Le Jardin d’Acclimatation d’une superficie de 19 hectares, se situe en lisière du Bois de Boulogne. Il fut créé par la Société impériale zoologique d’acclimatation. La Ville de Paris octroie en 1858 une concession à la société dans le but d’y introduire et d’y acclimater des espèces exotiques et d »’y développer un espace vert d’agrément.
Le 9 octobre 1860, l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie inaugurent le Jardin d’Acclimatation qui comprend des ours mais aussi des kangourous et des chameaux ainsi que des plantes et arbres tropicaux dont des bananiers.
Pour se rendre compte de la nouveauté de ce parc, sachez qu’un aquarium y est inauguré en 1861 et que plus de 100.000 animaux (toutes races et gabarits confondus) y séjournaient
Les lieux ont aussi accueilli des « expositions » d’êtres humains venant des colonies dans le cadre de colloques d’anthropologie et comme cela se faisait régulièrement à cette époque.
Aujourd’hui, le Jardin d’Acclimatation offre toujours de très beaux jardins paysagers, des jeux pour les plus petits et un petit train. Les animaux n’y sont plus présents depuis 1950. La Fondation Louis Vuitton se trouve juste à côté.
lama
3 septembre 2015 @ 06:47
Expositions d ‘ êtres humains …..?!
Lisabé
3 septembre 2015 @ 09:00
Mais si,Lama,cela existait.
L’Humain est une bête curieuse qui ne connaît pas de limite.Et cette « curiosité »le rabaisse vraiment à l’état de « bête de tout court ».
Je sais,je ne suis pas charitable…Pour la bête.
Saartjie Baartman,dite »Swatche », fut début 1800 un phénomène de foire humain appelée à faire avancer…La science.Arrachée à son Afrique natale,captive,subissant mille études,expos,humiliations et expériences « scientifiques »,elle amusait les enfants et captivait les adultes.Elle mourut à Paris à l’âge de 25 ans.
Un très beau film,poignant,est inspiré de son histoire.
Les êtres dits »inférieurs »,passionnaient nos « savants » d’alors….
Vienne,vienne enfin le temps où l’on parlera d’une époque barbare,la nôtre,au PASSE également.
Les zoos,les cirques,les expos d’êtres vivants…Qui amusent aussi les enfants et captivent les adultes.Des cages,des barreaux,des bocaux,des dressages,des maltraitances,des coups de fouet….Toujours,toujours,les cages,les cages,les cages…l’appel à la soumission,à la réddition obligatoire…ad vitam aeternam.
Quelle désespérance!
Qui aurait envie de vivre ainsi jusqu’à ce la Mort le délivre d’un si terrible sort…QUI??
La « curiosité » de la bête humaine exige un prix bien trop élevé.
Même si ça amuse les enfants captive les adultes…
J’accuse!
Gustave de Montréal
3 septembre 2015 @ 20:41
Baartman dite la « Vénus Hottentote » exposée dans les foires comme un animal. Le film de Tod Browning « Freaks » tourné en 1932 est révélateur sur l’exploitation de ce qu’on appelait des « monstres » dans les cirques.
Baia
3 septembre 2015 @ 20:45
Ok Lisabé, mais là celà devient lourd … Beaucoup d’enfants sont heureux de passer un après-midi au jardin d’acclimatation, au zoo, au cirque … Etc … Vous n’aimez pas, n’en faites pas pour autant toute une une histoire dès qu’un article parle d’animaux !
Mélusine
4 septembre 2015 @ 19:46
Baia, certains zoos, cirques, centres équestres et marineland ne sont que des pompes à fric, dont les dirigeants encaissent les recettes, en exploitant au maximum les animaux, sans leur prodiguer les soins et la nourriture qui leur sont dûs.
Les cas de maltraitances sur des animaux sont de plus en plus fréquents, dans tous ces lieux (exemples le zoo du Bouy, en France et celui de Fréjus, entre autres).
Je ne saurais trop vous conseiller de vous informer et de les sélectionner soigneusement, avant d’y laisser l’argent des tickets d’entrée et d’y emmener des enfants.
Baia
5 septembre 2015 @ 16:14
Merci pour vos conseils Mélusine.
Lisabé
5 septembre 2015 @ 08:02
Baia,je ne vous invite jamais à vous taire quand vous avez envie de « faire toute une histoire » pour vous exprimer,même quand je ne suis pas d’accord avec vous….Alors ayez je vous prie d’avoir la correction d’en faire autant.
Vous n’êtes pas la modératrice du site,ni un caïd,et vous vous permettez largement ce que vous souhaitez interdire aux autres.
« Faites ce que je dis,pas ce que je fais »??!…On voudrait bien que le monde soit comme ça,mais hélas,pour vous,pour moi,pour tous…ni ici,ni là,ça ne fonctionne comme ça.
Il faut vous faire une raison.
Je me la fais bien,moi.
Lisabé
5 septembre 2015 @ 08:05
« Ayez la correction d’en faire autant »….
Ou « je vous prie d’avoir la correction d’en faire autant ».
Pas grave d’avoir à le répéter deux fois pour se corriger,car c’est important.
Baia
5 septembre 2015 @ 16:13
Oh mais je vous rassure Lisabé, je suis trop respectueuse du travail de Madame Salens pour m’imaginer un seul instant prendre sa place pour devenir la modératrice de ce site. Je ne suis pas non plus un caïd, loin de là et a priori je ne vous ai jamais demandé de vous taire.
Alors calmez vous et passez un bon week end.
Lisabé
6 septembre 2015 @ 09:03
Vous avez raison,Baia…Je suis lourde comparée à vous qui avez toujours,toujours,toujours,dans tous vos posts,la légèreté et la délicatesse d’une plume!
flabemont8
3 septembre 2015 @ 23:39
Je suis à tes côtés !
Hermione
3 septembre 2015 @ 19:11
Lama, les expositions d’êt
Francine du Canada
4 septembre 2015 @ 23:19
Peut-être pas mais… ce reportage m’a tout de suite fait penser au roman d’Yves Navarre « Le jardin d’acclimatation » aux éditions Flammarion et prix Goncourt de 1980 ;-))) ; j’avais lu et j’avais bien aimé (j’étudiais en littérature française à l’époque). FdC
Francine du Canada
4 septembre 2015 @ 23:34
Commentaire mal placé; je voulais m’adresser à Lisabé et non à Lama. FdC
Philippe gaind'enquin
5 septembre 2015 @ 09:01
Un auteur injustement oublié, voire passé à la trappe, dont la délicatesse d’écriture, la justesse des portraits qu’il savait dresser avec une acuité admirable et un sens juste du « vrai » des sentiments, manque dans « le paysage littéraire » contemporain. Comme vous, j’ai lu en son temps « Les Jardin d’… ». A vous La Belle Province, Ph.
Camille Gilbert
5 septembre 2015 @ 17:31
Philippe, Francine, je suis longue à la détente. J’ai bien connu Yves Navarre, nous avons correspondu jusqu’à son suicide, et nous déjeunions toujours ensemble quand je venais à Paris. C’était un homme d’une sensibilité à fleur de peau, avec un sentiment de persécution qui était peut-être rationnel, qui ne se trouvait jamais à la hauteur, ou considérait qu’on ne le prenait pas assez au sérieux en tant qu’auteur, regrettant presque son prix Goncourt car les critiques l’ont autant crucifié par la suite qu’ils l’avaient encensé, et particulièrement désolé de l’échec de Biographie, il est vrai un gros pavé mais si émouvant. Je l’ai toujours considéré comme une victime du parisianisme et je crois que sa sensibilté était décalée par rapport à l’époque ou il écrivait, trop premier degré comme diraient certains. Modiano par exemple, était plus en phase. Mais c’était un tel plaisir de l’entendre se raconter.
Francine du Canada
6 septembre 2015 @ 11:17
Merci de ce partage Camille Gilbert; quelle chance vous avez eu de le connaitre personnellement. Bon dimanche, FdC
Francine du Canada
5 septembre 2015 @ 20:36
Mêmes sentiments PGE; ça n’existe plus cette « douceur »… surtout pas dans les romans « américains » ;-) Bon dimanche, Votre Cicine ;-)))
guewagram
3 septembre 2015 @ 06:59
Parc de loisirs pour les enfants et leurs parents. Le petit train pour y arriver fait déjà parti de la fête!
Tessa
3 septembre 2015 @ 09:05
Bonjour !
J’adore le Jardin d’Acclimatation , j’y suis allée étant enfant avec ma Maman , et j’y ai emmené mon fils dans son enfance : c’est un lieu agréable et joyeux où je retournerai plus que volontiers avec mes petits-enfants quand ils seront en âge d’y jouer !
Belle journée à tous !
Laurent F
3 septembre 2015 @ 09:07
Le billet d’entrée à la fondation Louis Vuitton donne accès au jardin d’acclimatation.
flabemont8
3 septembre 2015 @ 11:29
Heureusement qu’il n’y a plus ni êtres humains , ni animaux !
Mélusine
3 septembre 2015 @ 21:06
Heureusement que ce parc a tourné la page de ces abominations !
Ce qui prouve qu’il n’est jamais inutile d’espérer les prises de conscience et les changements de comportement … même si c’est long à se concrétiser.
Lisabé
5 septembre 2015 @ 08:09
Oui,Mélusine et Flabemont….On en a fini avec les zoos humains.
Souhaitons très fort qu’un jour,il en sera de même avec les TOUTES les prisons d’êtres vivants,sensibles,innocents et souffrants que sont les animaux.
Qui n’ont pas de mots pour se faire entendre…Eux.Même si les plus réceptifs d’entre nous comprennent leur langage.
Prêtons-leur nos voix!
Philippe gaind'enquin
5 septembre 2015 @ 08:58
Il y a les visiteurs qui figurent, je crois, les êtres humains… Lesquels dans une animalité prompte à resurgir savent admirablement combler le vide laissé par les anciens pensionnaires.
Baia
6 septembre 2015 @ 07:36
Mais si, il y a toujours des animaux dans ce merveilleux jardin : la grande volière avec près de 200 volatiles et oiseaux, sans compter ceux en liberté tels les paons, les dindons et autres canards, faisans et cygne noir ; la petite ferme normande existe toujours avec ses moutons, chèvres, poules, lapins et même des bœufs, bisons et lamas ; le rocher aux daims a été rénové en 2011 et accueille aujourd’hui chèvres, bouquetins, gazelles, mouflons et bien évidemment des daims.
Carolto
3 septembre 2015 @ 11:48
L’enfance de ma mère, la mienne et celle de mes enfants……
gabriélane
3 septembre 2015 @ 17:18
j’y ai passé aussi beaucoup d’après-midi, premier plaisir le petit train au départ de la porte Maillot: plein de bons souvenirs. Le surprenant mais fantastique bâtiment de la Fondation Louis Vuitton se trouve au bout du jardin.
Danielle
3 septembre 2015 @ 18:35
Comme j’y suis allée en juin, je viens d’envoyer d’autres photos à Régine.
Lieu agréable de promenade et après, ne pas oublier la roseraie de Bagatelle pour laquelle je peux également adresser des photos pour le site.
Camille Gilbert
4 septembre 2015 @ 17:49
Ah, la roseraie de Bagatelle, le bonheur, comme celle de l’Hai Les Roses! J’espère que nous verrons vos photos, chère Danielle! Souvenirs impérissables des mois de mai-juin à Paris, renouvelés avec mes enfants plus tard. C’est ainsi que mon fils alors agé de 5 ans environ nous a donné ce qu’on appellerait un avatar maintenant, rose blanche pour sa soeur, rose rouge pour moi (et tournesol pour lui-même).
Anastasia
4 septembre 2015 @ 09:32
J’aime particulièrement le jardin d’acclimatation ; merci à Régine et Danielle.