Aramis,
si quelqu’un rugit, ce sont surtout les partisans des Orléans à chaque intervention du duc d’Anjou…. que je sache je ne réagis que très rarement à une sortie du prince Jean d’Orléans dont les activités ne m’intéresse que très moyennement (même si je les observe car il s’agit d’un prince capétien)….
mais si cela vous dérange que je contredise systématiquement les propos orléanistes, vous n’avez pas fini d’être ulcéré….
libre à vous de croire à l’arrivée providentielle d’un Charles II…. aurons nous droit à une nouvelle litanie hallucinogène sur une utopique restauration ??? :)
Charles
4 février 2011 @ 12:02
Charles II
Si vous le souhaitez, nous pourrons continuer notre conversation hors de ce site pour ne pas monopoliser Noblesse et Royautes.
Bien a vous,
Charles
Thierry
4 février 2011 @ 12:25
@ Marie du B. (en 117)
Madame,
Vous me voyez fort touché et indigne de votre aîmable complîment
alors que nous sommes honorés de vous compter dans nos rangs
mais je dois dire que lorsqu’effaré, je découvre nos luttes intestines
je suis bien aise de n’avoir point choisi l’un des partis qui nous minent
pour vous servir,
Aramis
4 février 2011 @ 13:25
Rabutin, vous dites : N’oubiez pas Gustave de PIERRE de BERNIS,né en 1872 décédé en 1927 à LARRACHE,MAROC.
pouvez vous être plus explicite ? je ne comprends pas et pense ne pas être le seul, ou alors je me confondrai en excuses…
Thierry, un peu de poésie, quel bonheur, je m’y essaierai à l’occasion… !
jul
4 février 2011 @ 13:31
Charles, vous trouvez que je retourne les situations à mon avantage? je n’en avais pas l’impression. mais si vous le dites(peut être êtes-vous maître en la matière)…merci du compliment :)
Aux Orléanistes utopistes…désolé
le Prince Jean d’Orléans , qui est un homme intelligent, est sûrement arrivé au même constat que le Duc d’Anjou…la restauration de la monarchie est hautement improbable en France.
Les Français sont d’indécrottables républicains.
Quel orléaniste osera affirmer que Jean croit en une restauration à court terme ?
Aucune raison d’être désespéré. 2010 a été une année formidable :)
Comment désespérer quand on voit le Duc d’Anjou et la famille royale lors de cérémonies familiales ou historiques ?!
Actarus
4 février 2011 @ 14:02
Charles 1er et Charles II ont mal fini. ;-)
Je parle des rois anglais, bien sûr. :)
Espérance ! ^^
Ma chère cousine Marie du Béarn, pour le clin d’oeil, faites un point virgule, un tiret et la parenthèse à droite. :)
Votre affectionné et bon cousin,
Actarus de France
Francky
4 février 2011 @ 14:03
Marie du Béarn,
Pour le smiley « clin d’œil », ce sont les touches point virgule + parenthèse droite = ;)
On va pouvoir se parler en langage codé !!!!
Votre enjoué, Francky de Navarre.
Et merci à cousin Actarus d’avoir donné les infos pour les autres smiley ! ;)
Francky
4 février 2011 @ 14:13
En lisant le commentaire 123, je suis en train de me demander si je ne suis pas en train de délirer: Charles ne veut pas « monopoliser Noblesse et Royautés » !!!
Mais que va devenir Prince Jean sans son chef de la propagande ???
Et surtout, Philippe gain d’enquin, Etienne et Louise-Marie vont regretter ses différentes interventions !!!
Votre enjoué, Francky de Navarre, qui vient d’attraper une crise de fou rire !!!
Aramis
4 février 2011 @ 14:33
Comme on peut le lire sur le site, dans la rubrique Angleterre, Louis/ Luis Alfonso a eu le temps, l’envie et les moyens financiers d’aller à Londres le 3 février pour un gala avec le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles, agréable sans doute et utile peut être, mais enfin semblable à beaucoup d’autres, sans signification particulière, sans aucune dimension symbolique… et il n’a pas eu le temps, l’envie ou les moyens de venir assister à une messe en mémoire de Louis XVI à Paris les 21/23 janvier ?
Etrange tout de même… Trouverait-il plus de plaisir dans la fréquentation d’événements mondains en compagnie de cousins éloignés que dans les commémorations qui ont lieu en pays de France ? Un vrai camouflet en tout cas…
C’est au demeurant son droit le plus strict, et il devait être fort beau dans l’uniforme qu’il revêtait (des photos ?). C’est au surplus, en soi, indifférent à ses prétentions dynastiques ou à sa position familiale…
Mais ne trouve-t-on pas en cela un écho aux propos de Charles faisant état de son désintérêt progressif pour les devoirs inhérents à la position que les légitimistes prétendent lui assigner en France ? Voilà qui en tout cas accrédite les informations que Charles nous a si aimablement fournies.
neoclassique
4 février 2011 @ 18:16
Thierry 110
tout d’abord bravo pour votre remarquable talent littéraire!
Quel bonheur de lire vos vers, si bien équilibrés et exprimant avec finesse les sentiments d’attachement qui sont les vôtres pour le prince Sixte-Henri.
J’ai eu moi l’honneur et le bonheur de bien connaître son frère, Charles-Hugues, duc de Parme sur lesquels tant de propos désobligeants ont été tenus et qui l’on discrédité sans même essayer de savoir ou de comprendre ce qu’étaient les fondements réels de son action politique.
Je connais beaucoup de princes de la maison de Bourbon. Pour moi, le prince Charles-Hugues était LE VRAI PRINCE, un prince authentique, chrétien, humaniste, ouvert, cutivé, intellignet, généreux et pétri d’humour.
L’avez-vous rencontré ou que savez-vous ou que pensez-vous de lui?
Sigismond
4 février 2011 @ 19:25
Rabutin (119)
Merci d’avoir rappelé cette évidence, qui semble toujours échapper à tous ceux qui relancent périodiquement ces ragots d’alcôve : succession par les femmes, oui, mais pas par bâtardise. Il me semble qu’il y a eu un seul précédent dans l’histoire de l’Espagne : le roi Henri II de Castille a pu monter sur le trône alors qu’il était un fils adultérin d’Alphonse XI et de sa maîtresse Leonor de Guzmán. Mais on était en 1369… autres temps, autres mœurs. Je doute fort qu’en 1857, un bâtard de la reine eût pu être reconnu prince des Asturies !
R-N
4 février 2011 @ 23:26
Alexis R (108) précision sur mon n°100 : j’avais modifié mon commentaire.
1ère version : « Il faut croire que le « service d’ordre » n’était pas si méchant pour laisser entrer tout le monde (ou quelque chose comme ça)…
Erreur qui devrait ne pas se reproduire vraisemblablement, du moins je l’espère. »
Je voulais dire qu’à la prochaine occasion le service devrait filtrer ceux qui viennent dans l’intention de dénigrer et de prolonger leurs querelles jusque dans une commémoration pourtant sacrée pour les royalistes.
Je pense que ce service n’était pas si nombreux que Charles l’a décrit, et que des jeunes à cheveux très courts, on en voit beaucoup dans diverses occasions et ils n’appartiennent pas forcément au service susdit !
J’ai voulu dire aussi que l’organisation et ses contraintes étaient à la charge des organisateurs.
Aramis
5 février 2011 @ 10:34
Il y a bien des raisons diverses pour porter des cheveux très courts… En fonction des lieux, des circonstances, on peut conférer à ce fait telle ou telle signification.
La nature du rassemblement, la tradition politique des organisateurs, le choix du célébrant permettent de présumer la pertinence de la signification relevée plus haut par plusieurs personnes.
Serait-il si difficile d’assumer cette signification que les participants à cette manifestation préféreraient s’en défendre…?
Thierry
5 février 2011 @ 11:19
Oh! Chouette! Merci Actarus, j’ai enfin réussi, grâce à vous, à envoyer un smiley ;)
Alexis R
5 février 2011 @ 23:08
R-N (131),
Sur quelle base comptez-vous restreindre l’accès à une messe?
Dans votre commentaire 100 nouvelle version, je vois que vous accusez l’entourage du duc de Vendôme d’être proche de l’extrême. Pourriez-vous expliciter cela?
Mais permettez-moi que, niveau extrémisme, l’IMB a frappé fort en faisant célébrer cette messe en mémoire de Louis XVI par l’abbé Guillaume de Tanoüarn, qui n’est pas précisément connu pour son ouverture d’esprit…
Alexis R
Thierry
6 février 2011 @ 05:57
Voyez-vous, cher Néoclassique, ce que vous avez bien voulu écrire à mon propos (en 129) m’a rendu si confus – que j’aie aimé les livres, comma beaucoup d’entre nous, oui! assurément!…oser écrire n’en fût-ce qu’un chapître, c’est une autre affaire, bien trop lourde, pour mes frêles épaules – passons donc, et je vous invite, si vous le voulez bien, à partager avec moi, quelques souvenirs d’une des trois ou quatre journées, du mois de Décembre dernier, que je passais à Barcelone, en vaillante Catalunya, au beau royaume d’Espagne.
C’est que vous avez ouvert la boîte de Pandore, et libéré mes instincts, en parlant d’or, à propos de Charles-Hugues, si bien qualifié et nommé par vous: « LE VRAI PRINCE »…
Comme je fus touché par cette expression, qui en appuyant sur mon coeur, m’a d’un coup dévoilé tant de mystères inexplorés!
Je ne sais pourquoi, le matin, à l’hôtel – un hôtel, comme je les aime, sans luxe mais beau, et c’était un ancien couvent – me trouvant à déguster ces jolies et succulentes petites omelettes jaunes et vertes persillées, dont ils se sont faits une spécialité, en avalant de grandes tasses de café (accro. au café!) et admirant quelques fresques restaurées, de l’ancien réfectoire des moînes franciscains, reconverti sine die en « breakfast room », je me dis tout à coup: pour aujourd’hui: pélerinage et spiritualité, et montant sur le toît en terrasse, je découvris bientôt qui s’annonçait, une radieuse journée.
Pas un nuage, le soleil dardait déjà au petit matin, au loin la mer, à perte de vue; vers le Nord, j’apercevais déjà la silhouette convoîtée.
C’est à pied et rempli d’allégresse, que je me rendis bientôt à la nouvelle basilique, à peine un mois plus tôt, consacrée par Benoît XVI, notre Saint-Père vénéré, ce qui ne fut pas pour rien dans la joie que je pris, à la parcourir de long en large, toute la sainte matinée, jusque dans l’après-midi, bien entamée.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore la Sagrada Familia, il faut dire un mot d’Antoni Gaudi (1852-1926): il est l’architecte catalan, qui a légué à la postérité, parmi d’autres oeuvres foisonnantes, l’un des édifices catholiques, parmi les plus audacieux, les plus fous, les plus aboutîs que toute l’histoire architecturale chrétienne ait engendré, singulièrement au XXè. siècle.
Lorsque l’on se trouve à l’extérieur, déjà l’émotion nous gagne, quoique plusieurs portails donnent encore le change, si nous avons à faire à une chose connue ou si nous allons bientôt être transportés dans un univers insoupçonné et mystérieux.
Tel est bien le cas, à peine entrés. Les hauteurs sont vertigineuses et s’embrasent les vîtraux mais nous ne reconnaissons rien, car tout est nouveau. Tout en haut, des cônes de lumière inouïe, inondent de lumière toute la superficie, les dalles de pierre blanche sont phophorescentes, et là-dessus résonnent à la perfection, la musique de feu et les cantates de diamant du divin Jean-Sébastien.
Comme tout cela s’accorde bien, entre monde passé, cathédrale de lumière mathématique des temps nouveaux et avenir incertain.
Je ressortis hébété, imaginant Gaudi, à genoux-en méditation-à l’aube, devant Marie, et chuchotant pour Elle, des prières en latin, avec au coeur son ambition inouïe, de lui dresser pour toujours, un temple où Elle fut à l’abrî.
Décidemment la journée était déjà réussie mais il m’en restait à accomplir la seconde partie, la plus dure peut-être car c’est vers un défunt que je me laissais porter, dans la brîse et au soleil déclînant, pour le connaître mieux, ne l’ayant jamais hélas! rencontré, comme vous, cher Néoclassique, en eûtes le privilège. Mais en cheminant je ne savais guère, que j’allais remonter l’histoire et le temps, et croiser sur ma route tant de ceux qui nous quittèrent jadis mais pour ne nous jamais abandonner.
C’est vers l’Hôpital de la Sainte Croix et de Saint Paul (el Hopital de la Santa Creu I San Pau, dès le XVè.), que me portaient mes pas, vers celui dont l’âme en ce lieu, je crois, était montée vers Dieu, car disparu au mois d’Août dernier, en cette contrée lointaine, où il était pourtant chez lui, comme au royaume de France, ainsi qu’en Pays-Bas, où encore à Parme, Italie, dans l’antique nécropole, où il repose depuis.
Je me trouvais bientôt devant un vaste portail: tout était fermé et semblait désert mais je ne désespérais point de trouver une entrée, un peu à l’écart. A peine franchie la clôture entrouverte, ce fut un éblouissement: de sombres bâtiments, aux frontons sculptés et armoriés, se détachaient sur le ciel rouge du soleil couchant, et les vastes étendues d’un gazon vert cru, comme venu de la lointaine Irlande.
Un instant, je songeais être au milieu des temples de Khajurao, visités naguère, en Inde Centrale, baîgnés de massifs de bougainvilliers roses et pourpres, à peine séchés des pluies de la mousson, et dans lesquels figurent des milliers de statues à l’érotisme divinisé et qui nous font réaliser d’où vient l’Humanité.
Tout à coup fusa une boule noire, puis en déboula une autre, tigrée cette fois: oh! mes chers amis les chats, tout près des tourterelles, qui semblaient les aimer et vouloir caresser leurs aîles, tandis que celles-ci remplissaient l’atmosphère de leur chant grâcieux.
N’étais-je point plutôt à Venise, tout près de San Francesco della Vigna, où dans une petite chapelle trône en majesté, une Vierge de Rubens ou de Mantegna, que je fus un soir admirer ou bien encore à l’Ospedale SS. Giovanni e Paolo, qui est ma première destination là-bas, pour aller dire bonjour à « mes » chats que j’aime tant, et qui vivent heureux et rendent un peu moins malheureux chacun, dans ces lieux de souffrances, se prélassant dans les vastes galeries de marbre, où l’on croit entendre Monteverdi, et observant, en les aimant pourtant, à leur manière orgueilleuse, les pauvres humains qui le leur rendent bien, sachant leurs secrets bienfaits.
Revenons à la Sainte Croix et Saint Paul (tiens, encore lui): le site entier est en complète rénovation et je commençais à me demander si j’étais bien dans le lieu présumé, lorsque j’aperçus, dans le fond, la masse cubique de l’Hôpital Neuf et ultra-moderne.
Tout à coup, je crus reconnaître l’endroît, ayant vu sur youtube, une vidéo de la sortie du cortège funèbre. Pourquoi et comment chaque image s’était-elle ainsi gravée, dans mon esprît? Je crus voir le film se dérouler à nouveau, devant mes yeux, comme s’il était à l’instant même réel (ainsi que l’on regarde médusé, et pour la centième fois, les images de la mort du président Kennedy, Dallas – 1963) avec la longue limousine noire recouverte de bouquets, emportant à sa dernière demeure, celui qui s’était toute sa vie durant montré courageux, et n’avait point démérité, l’ultime épreuve venue.
Je fus brutalement saisi d’émotion, revenait à ma mémoire, le récît que l’on me fît de la vie du prince Xavier, son père, « un saint nous a parlé d’un autre saint » aurait dit un prélat devant lequel il venait de témoigner, lors d’un procès en béatification, et qui repose – privilège de roi – dans l’humble cîmetière des moînes de Solesmes.
Parcouru de frissons et d’une étrange douleur, remontaient à ma mémoire les pages de Jean de Viguerie, qui a écrit peut être, le plus beau livre qui pût être écrit, à propos de notre roi Louis XVI.
Pauvre grand et dernier roi de France, si haï, lui qui était si bon et dont son peuple n’a pu empêcher l’assassinat, j’entendais le roulement des tambours couvrant sa voix, lui qui voulait dire encore à ses enfants de France: je vous ai tant aimés, le château de Versailles n’était qu’un écrin trop grand pour moi, dans lequel je ne me trouvais bien, qu’en pensant honorer mes aïeux et mon peuple mais vous saurez un jour, que je ne vous ai jamais menti, jusqu’à vous offrir le sacrifîce de ma vie.
Je songeais aux vendéens, jetés hors de leurs foyers, aux bretons arrachés à leurs terres, les curés disant leur messe, dans une grange, cachés, et les pontons de Nantes, et le virée de galerne, bientôt le fracas des canons d’Austerlitz, et les victoires de l’Aîgle, payées en millions de morts, en attendant les massacres et les tranchées du siècle d’après, n’en revenant toujours pas, de s’être engagé sur un tel chemin, du « Progrès ». Tiens! Là aussi, se dressait le prince Xavier, qui en son temps, a lutté contre la folie collective…
J’avais bouclé la boucle de l’Histoîre et des deux frères en eux incarnée, l’aîné, le cadet mais de la même souche, Charles-Hugues que vous avez bien connu, cher Néoclassique, et Sixte que j’eus l’honneur une fois d’accompagner, en un lieu où entre hommes, plus rien ne se dit, que la valeur et l’honneur, l’être humain en somme, ni plus ni moins que ce qui est au fond de l’âme et du coeur.
Alors, je vous le dis, chers amis du forum, pardonnez-moi si vous me trouvez indécis, entre Jean et Louis, la lointaine Saint-Domingue et le château d’Amboîse, moi j’ai choisi.
Je me sîgnais devant Dieu, et en mémoire du roi qui nous fut arraché, voici plus de deux cents ans mais si tout à coup, le Français que je suis, a vibré des lointains échos et les coups sourds de l’Histoîre ressenti,
ni Orléans, ni Cadix mais bien avant tout Bourbon, dans mon coeur NOS VRAIS PRINCES et je ne saurais dire quelles en sont les raisons.
En demandant l’indulgence de Néoclassique (et d’autres éventuels lecteurs et lectrices) d’avoir été aussi long. Je le remercie tout particulièrement, d’avoir effectué cette auto-ethno-historico-psychanalyse!, grâce à lui uniquement.
R-N
6 février 2011 @ 16:15
Alexis R (136)
Sans le développer, le Prince Jean et sans doute beaucoup de ceux qui le soutiennent sont proches dans les idées du pouvoir actuel, et c’est suffisant. D’autres formes d’extrémisme sont aussi manifestées par quelques-uns : entretenir artificiellement une querelle qui ne se justifie pas, par exemple. Ne pas tenir compte de ce qui est dit ou répondu, ce qui est une forme d’extrémisme social.
Le rabâchage, plusieurs fois par jour, est une pratique favorite des extrêmes.
Je pense que pour une cérémonie religieuse, on ne doit pas se baser sur les idées professées. Un prêtre reste un prêtre, on n’est pas obligé d’avoir la même philosophie que lui.
Les volontaires pour célébrer ce genre de messe ne sont pas forcément nombreux.
De toutes façons, que chez les légitimistes, il y en ait une partie qui soit proche des idées traditionnelles, n’est pas une nouveauté et n’a rien de gênant. Celui dont vous parlez est à l’Action Française, mouvement très nationaliste à majorité et à coloration orléaniste.
cristiano
6 février 2011 @ 17:30
A Rabutin (119) et Sigismond(132):
Je crois que l’exemple d’Henri II de Castille est exact mais différent de celui qui nous occupe:fils d’une amante du roi précédent,H II n’avait pas été mis au monde par l’épouse de celui-ci:le caractère adultérin de la naissance était patent.Dans le cas où la relation adultère est du côté maternel,on ne peut en effet jamais rien prouver(aujourd’ui peut-être , au siècle indélicat des recherches de paternité mais pas autrefois).Comme l’ a écrit un des contributeurs,sans désaveu officiel de paternité ,difficile d’imaginer une quelconque action en justice pour bâtardise ou quoi que ce soit d’analogue.Evidemment, le roi-consort Francesco de Asis n’avait aucun intérêt à cela :avec le ridicule inévitable en pareil cas (l’opinion n’est jamais du côté de la « victime ») ,sa position officielle se serait effondrée et il présenta en effet très officiellement Alfonso XII comme son fils nouveau-né ainsi qu’il l’avait fait de « ses » autres enfants.
Reste qu’en France a toujours régné une mystique certes irrationnelle du « sang des rois » qui ne me parait guère exister ailleurs avec une telle force.Je renvoie aux ouvrages sur « les deux corps du roi », les rois thaumaturges,etc…En ce qui me concerne, c’est clair et définitif (aussi ne compté-je pas ennuyer les lecteurs plus longtemps avec ce thème !):il y a certes d’ autres raisons de trouver totalement surréaliste « l’invention » en 1946 d’une lignée légitimiste espagnole, »providentiellement » devenue disponible de par les renonciations successives(mais toutes retirées par lui et par son fils avec d’assez bonnes raisons)du duc de Ségovie mais les raisons de sang évoquées ci-dessus qui sont bien autre chose que des ragots ( de concierge ou de courtisan) suffiraient à m’éloigner de cette hypothèse.
L’un des contributeurs évoquait à ce sujet la boite de Pandore.Il s’agit dans la plupart des cas en effet de ragots malveullants qui s’effondrent à la première tentative de vérification mais si elle devait être une réalité de grande ampleur ,je me demande bien ce que font les uns et les autres (et sans doute nous-mêmes sur ce blog) à argumenter sur des droits historiques de dynasties toutes également fictives.Tout ne serait-il qu’illusion en ce monde ?
neoclassique
6 février 2011 @ 18:09
Thierry 137
J’avoue cher Thierry avoir été ému en vous lisant, à la fois par ce que votre cœur a exprimé et par ce que votre talent a si bien su écrire avec la fougue d’un prosateur romantique.
Oui, le prince Charles-Hugues de Bourbon, duc de Parme, dont l’action fut si mal connue, si mal comprise et souvent même, hélas, bafouée par son cadet qui refusa le pardon chrétien que son aîné lui donna en mourant, fut un vrai prince, un vrai prince chrétien en ces temps où, hélas, ils sont si peu de choses…
Je suis heureux que vous aussi l’ayez compris.
Et pour moi, le prince le plus français qui soit, doublement Bourbon qu’il était par son père et sa mère.
Et comme ce père qu’il vénérait et qui repose humblement dans le carré des moines à Solesmes, il a voulu n’avoir, lui aussi, pour linceul que la simple robe de bure des bénédictins.
En pensant à eux d’eux, je repense à ce mot fameux de Chateaubriand : «Fils de Saint louis, montez au ciel !».
Avec toute ma gratitude
Audouin
6 février 2011 @ 21:05
néo-classique (139)
Ce n’est pas à Chateaubriand que sont attribuées ces paroles mais à l’abbé Edgeworth de Firmont, dernier confesseur du Roi qu’il accompagna sur l’échafaud. Quand tomba la tête de Louis XVI, le sang royal éclaboussa la soutane du prêtre…
Audouin
Aramis
7 février 2011 @ 00:04
Merci Thierry pour cette promenade initiatique, hispanique, française, mystique et littéraire auprès d’un rameau de ces Bourbons, qui à force d’avoir porté tant de fruits dans tant de pays divers nous font tourner de tout côté la tête !
Je viens de voir sur internet qu’il existe une procédure en vue de la béatification du prince Xavier et même un site internet pour promouvoir la béatification de l’impératrice Zita.
Je connais peu la vie de ces Bourbon Parme auxquels vous paraissez si attachés… On peut mieux les connaître dans les livres et vous m’en avez donné envie. Qui saura me conseiller ? … Même si rien ne vaut sans doute la connaissance que l’on peut tirer de cette expérience aussi virile qu’intime à laquelle vous faites allusion à propos du Prince Sixte-Henri.
Mais en même temps que de divisions dans cette famille… et d’abord entre les deux frères et leurs soeurs. Comment espérer rassembler quand on est si divisé…?
neoclassique
7 février 2011 @ 09:37
A Audouin,
Mea culpa, mea maxima culpa!
Vous avez parfaitement raison c’est bien sur Edgeworth de Firmont et pas Chateaubriand même si je crois que ce dernier reprend cette formule dans son Mémoire sur la vie et la mort du duc de Berry
neoclassique
7 février 2011 @ 09:39
A Aramis 142
je puis vous conseiller l’excellent ouvrage écrit par Juan Balanso intitulé les Bourbon Parme et l’Europe et dont la version française a été traduite par Chantal de Badts.
Bien à vous
Alexis R
7 février 2011 @ 12:13
R-N (138)
Si je vous comprends bien, le duc de Bauffremont (ou son fils) aurait accepté qu’un prêtre se revendiquant de l’Action française, donc selon vous proche des partisans de la famille d’Orléans, célèbre une messe lors d’une cérémonie organisée par l’IMB? Cela me semble tout bonnement impossible, connaissant le radicalisme de la famille de Bauffremont contre tout ce qui touche de près ou de loin à la famille d’Orléans.
Par contre, si l’on reconnaît que le mouvement portant actuellement le nom d’Action française (ou s’en rapprochant, le nom même étant interdit en France depuis 1945), et se voulant l’héritier de l’Action française d’avant-guerre (condamnée par feu Monseigneur le comte de Paris en 1937), ne défend plus les positions orléanistes mais une ligne beaucoup plus dure dans laquelle se reconnaissent beaucoup de légitimistes (mais pas tous heureusement), alors le choix de l’abbé de Tanoüarn est logique.
Vous dites qu’un prêtre reste un prêtre en toutes circonstances, mais je crois que vous reconnaîtrez que certains prêtres sortent bien volontiers de leur rôle de ministre du culte. Et, curieusement, les prises de position du prêtre en question ici coïncident trop parfaitement avec la radicalisation dont question dans mes autres commentaires pour que cette coïncidence soit fortuite.
Alexis R
Aramis
7 février 2011 @ 13:25
Audouin, la soutane du prêtre a t elle été conservée quelque part ?
Thierry
7 février 2011 @ 13:44
@ Néoclassique (en 140)…particulièrement touché de votre commentaire! et d’apprendre, grâce à vous, que le prince a été inhumé, dans un habît monacal, tel que le fut que son père. C’est extrêmement émouvant.
@ Aramis (en 142)
Bonjour Aramis, comment allez-vous? Vous êtes trop bon d’avoir bien voulu lire ma petite « promenade » jusqu’à la fin et je vous en remercie.
A propos de Sixte, je sais qu’un bouquin est sorti, il y a peu; en voici le tître et l’auteur, à tout hasard, si vous tombez dessus, je ne saurais vous le conseiller spécialement, je ne l’ai pas lu:
« Secrets de Prince. un capétien au coeur de la France, Sixte-Henri de Bourbon-Parme » par Huguette Pérol, Nouvelles Éditions Latines, 2009.
Comme vous le faîtes si bien remarquer, Aramis, il y a aussi L.A.R. les soeurs des princes…et d’après ce que je crois, de sacrés caractères et hautement courageuses personnes. C’est vrai, on ne parle jamais d’elles, qui le mériteraient tant!
Excellente semaine à vous deux, et à toutes les lectrices et lecteurs de ce forum.
neoclassique
7 février 2011 @ 18:06
A Aramis 146
la soutane portée par l’abbé Edgeworth de Firmont est conservée dans le chapier de l’église Ste Elisabeth qui est située près de l’emplacement de la Tour du Temple ou fut incarcérée la famille royale.
Cette chasublefut portée par Mgr Lebourgeois lors de la messe qu’il célébra le 21 janvier 1993 à l’occasion du bicentenaire de la mort du roi.
A Thierry 147
les princesses Maria Teresa, Cécile et Marie des neiges sont effectivement des femmes extrêmement interessantes avec de fortes personnalités, une immense générosité et un très grand humanisme. Elles devraient participer dans les mois qui viennent à une émission spéciale de Dominique Paoli sur Radio Courtoisie.
R-N
7 février 2011 @ 18:31
Alexis R (145) Je ne commenterai pas les positions de ce prêtre, car je ne le connais pas du tout et car de toutes façons cela sortirait du champ sur lequel je donne mon avis.
J’ai voulu dire que contrairement au portrait dressé par Charles ou par d’autres plusieurs fois, les légitimistes ne sont pas sectaires puisqu’il en existe, une minorité certes, au sein de l’Action française, mouvement qui se réclame depuis toujours de la maison d’Orléans au plan dynastique.
Je ne partage pas votre avis sur la radicalisation dont vous parlez au n° 86. Le rite tridentin est autorisé désormais par l’Eglise, il est mis à l’honneur un peu partout en France sous le nom de rite extraordinaire. C’est un rite adapté à une commémoration comme celle de Louis XVI. L’IMB passe pour être très traditionnel. Il n’y a donc pas eu de changement soudain, et le mot de radicalisation est trop fort. Par ailleurs, si des jeunes adoptent un style marqué, c’est aussi en raison de la radicalisation à tous points de vue de la société : la responsabilité en incombe à la société faussement tolérante.
En tous cas les jeunes fidèles du légitimisme, que l’on voyait autour du Prince Louis sur les photos publiées chez moi n’avaient pas l’air méchant et ne ressemblaient du tout à un service d’ordre !
Thierry
7 février 2011 @ 21:08
@ Et bien sûr, Néoclassique, puisque vous avez eu l’excellente idée de les mentionner nommément dans votre 148, ne pas oublier
S.A.R. la princesse Françoise (Veuve de feu S.A.S. le (si valeureux) prince Edouard de Lobkowicz, qui nous a malheureusement quittés, il y a près d’un an, maintenant) « née pour être reine de France »…
S’il ne s’agissait que de mon humble avis, je ne permettrai pas d’en parler, le sujet me dépassant infiniment, mais je le tiens de la bouche d’une personne, dont je ne peux – par discrétion – dévoiler l’identité, mais dont les jûgements historiques ne sont pas de peu de poids.
Merci de m’avoir prévenu de l’émission sur RC, je tâcherai de ne surtout pas la manquer, j’ai d’ailleurs eu la chance de tomber, par le plus grand des hasards, sur celle dans laquelle Maria Teresa était invitée récemment: haute tenue morale et intellectuelle évidemment mais j’ai été stupéfait de reconnaître dans sa voix, certaines intonations que je connaissais chez son frère. La ressemblance physique des six frères et soeurs est également étonnante.
P.S. Quand je vous ai répondu en 147, je ne me suis pas relu, vous aurez bien voulu excuser, cher Néoclassique, la disgrâcieuse redite du « que »; de même, un peu plus haut (en 137), j’ai mentionné « LE virée de Galerne » plutôt que LA virée….Désolé pour ces coquilles d’inattention, dont on n’a honte ensuite mais impossible à corriger, une fois trop précipitamment « envoyées » sur le net…
Alexis R
7 février 2011 @ 22:53
R-N (149)
Je ne partage absolument pas votre point de vue, mais cela ne m’empêche pas de le respecter. Je vous remercie de l’avoir énoncé avoir courtoisie.
Certes, l’IMB a toujours été fort traditionnel, vous le soulignez également. Mais, personnellement, je trouve que ce côté traditionnel s’accentue, et là se situe les germes d’une radicalisation.
Bien à vous,
Alexis R
neoclassique
8 février 2011 @ 09:01
Thierry 150
j’ai participé avec la princesse Maria Teresa à cette émission de RC. J’aime beaucoup la princesse, je regrette seulement qu’elle soit simplement restée trop figée sur cette affaire carliste qui remonte à près de 40 ans maintenant et qui, à mon sens, ne fait plus aujourd’hui partie que de l’histoire de l’Espagne.
La princesse Françoise est également une femme d’une extrême dignité, vous avez rasion de la souligner, mais j’avoue beaucoup moins la connaitre, la famille étant, hélas, divisée en 3 clans différents. Grâce à Dieu, elle s’est rapprochée depuis son veuvage de ses 3 autres soeurs.
Il est certain que tous les enfants du prince Xavier se ressemblent par le physique, par leur intelligence et par leur soif d’engagement même si cela a pu conduire certains d’entre eux à certains excès, hélas…
Etienne
8 février 2011 @ 11:31
Je connais très bien l’abbé de Tanouarn.
J’ai assisté à plusieurs messes où il a lu un sermon digne d’un homme politique d’extrême droite.
Cet eclessiatique est un bon vivant mais ses paroles m’ont laissé sans voix, tant il est extreme. A la fin d’un déjeuner il a pris la parole et aurait pu être attaqué pour racisme à chacune de ces phrases.
C’est pourquoi cet homme d’église me géne et je ne suis pas surpris de le voir au coté des Bauffremont, des légitimistes et autres Bourbon-Parme.
Alexis R
8 février 2011 @ 14:21
Etienne (153),
Nous partageons la même opinion, certains hommes d’Eglise sortent de leur rôle.
Il est pour le moins regrettable que l’IMB se radicalise ainsi.
Alexis R
neoclassique
8 février 2011 @ 15:12
Etienne
Arrêtez avec l’amalgame ridicule que vous faites là.
Les Bourbon Parme n’y sont pour rien, ça n’est pas eux qui choisissent le célébrant!
Soyez sérieux un sinstant, sil vous plaît!
Thierry
8 février 2011 @ 16:16
@ Néoclassique (en 152)
J’ai un souvenir extrêmement précis de cette émission, diffusée le dernier mardi de l’année 2009 et que je m’étais fait le plaisir d’écouter en rediffusion, juste après le Jour de l’An…
@ Etienne (en 153)
Décidemment, on parle beaucoup de RC, aujourd’hui où l’abbé de GdT y a même une émission, depuis quelques temps, sans compter ses diverses toujours fort brillantes interventions, sur cette fréquence.
Cher Etienne, je ne pense pas que l’on puisse si facilement le classer « d’extrême droite » (encore moins de « raciste »!), son intelligence et sa quête spirituelle le situant, je crois, en dehors de ce clivage.
Qu’il soit « tradi », certes! Là, je vous rejoins mais c’est un grand intellectuel, au service de la Foi, plutôt que ce que l’on appelle « un partisan », à mes yeux du moins. Faîtes-moi plaisir, allez faire un tour sur son « métablog », vous pourrez vous faire une idée en profondeur. Cordialement.
Aramis
8 février 2011 @ 18:38
Cher Thierry (147), merci de m’avoir recommandé l’ouvrage dont vous faites état dans votre message. Les circonstances de la rencontre et des échanges avec le prince Sixte Henri m’ont un peu intrigué à vrai dire.
Merci aussi à néoclassique pour ses recommandations de lecture et les précisions sur les vêtements sacerdotaux maculés du sang royal. Je n’imaginais pas que ce sang dont le roi a demandé qu’il ne retombe ni sur ses bourreaux ni sur quiconque (je n’ai plus le testament sous les yeux pour le citer avec exactitude) ait été conservé… impressionnant en tout cas…
Bonne soirée à TOUTES et à tous !
Aramis
8 février 2011 @ 22:17
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k437027s
Voici un lien qui vous enverra au coeur de la révolution de 1830, vu par le Journal des débats….Le lien indiqué ci-dessus renvoie au journal du 10 août…. il est très intéressant de voir que l’arrivée de Philippe (Louis Philippe) est perçu comme l’arrivée d’une nouvelle dynastie. Au fond, deux monarchies (et deux régimes politiques fondés sur des principes différents) bien distinctes à l’origine…. dont Jean et Louis sont les héritiers respectifs, la famille de Jean ayant toutefois repris depuis l’héritage ancien, contrairement à l’option prise (ou en tout perçue et célébrée comme telle) par Louis Philippe en 1830.
Je vais imprimer pour moi tout cela car tous les débats parlementaires depuis fin juillet 1830 sont reproduits. C’est passionnant de plonger au coeur de cette « actualité historique » si j’ose dire…
Alexis R
9 février 2011 @ 00:25
Thierry (156),
Je me suis permis de suivre le conseil que vous donniez à Etienne et j’ai donc parcouru le blog de l’abbé de Tanoüarn.
Certes, le ton est plus mesuré que lors de nos échanges verbaux (verba volant, scripta manent), mais je reconnais bien ses opinion très arrêtées et plus que conservatrices.
Je ne doute pas un seul instant qu’il soit partisan, mais un homme d’Eglise doit-il justement l’être?
Alexis R
Thierry
9 février 2011 @ 02:10
@ Cher Aramis (en 157),
A propos du prince Sixte, ce que je souhaîtais surtout souligner, c’est la très forte impression que m’avait laissée son charisme personnel, le hasard des circonstances qui a voulu que nous nous croisions, étant secondaire. Il ne doit même pas s’en souvenir mais moi, si! ce qui est la moindre des choses, lorsque l’on rencontre une personne de son rang.(autre chose que Nicolas ou Carla :D )
(rectification au 156: l’émission sur RC, à laquelle Néoclassique a eu le privilège de participer, est du mardi 28 Décembre 2010, bien sûr -et non 2009, comme je l’ai indiqué, par inadvertance- il y a donc à peine plus d’un mois. Pas de podcast mais je crois qu’il est possible de s’en procurer une cassette, auprès de cette radio. Le sujet étant l’Histoire de la famille de la princesse Maria Teresa)
Michael
9 février 2011 @ 09:29
Je repose ma question:
Pourquoi les Bourbons d’Espagne n’ont-ils pas eu de titre français, qui les auraient intégrés dans la succession dynastique au 18e siècle et 19 e siècle ?
Si on prend l’exemple aujourd’hui de Carlos de Bourbon-Siciles (1938-), il a été fait infant d’Espagne marquant ainsi son intégration à la couronne espagnole.
Je dois faire remarquer qu’aucun Bourbon d’Espagne ne fut reconnu officiellement dans la succession dynastique française de 1715 à 1883 par les Bourbons français.
Thierry
9 février 2011 @ 11:01
@ Si c’est à moi que vous posez la question (à la fin de votre 158) cher Alexis R., le plus-qu’imparfaît chrétien que je suis, est bien mal placé, pour y répondre!
Vaste débat, qui est au coeur de la fameuse « crise de l’Église »…les dites églises étant devenues presque vides, à mesure que ses prêtres sont devenus « religieusement corrects »…
Sur le fil annonçant le futur mariage princier monégasque, n’avez-vous pas été frappé par le fait que la cérémonie religieuse soit à peine mentionnée, « dans la Cour du Palais »?! (Or, il y a une magnifique cathédrale à Monaco + la chapelle dédiée à Sainte Dévote, au cas où le prince ne souhaîtât pas se marier, à deux pas des tombes de ses parents, il y a aussi une chapelle privée, à l’intérieur du Palais, qui eût même mieux convenu, j’imagine, que se trouver « dans la Cour »…
Mais bon!…si la fiesta qui va suivre et dont tout le monde se délecte déjà à l’avance, est plus importante que le sacrement du mariage, donné devant Dieu! c’est leur problème! (Est-ce un « vrai » mariage? Nul ne le sait, finalement, sauf les intéressés)
Et merci d’avoir été regarder sur le Métablog de l’abbé! Bien des thèmes et discussions fondamentales, y sont abordés.
neoclassique
9 février 2011 @ 12:16
Michaël 161
Point n’est besoin pour un Bourbon d’une branche cadette d’avoir un titre français tant que la branche aînée est toujours existante.
Mais les Bourbons d’Espagne ont traditionnellement le titre de duc d’Anjou dont ils sont issus. Ils sont d’ailleurs souvent qualifiés dans les almanachs ou autre ouvrages historiques de Bourbon-Anjou.
Quand aux Bourbon-Siciles, ils n’ont jamais revendiqué aucune prétention au trône de France.
Sigismond
9 février 2011 @ 12:40
cristiano (139)
Ce que je trouve assez irrationnel, c’est votre argument suivant lequel ce que vous appelez « la mystique du sang des rois » serait plus forte en France qu’en Espagne. Vous semblez oublier qu’en 1474, l’infante Jeanne de Castille, fille et héritière légitime du roi Henri IV, ne put succéder à son père car une partie de la noblesse prétendait qu’elle était la fille adultérine de l’épouse d’Henri IV, la reine Jeanne et d’un supposé amant, Beltrán de la Cueva (d’où le surnom de « la Beltraneja », dont fut affublée par ses ennemis la malheureuse infante Jeanne). Ce fut donc la demi-sœur d’Henri IV qui monta sur le trône : la fameuse reine Isabelle la Catholique. On était bien là dans un cas où la prétendue relation adultère était du côté maternel, comme pour Isabelle II en 1857.
Il y avait eu un siècle et demi plus tôt un cas similaire, hors d’Espagne et de France mais dans un royaume pyrénéen : en 1316, l’infante Jeanne de Navarre, demi-sœur et héritière légitime du roi Jean Ier (« le Posthume »), ne put succéder à son demi-frère car une partie de la noblesse prétendait qu’elle n’était pas la fille du feu roi Louis Ier (« le Hutin »), mais une fille adultérine de la feue reine Marguerite et d’un supposé amant. Mais cette Jeanne-là eut plus de chance que sa future homonyme castillane, puisque après onze ans de patience (et d’usurpation de ses deux oncles, Philippe « le Long » puis Charles « le Bel ») elle devint enfin reine de Navarre en 1328, sous le nom de Jeanne II. Elle fut sacrée et couronnée à Pampelune le 5 mars 1329.
Contrairement à votre présentation surréaliste des choses, il n’y a pas eu en 1946 d’« invention d’une lignée légitimiste espagnole », mais simplement la continuité dynastique de l’aînesse capétienne. Rappelez-vous que le 25 septembre 1931, Alphonse XIII fut fait chevalier du Saint-Esprit par son cousin le prince Jacques de Bourbon, duc d’Anjou et de Madrid, chef de la Maison de France. Rappelez-vous aussi que ce passage de flambeau d’une branche à l’autre eut lieu en France (à Avon, près de Fontainebleau) et en présence de l’infant Jacques, futur duc d’Anjou et de Ségovie.
neoclassique
9 février 2011 @ 14:49
Aramis 158
c’est fort à propos que vous citez cet article des JOurnal des Débats du 1O août 1830 et l’avènement au trône de Louis-Philippe qui parle ex cathedra de l’avènement d’une nouvelle dynastie.
voilà pourquoi la ficelle est un peu grosse quand, 53 ans plus tard, à la mort du comte de Chambord,son petit fils le comte de Paris s’autoproclame héritier le monarchie légitime.
Les Orléans sont issus d’une dynastie née dans les convulsions de la Révolution de Juillet. Henri, comte de Paris est l’héritier que du roi des Français, alias le roi citoyen et de rin d’autre.
La branche aînée des Bourbons est, elle, en la personne du duc d’Anjou, héritière de la monarchie légitime issue de l’avènement d’Hugues Capet en 987.
Michael
9 février 2011 @ 14:59
Néoclassique 163,
je parlais des Bourbons d’Espagne de 1713 à 1883. j’aimerais savoir si l’un d’eux a eu un titre français le reconnaissant ainsi comme un membre de la famille royale de France. Par exemple, Henri IV, était roi de la Navarre française par sa mère mais avait gardé ses titres et fonctions françaises de duc de Vendôme et gouverneur en tant qu’héritier de son père de ses droits au trône de France.
Quand à l’almanach royal, je le cite « Etrangers décorés de la Grande Croix, Espagne, Le Roi d’Espagne Ferdinand VII, don Carlos Maria Isidoro Infant d’Espagne Frère du Roi; Don Francisco de paule Antonio Infant d’Espagne Frère du Roi ».
Il n’y pas l’ombre d’un titre français.
Mon exemple de Carlos de Bourbon-Siciles était de montrer qu’en Espagne, on pouvait être Prince des Deux-Siciles et être aussi Infant d’Espagne.
Ce que je veux dire dans tout cela: si Carlos de Bourbon (frère de Ferdinand VII) et son fils don Juan de Bourbon (1824-1886) avaient été les héritiers des Bourbons français, rien aurait empêché Charles X ou le comte de Chambord de les titrer. Pourquoi ne l’ont-il pas fait? ces princes de Bourbons d’Espagne, avec l’avènement d’Isabelle II, étaient éloignés de la couronne d’Espagne et donc disponible pour la succession française…?
Capreolus
9 février 2011 @ 19:15
En réponse à Michael (cf. message n°166) –
Pardon, mais Jeannne d’Albret n’était pas reine de la « Navarre française » !
Ferdinand d’Aragon a fait main basse en 1512 sur le royaume de Navarre au détriment de Jean III d’Albret… mais il n’a fait main basse que sur la Haute Navarre, c’est-à-dire la partie (principale) du royaume de Navarre qui se trouve de l’autre côté des Pyrénées (c’est-à-dire par rapport à nous).
Mais les Albret se maintenaient en Basse Navarre, en tant que rois de Navarre, c’est-à-dire en droit (du moins de leur point de vue) de toute la Navarre.
Mais cette situation créée en 1512 ne faisait pas de la Basse Navarre une « Navarre française », au sens où la Basse Navarre ne s’est pas mise à appartenir au royaume de France en 1512.
Donc, lorsqu’il devient roi de Navarre, le futur Henri IV devient bel et bien le souverain d’un royaume étranger : le royaume de Navarre.
Par ailleurs, il est bien vrai que le futur Henri IV est également, dans le royaume de France, duc de Vendôme par son père et (entre autres) comte de Foix par sa mère (je laisse délibérément de côté le problème de savoir si oui ou non le comté de Béarn était alors français).
De surcroît, si l’on prend l’exemple du titre de duc de Vendôme que vous retenez, il ne s’agit là aucunement d’un titre octroyé par les rois de France pour reconnaître comme dynastes les princes de Bourbon ! Jean Ier, comte de la Marche (1344-1393), est devenu comte de Vendôme par mariage avec Catherine de Vendôme, la dernière comtesse de Vendôme de la maison de Montoire, et a transmis ce titre (le comté devenant duché en 1514) à ses descendants… dont Henri IV.
Mais il n’en demeure pas moins qu’à la mort d’Henri III, Henri de Bourbon était bel et bien AUSSI un souverain étranger…
… mais pas un prince étranger au sang de France : et c’est cela seul qui compte en matière de succession au trône de France.
neoclassique
9 février 2011 @ 19:47
Michaël
votre rhétorique répétitive m’épuise
je n’ai aucune envie de la nourrir car, pour vous parler franchement, je trouve vos arguments étriqués, dérisoires ou sans intérêt
Interprétez-le comme vous voulez, cela m’importe peu
a vous lire, je vous suppose très jeune, peut-être meme étudiant
désolé trouvez un autre contradicteur que moi, je n’en peux plus
Capreolus
9 février 2011 @ 20:43
En réponse à Michael (cf. message n°166) –
Je ne vois pas l’ombre d’un titre espagnol chez Philippe, duc d’Anjou, le petit-fils en second de Louis XIV. Et pourtant ce même duc d’Anjou devient Philippe V parce que descendant de Philippe IV.
En revanche, à la mort de Charles IV le Bel (1328), je vois un certain Edouard III, roi d’Angleterre, qui est très légitimement par ailleurs duc de Guyenne : un titre tout ce qu’il y a de plus français, et pour lequel il doit prêter hommage au roi de France son suzerain (pour ladite Guyenne).
Quelle incidence sur la succession française ? Aucune.
Par conséquent le maintien ou l’absence de titre ne prouve de soi strictement rien en matière de succession monarchique.
Quant à Charles de Bourbon-Siciles (j’entends l’époux d’Anne d’Orléans) il me semble qu’est reconnu infant d’Espagne par les héritiers d’Alphonse XII à la suite de son père, Alphonse de Bourbon-Siciles, parce que ce dernier avait pour mère Mercedes de Bourbon, c’est-à-dire la soeur aînée d’Alphonse XIII reconnue par la monarchie de Sagonte comme l’héritière présomptive de ce dernier de son vivant.
Alexis R
9 février 2011 @ 22:55
Thierry (162),
La question ne vous était pas spécialement destinée, c’était juste une question ouverte n’appelant as spécialement de réponse.
Votre réponse est fort différente de la mienne, je considère, au risque de passer pour un affreux progressiste, que les chaires à prêcher n’ont pas à être transformées en tribunes politiques. Et je crois que la baisse de la pratique religieuse ne serait certainement pas enrayée par une pareille transformation.
Pour Monaco, je me bornerai à vous répondre que la Principauté est l’un des derniers Etats au monde où la religion catholique soit religion d’Etat.
Alexis R
Alexis R
9 février 2011 @ 23:11
Néoclassique (163),
Curieusement le titre de duc d’Anjou n’a réapparu, me semble-t-il, que lorsque le feu duc de Ségovie se découvrit des prétentions légitimistes. Pourquoi ce besoin subit de réaffirmer un titre dont le port était tombé dans les oubliettes de l’Histoire? Vous m’intéressez lorsque vous écrivez que les Bourbons d’Espagne portent traditionnellement ce titre, je l’ignorais.
Dans le même ordre d’idées, le roi d’Espagne porte toujours aujourd’hui les titres de duc de Brabant et de comte de Flandre, qui lui sont parvenus via l’union de Marie de Bourgogne et de Maximilien d’Autriche. Le titre de duc de Brabant est, par arrêté royal de droit belge, réservé à l’héritier du trône; le titre de comte de Flandre a quant à lui été porté successivement par le frère de Léopold II et le frère de Léopold III. Imagine-t-on un seul instant le roi d’Espagne interdisant au roi des Belges l’usage de ce titre, ou bien le roi des Belges le lui interdisant? D’autant plus que les Bourbons d’Espagne n’en font plus aucun usage…
Alexis R
Michael
10 février 2011 @ 00:02
Néoclassique 166
ce que je veux montrer par là, c’est que la succession française à la couronne reste à des princes français (c’est à dire élevés en tant que prince français), c’est le cas d’Henri IV, c’est le cas de Philippe V. Par contre ce n’est plus le cas des enfants et descendants de Philippe V, comme des enfants du premier roi de Portugal capétiens, comme du dernier carolingiens, comme des Princes d’Orléans-Bragance et enfin comme la branche espagnole d’Orléans-Galliera. Ces princes ont choisi de fonder une nouvelle dynastie sans esprit de retour.
En France, seuls les Orléans sont donc dynastes car restés français.
Il faut accepter que les prétentions dynastiques des Bourbons espagnols ou Parme ne tiennent qu’à un fil et dans tous les cas ne correspondent pas au sens de l’Histoire et aux soucis de notre temps. L’héritier nécessaire est Orléans et l’espérance monarchique est incarnée par le Prince Jean de France, duc de Vendôme.
Néoclassique, notre désaccord est celui d’un juriste contre celui d’un historien. Mais le problème du juriste est qu’il doit tenir compte du contexte et cela , je crois que vous l’avez oublié…
Aramis
10 février 2011 @ 08:47
Mais le problème du juriste est qu’il doit tenir compte du contexte et cela , je crois que vous l’avez oublié…
Oui Michael, le fixisme juridique sont se prévalent les partisans de Louis est une fiction, hors du temps…. Le droit est vivant et sait s’adapter aux circonstances.
Capreolus
10 février 2011 @ 08:59
En réponse à Michael (cf. message n°172) –
Vous répondez à neoclassique que vous entendez parler en historien. Fort bien, mais l’espèce de règle de nationalité que vous formulez dans votre message n°172, j’aimerais bien savoir en quoi elle est historiquement fondée.
Historiquement et juridiquement (séparer les deux démarches n’a aucun sens) le fameux arrêt Le Maistre pourrait éventuellement constituer un début de fondement à votre argument. Mais ce n’est pas certain car il y a au moins un doute : l’arrêt en question ne parle-t-il pas des princes étrangers… au sang de France ? Auquel cas les Bourbons dits d’Espagne ne sont nullement étrangers au sang de France et donc nullement exclus.
Mais à supposer que l’arrêt Le Maistre vienne exclure rééellement les princes étrangers au royaume de France, tout le monde sait qu’il exclut – et là certainement – les princes qui ne sont pas catholiques.
C’est parce qu’il a fait retour à la religion catholique que le relaps Henri de Navarre est devenu, conformément à TOUTES les lois fondamentales (dont la loi de catholicité), roi de France en exercice.
Il est donc prouvé que les lois fondamentales réservent une espèce de droit de retour à l’aîné salique.
Or si la loi de nationalité existe – et si tant est qu’elle existe – censément manifestée par ce même arrêt Le Maistre, elle existe à tout le moins à parité avec cette loi de catholicité.
Donc pourquoi, dans cette hypothèse, rejeter ici (pour la supposée loi de nationalité) une espèce de droit de retour à l’aîné salique ?
Et entre parenthèses l’abandon de la foi catholique est par définition chose de soi irrémédiable à moins d’un secours divin absolument gratuit (et donc pas du tout assuré) car la foi théologale est un don de Dieu, et ne dépend certes pas de la seule volonté des hommes… alors que l’octroi d’une nationalité ou le retour à une nationalité d’origine est purement et simplement une affaire de volonté humaine.
Par conséquent le retour à la nationalité française est de soi autrement plus facile, si j’ose dire, que le retour à la foi catholique. Donc si le retour de l’aîné salique à la foi catholique a été possible, c’est que le retour de l’aîné salique à la nationalité française l’est à plus forte raison.
P.S. : vous évoquez le « sens de l’Histoire ». Lequel ? Celui de Karl Marx ? Celui du Nouveau Testament ? Regardant ce dernier, je n’y ai jamais trouvé révélé que les Orléans devaient régner sur la France, mais peut-être ai-je mal lu (à moins que des Orléans ne doive venir… l’antechrist ! – je tiens à préciser que je plaisante).
Quant aux « soucis de notre temps », croyez-vous vraiment que nos contemporains soupirent après une restauration monarchique ? Croyez-vous qu’ils se souviennent encore des Orléans ou des Bourbons ? Allons donc… Plus le temps passe, plus les gens oubient. De ce point de vue, les différents princes sont à parité.
Michael
10 février 2011 @ 09:16
Capreolus 169
le titre de du de Guyenne porté par les anglais n’avait pas intégré le domaine privé de la couronne française. Par un jeu de succession la famille royale d’Angleterre était vassal du roi de France à travers le duché de Guyenne.
Quand à Philippe V d’Espagne, il a hérité de sa couronne par testament. Son lien de parenté avec les Habsbourg ne faisait que donner du poids à sa candidature. Il n’était pas le seul candidat.
Si aujourd’hui les Orléans s’éteignaient, il faudrait procéder à une élection comme en 987 pour Hugues Capet. le dernier carolingien étant parti fonder une dynastie en Basse-Lorraine.
neoclassique
10 février 2011 @ 09:27
Alexis 171
la réponse à votre question est simple. Le duc de Ségovie s’est remis à porter le titre traditionnel de sa branche de duc d’Anjou dès lors que, son mariage non conforme à la loi espagnole de la Pragmatique sanction l’ayant écarté du trône madrilène, il est devenu disponible pour le trône de France.
neoclassique
10 février 2011 @ 10:19
Michaël
Et ceci est mon dernier message pour vous, donc notez le bien.
Quelle que soit l’estime que je puisse avoir pour Jean d’Orléans que je juge être un gentil garçon et qui affirme ses convictions chrétiennes, il est et ne sera jamais que, d’une part, l’héritier d’une branche cadette et, d’autre part, l’héritier d’une « nouvelle dynastie » (dixit Philippe) née d’une usurpation dans les convulsions obscures de la Révolution de Juillet 1830
Pour moi, le seul et unique prétendant légitime au trône de France est l’aîné de la branche aînée de la maison de Bourbon qu’est aujourd’hui, Louis, duc d’Anjou.
Mais, comme beaucoup, je considère que la restauration aujourd’hui de la monarchie en France n’est qu’une vue de l’esprit car, Dieu merci, je ne vis pas dans l’utopie béate des orléanistes.
Le duc d’Anjou se doit simplement aujourd’hui d’incarner avec dignité ce glorieux héritage des 14 siècles de monarchie légitime qui ont constitués la France dans une république trop oublieuse de son histoire.
Ma monarchie à moi est faite de grandeur, d’honneur, de panache et de dignité
Votre dynastie, de Philippe Egalité jusqu’à feu le comte de Paris, est entachée de complots, forfaitures, « ténébreuses affaires » (dixit lui-même Jacques d’Orléans et autres crimes jusqu’au sang du roi martyr
Voilà pourquoi, dussé-je vous blesser, je vous le dis : à tout prendre, je préfère la république aux Orléans.
RABUTIN
10 février 2011 @ 11:03
Pour Alexis R
Ce n’est pas le duc de Ségovie qui reprit le titre de duc d’Anjou,mais le prince Jacques (don Jaime de la branche carliste)qui fut chef de la Maison de Bourbon
de 1909 à 1934.Titre qui fut également porté par son oncle et successeur Alphonse Charles dernier représentant de la branche carliste mort en 1936.
En ce qui concerne les princes d’Orléans Bragance,
comment expliquez-vous qu’ils soient toujours considérés
comme successibles en France par les différents prétendants orléanistes depuis le 26.IV.1909?
LUCIANO
10 février 2011 @ 11:19
Pour Michael
Ce n’est pas le duc de Ségovie qui fut le premier à porter le titre de duc d’Anjou,mais le prince Jacques
(don Jaime de la branche carliste)qui fut chef de la
Maison de Bourbon de 1909 à 1934.Après lui,son oncle et successeur Alphonse Charles le porta jusqu’à son décès en 1936.
En ce qui concerne les Orléans Bragance,pouvez-vous me dire pourquoi les différents chefs de la branche d’Orléans les reconnaissent comme successibles en France
depuis le 26.IV.1909?
Nemausus
10 février 2011 @ 11:54
Alexis R (171),
Vous avez encore tout faux concernant le titre de duc d’Anjou qui a été réhabilité comme titre de courtoisie et titre d’attente du chef de la maison de Bourbon par les princes aînés dit carlistes ! le dernier duc d’Anjou et de San Jaime de cette branche est décédé en 1936, date à laquelle le roi Alphonse XIII, exilé, lui a succédé comme chef de la maison de France dite de Bourbon.
Et je ne vois pas le lien avec le titre de duc de Brabant ….
Les rois d’Espagne, des Deux-Siciles et l’empereur d’Autriche portaient eux aussi le titre de roi de Jérusalem en souvenir de leurs prétentions…et alors… quelle importance !
Michael (172)
Ce viel argument de la nationalité (ou vice de pérégrinité) refait régulièrement surface chez les orléanistes alors que ce principe n’existe pas dans les lois fondamentales ! c’est un premier fait juridique.
Ensuite vous parler du contexte actuel mais là encore ce contexte sert le duc d’Anjou, français lui aussi, issus d’une famille royale française… je vous rappelle qu’en droit français il n’est pas fait de différence entre un français de souche et un français par naturalisation, sinon ce serait de la discrimination punie par la loi actuelle !
Enfin vous n’arriverez jamais à faire admettre aux citoyens français qu’un prince de Bourbon, français de surcroit, même par naturalisation en vertu du droit actuel, a moins de droit au trône de France qu’un prince d’Orléans brésilien ou espagnol dont la « dynasticité » est reconnue par un pacte de famille de 1909 entre les différentes branches Orléans !
et les français ont prouvé qu’il faisaient peu de cas de votre « vice de pérégrinité » en élisant à la tête de l’état français un président d’origine hongroise ! ça c’est le contexte actuel dont vous vous réclamez !
Capreolus
10 février 2011 @ 11:55
Réponse à Alexis R (cf. message n°171) –
Il me semble que c’est Jacques de Bourbon, aîné salique et duc de Madrid (1870-1931), qui le premier releva le titre de duc d’Anjou (comme titre de courtoisie), et non pas le duc de Ségovie (1908-1975).
Concernant les titres de duc de Brabant et de comte de Flandre, ils ont la même origine que la maîtrise le l’Ordre de la Toison d’Or (par Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne et Philippe le Beau).
Et depuis la guerre de Succession d’Espagne, qui avait également fixé le sort des Pays-Bas espagnols devenus Pays-Bas autrichiens, cet ordre est disputé entre les Bourbons d’Espagne et les Habsbourgs. Et je crois avoir lu quelque part (mais cela demande à être vérifié) que les Belges avaient pu caresser le projet de restaurer l’ordre en question au profit du roi des Belges, arguant précisément du fait qu’il est présentement souverain des anciens Pays-Bas espagnols…
Donc je ne crois pas du tout, mon cher Alexis, que l’exemple pris par vous soit tout à fait parlant. Ou plutôt ce même exemple semble parler en sens inverse de ce que vous voulez prouver.
Thierry
10 février 2011 @ 12:25
@ Alexis R. (en 170)
« …je considère, au risque de passer pour un affreux progressiste, que les chaires à prêcher n’ont pas à être transformées en tribunes politiques. Et je crois que la baisse de la pratique religieuse ne serait certainement pas enrayée par une pareille transformation. »
Nous sommes donc parfaîtement d’accord, puisque ce sont les « progressistes » qui ont utilisé l’Eglise, pour leur message politique,
s’écartant d’autant de leur vocation: s’occuper des âmes et entraînant ipso facto l’inexorable diminution des fidèles, dans un pays déjà fort déchristianisé, au demeurant.
Les séminaires de la Tradition sont pleins, jeunes et ne cessent d’augmenter, moyenne d’âge du clergé « officiel »: de mémoire autour de soixante-quinze ans, avec baisse drastique du nombre des prêtres, jamais remplacés. Les chiffres sont cruels.
« Pour Monaco, je me bornerai à vous répondre que la Principauté est l’un des derniers Etats au monde où la religion catholique soit religion d’Etat. »
On dirait que vous n’en êtes point enchanté: rassurez-vous: avec un prince régnant, père de deux enfants hors mariage (comme je l’ai déjà précisé, qu’il est tout à son honneur d’avoir reconnus et qui seront peut-être d’ailleurs son unique descendance), et qui vit en concubinage, cela n’a plus guère d’importance…
Capreolus
10 février 2011 @ 14:16
En réponse à Michael (cf.message n°175) –
Rassurez-vous, je suis bien au courant qu’au XIVe siècle le duché de Guyenne n’appartenait pas encore au domaine royal. Il n’en demeure pas moins que le duché de Guyenne appartenait au royaume de France. Et entre parenthèses, ce n’était pas en tant qu’ « anglais » qu’Edouard III était duc de Guyenne et vassal du roi de France, mais bien en tant que duc de Guyenne. A ce titre, Edouard III était à la fois duc français (et pair du royaume en tant que duc d’Aquitaine) et souverain étranger.
Pareillement, sous Henri III, Henri de Navarre était à la fois souverain étranger en tant que roi de Navarre, et en France il était duc de Vendôme, duc d’Albret, comte de Foix, vicomte de Limoges etc.
Donc ce n’est pas parce qu’il avait des titres français qu’Henri de Navarre, par ailleurs souverain étranger, était le successeur d’Henri III – car à ce compte-là Edouard III, souverain étranger, avait également des titres français (et pas des moindres) – mais parce qu’il était aîné salique (ce que n’était certes pas Edouard III en 1328… ni les princes d’Orléans en 1883).
Par ailleurs, on ne sait pas trop pourquoi, vous voulez établir une comparaison avec la situation en 987. Cela n’a guère de sens étant donné que la loi coutumière de succession n’avait pas encore été fixée en ce temps-là. Ainsi que vous le rappelez à raison la succession était alors élective et non pas héréditaire.
De surcroît, si l’on voulait revenir à l’élection telle qu’en 987, encore faudrait-il avoir les pairs du royaume – pairs ecclésiastiques et pairs laïcs – or ces derniers ont disparu.
Donc aucune solution de ce côté-là, sauf à vouloir assimiler fallacieusement des élections au suffrage universel avec l’antique mode organique de désignation, ainsi que le comte de Paris deuxième du nom en avait caressé l’idée… faussement encouragé par Qui-vous-savez.
Mais ce dernier avait fini par conclure : « Pourquoi pas la reine des gitans ? »
Michael
10 février 2011 @ 14:41
Néoclassique,
je vous cite:
« Ma monarchie à moi est faite de grandeur, d’honneur, de panache et de dignité ».
Voici les déclarations des Bourbons espagnols, soi disant prétendant au trône de France.
Don Juan de Bourbon (1824-1886) comte de Montizon: en 1868 il abdique ses « droits » à la couronne d’Espagne à son fils, il dit: « … n’ambitionnant que le bonheur des espagnols, c’est à dire la prospérité intérieure et le prestige extérieure de ma chère patrie…. (l’espagne bien-sure) ».
Don Carlos,( 1848-1909), duc de Madrid, une citation parmi d’autres « plus respectueux des traités que l’Europe qui les a vingt fois violés, j’appartiens à l’espagne, je ne réclame pas une double et légitime couronne.. » (lettre au prince de Valori, 14 septembre 1888). Dans ses mémoires, il est très claire « .. mais comme Henri V n’avait pas de fils et que la couronne de France passerait ensuite aux Orléans, comme avant tout je suis espagnol, je m’inclinerai davantage pour les Bonaparte qui une fois sur le trône d’Espagne, pourraient me reconnaitre plus qu’on ne se le figure… » (Memorias et diaro de Carlos VII, p 81)
LUCIANO
10 février 2011 @ 15:10
En fait,le tout premier des descendants de Philippe V à
« reprendre » le titre de duc d’Anjou fut François de Bourbon et Castellvi en 1894,mais à partir des années
1910 ou 1911,il l’abandonna en laissant la jouissance à son chef de Maison.Jacques évoqué plus haut.(179)
Il était le fils cadet de l’infant Henri duc de Séville,lui-même cadet du roi consort François d’Assise.
Son arrière-petit-fils est l’actuel duc de Séville.
Michael
10 février 2011 @ 16:21
suite:
Don Jaime de Bourbon (1870-1931), duc de Madrid: Dans son manifete aux espagnols le 4 novembre 1910: « Mon esprit, comme celui de vous tous, n’est pas seulement en Espagne mais aussi de l’autre côté du détroit de Gibraltar là ou flotte le drapeau sang etor fut le culte de toute ma vie… »
Don Alfonso-Carlos de Bourbon,(1849-1936) duc de San Jaime: dans son manifeste aux espagnols le 29 juin 1934 « je dois dire que j’aspire à être Roi d’Espagne et non d’un parti, ni ne dois être le Roi sinon de tous les espagnols »
Alfonso XIII, roi d’Espagne: dans une lettre le comte de Paris est très claire: « Le roi Alphonse XIII a toujours entretenu avec mon oncle le duc d’Orléans et mon père le duc de Guise des rapports suivs empreints de grande affection. Lorsqu’il devint l’aîné des Bourbons d’Espagne en 1936 ses sentiments ne changèrent pas et il a toujours considéré que mon père était le chef de la Maison de France et l’héritier dynatique des Rois de France. A plusieurs reprises, il fut l’hote de mon père au Manoir d’Anjou et il a toujours fait la distinction entre la Maison de France représentée par mon père le Duc de Guise et la maison d’Espagne représentée par lui… ».
Don Jaime de Bourbon, Infant d’espagne, duc de Ségovie: dans sa lettre à don Juan de Bourbon, comte de Barcelone le 23 juillet 1945: « certain qu’avec cette déclaration, je sers notre Espagne bien aimée, au service de laquelle je suis disposé à tout sacrifier se dit de nouveau de votre majesté le loyal sujet et frère aimant… »
Don Alfonso de Bourbon, duc de Cadix: Magazine Hola 31 octobre 1981: « je suis le sujet de mon cousin et naturellement membre de la famille royale d’Espagne »
Quand je lis ca, je me dis que ces princes n’avaient vraiment pas conscience de leur pseudo héritage français. Je constate que leurs partisans étaient devant des princes espagnols qui n’avaient rien à faire de la France. Tout simplement parceque ces Princes savaient que leur coeur était avant tout espagnol et que seules quelques personnes en France croyaient en leurs droits dynastiques à la couronne des Lys. En voyant ces déclarations, je crois que les Princes de Bourbons espagnols n’y ont jamais cru, juqu’à Don Luis-Alfonso de Borbon aujourd’hui.
De leur côté les Orléans, confortés dans leur position par le plus grand nombre ont toujours été dans une logique nationale. Ils ont toujours assumé leurs droits dynastiques car ils étaient véritables. les Orléans ont toujours travaillé pour la France et encore plus après 1883. Ils n’ont jamais rompu le pacte national depuis Hugues Capet en passant par le comte de Chambord.
Enfin, je dois ajouter que les personnes les plus proches du comte de Chambord ont reconnu le Comte de Paris en 1883. Si les Bourbons d’Espagne avaient quelques choses à voir avec la France, les royalistes français et les responsables en communication de l’entourage de Chambord auraient fait savoir ces intentions. Au lieu de cela, leurs déclarations se sont quasimment toutes tournées vers le comte de Paris. Alors pourquoi se leurer sur des théories anachroniques. L’histoire est écrite, il n’y pas besoin de la réécrire..
Michael
10 février 2011 @ 16:24
Néoclassique, un dernier point
Je préfère que vous soyez républicains et que vous lisiez des ouvrages sérieux en complément de vos lectures de distraction comme la biographie du comte de Paris de Xavier Walter, ou bien la légitimité de Bruno de Chergé.
cristiano
10 février 2011 @ 20:23
Pour Sigismond ( 164):
Nous ne parlons pas exactement des mêmes phénomènes :mon propos était de relever l’extrême importance , de type quasiment mystique,qui était accordé au « sang des rois » dans la France royale traditionnelle dont je pense qu’il dépassait en intensité et en théorisation l’attachement que les autres pays chrétiens pouvaient porter à leurs propres dynasties. La seule comparaison, au delà du monde chrétien est à trouver dans l’attachement religieux,surtout chez les chiites,que les musulmans portaient et portent encore dans une certaine mesure à la maison de Mohamed(les « Ahl Al Beit »,gens de la Maison),comme par hasard dans les rourmentes actuelles du monde arabo-musulman,ce sont encore les deux monarchies « chérifiennes » qui tiennent encore le coup,on ne sait jusqu’à quand,en Jordabie et au Maroc.Mais cela est une autre histoire…
Ce dont vous parlez est de nature essentiellement historique et politique.J’ignorais le cas de Jeanne de Navarre mais dans celui de Juana de Castille (la « Beltraneja »on voit bien la rencontre d’un incident dynastique,certs grave (un fort soupçon de bâtardise) et d’une cause politique,celle d’un groupe de grands qyui avaient besoin d’un aliment ou d’un drapeau pour leur cause.La rencontre des deux a bien donné cette révolte des grands qui ont rallié bien au delà de leur groupe social ceux pour qui cette bâtardise,ainsi mise au grand jour ,était insupportable.Sans ce déclencheur(davantage qu’un prétexte) la révolte nobiliaire êut manqué d’aliment et sans doute échoué.
Puisque notre échange est venu au bout d’un long fil tordu et retordu d’une évocation de l’actuel duc de Parme,je vous renvoie aux raisons mêmes du déclenchement des guerres carlistes.D.Carlos Maria Isidoro (le Carlos V des carlistes) a « utilisé » l’argument de la loi salique , apportée par Philippe V sur le modèle français à une Espagene qui l’avait toujours ignoré et que son frère Fernando VII avait in extremis remisé au profit de la loi espagnole traditionnelle qui permettait aux femmes de régner(sa fille Isabel II dans le cas précis).On aurait davantage imaginé le parangonb de la légitimité espagnole et des trraditions les plus anciennes du royaume qu’était don Carlos invoquer la loi traditionnelle des « partidas » mais justement celle-ci permettait çà sa nièce,porte-parole des libéraux,de régner alors que lui ,porte parole des absolutostes et ultra-catholique,était exclu.Bien que certainement D.Carlos et ses partisans ont fini par croire aussi sincèrement au caractère sacré de la loi salique qu’à leur propre cause,ce n’est certainement pas elle qui inspir
cristiano
10 février 2011 @ 20:50
Suite de mon message antérieur qui m’ a,une nouvelle fois,échappé,avec mes excuses.
Ce n’est pas la loi salique qui était à l’orine de leur action.
A l’inverse,au moment de la naissance plus que douteuse du futur Alfonso XII (cf ma contribution initiale)personne n’avait intérêt à en faire état et à l’utiliser comme le brandon d’une révolte contre la monarchie libérale d’Isabel II.Ni les carlistes à qui suffisait l’argument initial de la loi salique mettant Isabel II complètement hors jeu et ne voulaient pas,en ce prude XIXè siècle,salir la dynastie(voire l’honneur d’une femmme,même adultère:les carlistes étaient tout ce qu’on voudra mais plutôt chevaleresques ).Ni sans doute les républicains alors peu influents et qui s’abritaient très bien derrière les ministres libéraux et très anticléricaux de la reine:ils auraient eu trop à perdre si une telle révolte au nom de la pureté du sang dynastique avait amené de nouveaux partisans à Don Carlos et conduit les carlistes au pouvoir.
Quant à la naissance ,elle aussi plus que douteuse de l’infant François de Paule 50 ans avant,elle n’avait guère d’importance politique puisqu’il n’était que le 14è et denier enfant « officiel » de Carlos IV (et non III comme écrit étourdiment l’autre jour).La decendance officielle de François de Paule n’a pris une importance politique qu’avec Alfonso XII et surtout,en ce qui concerne le volant français de ces histoires,en 1931 quand Alfonso XIII,fraichement débarqué de son trône,dut faite acte d’allégence à son lointain cousin Alfono-Catlos,le dernier « roi » carliste dont il devenait l’héritier en tant que représentant d de la branche cadette(apparente,non génétique) devenue ainée;celle dont on nous rabat les oreilles en France depuis une vingtaine d’année et qui devrait aujourd’hui régner sur l’Espagne selon la loi traditionnelle (au moins jusqu’à D.Luis Alfonso ,car ses enfantes seraient exclus par l’interdiction des mariages morganatiques en Espagne).Mais ceci,comme dirait Shéhérazade est encore une autre histoire !
Alexis R
10 février 2011 @ 23:00
Néoclassique (176),
Votre réponse diffère quelque peu de celles de Nemausus et de Capreolus, et cette différence m’interpelle. Peut-être pourriez-vous quelque peu l’expliquer davantage?
Alexis R
Alexis R
10 février 2011 @ 23:05
Nemausus (180), votre notion de titre d’attente me laisse perplexe. Et l’auto-attribution d’un titre, par le fait du Prince, me semble difficilement soutenable de nos jours. Se baser sur le droit est louable, mais je rejoins Michaël et Aramis, le droit ne peut être appliqué sans tenir aucun compte de son contexte….
Alexis R
Alexis R
10 février 2011 @ 23:19
Capreolus (181),
Vous avez parfaitement raison,le duc de Ségovie n’est pas le premier à avoir ressorti le titre de duc d’Anjou de l’oubli dans lequel il avait plongé. Vous lui donnez sa juste valeur de titre de courtoisie, donc une valeur très relative, vous en conviendrez avec moi…
Je vous renvoie d’ailleurs encore au commentaire de Nemausus, qui fait mention du titre de roi de Jérusalem, et me demande si la valeur du titre de duc d’Anjou n’est pas exactement la même… Et donc, en ce sens, mon exemple avec les titres belges était plutôt parlant.
En ce qui concerne une restauration de l’ordre de la Toison d’Or en Belgique, je suis en mesure de vous dire que la question a été évoquée par quelques ultras lors de la création du royaume de Belgique. Mais la volonté du Congrès national belge était de bien se démarquer de l’Ancien Régime. La Constitution belge, dans son actuel article 113, permet au Roi d’octroyer les titres de noblesse, mais sans pouvoir y joindre un quelconque privilège.
Lors de la création de l’ordre Léopold (devenu par la suite ordre de Léopold) en 1832, bien des dents grincèrent donc, à cause de cet article 113 (numérotation de 1994)… je crois qu’une recréation de l’ordre de la Toison d’Or aurait eu des effets dévastateurs.
Alexis R
Alexis R
10 février 2011 @ 23:27
Thierry (182),
Tout d’abord permettez-moi de vous signaler que vous ne savez rien de mes sentiments par rapport à la religion catholique; n’interprétez pas mes propos, car ce faisant vous pourriez être mené bien loin de la réalité.
Il suffit de lire le blog en question pour voir que s’occuper des âmes n’est pas la priorité pour son auteur. que du contraire, la polémique et la diffusion d’idées plus que contestables y ont une place prépondérante. Cet abbé se préoccupe plus d’un message politique que du message évangélique. Nous voyons donc où se situe plus exactement l’utilisation de l’Eglise.
De grâce, épargnez-nous vos comptages, n’est-ce pas Staline qui raillait le nombre de divisions du Pape? Cette référence est un comble dans votre bouche.
En ce qui concerne Monaco, ma réponse soulignait mon intention de ne pas juger et rien d’autre.
Alexis R
Alexis R
10 février 2011 @ 23:30
Michaël (175) et Aramis (173),
Je soutiens entièrement vos commentaires sur l’usage du droit fait par les légitimistes.
J’ai plusieurs questions à vous poser suite à nos débats ici, accepteriez-vous de me contacter par l’entremise de Régine?
Je vous en remercie par avance.
Bien à vous,
Alexis R
Thierry
11 février 2011 @ 03:11
@ Alexis (en 187)
Ayant une très haute idée de la liberté de chacun, les sentîments que vous entretenez pour la religion catholique, à mes yeux, ne regardent que vous.
Je vous prie d’accepter une réaction de ma part, en revanche, lorsque vous écrivez publiquement que l’abbé Guillaume de Tanoüarn préfère diffuser « des idées plus que contestables » (polémiques et politiques) plutôt que de « s’occuper des âmes », lui qui a mis sa vaste intelligence et sa culture encyclopédique, au service de Dieu et de sa foi catholique rayonnante (IBP = Instîtut du Bon Pasteur, à ne pas confondre avec l’IMB :)
Ce prêtre figure sur les photos, en tête même de ce fil, pour avoir concélébré l’une des messes qui figure parmi les plus importantes cérémonies, au coeur de tous les monarchistes: en faire un propagandiste peu recommandable, ne me paraît pas convenable, même si ne pas apprécier les « tradis » est de votre droît le plus strict (puis-je oser ce début « d’interprêtation » de vos propos fort sibyllins mais néanmoins bien sentencieux?)
Les églises de France sont désespéremment vides et désertées par la masse des fidèles de l’ancienne « fille aînée de l’Église »: à Madrid, il y a quelques mois, plus d’un million de personnes, à la « marche pour la Vie », tout le clergé mîtré du beau royaume d’Espagne, en tête du cortège…Tout le reste n’est que littérature!
P.S. Je ne vois pas où aurais-je fait référence à Staline, en évoquant la cruelle chûte abrupte des vocations! Un comble dans votre bouche!
En vous souhaîtant une excellente journée,
Michael
11 février 2011 @ 07:17
Alexis R, je suis tout à fait disposé suivant le temps qu’à Régine pour transmettre les adresses.
Aramis
11 février 2011 @ 07:49
Alexis (188) je suis désolé de devoir vous répondre de manière négative car je souhaite conserver une certaine discrétion. J’aurais eu grand plaisir à satisfaire votre demande. Ne m’en veuillez pas. J’aurais toujours un grand intérêt à vous lire. Bien à vous, ami internétique, comme dirait Thierry..
neoclassique
11 février 2011 @ 09:15
Alexis 189
Que voulez-vous dire par là?
je ne vous comprends pas
Capreolus
11 février 2011 @ 10:50
En réponse à Michael (cf.messages 184 et 186) –
« L’histoire est écrite, il n’y pas besoin de la réécrire » dites vous. Dont acte. Or ce que l’histoire nous dit également c’est que les princes que vous nous décrivez comme totalement indifférents à la France, ainsi que vous le prétendez, ont à plusieurs reprises manifesté officiellement qu’ils assumaient les droits à la couronne de France qu’ils tenaient de leur naissance.
Par exemple :
« L’Espagne a été le culte de ma vie ; néanmoins, je ne pouvais et je ne voulais pas oublier les devoirs que ma naissance m’imposait envers la France, berceau de ma famille. J’y devais maintenir intacts les droits qui m’appartenaient, comme chef et aîné de ma maison. Je recommande à mes successeurs de ne pas les abandonner. Ils ont le devoir de les affirmer. »
Testament du Duc de Madrid, mort le 18 juillet 1909.
Les citations que vous faites du même duc de Madrid sont éminemment discutables.
Vous citez le journal du duc de Madrid, mais vous vous gardez bien d’en donner la date. Car en la page 81 des Memorias y Diario de Carlos VII (Madrid, 1957), on trouve la date du 27 octobre 1870, soit 17 ans avant de devenir l’aîné salique. Ne pas être conscient de ses droits est une chose. Mais cela ne vient en rien contredire le fait que le même duc de Madrid s’est ensuite déclaré conscient de posséder ces mêmes droits.
Ensuite vous citez la fameuse lettre du même duc de Madrid, le Charles XI des légitimistes, au prince de Valori (alors son délégué en France), lettre datée du 14 septembre 1888, mais vous charcutez de telle sorte le texte que vous faites dire à l’auteur de ladite lettre le contraire de ce qu’il veut effectivement signifier et que l’ensemble du contenu de la même lettre manifeste !
Ainsi, j’insiste, dans la même lettre :
« Je suis le roi de toutes les libertés nationales, je ne serai jamais le roi de la Révolution. Vous leur direz qu’il n’y a que deux droits politiques en présence dans l’histoire contemporaine : le droit traditionnel et le droit populaire. Entre ces deux pôles, le monde politique s’agite. Au milieu, il n’y a plus que des royautés qui abdiquent, des usurpations et des dictatures. Que des princes de ma famille aient reconnu l’usurpation triomphante, soit. Un jour viendra qu’eux-mêmes ou leurs descendants béniront ma mémoire. Je leur aurai gardé inviolable le droit des Bourbons dont je suis le seul chef, droit qui ne s’éteindra qu’avec le dernier rejeton de la race de Louis XIV. »
Si cela n’est pas une protestation par laquelle le duc de Madrid revendique pleinement ses droits saliques en tant qu’héritier de Louis XIV, on se demande ce que c’est !
Le contexte indique donc clairement le sens du passage charcuté et détourné de son sens par Michael (ou les plumitifs qu’il se contente de recopier). Lorsque le duc de Madrid, dans le même texte – j’insiste – se dit « plus respectueux des traités que l’Europe qui les a vingt fois violés, j’appartiens à l’Espagne, je ne réclame pas une double et légitime couronne », il entend par là signifier non pas qu’il nie être le légitime héritier des rois de France, comme il l’est également des rois d’Espagne, puisqu’encore une fois – j’insiste à nouveau – il martèle cela tout au long de son texte, mais bien qu’en cas de restauration dans l’un et l’autre royaume il ne pourrait coiffer les deux couronnes à la fois, ce que les puissances réunies à Utrecht cherchaient précisément à éviter.
J’ajoute à cela que cette lettre officielle a été rédigée par Henry de Valori qui l’a ensuite soumise à la signature du prince pour qu’elle devienne, sous sa signature, document officiel adressé aux légitimistes à l’occasion de leur pélerinage de Sainte-Anne d’Auray. Cf. là-dessus le témoignage du prince de Valori lui-même dans son ouvrage Don Carlos et le Conseil des dix, Paris, 1896, p. 6.
Quand on connaît la finalité de ce document, à savoir confirmer les « Blancs d’Espagne » dans leurs convictions, qui ne voit que la signification attribuée par Michael au passage charcuté par lui ou par les plumitifs qu’il suit aveuglément est un contre-sens complet ?
D’autant plus qu’Henry de Valori était à ce point artisan d’une restauration des Bourbons en France que trouvant le duc de Madrid trop attaché à la cause carliste, il finit par se choisir ultérieurement comme prince et prétendant le duc de Séville.
On ne conçoit donc pas qu’un tel royaliste à ce point attaché à la France puisse avoir soumis à la signature du prince dont il défendait alors la cause un document par lequel ce même prince aurait sabordé cette même cause.
Du point de vue de la critique tant interne qu’externe du document (tout entier) en question, la lecture que veut faire Michael ne tient pas debout.
Quant aux autres citation du même duc de Madrid, de son fils et de son frère le duc de San Jaime, le procédé n’est pas moins malhonnête puisque tout ce que prouvent lesdites citations, c’est que les princes en question étaient aussi regardés comme rois d’Espagne par les carlistes et revendiquaient hautement leurs droits espagnols.
Mais cela n’est absolument pas excusif des droits à la couronne de France et de leur revendication par les mêmes princes. Ces princes revendiquaient d’une part leurs droits espagnols et d’autre part leurs droits français.
Quant à la citation du comte de Paris deuxième du nom concernant ses relations avec Alphonse XIII, elle est assez farcesque. Autant demander à un voleur si la personne qu’il spoliait était bien d’accord pour se faire dépouiller !
Et quoi qu’il en soit, il est bien connu que les descendants d’Isabelle II étaient liés avec les princes d’Orléans depuis la double usurpation – en Espagne et en France – des années 1830. Et de ce point de vue j’ai déjà ici reconnu qu’assumer la succession française allait et va tout à fait à rebours de la « tradition » familiale des descendants d’Isabelle II et d’Alphonse XII. Mais encore une fois, entre méconnaître ses droits et avoir des droits il y a une différence.
Capreolus
11 février 2011 @ 11:12
En réponse à Michael (cf. message n°184) –
Moi quand je vois le parcours des princes d’Orléans, c’est-à-dire la participation au régicide en 1793, l’opposition politique aux gouvernements de Louis XVIII et de Charles X, l’usurpation de 1830, le sort réservé à la captive de Blaye, avoir laissé faire le sac de Saint-Germain l’Auxerrois et de l’archevêché de Paris, la flétrissure décrétée contre les députés fidèles à Henri V, les accrobaties idéologiques du premier comte de Paris, le je-m’en-foutisme du duc d’Orléans (ami personnel du Kaiser reçu à Palerme), l’insignifiance du duc de Guise, le coup pied de l’âne donné à l’Action française en 1937, la haute voltige politicienne du comte de Paris deuxième du nom (de Vichy à Mitterrand en passant par les sinistres complots Alger, le MRP, Mendes, Edgar Faure, De Gaulle etc.), le soutien au mao-rassiens des années 1970, le néant du comte de Paris troisième du nom et les tournées de conférences mortellement ennuyeuses et vides de sens du duc de Vendôme (j’en ai été témoin)…
… je me dis qu’avec un tel palmares, les partisans de tels princes ne sont vraiment pas dégoûtés et qu’ils ne manquent vraiment pas de toupet ceux qui osent qualifier pareil tableau d’ « engagement pour la France ».
Capreolus
11 février 2011 @ 11:26
En réponse à Michael (cf. message n°187) –
Quand on lit Xavier Walter on apprend en effet beaucoup de choses. On y apprend notament ceci (et il est étonnant que cela vous ait échappé) :
« La France vit, se reprend, se reconstruit sous la pensée et l’action du Maréchal […] Cet homme de la Providence a pu accomplir ce triple miracle, d’éviter la disparition totale de notre patrie, de permettre au pays par sa seule présence de continuer de vivre, enfin d’engager la France sur la voie de ses grandes destinées traditionnelles, en rompant avec les principes du régime déchu. […]
« Vous, monarchistes, votre foi vous rassure, car vous savez que la continuité réside naturellement dans ma descendance. Faites partager cette foi à tous ceux qui sont inquiets, redoutant que se forment un jour contre la continuité de l’oeuvre du Maréchal ces coalitions d’intérêts venues du dehors ou du dedans, naguère si fréquentes, et dont la réapparition mènerait de nouveau au désastre. […] Les pensées du Maréchal procèdent des mêmes inspirations que les nôtres. Il convient d’aider à leur diffusion et à leur défense. C’est là votre devoir de Français. »
Henri, comte de Paris, Lettre du 1er juillet 1941 publiée dans la Lettre n°6 Aux Amis du Comte de Paris.
Citée par Xavier Walter, Un roi pour la France, Henri comte de Paris, éd. François-Xavier de Guibert, 2002, pp. 419-420.
Evidemment, tout cela c’était bien avant la Libération et bien avant 1958 et les espérances gaulliennes du comte de Paris…
« Et pourquoi pas la reine des gitans ? »
Capreolus
11 février 2011 @ 11:34
En réponse à Alexis R (cf. message n°192) –
Il ne vous aura sans doute pas échappé non plus que les titres dont se parent les princes d’Orléans sont en réalité pour une bonne part d’entre eux également des titres de courtoisie.
Je vous remercie beaucoup pour les précisions remarquables que vous apportez ici concernant le projet d’une « restauration » belge de l’Ordre de la Toison d’Or.
Alexis R
11 février 2011 @ 12:10
Thierry (194),
Le « service de Dieu et de la foi catholique rayonnante » prend parfois des chemins de traverse, à en lire le blog en question! Et les idées plus que contestables de son auteur lui ont déjà valu des soucis avec la justice des hommes.
Ce qui n’est pas convenable, au risque de vous déplaire, est de prendre un propagandiste pour célébrer une cérémonie importante pour les monarchistes, qui n’a nul besoin de servir de tribune à des idées contestables.
Ma référence à Staline établissait un parallèle entre votre comptage des fidèles et la boutade bien connue de ce dernier.
Bonne journée à vous également,
Alexis R
Alexis R
11 février 2011 @ 12:12
Cristiano (187 et 188),
Votre commentaire est très éclairant de la situation espagnole. Merci.
Alexis R
Alexis R
11 février 2011 @ 12:14
Michaël (195),
Merci et à bientôt donc! Et merci également à Régine.
Bien à vous,
Alexis R
Alexis R
11 février 2011 @ 12:16
Aramis (196),
Merci de m’avoir exposé vos raisons, que je comprends parfaitement. J’aurai donc le plaisir de continuer à vous lire ici, ce qui me convient également.
Bien à vous, cher ami!
Alexis R
serre
11 février 2011 @ 13:48
207 messages pour s’engueuler…croyez-vous agir en faveur de la cause royaliste avec tous ces arguments éculés qui n’ont rien à voir avec le monde contemporain. Que peuvent penser les français qui viennent sur ce site à la lecture de tels propos.
Thierry
11 février 2011 @ 13:55
@ Merci de votre aîmable réponse, Alexis (en 203)
…ce qui prouve que nous pouvons être en désaccord, en ces lieux, tout en se le disant vertement mais sans nous fâcher.
J’apprends qu’il vous semble de votre compétence, de désapprouver que tel ou tel prêtre, dûment soumis (et même encouragé par Rome, avec son IBP) à l’autorité pontificale, fût choisi pour célébrer la messe, en telle ou telle occurrence, parce qu’il n’a pas l’heur de vous plaîre, dans ses conceptions philosophiques. En eûssiez-vous été plus à même, que les organisateurs eux-mêmes, alors qu’étaient annoncés, le duc et la duchesse de Parme, en personne?
Je doute qu’il ait prononcé un discours politique, au cours de cette cérémonie mais je suis plus étonné encore, que vous fassiez référence à la « justice des hommes » actuelle, qui de nos jours, par ces temps de police de la pensée, est tout, sauf une référence morale.
Quant à Staline, le parallèle que vous avez établi, me semble toujours aussi incongru. Je conserve donc, cher Alexis, et si vous le permettez, l’impression que vous persistez, à vous aligner sur une conception moralisante et -somme toute, assez convenue- , qui discrédîte néanmoins les prêtres qui refusent les diktats de la pensée révolutionnaire, toute puissante, aujourd’hui et à laquelle tant de maux, sont imputables.
P.S. et un petit coucou à Aramis!
Thierry
11 février 2011 @ 15:15
Je vous prie d’excuser, cher Alexis R., mon « coucou » à Aramis, dans le même post où je vous ai répondu, alors que je constate après-coup, votre soin, à en écrire un, à chacun de vos interlocuteurs: ne le prenez pas pour une façon cavalière, à votre égard, c’est juste un souci de ne pas alourdir ces colonnes mais votre présentation est bien meilleure que la mienne.
J’en profîte pour corriger une faute impardonnable de concordance des temps, il fallait lire: « je doute qu’il eût prononcé… »!
Je fais une prière, pour qu’un jour il nous soit possible de corriger nos coquilles, après édition, de correspondre en mp etc…
Cordialement;
Nemausus
11 février 2011 @ 15:27
Alexis R (191)
c’est vous qui trouvez douteux l’auto-attribution d’un titre de courtoisie ou d’attente ? vos princes d’Orléans ne vont pas du tout apprécier alors qu’ils sont les premiers à se distribuer des titres !!! vous vous moquez du monde ! et les tribunaux français ne se sont pas trompés en admettant implicitement au prince Louis de pouvoir porter le titre de duc d’Anjou… sans prendre parti pour la querelle dynastique !
mais je peux comprendre que cette décision de justice puisse vous déplaire tout comme elle a énervé Henri d’Orléans qui a décidé de passer outre la justice de son pays (c’est assez éclairant sur l’esprit démocratique de ce prince !) en attribuant le titre de duc d’Anjou à un neveu qui était considéré comme non dynaste par les orléaniste jusqu’en 1999 !!!
Mais alors que dire du titre de duc de France qu’Henri d’Orléans ressuscite d’un autre âge ?
Michael
11 février 2011 @ 17:41
Capreolus
Je vous cite:
« Du point de vue de la critique tant interne qu’externe du document (tout entier) en question, la lecture que veut faire Michael ne tient pas debout.
Quant aux autres citation du même duc de Madrid, de son fils et de son frère le duc de San Jaime, le procédé n’est pas moins malhonnête puisque tout ce que prouvent lesdites citations, c’est que les princes en question étaient aussi regardés comme rois d’Espagne par les carlistes et revendiquaient hautement leurs droits espagnols.
Mais cela n’est absolument pas excusif des droits à la couronne de France et de leur revendication par les mêmes princes. Ces princes revendiquaient d’une part leurs droits espagnols et d’autre part leurs droits français. »
C’est bien ca qui ne tient pas debout et c’est pour cette raison que les Bourbons d’Espagne étaient exclus de la succession au trône de France. Aîné des Bourbons, ils l’ont été naturellement, mais chef de la Maison royale de France, ce n’était pas possible.
Il est risible aussi que vous veniez à dire qu’ils n’étaient pas conscients de leur droit « Mais encore une fois, entre méconnaître ses droits et avoir des droits il y a une différence. ». c’est vraiment les prendre pour des imbéciles et nous prendre nous-mêmes pour des idiots. Ils étaient conscients tout bonnement que ces droits hypothétiques n’étaient retenus que par quelques partisans zélés qui détestaient les Orléans. Ils ont choisi de manière très claire l’Espagne, jusqu’à monter sur le trône de ce pays avec Alphonse XIII, c’est tout à leur honneur, par contre, c’est incompatible avec le trône de France. On ne peut pas servir deux intérêts à la fois.
» Le monarque incarne réellement la France dans son ensemble ». « C’est la grande idée capétienne ». « les intérêts du Prince coincident avec ceux du Royaume ».
citations du prince Jean de France, Un prince français, p 222.
cristiano
11 février 2011 @ 23:15
Quelques réflexions,peut-être utiles à lire certaines récentes contributions:
1) le titre de duc d’Anjou:
après le traité d’Utrecht,Felipe V d’Espagne était appelé,quand il fallait se référer à cet ancien apanage, »ci-devant duc d’Anjou »,ce qui signifiait qu’il ne l’était plus.Ensuite le titre fut porté par le futur LouisXV,son fils Philippe lors de ses brèves trois années de vie et enfin par Louis Stanislas,comte de Porvence et futur Louis XVIII.Le « duc de Madrid » ,prétendant carliste au trône espagnol s’en saisit « motu proprio » comme plusoeurs l’ont déjà écrit quand quelques « blancs d’Espagne,non ralliés à « Philippe VII »,comte de Paris,le persuadèrentde ses droits d' »
cristiano
11 février 2011 @ 23:33
Quelques réflexions,peut-être utiles à lire certaines récentes contributions:
1) le titre de duc d’Anjou:
après le traité d’Utrecht,Felipe V d’Espagne était appelé,quand il fallait se référer à cet ancien apanage, »ci-devant duc d’Anjou »,ce qui signifiait qu’il ne l’était plus.Ensuite le titre fut porté par le futur LouisXV,son fils Philippe lors de ses brèves trois années de vie et enfin par Louis Stanislas,comte de Porvence et futur Louis XVIII.Le « duc de Madrid » ,prétendant carliste au trône espagnol s’en saisit « motu proprio » au début du XXè siècle comme plusieurs l’ont déjà écrit quand quelques « blancs d’Espagne »,non ralliés à « Philippe VII »,comte de Paris,le persuadèrent de ses droits d' »ainé des Bourbons »(ce qu’il était à tous égards – sauf éventuel meilleur titre à cela des Bourbon-Busset – mais qui n’avait aucune signification dynastique ,juridique ou autre .Comptaient seules les Maisons de France et d’Espagne,certes familialesment unies mais distinctes.
2)Tout au long du XVIIIè siècle ,l’affaire était claire pour la cour de France ,les Parlements,etc….
Philippe d’Orléans,Régent(loyalissime envers Lous XV) ,petit-fils de France (l’expression n’ a pas été inventée au XXI è siècle !)était considéré comme héritier présomptif jusqu’à ce que Louis XV ait un fils, le Dauphin Louis Ferdinand et la branche d’Orléans était bien considérée comme celle des premiers princes du sang.
3) En 1825 Charles X reconnut aux princes d’Orléans la qualité d’Altesses royales alors qu’ils n’étaient jusque là que « sérénissimes » comme princes du sang.Le roi savait que seul le duc d’Angoulême et le très jeune comte de Chambord séparaient le duc d’Orléans du trône.Si Louis XVIII avait dit de lui « il ne bouge pas mais il avance » ,je pense que c’est plutôt en raison de ce rapprochement mécanique du trône en raison du faible renouvellement de la branche ainée qu’en raison de supposées conspirations du prince,futur roi Louis Philippe.Ceux qui conspiraient ferme ,jusqu’à emlbarquer Charles X dans leurs rangs et faisaient échouer tous les ministères raisonnables c’étaient bien les ultras ,pères des futurs « blancs d’Espagne »…Voir à ce sujet les remarquables mémoires de la comtesse de Boigne.
Mais on ne peut que regretter le refus de la cour en fuite de confier Henri V au lieutenant général (le duc d’Orléans) en juillet 1830 et le fait que celui-ci n’ait pu ni déclarer sa régence ni résister à la pression jacobine encouragée par le premier ministre Lafitte de 1830 à 1832.
On se prend parfois à réver à une autre histoire,dénuée des cassures ,des révolutions et des guerres qu’enfanta le monde post-romantique et o`les successions dynastiques se seraint effectuées de façon pacifique et harmoniuese ;mais l’histoire est ce qu’elle est….
Thierry
12 février 2011 @ 02:02
@ Serre (en 207)
Non! Mais non! Vous n’y êtes pas du tout! Si vous me le permettez, vous n’avez strictement rien compris à ce forum. Je vais me dévouer pour vous convaincre, cher Serre, que les quatre lignes de votre intervention sont pratiquement un contre-sens, à chaque mot.
« 207 messages pour s’engueuler…croyez-vous agir en faveur de la cause royaliste avec tous ces arguments éculés qui n’ont rien à voir avec le monde contemporain. »
Sur ce forum, il y a une grande partie des sujets de pure et aimable information/distraction, et c’est fort réjouissant. La chance a voulu qu’y soient captés aussi, de vrais monarchistes, non seulement convaincus mais encore particulièrement compétents, pour défendre leurs thèses respectives, ainsi que le concours de quelques savants, écrivains et universitaires, et avec quel brio et diversité!
Les gens ne s’engueulent pas ici, mon cher Serre, contrairement à ce que vous pensez, sauf quelques prises de bec bien naturelles, qui s’achèvent souvent avec élégance: ils vous fournissent gratuitement un catalogue quasiment exhaustif, de toutes les revendications royalistes accumulées, depuis la chute de la monarchie (dont le regretté Jean Dutourd, disparu le mois dernier, disait qu’il ne s’était rien passé depuis), en oûtre actualisées, en temps réel.
Franchement, de quoi vous plaîgnez-vous?
La cause royaliste ne se défend pas avec des « arguments éculés », même d’excellents arguments n’y suffiraient point, aux yeux de nos contemporains, puisque vous parlez d’eux. Croyez-vous qu’il s’agisse d’un argumentaire, pour atteindre des gens qui se fichent éperdument de la cause royaliste, quelles que soient ses couleurs, comme de leur première chaussette?
S’appuyer sur un corps de doctrine inébranlable, en ayant envisagé jusqu’au moindre détail historique, susceptible de faire peser la balance, dans un sens plutôt que d’en l’autre, aller au fond de la question, en toute liberté, au gré de l’inspiration des bretteurs, avec le naturel d’un multi-dialogue totalement primesautier, ouvert au point que ces chroniques mériteraient peut-être même un jour, d’être classées, un peu élaguées et prêtes à une publication foisonnante….Voilà mon cher, comment faut-il prendre la vie et les choses, telles qu’elles se présentent, et non les critiquer.
« Que peuvent penser les français qui viennent sur ce site à la lecture de tels propos. »
De deux choses l’une: soit ils sont tombés ici par hasard, alors qu’ils surfaient pour trouver un site sur les mots croisés, ou la navigation à vapeur au XIXè. siècle: ils vont donc zapper, dans la minute qui suit, en croyant avoir atterri sur un site consacré…au festival international du cirque (rappelez-moi déjà où il a lieu, chaque année :P )
Soit, ils vont réaliser tout à coup qu’il existe encore un certain nombre de personnes, prêtes à en découdre, pour une vieille histoîre, dont ils connaissent à peine les contours mais qui va prendre assurément une autre apparence à leurs yeux: oui; au XXIè. siècle, on peut encore être partisan d’un roi, sur le trône de France.
Et cela, voyez-vous, mon cher Serre, cela n’a pas de prix!
Capreolus
12 février 2011 @ 11:46
En réponse à Michael (cf. message n°212) –
Ce qui est réellement risible c’est de mépriser à ce point, comme vous le faites, le droit monarchique qui depuis des siècles manifeste que l’aîné salique des Capétiens est de droit le successeur légitime.
Et la chose est tellement vrai que lorsqu’en 1589 le successeur légitime fut incapable de devenir roi puisque protestant, le Parlement de Paris continua à la regarder comme successeur légitime.
Donc quand bien même les princes de Bourbon seraient « étrangers » et/ou ignorants de leurs droits ils doivent cependant être reconnus comme successeurs légitimes en vertu de nos antiques lois.
Vous pouvez faire ce que vous voulez : trépigner jusqu’à la fin des temps ou danser la danse du scalp si cela vous chante, mais cela n’y changera rien.
Libre à vous de forger, avec les princes au lambel, un droit monarchique de votre choix mais ce n’est plus alors le droit et la monarchie des rois de France. Votre droit et votre monarchie sont autres.
Les Français n’ont pas oublié leur antique monarchie mais présentement ils ne pensent certes pas à y recourir : c’est le moins que l’on puisse dire. Mais l’ersatz que vous nous proposez, ils n’y songent même pas : il est tombé dans les poubelles de l’histoire en 1848 par la vertu d’une révolution du mépris.
PS : le charcutage et le détournement de citations ne vous honorent pas.
Nemausus
12 février 2011 @ 13:00
le message 213 de cristiano est un tissu de contre-vérités réduites à des points de détails version orléaniste !!!
Bien entendu, selon cet orléaniste, Charles X aurait du envoyer à la mort son petit-fils en le confiant à l’usurpateur qui se serait débarasser de lui de la même façon que le dernier prince de Condé, en le pendant à une espagnolette !!! c’est pathétique d’écrire de pareilles inepties !
nul n’est besoin de répondre point par point à ces propos farfelus d’autant plus qu’il a déjà été répondu à de nombreuses reprises … au lieu de ressortir les mêmes histoires allez donc lire les réponses qui ont été faites auparavant !!!
neoclassique
13 février 2011 @ 11:48
Nemausus 216
comme vous avez raison de rappeler fort opportunément la mort du prince de Condé en 1830, trouvé mystérieusement pendu à St Leu, comme par hasard quelques jours plus tard après l’usurpation du trône par Louis-Philippe… Une usurpation qui avait tellement heurté le dernier des Condé qu’il s’apprêtait à revoir son testament et à laisser son immense fortune, non plus au duc d’Aumale, mais au duc de Bordeaux.
Mais c’était malheureusement sans compter sur l’agent du Palais Royalauprès du prince qu’était la sinistre baronne de Feuchères et qui « arrangea » fort bien les choses et fit croire que le prince s’était pendu…soit-disant….
J’avais oublié cet autre crime odieux des Orléans décidément aussi âpres à l’argent qu’au pouvoir!
Aramis
13 février 2011 @ 22:39
« …aussi âpres à l’argent qu’au pouvoir! » dites vous néoclassique : mais ne sont-ce pas les deux mamelles de la politique, fut-ce sous le couvert de plus hautes valeurs ! Au moins ces Orléans « en » avaient-ils et en voulaient-ils, plus que n' »en » ont eu ou voulu les prétendants « espagnols », demeurés sagement dans ce (d’ailleurs fort) beau pays… pendant fort longtemps en tout cas (à ma connaissance, que vous ne manquerez pas de démentir si telle n’est pas la réalité…)
Aramis
14 février 2011 @ 08:27
neoclassique : comment connait- on l’intention, de manière certaine, du dernier Condé de vouloir modifier son testament en faveur du duc de Bordeaux ? en tout cas le duc d’aumale a fait fort bon usage des biens reçus par le testament.
Michael
14 février 2011 @ 13:28
Capreolus 215
…Donc vous prenez le comte de Chambord et la majorité des royalistes pour des idiots:
A la tribune de l’assemblée Nationale le 22 janvier 1875, un des chefs du parti légitimiste, prononce un discours, il dit notamment: » Il ne vous manque pas le roi, il ne vous manque pas non plus l’héritier du trône. Il a fait le 5 aout 1873, un de ces actes qui sont une date dans la vie d’un peuple et qui suffisent pour honorer la vie d’un Prince. Vous avez une race royale, la plus nationale dont aucun peuple ait jamais pu s’enorgueillir, une de ces races née des entrailles mêmes de la nation, qui a grandi, triomphé et souffert avec elle » (Discours prononcé dans la discussion générale sur les projets de lois relatifs à l’organisation des pouvoirs publics, par Lucien Brun, député de l’Ain, Paris, 1875, p. 25 sq)
Le Mardi 26 janvier 1875, le comte de Chambord écrit dans son journal: « Brun parle très bien, expliquant aussi bien qu’il le peut leur vote du septennat, dit que la monarchie est possible et doit être faite et fait mon éloge et celui du comte de Paris dans sa visite ici, le tout avec éloquence, coeur et vrai talent. On l’écoute avec respect et attention « . Henri, comte de Chambord, journal (1846-1883), carnets inédits p. 615
petite note: Le 5 aout 1873, le comte de Chambord note: « Le comte de Paris vient et déclare qu’il reconnait le principe que je représente, qu’il désire que le France soit sauvée par le retour à ce principe et que je ne trouverai aucun compétiteur dans sa famille. Il déjeune avec nous et il est bien, parlant facilement et instruit. Il a remis une note contenant ce qu’il m’a dit. » même source p. 573
Ce sont des preuves irréfutables à moins de croire que le comte de Chambord était un idiot. En approuvant le discours de Brun, le comte de Chambord approuvait que le comte de Paris était son héritier. C’est dans cette logique qu’il n’a pas cru bon désigné un héritier qui était reconnu par le majorité de ses contemporains.
neoclassique
14 février 2011 @ 18:41
Aramis 219
N’oubliez pas que ce sont les Condé qui, pendant la Révolution, avaient organisé l’armée des émigrés stationnée à Coblenz.
Ensuite, lisez donc les mémoires du baron Lambot, secrétaire du prince de Condé et vous aurez vite compris comment les choses se sont passées même si Louis-Philippe prit, bien évidemment, le plus grand soin à bâcler l’enquête pour étouffer l’affaire.
Nemausus
14 février 2011 @ 19:26
décidémment Michael publie son message 220 de partout comme si celui-ci était la preuve irréfutable que le comte de Chambord avait pris le parti des Orléans…
nul besoin de répondre à ce message…tout simplement parcequ’il a déjà été répondu à cela… mais comme tout bon orléaniste qui soit, Michael ne prend jamais en compte les réponses et rabache les mêmes erreurs plusieurs fois….
cela me rappelle un autre orléaniste qui radote constamment … bizarre bizarre ! :)
neoclassique
14 février 2011 @ 21:46
Nemausus
Oui, effectivement Michaël est un adepte du »copier-coller » chaque fois qu’il croit avoir trouvé un argument choc mais qui fait chaque fois « pschitt » parce qu’il ne résiste pas à l’exactitude des faits historiques!
Mais reconnaissons lui au moins le mérite de la témérité en revenant chaque fois à la charge pour essayer de nous convaincre alors que son comparse lui a un registre lexical politiquement creux qui se résume aux 4 mots suivants: dauphin, petit dauphin,avenir de la France et, bien sûr, ESPERANCE!!!
Aramis
15 février 2011 @ 09:36
Néoclassique, 221, je vous remercie, mais les mémoires du baron Lambot, secrétaire du prince de Condé, ne sont pas sur Gallica…. ils sont réédités ?
Paul-Emmanuel
15 février 2011 @ 15:19
Capreolus (200) : j’approuve pleinement votre opinion sur les orléans : ils donnent tout son sens à l’expression « fin de race ». Il suffit de voir l’inexistant « comte de Paris » ou d’écouter le très limité « duc de vendôme » pour être convaincu que même si les français se passionnaient pour un éventuel rétablissement de la monarchie, la simple vision de ces deux personnages ferait retomber le soufflé.
Aramis
15 février 2011 @ 19:31
Paul Emmanuel, je ne crois pas avoir jamais entendu de telles paroles sur Louis/Luis de la part d’orléanistes. Parce qu’il n’est pas concerné par ce grief, me direz vous peut être…? quoiqu’il en soit, ce n’est guère élégant de votre part et fort désobligeant. Mais vous n’êtes pas le premier…
Mais les légitimistes que je lis sur ce site ont souvent en commun une violence d’expression dont, à force de l’employer entre eux, peut être, et en tout cas sur le site, ils ne perçoivent peut être plus le caractère… disons extrême… Ils pourraient dire les mêmes choses sur un ton moins sectaire. Ils y gagneraient en crédibilité.
cristiano
15 février 2011 @ 22:59
J’attend toujours une réfutation sérieuse dans le fond et courtoise dans la forme des arguments évoqués par moi en 212 et des antérieurs;au lieu de cela, suivant une habitude que j’ai toujours constaté depuis qu’iml m’arrive de lire les contributions espagnolistes à ce blog,la pratique constante de botée en touche, de la pirouette,du faux et énorme « scoop » historique (plus c’est gros ,plus ça marche !) et l’injure à fleur de plume (pauvres Micahel,Aramis et autres qui restent polis et stoiques devant les avalanches d’insultes orchestrées qui n’ont d’autre but que de les décourager et leur faire vider la place ).Mais de vraie discussion ,point. Je doute que continuer soit utile(je sens déjà ces messieurs frétiller :un de moins,peuvent-ils se dire …).
Donc prouvez vos dires , chers messieurs, sur la soi disant intention du duc de Bourbob de faire du comte de Chambord son héritier,ce que je n’ai lu dans aucune étude concernant cette affaire , dont je vous concède qu’elle n’est pas claire et qu’il faudrait attribuer s’il était toujours vrai et suffisant dans la recherche de la vérité de désigner « ceux à qui profitent le crime « …Cette triste affaire est probablement bien plus complexe que cela , mais en l’espèce elle produit un beau rideau de fumée dans les questions qui nous occupent ici !
Quand à la suspition -le procès d’intention – d’intention d’assassinat duc petit duc de Bordeaux par Louis-Philippe , elle révèle bien une tactique constante.Puisque vous y êtes, ces infâmes , ces traitres, ces perfides,ces régicides d’Orléans (les adjectifs habituels ,en somme) n’auraient ils pas ,en cherchant bien dès l’époque du régent,cherché à supprimer le jeune Louis XV ? Certes ,comme je l’ai écrit,le Régent fut fidélissime à son jeune et royal neveu mais je ne serais pas surpris qu’on trouve l’hypothèse un beau matin en guise de pirouette permettant de ne pas discuter un argument de l’adversaire .
Nemausus
16 février 2011 @ 09:58
Aramis,
A vous lire, devrions nous considérer les paroles hargneuses, mesquines et pleines de fiel des orléanistes concernant le duc d’Anjou et sa famille comme des paroles d’amabilité et angéliques ?
c’est l’hôpital qui se fout de la charité !
Cristiano,
répondre à votre message ce serait se répéter à l’infini…ayez la curiosité d’aller voir dans les archives de Régine les réponses déjà faites sur ces sujets !
Ensuite les légitimistes répondront à vos questions quand les orléanistes feront de même ! et vu le nombres de questions laissées sans réponses par vos collègues, les légitimistes ont une large marge d’avance !
Michael
16 février 2011 @ 10:26
eh oui, Cristiano, on résiste.
Mais nous ne disposons pas de temps comme Néoclassique, Nemausus et les autres. Nous travaillons pour nous et aidons nos princes. J’ai beaucoup d’amertume quand je vois qu’un travail de longue haleine peut-être gâché par des gens qui passent leur temps à dénigrer à tort et à travers le travail des autres.
Paul-Emmanuel
16 février 2011 @ 10:39
Aramis (226), permettez moi de sourire devant votre indignation, surtout en lisant votre couplet sur le prétendu sectarisme des légitimistes. « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi » (Saint-Luc, 6, 41)
Aramis
16 février 2011 @ 11:49
229 Michael, non rien n’est gâché… si les princes d’Orléans ont la volonté et la capacité (intellectuelle, rayonnement médiatique, … etc.) de reprendre un rang de premier plan dans la vie de la nation, les rodomontades des légitimistes n’y pourront rien dès lors qu’elles ne s’appuient pas sur une volonté identique de Louis d’assumer pleinement le rôle politique inhérent au rang dynastique dont il se prévaut.
C’est celui qui aura les mains dans le cambouis français que les Français reconnaîtront toujours pour leur prince légitime, si j’ose dire. Aux Orléans de l’assumer s’ils veulent continuer à être ainsi reconnus.
Aramis
16 février 2011 @ 11:54
Paul-Emmanuel, je ne crois pas avoir jamais tenu envers Louis de propos discourtois et moins encore méprisants. Mais je suis prêt à recevoir la preuve contraire si vous la trouvez dans mes messages… pour faire le mea culpa auquel vous avez la grâce de m’inviter…
neoclassique
16 février 2011 @ 17:10
Aramis 224
Allez sur le site Abebooks.fr, vous y trouverez l’exmplaire du livre du baron Lambot.
Il y a un exemplaire en vente
c’est un livree très rare
good luck!
neoclassique
16 février 2011 @ 17:20
Christiano 227
eh bien, cher Monsieur, mes dires sur le complot ayant visé à assassiner le prince de Condé parce que ce dernier, outré qu’il était par le comportement de Louis-Philippe qui avait usurpé le trône, envisageait de tester au profit du duc de Bordeaux, je les prouve en vous invitant à lire le livre du Baron Lambot, secrétaire du prince de Condé et intitulé: 3 ans au Palais Bourbon.
Et après, nous pourrons en reparler.
Bonne lecture!
Audouin
16 février 2011 @ 18:27
Il est exact que le duc de Bourbon avait songé à léguer sa fortune au jeune duc de Bordeaux. Il dut renoncer à son idée pour deux raisons:
1°) appelé au trône de France, Henri ne pouvait pas relever le titre de prince de Condé, alors que c’était la condition mise par le duc de Bourbon pour hériter de Chantilly…
2°)On sait qu’à l’avènement du Roi, ses biens deviennent automatiquement la propriété de l’Etat. Le nouveau souverain n’abandonne pas seulement son nom d’apanage mais sa fortune. Moyennant quoi, il devient « de France ». Il est vraisemblable que si le Comte de Chambord était monté sur le Trône de France en 1849 ou en 1873, le Château de Chambord aurait été réuni au Domaine. Sauf modification de la loi…
Ce qui veut dire que si les d’Orléans étaient appelés à régner – ce qu’à Dieu ne plaise – ils devraient pour pouvoir s’appeler « de France » remettre leur fortune ou ce qu’il en reste à l’Etat. Rien pour le moment, absolument rien, ne les autorise à s’approprier ou à se laisser donner le beau nom de France qui ne leur appartient pas.
Messieurs d’Orléans, le nom de France n’est pas gratuit!
Il est même comique de voir certains orléanistes dont le zèle n’a d’égal que l’ignorance écrire: « Jean d’Orléans, Fils de France ». Ou il est Orléans, ou il est « fils de France », mais il ne peut être les deux à la fois…Pour faire bonne mesure, ils croient bon d’ajouter « Prince de France », ce qui est une pure invention. Ce titre n’a jamais existé dans la Maison de France. Et dire que c’est eux qui se prétendent légitimistes…
Audouin
neoclassique
16 février 2011 @ 23:53
Christiano 227
aucun rideau de fumée, aucun embarras, aucune gêne à aborder la question de l’assassinat du duc de Bourbon.
Au contraire, je vous ai même indiqué le livre à lire (234).
Quand moi, j’affirme quelques chose,j’ai validé mes sources au préalable. Et je suis prêt à en discuter
Et je suis sûr de ce que j’affirme.
Et j’ai encore d’autres livres à vous faire lire avec des preuves ACCABLANTES CONTRE LOUIS PHILIPPE
Et j’ai même le pamphlet que Louis-Philippe a fait publi& allant jusqu’à oder dire que le duc de Bordeaux était un bâtard.
Croyez moi nous ne sommes pas en reste pour dénoncer les forfaitures multiples et mal connues des Orléans contre les Bourbon. Bien au contraire
Michael
17 février 2011 @ 09:21
« C’est celui qui aura les mains dans le cambouis français que les Français reconnaîtront toujours pour leur prince légitime »
Aramis, je crois que c’est vraiment la volonté de Prince Jean et je pense sincèrement et de manière réelle que les choses se feront ainsi…
neoclassique
17 février 2011 @ 11:36
Audouin 235
bien sûr vous avez raison avec des questions de titulatures dont certains affublent le duc de Vendôme
Mais allez faire comprendre cela au carliste qui lui tient lieu de chambellan d’opérette et qui ne cesse de les multiplier de manière aussi absurde que ridicule
Aramis
17 février 2011 @ 21:40
Merci neoclassique pour les renseignements sur le livre du baron Lambot. Naturellement, il faut recouper les sources.
Le document du duc d’orléans, futur Louis-Philippe, exprimant les doutes sur la légitimité du duc de Bordeaux dont vous parlez est « trouvable » sur le site gallica. J’ai été étonné de trouver une telle publication (je ne sais plus ce que j’avais tapé : quelque chose comme « louis-philippe » et « duc de bordeaux »).
Aramis
17 février 2011 @ 21:47
Le beau nom d’Orléans, avec le prestige qui lui est afférent, depuis Monsieur, frère du roi, suffit aux personnes intéressées par la royauté à définir leur place dynastique (première ou soixante dixième et quelques, selon les options) et indiffère à tous les autres citoyens…
Ce beau nom devrait donc suffire à cette famille en effet….
Aramis
17 février 2011 @ 21:57
suite à mon message 231
voici le lien :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6102213c.r=louis+philippe+duc+de+bordeaux.langFR
mais ce pamphlet peut il être de Louis Philippe, alors roi des français ? je le croyais si peu que, me fondant sur mon seul souvenir, j’ai dit dans mon message précédent, qu’il s’agissait d’un pamphlet du duc d’orléans futur L-P (et même encore cela me paraîtrait peu croyable), alors que cela est fait au nom de L-P.
Ou est-ce une provocation d’on ne sait qui ?
Il y a la qq chose qui m’échappe… je pars à la découverte mais si qq’un peut éclairer ma lanterne qu’il n’hésite pas…
Aramis
17 février 2011 @ 22:04
http://www.heraldica.org/topics/france/birth_bordeaux.htm
si on va vers la fin de la page, on a le texte de la protestation, faite en 1820 donc bien par le duc d’orléans. Toutefois on voit qu’il s’agit d’un texte paru d’abord en Angleterre et resurgi en 1830 (commentaires en anglais au milieu de page)… bizarre, bizarre… est ce vraiment de LP ?
neoclassique
17 février 2011 @ 22:50
Aramis 242
mais non pas du tout, il est connu de tous que le duc d’Orléans a émis dès la naissance du duc de Bordeaux des doutes sur sa légitimité. C’est même pour cela que la duchesse de Berry avait demandé que l’on ne coupe pas le cordon de l’enfant avant qu’il n’ait été vu par des témoins au dessus de tout soupçon ( on choisit un garde national du nom de Lainé). Malgré cela le duc d’Orléans continua de douter car avec cette naissance il voyait ses espoirs d’accession au trône s’effondrer. Il fut même jurer au maréchal Suchet que l’enfant était bien légitime. Ce qui ne l’empêcha pas de publier sous le manteau en Angleterre le pamphlet en question en 1820 et de la refaire rééditer en 1830 pour invalider la candidature au trône du jeune prince en affimant cette fois qu’il était un bâtard.
Fallait tout de même le faire!
Et on se demande ce dont les Orléans n’ont pas été capables pour s’asseoir sur le trône!
PS: j’ai un exmplaire dans ma biliothèque comme « pièce à conviction » dans mon procès contre les Orléans
Aramis
18 février 2011 @ 11:42
Oui, mais est-on certain de la paternité de ce texte ? La re-publication sous le titre « le duc de Bordeaux batard » au moment où le prince est devenu roi me parait difficilement pouvoir être attribuée à L-P, non ? certes, le titre était au moins accrocheur (et révélait l’essentiel de la protestation) pour ceux qui ne liraient que ça, mais tout de même…
Michael
18 février 2011 @ 13:18
Néoclassique
« PS: j’ai un exmplaire dans ma biliothèque comme « pièce à conviction » dans mon procès contre les Orléans. »
Cette citation prouve que vous traitez l’histoire comme une affaire personnelle
marie-françois
18 février 2011 @ 19:25
Aramis
Ce duc d’Orléans qui « ne bougeait pas mais qui avançait » était bien considéré, sous la restauration, par les membres de la branche ainée comme le premier successible aprés eux. D’ou son intéret à etre present à la naissance du fils de la duchesse de Berry.
CQFD
neoclassique
18 février 2011 @ 22:37
Aramis
il n’y a aucun doute que ce pamphlet a été publié avec l’accord plein et entier du roi citoyen qui en est soit l’auteur soit le commanditaire. Il fut même déposé à la bibliothèque royale.
il lui fallait trouver une seconde excuse pour invalider l’héritier légitime et justifier son usurpation.
cristiano
19 février 2011 @ 16:21
Quoiqu’il en soit des préventions que Louis Philippe aurait pu nourrir en 1820 autour de la naissance du duc de Bordeaux(dont les témmoignages, la publicté de la naissance et l’évidence même montrent qu’elles eussent été infondées),le temps l’avait fait évoluer et il avait su tirer la leçon de l’échec final de 1848 .
Dans une lettre à Prosper de Barante ,Guizot citait in extenso les propos suivants (ou une lettre,je ne sais) de l’ancien roi (9 juillet 1850):
« Mon petit-fils(NB:le comte de Paris,futur « Philippe VII »),ne peut régner au même titre et aux mêmes conditions que moi,qui ai fini par échouer.Il ne peut être que roi légitime,soit par la mort,soit par l’abdication de Monsieur le duc de Bordeaux,soit à son tour.Mais je n’ai ,quant à présent,ni résolution à prendre,ni démarche à faire.Je n’ai qu’à attendre.C’est un grand mal que la désunion de la maison de Bourbon (NB:dans laquelle il comptait les Orléans);je n’y ajouterai pas la désunion de la maison d’Orléans.Il faut que tous les miens soient de mon avis.Tous mes fils en sont.Mais ce n’est pas tout.Il faut du temps.Il me faut du temps ». Ces dernières phrases faisaient,je pense, allusion à la duchessse d’Orléans,belle-fille du roi, peu favorable à la fusion et à la reconnaissance par les Orléans de la légitimité et de l’antériorité des droits du duc de Bordeaux ;la princesse était d’autant plus influente qu’elle incarnait le souvenir du duc,accidentellement décédé en 1842 en pleine popularité et qu’elle était la mère de l’héritier.
cristiano
19 février 2011 @ 20:39
Je viens de lire le document inséré en 242 par Aramis.
Je ne vois pas comment Néo-classique peut affirmer sans nuances ni doute ( 243) que Louis-Philippe en était l’auteur.
Il me semble que si cela avait été le cas , il eût soigneusement évité de compromettre son nom de façon aussi éclatante dans la manoeuvre.En 1820 c’était de nature à lui occasionner pas mal d’ennuis et d’augmenter l’hostilité de Louid XVIII à son égard.Le document anglais dit bien que le prince alla aux Tuileries désavouer publiquement la paternité de ce document mais que toutefois le roi « lui parla avec sévérité ».Ce qui est certain, c’est cette dénégation et la signature,même à regret ,de l’acte de naissance par le duc d’Orléans ,quelques heures à peine après la naissance.
La réédition d’août 1830 pose un problème plus délicat mais qui me semble indépendant de l’identité de l’auteur du document.Normalement cette réédition aurait dû être désavouée par le nouveau roi de juillet de façon identtique à sa dénégation de 1820 et il semble, d’après les pièces qui nous sont présentées , qu’il ne l’ait pas fait, ce qui est un peu inélégant malgré les conditions très délicates pour ne pas dire précaires de son accession au pouvoir.On remarque toutefois que ni le roi ni même le gouvernement assez « néo-jacobin » de Lafitte ne crurent bon de déférer à la Chambre des Pairs et aux Députés les « faits » allégués à savoir la supposée naissance illégitime du duc de Bordeaux.Or c’était explicitement ce que recherchaient les auteurs de la réédition .Le document sombra sans doute assez vite dans un certain oubli dans cette époque troublée où les émeutes continuaient,parfois initiées par les amis du Premier ministre Lafitte ,à l’autorité nulle et débordé par les siens.C’est de ce côté qu’il faut sans doute rechercher,sinon forcément les auteurs de la « Protestation » de 1820 (quoi que c’était bien dans la pratique des factieux » libéraux » de l’époque) mais en tout cas sa réédition.L’utilisation du nom de Capet , par analogie aux Stuart britanniques exilés par la « glorieuse révolution » de 1688 comparée trait pour trait aux « trois glorieuses » de juillet 1830, me parait un indice assez fort.Jamais les Orléanistes et encore moins le roi Louis-Philippe n’auraient employé ce terme issu de la phraséologie jabobine et qui englobe , par définition,toutes les branches capétiennes,Bourbon-Orléans compris.
Encore un pétard mouillé et une nouvelle accusation sans preuve,je le crains …
Alexis R
19 février 2011 @ 23:03
Michael (245),
Vous en doutiez encore? Cela justifie tous les excès…
Au plaisir de vous lire,
Alexis R
neoclassique
20 février 2011 @ 18:46
Christiano 249
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre propos fort bien argumenté et j’y réponds volontiers.
Je comprends votre argumentation qui se tient.
Mais la mienne est différente.
Je veux bien, pour vous être agréable, mettre de côté le rôle du duc d’Orléans dans l’édition de 1820. Mais la question est tout autre pour la réédition de 1830 car le duc d’Orléans est alors devenu Louis-Philippe, roi des français. Et si Louis-Philippe n’est peut-être pas l’auteur de ce pamphlet, il est en, si ce n’est l’inspirateur, du moins le complice car il n’a jamais à ma connaissance, ni désavoué, ni interdit sa publication. Ce qu’aurait parfaitment pu faire alors la censure qui n’a cessé de frapper d’interdit, de procès et de condamnations toutes les publications légitimistes comme la famesue revue La Mode qui était contrainte à uiliser des anagrammes ou des pseudonymes pour parler de la famille royale alors exilée par ordre du roi citoyen.
Aramis
21 février 2011 @ 21:40
Néoclassique, de là à parler de complicité, il y a un pas qu’on ne peut franchir en droit… mais bon la chose intrigue et j’avoue ne pas avoir surmonté mes interrogations sur les conditions étranges de cette réédition…
francois
24 février 2011 @ 04:10
Je prends tardivement connaissance des presentes discussions.
Je releve les commentaires de Pierre-Yves (94) et de ses efforts pour evoquer l’objectivite de la Republique en ce qui concerne notre passe revolutionnaire et royal. Il est manifeste toutefois qu’en depit de condamnations de circonstances des desastres de la Revolution, pour sauver la face, la Republique n’a jamais manifeste de scrupules a conserver le butin herite de ses crimes.
-Aramis (214)D’apres lui le duc d’Aumale a fait bon usage des biens recus du Prince de Conde. Compte-t-il
mettre a l’actif de ce bon usage l’immobilisation arbitraire a Chantilly de la commode de la chambre de Louis XVI a Versailles scandaleusement privee sans recours de son plus bel ornement? Il est vrai qu’a l’epoque dans le contexte general du saccage de Versailles par Louis-Philippe peu soucieux de notre patrimoine, une mutilation de plus ou de moins comptait peu. Louis-Philippe sauveur de Versailles!!! Les legendes ont la vie dure et il ne manque pas de gogos pour assurer leur survie.
Francois
neoclassique
25 février 2011 @ 12:27
François
tout à fait d’accord avec vous sur le sort de cette sublime commode de la chambre privée du roi à Versailles, exilée à Chantilly où personne ne la remarque.
Alors qu’elle retrouvait somptueusement sa place dans cette chambre doyale dont le vide fait pitié….
francois
25 février 2011 @ 13:44
Le code civil donne trop de pouvoir au droit de priorite. Les animaux en sont victimes, qui sont consideres comme des objets. Quant aux biens materiels, meubles ou immeubles, on devrait reconnaitre qu’il y a des priorites qui devraient limiter le droit des proprietaires. Il y a des objets, des monuments, des sites auxquels leur valeur historique, artistique conferent une ame et des droits qui devraient engendrer des obligations s’imposant aux proprietaires. La difficulte est evidente qui se poserait aux interventions souhaitables.
Je laisse ce soin aux juristes, mais le principe devrait finir par etre reconnu. Qu’un individu abuse de son droit de propriete pour geler indefinitivement le destin de la commode de Louis XVI porte tort tant au chateau de Versailles, qu’au public et au destin de ce meuble auquel on devrait un minimum de respect. A l’epoque du duc d’Aumale cette decision semblait moins scandaleuse que de nos jours. D’une part comme je l’
ai dit dans le contexte des bouleversements de Versailles par Louis-Philippe, et aussi car de nos jour l’accent est mis sur la restitution des appartements dans leur etat d’Ancien Regime alors qu’a l’epoque il n’etait question que de detruire cet etat. Ne pourrait-on pas envisager juridiquement de moduler le statut de cette commode en fonction de l’evolutions des « moeurs ». Bien entendu la loi ne doit pas etre autoriser a suivre la mode, mais il y a quelque chose d’abusif a pouvoir juridiquement figer la societe a une epoque donnee? La loi Malraux donnant vie au remeublement de Versailles a ete un pas dans la bonne direction, rappelant d’exil dans des lieux ou ils n’avaient rien a y faire quantite de meubles de Versailles.
Francois
francois
25 février 2011 @ 13:49
Je voulais dire dans la premiere ligne « au droit de PROPRIETE ». sorry.
Et plus loin « la loi ne doit pas etre AUTORISEE a suivre la mode », resorry.
Francois
marie-françois
25 février 2011 @ 17:46
François (253)
Modérez vous un peu car ce qui est outré est insignifiant.
Alexis R
26 février 2011 @ 22:34
François (253 et 255),
Je suppose que votre raisonnement serait le même si la commode se trouvait dans une collection outre-Atlantique, n’est-ce pas?
Et, sans les travaux de Louis-Philippe, que resterait-il de Versailles aujourd’hui?
Alexis R
Padraig
27 février 2011 @ 12:42
Francois
La pathologie « anti-O » a encore frappé… ;-) désolé pour vous. Les obsessions, ça se soigne, mais c’est long à guérir !
Alexis R, je suis admiratif pour vos soins, mais son cas ainsi que celui de quelques autres paraît désespéré… Qu’auraient ils à dire ou écrire sur ce site si la Famille d’Orléans n’existait pas ?
neoclassique
27 février 2011 @ 13:21
Alexis
ce n’est pas Louis-Philippe qui a « sauvé » Versailles comme d’aucuns le disent.
Au contraire, beaucoup disent qu’il l’a massacré en cassant tous les appartements princiers et faisant déposer la plupart des boiseries et cheminées pour sacrifier au goût historiciste de l’époque. Je partage cet avis.
Par ailleurs, l’Empire et la Restauration s’en étaient préoccupé bien avant lui! soyons objectifs dans cette histoire
neoclassique
27 février 2011 @ 13:23
Alexis
celui qui a sauvé Versailles, oui, là vraiment le terme peut être employé, c’est le milliardaire américain Roosevelt au début du XXe siècle car, à cette époque, le château menacait vraiment ruine.
neoclassique
27 février 2011 @ 13:29
François 256
bien entendu, je souscris tout à fait à votre proposition d’envisager un dépôt de la célèbre commode de Riesener dans la chambre privée du Roi à Versailles.
Mais savez-vous que, si une telle formule était rendue possible, les Orléans, constatant que le testament du duc est cassé, ses volontés n’étant pas respectés, en seraient déclaré héritiers.
Et après les multiples ventes et cessions des Orléans, on ne sait que trop à quelle nouvelle vente à l’encan cela conduirait! Alors finalement il vaut mieux que la commode reste à Chantilly, au moins là , elle est en lieu sûr, à l’abri des convoitises financières de la branche cadette.
Juliette
27 février 2011 @ 13:44
neoclassique 261:
N’étaient-ce pas plutôt les Rockfeller qui ont financé la toiture de Versailles après des détériorations pendant la guerre?
marie-françois
27 février 2011 @ 14:45
Louis Philippe a donné une fonction à Versailles qui n’en avait plus depuis 50 ans, en créant un musée de l’histoire de France;
On ne fait pas d’aménagement sans modification, Neoclassique.
francois
27 février 2011 @ 15:53
Neoclassique 262. Vous avez malheureusement entierement raison. Pierre Lemoine reconnaissait que meme si un Orleans ayant droit donnait son accord aujourd’hui pour une solution quelconque au sort de cette commode rien ne pourrait garantir qu’un de ses successeurs ne remettrait pas tout en question plus tard. Pierre Verlet n’etait pas contre le recours a des copies quand le meuble etait indispensable mais hors d’atteinte.
Par contre je vous trouve trop timide quand vous dites que « beaucoup disent qu’il l’a massacre en … ». Ce n’est pas une legende!! C’est un fait verifiable piece par piece.
Alexis R (258) et Padraig (259). Je ne me fais pas beaucoup d’illusions mais je trouverais passionnant de vous voir appuyer votre hostilite systematique pour UNE FOIS SUR DES EXEMPLES CONCRETS que vous ne consentez pas a nous devoiler. Ce serait mieux servir votre cause que vos sorties indignees. Vous vivez dans un monde de fantasmes ou personne s’appelant Louis-Philippe n’a jamais impitoyablement arrache les cheminees, les boiseries, les glaces, les trumeaux, des grands appartements mutiles, n’a entierement detruit les appartements princiers de l’aile du midi, n’a entierement curete aussi l’aile du nord ni n’a fait fanatiquement la chasse aux fleurs de lys jusque sur les meubles. Les cheminees, il a fallu les faire revenir du Louvre a notre epoque quand des responsables plus consciencieux ont voulu reparer les degats. Malheureusement les boiseries ont ete brules par les Prussiens en 1870/1871 et les destructions des ailes du midi et du nord seront pour toujours irreparables. Voyez les appartements du Dauphin au rez de chaussee sous les appartements de la Reine, les petits restes de boiseries epargnees, pres des fenetres, suffisent a nous en donner le regret.
C’est facile d’evoquer la « pathologie anti O » quand on n’a aucun argument. « Sans les travaux de LP que resterait-il de Versailles aujourd’hui »? Il resterait aussi tout ce qu’il n’a pas detruit. Pourriez-vous developper et justifier vos affirmations? Je ne trouve chez Marie-Francois, Alexis R et Padraig qu’une belle unanimite dans les invectives gratuites qui vont de pair avec une totale absence d’arguments concrets. C’est a se demander s’ils savent meme ou est Versailles.
Ils doivent le confondre avec le dernier Mac Donald recemment ouvert dans leur quartier.
Ce que LP a fait, pas besoin de l’examiner n’est-ce pas? S’il l’a fait, c’est automatiquement bien et le critiquer, c’est faire preuve de pathologie anti O, tout simplement! Na! L’objectivite est victime de leur fanatisme. Je ne me fais pas d’illusions sur les justifications qu’ils pourraient etre en mesure de donner en supposant qu’ils en aient jamais l’intention car ca ne fait pas partie de leur systeme de pensee. C’est si amusant de recrire l’histoire, n’est-ce pas Messieurs les Hagiographes de LP. Malheureusement les faits ont la tete dure et ce ne sont pas des « obsessions ». Si ce n’etaient que des obsessions, la tache des conservateurs des XXeme et XXIeme siecles serait simplifiee et singlierement moins onereuse et notre frustration en visitant Versaille moins douloureuse. Mais, que voulez-vous, ce qui est ecrit dans le Coran Orleaniste ne doit pas etre discute meme si les faits le contredisent. Un seul recours, la Fatwah
contre les « anti O obsessionels » et la question est reglee. Je ne suis pas contre un debat sur le sujet mais
les contradicteurs semblent un peu indigents. Toutes les epoques ont eu leurs travaux avec leur part de vandalisme. Louis XV a fait detruire l’escalier des Ambassadeurs et la Petite Galerie de Versailles ainsi que les fresques du Primatice a Fontainebleau. C’est infiniment regrettable mais c’etait parceque la vie s’y continuait tandis qu’a Versailles c’est le Palais qu’il faut preserver, d’ou la vie s’est retiree le 6 Octobre 1789 et est reste fige comme Pompei pour la satisfaction de notre emerveillement et de notre curiosite.
Francois
francois
27 février 2011 @ 16:17
« Sans les travaux de LP il resterait tout ce qu’il a detruit ».
C’est bien sur ce que je voulais dire!
Il a aussi detruit le plafond voute de l’escalier des princes, chef d’oeuvre de l’art et de la technique de stereotomie pour le remplacer par l’ecrasement d’un lourd plafond a caissons sature de patisseries.
C’est un livre entier qu’il faudrait ecrire pour faire l’inventaire du saccage de Versailles par Louis-Philippe. Mais, attention a la censure! Car la pensee correcte enseigne que ce ne sont pas les creations de Louis XIV, Louis XV, ni Louis XVI que l’on admire a Versailles,(comme Alexis R l’a si bien compris) mais l’oeuvre geniale du Grand Timonier Louis-Philippe (D’ou la censure car… il ne convient pas d’y regarder de trop pres). Je n’arriverai donc jamais a me moderer…et pourtant le grand sachem Marie-Francois me l’avait conseille dans sa grande sagesse.
Francois
Francois
cristiano
27 février 2011 @ 23:29
A neoclassique et Aramis:
Je suis heureux de voir Néoclassique ramener son propos initial à ce qui en effet fait problème(la réédition de 1830).Bien entendu le terme de « complicité » me parait abusif mais il faudrait pour achever d’en décider une étude historique complète et dépassionnée sur cet intéréssant phénomène de désinformation à usage politique (c’était sans doute relativement nouveau mais nous avons vu bien pire,depuis lors…).
En tout cas ces échanges montrent que ce genre de discussion pourrait être très positive si on ne décelait pas trop souvent sous certaines plumes une volonté de destruction systématique,peu propice aux études historiques ( l’hagiographie n’étant pas à conseiller non plus , évidemment).Mais je comprends bien qu’il est difficile d’écarter les passions, aussi bien positives que négatives .Ces sujets que d’autres pourraient considérer comme relevant d’autres temps n’ont pas fini de passionner un certain nombre de Français,et d’autres apparemment!
francois
28 février 2011 @ 04:28
Bien sur il fallait lire Rockefeller et non Roosevelt. Neoclassique a fait un lapsus qui ne change rien a l’argumentation.
Marie-Francois 264. Versailles evoque pour le monde entier le palais des rois de France. Le musee de l’histoire de France, coucou dans le nids d’un autre n’evoque pratiquement rien pour personne en comparaison et ne justifie pas ce que vous appelez pudiquement des « modifications », qui sont en fait des MUTILATIONS
impardonnables. Quel besoin avait-il d’arracher les cheminees pour ne citer qu’un petit exemple?
De toutes facons, si a son epoque LP avait juge, pour des raisons principalement politiques, indispensable ce musee il est bien evident que la priorite revient a notre epoque a la remise en etat du palais des rois. S’acharner a imposer la priorite du musee sur le palais est un anachronisme qui n’a plus cours dans aucun autre site, comme Fontainebleau, Compiegne ou autres. Bien sur pour admettre ce bon sens il faut depouiller le fanatisme systematique des sectateurs de Louis-Philippe.
Neoclassique (260), puis-je me permettre de vous demander de preciser en quoi Napoleon et la Restauration auraient sevi a Versailles. Il est vrai que Napoleon avait eu l’idee de « reameneger » Versailles, mais ses projets sont restes sur le papier, quant a la Restauration elle n’a procede qu’a l’arrangement discret d’un appartement pour la duchesse d’Angouleme. La marque de Napoleon par contre est visible au Grand Trianon, personne ne lui en fait le proces, et celle de la Restauration a quelques degats dans le parc. Napoleon a mis a mort Marly, mais nous sortons du sujet.
Francos
neoclassique
28 février 2011 @ 09:32
François,
merci de tous vos posts auxquels je souscris 5 sur 5
et merci d’avoir rectifié mon lapsus sur Rockefeller
Les destructions de Louis-Philippe sont irréversibles et irrémédiables pour le plupart. c’est navrant car certains des plus beaux décors du XVIIIe ont disparu pour satisfaire la mégalomanie historique ru roi citoyen
Pour répondre à votre question sur Versailles sous l’Empire, Napoléon avait prévu de redistribuer tous les grands appartements pour lui et l’impératrice Marie-Louise et toutes les soieries, jamais placées, avaient été tissées àLyon pour tendre les murs car les décors du XVIIet XVIII auraient disparu pour la plupart.
Quand à la restauration, Louis XVIII avait l’intention d’y réinstaller la cour et toutes les fleurs de lys sans exeption ont été restituées à sa demande expresse. Les seuls fleur de lys originales datant de l’ancien régime se situent dans les tribunes de la chapelle près de l’orgue. les grands appartements ainsi que ceux de service avaient également tous été réaffectés.
je vous félicite pour votre passion patrimoniale, elle recouvre exactement la mienne. Dieu merci aujourd’hui, il y a beaucoup de rachat du mobilier d’origine de versailles et le Mobilier national va effectuer à l’automne prochain un grand dépôt de mobilier versaillais retrouvé dans les énormesréserves du MN. Et il ya là, je crois savoir, des pièces majeures. Alors attendons avec patience et espérance!
Bien à vous
francois
28 février 2011 @ 09:34
Padraig (259), vous avez pose une question. Il faut y repondre naturellement. Qu’auraient certains a dire ou ecrire sur ce site si la branche Orleans-Iznogoud voulait bien rester a sa place de cadette? Vous avez parfaitement raison, beaucoup moins evidemment.
Francois
Padraig
28 février 2011 @ 12:45
Toutes ces « informations » y compris les erreurs de syntaxe ou onomastiques font partie des dossiers « à charge » constitués par le trop fameux juge d’instruction avoué qui se prend pour un historien.
Celui-ci passe son temps à donner des leçons de sérieux aux autres, sûr qu’il est de sa supériorité devant le « grand public » qu’il pense en attente de ses sentences anti-Orléans à travers les âges et à propos de tout et de rien.
Encore une fois, y a-t-il un médecin sur ce site spécialisé dans les troubles psycho-obsessionnels ?
Notre juge d’instruction a trouvé (268) un greffier dans son camp qui tente de rectifier ses textes marginalement, quant à moi je ne le lis plus…
Bon courage au greffier du juge !
Padraig
28 février 2011 @ 12:56
francois 270
Il est vrai, que pour vous et vos amis, depuis les tribulations Beauffremont, puis celles du site Internet toujours mutique sensé remplacer l’ancien et pimenté par les aventures du crâne gyrovague… Vous avez tout le temps de nous encombrer sur ce site avec vos obsessions anti-Orléans présentes, passées et futures !
francois
28 février 2011 @ 13:51
Neoclassique,
J’attends avec impatience cette livraison de meubles sur laquelle je n’ai aucune informations. On n’y trouvera pas malheureusement ni la console de la meridienne de M-A qui est passee en vente en 1988 mais n’a pas ete rachetee. Il est vrai qu’elle avait atteint des prix stratospheriques. Ni le bureau plat de Louis XV en laque rouge (au Metropolitum Museum), ni son remplacant commande par Louis XVI sur le modele du fameux bureau a cylindre d’Oeben et Riesener (a Waddesdon Mannor), ni la commode et les deux encoignures a la suite (au chateau de Windsor)qui avaient ete commandes a Riesener en remplacement des medaillers de Louis XV qui ont reintegre leur place anterieure dans cette piece d’ou ils avaient ete chasses par Luis XVI soucieux de plus d’unite de style et de couleurs. Voila beaucoup de manquants pour une seule et meme piece: le cabinet interieur ou Cabinet d’angle. Il ne servirait a rien de continuer la liste douloureuse. Louis XV, Louis XVI et Marie-Antoinette etaient de grands artistes qui avec la collaboration des geniaux ebenistes du XVIIIeme siecle, pour beaucoup d’origine allemande, ont assure le prestige et le rayonnement mondial de l’art francais. Ce n’etait pas une epoque etroitement nationaliste, mais
ou l’ame francaise impregnait tous les artistes qui s’etablissaient en France quelle que soit leur origine. Un peu comme les grands couturiers de notre epoque. Il est bien dommage pour les Francais qu’ils ne puissent plus contempler en France meme ces chefs d’oeuvre. Sans compter la collection Wallace que de collections echappent a notre admiration! Il faut y compter la collection des peintures espagnoles de Philippe Egalite qu’il a expedie en Angleterre pour les y faire vendre faisant preuve d’un manque d’esprit patriotique scandaleux auquel certains auront certainement l’aveuglement de rendre hommage « quand meme »…!
Francois
Alexis R
28 février 2011 @ 16:12
François,
Votre bien poussive diatribe est un morceau d’anthologie. Pour le fanatisme dont vous m’accusez, je crois avoir trouvé mon maître.
Je me contenterai de sourire devant l’image d’un Louis-Philippe chasseur de fleurs de lys… avec un filet à papillons, sans doute?
Je vous conseille de relire le commentaire 257 de Marie-François, cela sera amplement suffisant comme réponse.
Pardraig (259), je crois que même les soins ne suffisent plus :-)
Bien à vous Padraig, et au plaisir de vous lire,
Alexis R
Padraig
1 mars 2011 @ 01:27
Alexis R
Merci pour vos messages. J’en suis à me demander si nous jouons un rôle positif en répondant à certains délires « anti-O. » à base de nappes trop froissées se mélangeant à des cheminées arrachées, à une chasse aux fleurs de lys à Versailles ainsi qu’aux visites critiquables d’un enfant avec sa mère à la plus grande ferme de France ou à la forme du chignon de la princesse, j’en passe et des meilleures…
Bref, je crains que nous finissions, involontairement, par entretenir leur pathologie en leur répondant sur les sujets qu’ils ont choisis…
J’admire la constance de Charles qui continue pour notre plus grand plaisir imperturbablement de nous informer et de faire vivre ce site par ses informations passionnantes sous leurs quolibets inintéressants.
En réalité, certains d’entre eux camouflent derrière des données historico-juridiques fumeuses et répétitives, des positions politiques ultra réactionnaires contre la Famille d’Orléans passées, présentes et futures. Données dont le peuple français se contrefiche en ce début de XXIème siècle.
Malheureusement pour eux, le prince Jean, comme d’autres membres de notre Famille royale avant lui, s’intéresse à la vie de son pays et de ses concitoyens dans laquelle il baigne au quotidien.
J’en connais qui ne lisent même plus certaines « contributions » et passent aux posts suivants !
Au plaisir de vous lire Alexis R, j’associe bien sûr Charles à ce souhait si vous me le permettez.
francois
1 mars 2011 @ 02:44
On se croirait dans la cour de recreation d’eleves de 4eme eructant des invectives ironiques et meprisantes a defaut d’avoir AUCUN ARGUMENT a deposer au debat comme d’habitude.
Francois
Nemausus
1 mars 2011 @ 10:54
Sans entrer dans les derniers débats que je n’ai pas suivi, je me rends compte que ceux qui crient contre le soi-disant pugilat contre les Orléans sont les premiers en général à tirer à boulet rouge sur le duc d’Anjou !
Ils parlent de « troubles psycho-obsessionnels » et souhaitent l’intervention d’un médecin : c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! commencez d’abord par vous occuper des TOC de vos propres amis qui rabachent constamment les mêmes histoires abracadabrantesques et invoquent des « espérances » à longueur de messages mielleux de courtisanerie et après vous aurez peut être le droit de venir voir ce qui se passe dans le camp adverse !
Quant à dire que les français se fichent des « données historico-juridiques fumeuses et répétitives, des positions politiques ultra réactionnaires contre la Famille d’Orléans passées, présentes et futures », Padraig oublie surtout de dire que les français aujourd’hui se fichent carrément de tout ce qui concerne une éventuelle restauration monarchique en France et à fortiori de ses Orléans !
neoclassique
1 mars 2011 @ 20:31
cher François,
j’ai grand plaisir à vous lire chaque fois, nous avons vous et moi la même passion patrimoniale autour de l’oeuvre de nos rois Bourbons. Mais ce voisinage sarcastique permanent des orléanistes est fort désagréable.
Demandez mon adresse mail à Régine ou donnez moi accès au vôtre et nous pourrons converser agéablement. Je vous dirais ce que je sais sur les réameublements de Versailles.
Bien à vous
francois
3 mars 2011 @ 08:32
Nemausus (58)
Eh oui, c’est deja de l’histoirs ancienne…
Mais tant pis. Je reviens sur la possibilite d’une restauration de la monarchie.
Je la crois impossible pour deux raisons:
– Ceux qui se nourrissent aux mangeoirs de la Republique ont l’experience suffisante pour etre inderacinables depuis l’epoque de la Convention (voir le decret des Deux Tiers) experts a utiliser tous les moyens, coups d’Etat, annulation d’elections,invalidations, etc pour se maintenir au pouvoir contre vents et marees. Copinage indestructible des anciens regicides, des accapareurs de biens nationaux jusqu’aux maffias des gaudillots de notre epoque.
– les rapports entre peuple et souverains sont affectifs, plus que rationnels, et ces rapports ont ete tues depuis trop longtemps. Meme si une Restauration etait accidentellement possible, elle serait artificielle et ne saurait durer.
J’ajouterai qu’un travail de conversion a la monarchie me semble au dela des forces humaines. Je n’en citerai qu’un exemple : les Zombies orleanistes sur lesquels les demonstrations historiques, juridiques ou autres glissent comme la pluie sur les plumes des canards en depit des evidences les plus manifestes.
Francois
Nemausus
3 mars 2011 @ 15:06
En effet François, il n’y a encore que Charles et ses amis pour être persuadés d’une prochaine restauration…. c’est sans doute la raison pour laquelle ils sont si hargneux envers le duc d’Anjou, craignant qu’il ne récupère la place qui lui revient de droit…. mais leur désillusion sera immense quand ils verront leurs princes vieillir puis disparaître à tour de rôle sans jamais ceindre la couronne qu’ils espèrent usurper une fois de plus !
Le duc d’Anjou est sans nul doute tout à fait conscient de la réalité politique de notre pays, tout comme nombres de ses partisans, en assumant uniquement son rôle de chef de la maison royale de France dite de Bourbon lors de cérémonie rappelant la grandeur de notre pays et de la dynastie qui a présidé sa destinée…. c’est déjà important à une époque où les français se soucient bien peu de leur histoire et à fortiori des descendants des rois de France !
Le prince ne se fourvoie pas dans des conférences (payantes) pour expliquer le « management capétien » de la France, thème tout à fait anachronique ! et dont seuls 150+1 pèlerins sont allés s’esbaudir en attendant la parole divine de leur prétendant ! :-)
mais chacun a ses marottes…
Capreolus
3 mars 2011 @ 17:52
Réponse à Michael (message n°215) –
Reprenons. Vous faites référence au discours du député Brun à la triubune de l’Assemblée nationale le 22 janvier 1875.
Puis vous citez le comte de Chambord donnant un avis approbateur sur le discours en question.
Et vous faites valoir que Brun regardait le comte de Paris comme légitime successeur du comte de Chambord.
Donc vous concluez, triomphant et exultant : c’est la preuve que le comte de Chambord reconnaissait le comte de Paris.
Mais ce n’est la preuve de rien du tout !
Vous transformez gratuitement une approbation générique en approbation spécifique. Dans l’extra
Capreolus
3 mars 2011 @ 17:57
Réponse à Michael (message n°215) –
Reprenons. Vous faites référence au discours du député Brun à la triubune de l’Assemblée nationale le 22 janvier 1875.
Puis vous citez le comte de Chambord donnant un avis approbateur sur le discours en question.
Et vous faites valoir que Brun regardait le comte de Paris comme légitime successeur du comte de Chambord.
Donc vous concluez, triomphant et exultant : c’est la preuve que le comte de Chambord reconnaissait le comte de Paris.
Mais ce n’est la preuve de rien du tout !
Vous transformez gratuitement une approbation générique en approbation spécifique.
Dans l’extrait que vus citez je ne vois nullement le comte de Chambord approuver la lecture que Brun est censé faire du droit dynastique.
Et quand bien même l’opinion du comte de Chambord aurait été celle que vous dites, ce n’est pas l’opinion du prince qui fait le droit.
Ou alors il faut reconnaître Henri VI Lancastre comme légitime successeur du roi Charles VI de France par volonté de ce dernier.
Quant à prendre les royalistes pour des idiots, les princes d’Orléans s’y emploient à merveille depuis 1883. Ce doit être là le management des cadets capétiens…
francois
4 mars 2011 @ 09:24
Regine,
Je vous dois des remerciements pour la transmission de mon adresse E-mail.
Francois
francois
4 mars 2011 @ 09:41
Les tenants du systeme n’ont toujours pas evolue depuis la revolution et il ne faut pas se fier a Raminagrobis. Les Francais protestant contre le scandaleux abus du decret des Deux Tiers se sont fait massacrer sur les marches de Saint Roch tout comme les Pieds-Noirs sans armes qui protestaient contre le siege affamant les habitants de Bab El Oued se sont fait tirer dans le dos rue d’Isly a Alger le 26 Mars 1962. 80 morts, et en 2011 toujours pas d’enquete. A defaut de balayer devant notre porte on se donne bonne conscience en condamnant les Turcs pour le genocide armenien ou le cingle Ghadaffy. Les Vendeens pourront toujours attendre. Les Irlandais sont plus exigeants. Si un jour la Republique se sentait en peril elle n’hesiterait pas a faire donner la force de la rue Transnonain. La democratie c’est bon pour les gogos. Alors la Restauration! Laissez moi rire!
Francois
Michael
4 mars 2011 @ 09:51
je pense que le comte de Chambord n’aurait pas approuvé ce discours s’il n’était pas d’accord avec son contenu.
il ne faut pas mépriser les ancêtres comme vous le faites.
Michael
4 mars 2011 @ 09:54
tiens je suis en train de lire L’ami du prince, le journal d’Alfred de Grammont et dès les premières pages nous assistons à une réconciliation de Msgr le Duc d’Orléans et le Duc de Parme au sujet de l’accident des préséances aux obsèques du comte de Chambord.
Et là toutes les affirmations de Néoclassique s’envolent comme des avions en papier. Et le duc de Parme reconnaissait bien Philippe VIII comme chef de la maison de France…
neoclassique
4 mars 2011 @ 10:46
Capréolus
Bravo pour votre démonstration cinglante de la vacuité des pseudo démonstrations que s’évertue laborieusement à faire Michaël avec une obstination qu’i convient de saluer à défaut d’en rire.
Capreolus
4 mars 2011 @ 14:47
Réponse à Michael (cf. message n° 285 et 286) –
Pour ce qui est de mépriser les ancêtres, les princes d’Orléans s’y emploient depuis les révolutions de 1789 et 1830 : ils ont avalisé le rejet pur et simple de la monarchie façonnée par leurs pères, et sur ses décombres ils ont établi leur trône de Juillet ou plutôt de chienlit.
La vraie piété filiale, pour des princes du sang de France, consiste à renvoyer l’usurpation de Juillet aux poubelles de l’histoire. Mais les princes au lambel n’en finissent pas de se pâmer sur l’héritage de grand-papa Louis-Philippe. Qu’ils le gardent si bon leur semble, mais que l’on n’ait pas l’impudence d’appeler « royalisme » la défense de pareils princes et pareil programme.
Quant à l’opinion que vous attribuez gratuitement au comte de Chambord, quand bien même elle serait ce que vous en dites – ce que démentent notamment Mgr Amédée Curé et le Père Bole – elle est dans l' »heureuse impuissance » de faire le droit.
Pour ce qui est du duc de Gramont, tour à tour bonapartiste et orléaniste au gré de la « tadition » paternelle, je ne prends certes pas son témoignage pour parole d’Evangile… J’imagine par ailleurs que les propos tenus par le bel Agenor à l’endroit de son cher duc d’Orléans et de son je-m’en-foutisme bien connu doivent vous contenter au plus haut point…
Quant aux princes de Bourbon-Parme, j’ignore si le prince Robert a ou non réellement changé d’opinion après les funérailles de son oncle Chambord, mais les convictions de ses fils les princes Sixte et Xavier sont bien connues : ces deux princes ne reconnaissaient certes pas les prétentions des Orléans, et le premier d’entre eux a d’ailleurs écrit une thèse de droit pour défendre les droits français des descendants de Philippe V : Le traité d’Utrecht et les Lois fondamentales du royaume, Paris, Édouard Champion, 1914.
Nemausus
4 mars 2011 @ 22:41
le mépris des ancêtres c’est surtout leur faire dire des choses qu’ils n’ont pas dites ou faire croire qu’ils ont écrit des choses qu’ils n’ont pas écrites !
et dans c’est art, vous êtes devenus le maître incontesté Michael !
Nemausus
4 mars 2011 @ 22:41
oups… »dans cet art » of course….
Capreolus
5 mars 2011 @ 17:13
Quoi qu’il en soit, je viens de jeter un oeil sur la visite aux ducs de Parme, telle qu’elle est relatée dans le journal du duc de Gramont (L’Ami du prince, Fayard, 2011), et je n’y vois rien qui soit une reconnaissance formelle des prétendus droits du duc d’Orléans par le duc Robert Ier de Parme.
Je n’y vois qu’un repas de famille, qu’une visite de courtoisie. A ce compte-là, il m’arrive de souper avec des parents républicains : cela n’a jamais signifié de ma part un quelconque Ralliement à Marianne. Il m’est arrivé de m’entretenir avec le prince Jean d’Orléans (mais pas au dîner du CRIF) : cela n’a pas de fait de moi un orléaniste etc.
Le duc de Gramont jauge le style du château de Schwarzau ; constate que le duc de Parme n’est pas un disciple du révérend Malthus ; et l’on se souhaite de se retrouver un jour en France.
Voilà la prétendue preuve irréfutale du prétendu ralliement du duc Robert aux prétendus droits de son cousin Orléans…
cristiano
6 mars 2011 @ 18:26
A ceux qui contestent qu’en 1873 (au moment de la Réconciliation -dite encore Fusion – des deux branches de la Maison de France ) ou en 1883 (mort d’ « Henri V » Comte de Chambord et avènement de « Philippe VII »,Comte de Paris) les perceptions des royalistes de tout bord ,à une infime minorité près, étaient archi-claires:
-quand le Comte de Paris est allé à Frohsdorf le 4 août 1873 saluer son cousin et le reconnaitre comme Chef de la Maison de France,celui-ci lui a dit à la fin de l’entretien: »croyez que je trouve normal que vous conserviez les opinions politiques dans lesquelles vous avez été élevé;l’héritier du trône peut avoir ses idées ,comme le Roi les siennes… »(cité,entre autres,dans la biographie du Comte de Paris par le marquis de Flers ).
– Le Comte de Chambord avait donné lui-même une interview (la seule qu’il ait,je crois, jamais donnée),au journal « La Liberté » le 1 er mars 1873 et répondait au journaliste qui lui demandait s’il était vrai qu’il avait l’intention de désigner comme héritier son neveu Robert,duc de Parme, fils de sa soeur Louise de France.Le Prince avait répondu, textuellement :
» qui peut inventer de telles fables?Comme si ma vie entière n’était pas là pour les démentir? Comment pourrais-je,défenseur des principes jusqu’à la véhémence,songer à violer la vieille loi salique?Il n’y aurait alors aucune raison pour ne pas adopter le premier venu !Mon héritier,vous le savez,je ne peux le choisir.C’est celui que la Providence m’impose puisqu’Elle a décidé que la branche ainée des Bourbons devait s’éteindre avec moi ».Et lors du même interview, à propos de la Fusion : »Les princes d’Orléans sont mes fils.Je ne me suis jamais souvenu de Philippe Egalité ni de Louis-Philippe…Et le malheur commun ne nous a-t-il pas tous rapprochés?1848 n’ at-il pas effacé 1830 ? »
-dernier point:quand le premier rang fut refusé au Comte de Paris lors des obsèques du Comte de Chambord à Frohsdorf par la veuve du prince au bénéfice des proches parents en ligne féminine , le roi François II des Deux-Siciles refusa d’assister aux obsèques en indiquant publiquement que » jamais il ne passerait devant le roi de France ».
Voila qui balaie, je pense, les a peu-près dont on nous abreuve à coup de post rageurs sur ce site(et d’autres,je suppose).
Nemausus
6 mars 2011 @ 19:12
Cristiano,
vous nous ressortez à l’infini les mêmes sornettes auxquelles il a déjà été répondues à de multiples reprises.
vous n’êtes pas fatigués de dire toujours les mêmes mensonges…aillez la curiosité d’aller voir les archives pour éviter des répétitions à l’infini…
en plus vous confondez tout soit par ignorance soit pour tromper les lecteurs : il y a héritier civil et héritier dynastique; les héritiers civils ont bien été les Bourbon-Parme et les héritiers dynastiques auxquels le comte de Chambord a légué les ordres dynastiques ainsi que ces papiers politiques sont la branche carliste. Vos orléans n’ont rien reçu du comte de Chamnbord. absolument rien sinon son pardon pour avoir oser se rebeller contre le chef de leur maison et cette « fusion » n’est en fait que l’acceptation de la répentance des cadets !
neoclassique
6 mars 2011 @ 23:30
Christiano
vous croyez par ce commentaire documenté nous éclairer sur les positions du comte de Chambord;
Que neni!
vos arguments sont éculés à force d’avoir été servis et reservis à toutes les saucespar vos comparses.
1. Flers est un orléaniste, quoi de plus logique qu’il présente un point de vue qui ne concerne que lui, en faveur de son poulain.
2. Dans don interview où il parle de « la loi salique », le comte de Paris à tout dit. La loi salique invalide ipso facto les droits de la branche d’Orléans parce que précisément leur branche est cadette et la loi salique ne reconnait que la branche aînée, las pour les cadets!
3. qu’importe la position du roi de Siciles, il est cadet et il n’était pas un proche parent du prince comme l’étaient les ducs de madrid et Parme.
Pas un de vos arguments ne tient la route.
Le comte de Paris n’a reçu du roi Henri V que le pardon que le prince chrétien a bien voulu lui accorder. Pas pas un pouce d’héritage moral, politique, dynastique ou patrimonial…
Dommage pour lui… et pour vous…
Audouin
7 mars 2011 @ 11:04
cristiano (292)
Les orléanistes ne se fatiguent jamais de resservir en faveur de leurs princes les mêmes arguments recuits dont les historiens sérieux ont démontré la fausseté depuis longtemps.
Il en va ainsi de la fameuse phrase tirée du livre écrit par le marquis de Flers à la gloire de Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris et publiée en 1888, soit cinq ans après la mort du Comte de Chambord … qui n’était plus là pour démentir.
Le Prince n’a JAMAIS prononcé les paroles que Flers lui prête. En effet, ce dernier n’était pas présent à l’entrevue du 5 août 1873 à Frohsdorf. Seuls y assistaient Adhéaume de Chevigné, René de Monti de Rezé et Henry de Vanssay qui dressa le procès-verbal de l’entretien. Aucun de ces témoins n’ a jamais rapporté que le comte de Chambord ait évoqué « les opinions de l’héritier ». On voit mal le Comte de Chambord aborder un tel sujet le jour où précisément L.P.A d’Orléans venait faire sa soumission au chef de la Maison de Bourbon et reconnaître en lui la Légitimité. Il ne pouvait être question d’ aborder la question de la succession et elle ne fut pas abordée contrairement à ce que racontent les orléanistes qui prétendent encore aujourd’hui que le fait pour le Comte de Chambord de recevoir son cousin valait en contrepartie reconnaissance des droits de ce dernier.
En réalité, c’est le Comte de Paris lui-même qui est l’auteur de ces paroles incongrues. Il les a prononcées lors de l’entrevue préparatoire qu’il a eue la veille au Palais de Cobourg à Vienne avec Henry de Vanssay et que ce dernier a rapportées à Arthur Loth:
« J’ai certaines idées, mon cousin a les siennes, déclara le Comte de Paris. Les miennes me sont personnelles. Ce n’est que par un accord avec la Nation qu’il peut faire prévaloir les siennes. Je n’ai pas plus à les examiner qu’il ne saurait me demander d’abdiquer les miennes. »
Pour complaire à son maître, le marquis de Flers a faussement attribué au comte de Chambord cette déclaration du plus pur style orléaniste….
Audouin
cristiano
13 mars 2011 @ 20:10
Je serais flatté d’avoir reçu trois réponses à mon post 292 si la première n’était autre qu’un de ces post rageurs et insultants dont le sieur Nemausus semble s’être fait une spécialité à ce que j’ai pu voir.Pas de commentaires au sujet de sa non-réponse,donc.
La seconde est de meilleure facture bien que le terme de « comparses » me parait incongru(j’utiliserais tout au plus le terme pour les complices du vol à main amrée d’une bijouterie,pas au sujet de quelqu’un qui pense autrement que moi !).Cela dit,Néoclassique lance une question d’éxègèse plus qu’intéressante au sujet de la perception forcément différente de ceux qui ont vécu les mêmes évènements(mais pas dans la même continuité chronologique,bien sûr) et qui les racontent avec toute leur personnalité,leurs engagements antérieurs ,etc… comme sous-jacent(ceci nous évoque bien sûr des discussions autrement plus grave en matière d’éxégèse évangélique).Par conséquent,le fait d’être « orléaniste » invalide-t-il tout témoignagae du marquis de Flers?Je n’en suis pas sûr.Par parenthèse j’aimerais connaitre les engagements consécutifs àaux évènements vécus en 1873 et 1883 respectivement des autres témoins des journées de Vienne et Frohsdorf.
Je ne comprends pas ce qu’écrit Néoclassique de l’interveiw du comte de Paris au sujet de la loi salique et ne connais pas cette interview.Quant à l’opinion de François II,roi détronné des Deux-Siciles,je ne vois pas en quoi le fait d’être un ccapétien cadet l’invaliderait…
Enfin,merci à Audoin pour sa longue et intéressante réponse qui appelle de ma part les mêmes commentaires que ci-dessus.Il a bien sûr raison de diminuer la valeur du marquids de Flers comme témoin d’un momernt particulier(l’entrevue de Frohsdorf) à laquelle il n’aurait pas personnellemnt participé(je n’ai pas vérifié) mais dont il eut forcément des échos éventuellement différents les jours suiv
cristiano
13 mars 2011 @ 20:16
Suite (désolé,il semble que mon post précédent soit parti inachevé).
Dernier point:ni Néoclassique ni Audoin ne me répondent au sujet de l’interview parue du vivant du comte de Chambord à La Liberté.Il me semble que les affirmations du Prince étaient claires:quand il « les Pinces d’Orléans sont mes fils » il ne disait pas « mes cousins » et encore moins « mes cousins cadets et repentants »;quoi de plus salique que cela ?
Mais je commence à croire que nous ennuyons les lecteurs qui doivent se faire plus que rarissimes au 296è post (un record,non?).Il est douteux que nous tombions tous d’accord et j’espère que des historiens sérieux et sans parti-pris éclaireront un jour ces évènements assez cruciaux pour notre pays.
Nemausus
14 mars 2011 @ 09:48
les orléanistes considèrent comme insultant tout message qui démontre leurs mensonges et leur affabulations…ils n’ont pas fini de se sentir persécutés je le crains….
ils exigent des réponses quand eux même se refusent de répondre aux questions dérangeantes…
Audouin
29 mars 2011 @ 16:35
cristiano (297)
Je prends connaissance aujourd’hui seulement de votre question. Ma réponse se trouve sous la rubrique France, sous l’article « Voyage en Amérique 1861-1862.
La fameuse phrase que vous citez: »Les prince d’Orléans sont mes fils » ne figure pas dans l’interviouve accordée à Léonce Detroyat, rédacteur de « La Liberté », non pas le 1er mars 1873, comme vous le dites, mais le 1er mars 1872, soit un an et demi avant la soumission faite par le comte de Paris à Frohsdorf, non le 4 mais le 5 août 1873…
Audouin
cristiano
6 avril 2011 @ 23:09
Audoin,
A mon tour de lire tardivement votre réponse.Je comprends que d’après vous cette phrase ne se trouverait pas dans l’interview à « La Liberté »(unique,quelle qu’en soit la date ,je suppose).L’avez vous trouvée ailleurs ou sous-entendez-vous qu’elle est pure invention de journaliste ou d’historien?
Francois Thevenin
10 août 2013 @ 09:22
Dans ces colonnes tous les mefaits de Louis-Philippe a Versailles ont ete remarquablement exposes. Je n’y reviendrai pas. Parlons de la commode de la chambre de Louis XVI. Elle est manifestement cndamnee a rester abusivement a Chantilly et ladite chambre a rester lamentablement vide. La galerie des glaces n’a pas honte de ses torcheres en resine moulees sur les originaux, de ses lustres qui ne sont pas d’epoque, la chambre de la reine n’a pas honte de son ciel de lit qui n’est qu’une reconstitution moderne, ni Versailles d’avoir ressorti les lits fantaisistes d’epoque Louis-Philippe. Alors, voila ou je veux en venir: pendant la tenure ephemere du President Mohammed Morsi je l’ai souvent vu a la television interviewe par la BBC ou CNN. Dans son bureau, derriere lui tronait… la commode de la chambre de Louis XVI. Certes pas l’original, mais une copie tres ressemblante. Supposons:que des experts competents vont l’examiner de pres, la jugent credible. Versailles propose de l’acheter aux Egyptiens en perdition et completement fauches. Ils acceptent et cette soeur jumelles de l’original vient decorer la chambre de Louis XVI avec une etiquette qui explique honnetement de quoi il s’agit. Ne serait-elle pas plus agreable a contempler que la tres belle commode d’epoque qui occupe cette place mais ne rappelle en rien l’original?
Cette idee n’est-elle pas seduisante? Il faudrait se depecher avant que l’Egypte ne sombre dans l’anarchie complete et que le palais ne soit incendie..
Commentaires?
Votre, Francois. (Suis-je le seul a l’avoir remarquee a la television?)